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Femmes dans le Ferlo

Femmes dans le Ferlo

Femmes dans le Ferlo

Le Sénégal est un pays semi-aride, et les femmes représentent environ 70 % de la main-d’œuvre agricole. Elles sont donc particulièrement exposées aux effets du changement climatique, qui ont un impact négatif sur leur production agricole, leurs revenus et leur sécurité alimentaire.

Les principaux effets du changement climatique sur l’agriculture sénégalaise sont les suivants :

    • Une baisse des précipitations. Les précipitations sont déjà faibles au Sénégal, et leur baisse due au changement climatique rend encore plus difficile l’irrigation des cultures, ce qui entraîne une baisse des rendements.

    • Une augmentation des températures. Les températures augmentent au Sénégal, ce qui a un impact négatif sur la croissance des cultures. Les plantes sont moins productives à des températures élevées, et elles sont également plus sensibles aux maladies et aux parasites.

    • Une intensification des événements météorologiques extrêmes. Les inondations, les sécheresses et les tempêtes sont plus fréquentes et plus intenses au Sénégal. Ces événements climatiques peuvent détruire les cultures et les infrastructures agricoles, ce qui entraîne des pertes de revenus et de nourriture.

Quelles conséquences du changement climatique pour les femmes agricultrices ?

Les effets du changement climatique font que les femmes sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, de souffrir de malnutrition et d’être confrontées à des problèmes de santé. Elles ont également moins de chances d’accéder aux ressources et aux services nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique.

Les femmes agricultrices sénégalaises sont confrontées à un certain nombre de défis spécifiques liés au changement climatique. Elles ont souvent moins d’accès à la terre, à l’eau et aux intrants agricoles que les hommes. Elles sont également moins susceptibles d’avoir accès à l’éducation et à la formation, ce qui les rend moins capables de s’adapter aux changements climatiques.

Quelles mesures pour atténuer les effets du changement climatique ?

Pour atténuer les effets du changement climatique sur les femmes agricultrices sénégalaises, il est nécessaire de mettre en place des mesures d’adaptation et de mitigation. Ces mesures doivent inclure :

    • La promotion de l’agriculture résiliente au changement climatique. Cela implique de développer des techniques agricoles adaptées aux conditions climatiques changeantes, telles que la culture de variétés de plantes plus résistantes au stress hydrique et à la chaleur.

    • L’amélioration de l’accès des femmes aux ressources et aux services. Cela inclut l’accès à la terre, à l’eau, aux semences, aux intrants agricoles et aux marchés. Selon FAO, seules 12% des femmes rurales ont accès à la terre alors qu’elles participent à hauteur 70% aux travaux agricoles et s’investissent en grande partie dans la production vivrière et sur les autres maillons de la chaîne de valeur

    • La sensibilisation aux effets du changement climatique. Il est important de sensibiliser les femmes aux effets du changement climatique et aux mesures qu’elles peuvent prendre pour s’adapter.Femmes agricultrices au Sénégal

Il existe déjà des programmes d’adaptation au changement climatique qui ciblent les femmes agricultrices sénégalaises. Par exemple, le projet AgriFED, financé par l’Union européenne, vise à renforcer la résilience des femmes agricultrices du nord du Sénégal aux effets du changement climatique. Le projet fournit aux femmes des formations sur des techniques agricoles adaptées au climat, ainsi qu’un accès à des ressources et à des services.

Au Sénégal, Pour renforcer ce niveau d’accès des femmes au foncier, un plan d’action genre et foncier est en gestation. «On avait pris une circulaire dans le cadre de réduire ces inégalités et d’allouer 15% des aménagements à partir de eaux de surface et 20% des aménagements à partir des eaux souterraines, et actuellement des actions sont en train d’être faites pour montrer qu’il y a de bonnes pratiques en cours», renseigne Mme Mbacké Sokhna Mbaye Diop, conseillère technique et coordonnatrice de la cellule genre au ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire. 

Les femmes agricultrices sénégalaises sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Des mesures d’adaptation et de mitigation sont nécessaires pour réduire leur vulnérabilité et améliorer leur résilience.

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Sur le vaste continent africain, une histoire palpite, tissée des fils subtils de la tradition et de l’audace du changement. C’est une histoire écrite non seulement dans les manuels, mais dans les vies, les rires, les défis et les triomphes des femmes. Imaginez-vous parcourant une galerie vivante où les récits de dix femmes africaines, de générations et d’horizons différents, s’entrelacent pour former un tableau saisissant de l’évolution des rôles féminins. C’est ce tableau captivant que nous vous invitons à contempler.

Les aînées, gardiennes d’une sagesse millénaire, racontant comment elles ont bousculé les attentes de leur époque, ouvrant la voie à l’inconnu avec courage et résilience. Elles sont les pionnières de cette quête perpétuelle d’équilibre entre tradition et modernité.

Ecoutez ensuite les voix des générations intermédiaires, portant en elles le flambeau transmis par leurs aînées. Leurs histoires sont des échos mélodieux de combats personnels et de succès partagés. Entre les limites de l’ancien et les opportunités du nouveau, elles écrivent leur propre narration, tout en continuant de respecter les racines qui les nourrissent.

Puis, les voilà, les jeunes femmes d’aujourd’hui, dynamiques et engagées, qui font entendre leur propre mélodie. Elles embrassent la modernité tout en honorant les coutumes qui ont façonné leur identité. Leurs histoires vibrent d’une énergie nouvelle, empreinte de résolution et d’aspirations qui ouvrent des portes vers un futur où les rôles traditionnels ne sont plus rigides, mais flexibles et évolutifs.

Cet article ne se contente pas de vous raconter une histoire. Il vous transporte dans les rues animées de la Guinée, les vallées verdoyantes du Cameroun, les marchés colorés du Sénégal, les collines enivrantes du Burundi et bien au-delà. Vous entendrez le doux murmure des tissus traditionnels et le cliquetis des claviers d’ordinateur, les rires des cérémonies ancestrales et le grondement des manifestations pour l’égalité à travers votre lecture.

Laissez-vous emporter par ce récit polyphonique de l’évolution des rôles des femmes africaines. Une symphonie où chaque note, chaque témoignage, chaque épreuve et chaque triomphe se mêlent pour créer une harmonie nouvelle, reflétant un continent en constante métamorphose. Entrez dans cette galerie vivante, où chaque portrait de femme ajoute une teinte vibrante à la toile complexe de l’Afrique en mutation.

Jeanne a 65 ans, retraitée de la fonction publique, maman de plusieurs enfants et épouse unique de son mari. Nicole a 43 ans, journaliste, mère et deuxième épouse de son mari. Elles vivent au Cameroun. Touti a 52 ans, elle est technicienne de surface, mariée, mère de 4 enfants et grand-mère. Nogaye a 50 ans, femme au foyer, première épouse et mère de 4 enfants. Diamilatou a 48 ans, commerçante, deuxième épouse, mère de 4 enfants et grand-mère aussi. Marième a 49 ans, divorcée et mère de 2 enfants. Elle responsable logistique dans une ONG internationale. Zeina a 31 ans, célibataire et chef de projet dans une organisation internationale. Madeleine a 30 ans, célibataire sans enfant, assistante de direction dans une entreprise de logistique. Fatou, elle a 25 ans, mariée et mère de 3 enfants, et est femme au foyer. Celles-ci vivent au Sénégal. Saran a 40 ans, mariée, elle est l’unique épouse de son mari. Elle est chargée de communication pour un programme du gouvernement guinéen, y vit et a 3 enfants. Judicaëlle, elle a 22 ans, elle vient de commencer sa vie professionnelle en qualité d’assistante sociale dans une association d’aide à l’enfance au Burundi. Elle se réclame féministe radicale et est célibataire avec un enfant.

 

Les Aînées : Gardiennes de la Sagesse, Pionnières du Changement

Leurs histoires personnelles sont riches et complexes mais différentes du point de leurs vécus. Diamilatou et Jeanne sont, elles, allées à l’école. Même si l’une a arrêtée très tôt pour se marier et l’autre a poussé ses études plus loin. Nogaye et Touti, n’ont pas fait d’études. Cependant leurs témoignages sur l’évolution du rôle des femmes africaines d’un pays à un autre, sont pareilles.

Jeanne, Touti, Nogaye, Nicole et Diamilatou expliquent que les rôles et les attentes traditionnellement associés aux femmes dans leurs communautés et dans leurs familles étaient les mêmes. « La femme devait fonder son foyer, gérer sa famille et s’occuper de son mari et sa belle-famille », explique Touti. Elles ont été éduquées dans cette logique. Aujourd’hui elles sont toutes d’accord pour dire que la nouvelle génération est majoritairement très impatiente et refuse de vivre des situations difficiles dans leurs foyers. Elles sont « matérialistes et aiment le luxe » renchérit Diamilatou.

Nogaye rajoute que tout ce que cette génération veut maintenant c’est les mariages « toi et moi ». Plus question de vivre au milieu de la belle famille. Elle trouve cependant que les femmes restent braves dans leurs ensembles et font de leur mieux pour aider leurs époux.

Jeanne raconte avec émotion comment sa mère a dû se battre pour convaincre son père de laisser sa fille unique aller à « l’école des blancs » et faire des études poussées. Elle trouve qu’« aujourd’hui, en plus de leur rôle dans leur foyer ( prendre soin de la famille, éduquer les enfants, conseiller son mari), la femme occupe des postes de responsabilités ». Elles ont même maintenant le droit de « préparer et goûter aux mets qui, auparavant, étaient exclusivement réservé aux hommes », explique-t-elle.

« Je ne suis pas allée à l’école, j’ai travaillé très jeune en faisant le ménage chez des particuliers, j’étais à l’époque en Casamance avant de venir à      Dakar. Pour moi, les jeunes femmes d’aujourd’hui ne respectent pas les traditions. Nous les aînées nous devons les aider à garder les pieds sur terre tout en regardant devant elles », nous explique Touti.

De leurs expériences, elles ont tiré des leçons qu’elles ont apprises à leurs descendances et des aspirations qu’elles leur ont insufflé. À une exception près, elles ont poussé leurs filles à être indépendantes et à ouvrir large leurs horizons tout en ne reniant pas leurs racines africaines et traditionnelles.

 

De l’Héritage à la Transformation : Voix des Générations Intermédiaires

 

Allons à la rencontre de 4 femmes qui vivent entre 2 âges, 2 mondes et 2 générations.

La génération intermédiaire a expliqué comment elle a jonglé entre tradition et modernité pour tracer son propre chemin. Elles sont arrivées à suivre leurs parcours éducatifs, professionnels, et familiaux en suivant le chemin tracé par les aînées.

Saran, Zeina, Madeleine racontent qu’elles ont été à l’école et n’ont pas du tout vécu d’entraves à leurs études. Elles ont suivi le chemin dessiné par leurs parents qui n’ont jamais essayé de les empêcher d’atteindre leurs objectifs personnels. Tout le contraire de Marième qui explique qu’elle a vécu au village dans une famille polygame cultivatrice où sa mère était troisième femme. Elle a été la seule à être allée à l’école et que c’est grâce au courage de sa mère qui a tenu tête à son père qu’elle a intégré l’école publique de la ville. Elle raconte d’une voix sourde comment elle a échappé au mariage forcé avec le jeune homme qu’on lui avait choisi à sa naissance. « Quand j’ai eu 12 ans, j’ai eu mes premières règles et mon père a dit qu’il était temps que je sorte de l’école pour épouser mon cousin germain. Je devais aller au lycée dans une autre ville, j’avais réussi à l’examen d’entrée en 6ème. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. On est parties de nuit avec ma mère pour rejoindre sa sœur dans la capitale. Tout le village nous a cherché. Quand on nous a retrouvé mon père est venu chez nous, a répudié ma mère après l’avoir roué de coups. J’ai décidé en ce moment-là que je ne laisserai jamais aucun homme m’empêcher d’avoir des ambitions. J’ai excellé dans mes études et ai épousé l’homme que j’ai choisi. Même si je suis divorcée aujourd’hui parce que j’ai refusé la polygamie qu’il a voulu m’imposer à la fin, ma mère est fière de moi. Pour mes filles, je me battrai jusqu’au bout ! Pas question qu’elles vivent ce que j’ai traversé pour en arriver là ! »

Madeleine explique qu’« ayant grandi dans une famille mixte où il existait une très grande disparité culturelle et religieuse, moi tout ce qu’on m’a imposé c’était d’aller à l’école et d’exceller. Mais cette société voudrait que nous ne soyons pas dans des bureaux ou des postes haut placés mais qu’on soit à la maison au foyer parce que c’est ce pourquoi nous sommes là. Sauf que les hommes ne sont plus intelligents que nous. Donc pourquoi devrons-nous nous arrêter à un certain niveau, pourquoi devons-nous pas aller aussi loin qu’eux ? » s’interroge-t-elle.

Zeina de son côté affirme : « dans ma famille, les attentes de mon père étaient que je fasse de grandes études et que j’ai une une brillante carrière ». Quand on lui demande comment les attitudes envers le mariage, la famille et la maternité ont-elles évolué au cours de sa vie, elle répond : « toujours eu la même philosophie : je préfère être heureuse en mariage que d’être heureuse d’être mariée et je l’ai fait comprendre à mon entourage. Oui il y a un temps pour la maternité, mais comme disent les anglophones “God’s time is the best” Cette question est vue différemment en fonction du milieu social. Certaines femmes ont grandi avec pour seul but d’être des femmes mariées au foyer et c’est aussi un choix à respecter ».

« Quand j’étais un peu plus jeune, on a vu nos sœurs, nos mères qui étaient plus sur les tâches ménagères. Donc elles étaient plus à la cuisine, le marché, le ménage…  Dans la cité où je suis née à Fria en Guinée, les mamans étaient plus à la maison mais les grandes sœurs partaient à l’école comme moi, même s’il fallait faire tous les jours tous les travaux de la maison avant d’y aller » raconte Saran.

Cette génération intermédiaire a vécu une révolution dans la perception des rôles des femmes en Afrique. Même si leur chemin vers l’égalité des sexes est semé d’embûches, cette génération a réussi à briser de nombreux tabous et à élargir les concepts de masculinité et de féminité. Elles ont ouvert la voie à la jeune génération, en leur montrant qu’il est possible de vivre une vie émancipée et de jouer un rôle important dans la société. C’est grâce à elles que la jeune génération est en mesure de continuer à se battre pour l’égalité des sexes en Afrique, en s’appuyant sur les enseignements de leurs ainées. « Je dis à mes petites sœurs, battez-vous pour vos rêves, ils sont importants. Ne laissez pas la société vous empêcher d’évoluer. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, arrangez-vous pour qu’elle soit celle que vous avez choisi et non celle qu’on vous a imposé. Réveillez-vous ! » conclut Marième en riant.

 

Les jeunes d’aujourd’hui : briser les chaînes et écrire l’avenir

 

La nouvelle génération a grandi dans un monde où le rôle des femmes est en constante évolution. Elles ont été témoins de la bataille que leurs mères et leurs grand-mères ont mené pour l’égalité des sexes et ont été impressionnées par leur résilience et leur détermination.

Fatou a elle-même renoncée à aller à l’école pour se marier quand elle est tombée enceinte de sa première fille. Tout le contraire de Judicaelle qui a cumulé avec fierté son statut de maman et d’étudiante parce qu’elle voulait à tout prix avoir un diplôme et subvenir elle-même à ses besoins et à ceux de son fils.

La fougue de la jeunesse est bien représentée avec Judicaelle qui raconte : « ma mère est une femme forte et j’ai grandi sous son aile, ayant perdu mon père très tôt. Elle est pourtant totalement ancrée dans les traditions. A l’extérieur elle est la femme docile et parfaite qui se battait pour éduquer sa fille et entre nous elle me disait de ne jamais laisser les hommes ou la société avec raison sur mes désirs. Donc très vite j’ai sû que je ne rentrerai pas dans le moule que la société voulait. Quand j’ai eu mon bébé, elle a tenu tête à toutes mes tantes qui voulaient me marier au père de mon enfant et m’a encouragé à continuer mes études. Je partais en cours avec mon gros ventre. Et j’organisais des ateliers de confiance en soi avec les filles de ma classe. (rires…). Ça rendait ma famille paternelle folle mais ma mère a toujours fait tampon entre nous. »

Fatou a choisi de se marier sans aucune contrainte, elle a épousé l’homme qu’elle a voulu. Et Judicaëlle milite pour le combat féministe et fais le tour de l’Afrique pour faire de la sensibilisation sur les violences basées sur le genre.

Ce voyage à travers les générations nous invite à réfléchir sur les opportunités et les obstacles auxquels les femmes africaines font face aujourd’hui, ainsi qu’à envisager l’avenir de l’égalité des sexes sur le continent. Jeanne nous raconte une anecdote : « Envoyée en mission avec trois collègues hommes dans un pays dont je vais taire le nom, le chef de notre délégation m’a confié un travail de dernière minute, après qu’il ait pris le soin de cacher des éléments clés alors que j’étais programmée pour une présentation à la première heure le lendemain. Lorsque je suis allée lui en parler, il n’a pas pris la peine de cacher le mépris qu’il éprouvait pour moi, accompagné des insultes qui visaient aussi bien ma personne que ma dignité. J’ai donc compris qu’il s’agissait d’un acte délibéré et je suis rentrée dans ma chambre pour prouver à moi – même ( j’avais été humiliée) et aux autres qu’ils avaient tort. Le lendemain, j’ai fait une présentation magistrale que je n’aurais sans doute pas faite si je n’avais été titillée. » Elle conclut en disant : « Je rêve d’une Afrique dans laquelle la femme devra apprendre à se surpasser dans le cadre de sa carrière professionnelle si elle veut gagner le respect et impacter les futures générations. »

 

En contemplant les témoignages de ces onze femmes africaines, une mélodie se dessine, une symphonie de résilience, d’aspirations et de changement. L’évolution des rôles des femmes en Afrique est bien plus qu’une simple transformation sociale. C’est un récit vivant, tissé de fils d’histoire, de culture et de courage.

De l’écho des coutumes ancestrales aux acclamations du progrès moderne, ces femmes ont tracé un chemin qui allie harmonieusement hier et demain. Les aînées, gardiennes de la sagesse, ont ouvert la voie à l’audace des générations intermédiaires et à l’enthousiasme des jeunes d’aujourd’hui. Chacune a apporté sa propre note à la partition complexe de l’évolution africaine.

Le tableau qui émerge de ces témoignages est une œuvre d’art en constante création, reflétant un continent qui se réinvente tout en honorant ses racines. Les femmes africaines, de la tradition à la modernité, ont montré que l’égalité des sexes n’est pas un rêve lointain, mais une réalité en mouvement, une réalité que chaque génération façonne à sa manière.

*Certaines images sont générées par IA

 

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Divorce au Sénégal

Au Sénégal le taux de divorce a connu une augmentation significative, selon
une étude réalisée par l’Agence Nationale de la Statistique et de la
Démographie (ANSD). Depuis 2012, l’ANSD a récemment recensé 345
divorces, avec un taux de 96 049 de femmes, contre 30 236 d’hommes, et
ceci survient avant la cinquième année de mariage.

Les jeunes sénégalais sont les derniers à se marier en Afrique de l’Ouest,
depuis quelques années ils le font de plus en plus tard, entre 30 et 35 ans,
parfois même plus. De ce fait la question du mariage précoce ne se pose
plus mais on parle plutôt de divorce précoce fréquent des femmes selon
l’ANSD.

LE MARIAGE AU SENEGAL :

Au Sénégal, les règles relatives au mariage sont généralement basées sur
l’Islam, même si le Code de la famille est inspiré du droit français. Le
Sénégal est un pays laïc dont 95% de la population est musulmane. Le
mariage est une recommandation divine et une nécessité sociale pour la
femme car il est le seul chemin admis pour fonder une famille. Socialement
c’est par le mariage que la femme se valorise et accède à la « maturité »
puisque le mariage est le cadre légal et légitime des rapports sexuels.

La société sénégalaise n’accepte le célibat définitif des femmes et elle
impose à la femme de se soumettre à son conjoint homme, érigé par la règle
sociale comme chef de famille. acces

Pourquoi les femmes divorcent-elles de plus en plus ?

345 divorces depuis 2012 selon l’ ANSD.

Aujourd’hui le taux de scolarisation des femmes augmente et transforme le
marché de l’emploi. Avec la crise économique, les salaires diminuent, l’âge
du mariage recule, les femmes participent de plus en plus à la vie
économique. La dureté de la vie entraine une redéfinition des rôles des
hommes et des femmes au sein des couples. Parce que les femmes se
marient de plus en plus tard, le taux de fécondité diminue. Cependant, le
rôle des femmes dans la société semble s’être améliorée et la présence de la
femme s’impose dans tous les secteurs. Statistique

Face à cette situation comment évolue la formation et la dissolution des couples ?

 

cause du divorce 

 

À la rencontre d’une femme divorcée !

Dans une gargote à Pikine, habillée en jean bleu et t-shirt blanc, du rouge à
lèvres et maquillage posée sur un beau sourire, Fama Thiaw restauratrice
âgée de 34ans est une femme divorcée et mère de deux enfants, dont une
fille de 6ans et un garçon de 4ans. Elle profite de notre interview pour
partager son histoire en tant que femme divorcée mère et travailleuse.

« J’étais dans un mariage infernal, durant 7 sept bonnes années. J’avais 27
vingt-sept ans quand je me suis mariée. J’étais au Sénégal, je gagnais bien ma
vie, je travaillais ce que j’ai toujours eu en tête , je faisais tout ce qui était légal
pour prendre ma vie en main. Et un jour un ami m’a proposé un poste de
restauration en Guinée Équatoriale avec un bon salaire et comme tout mon
rêve était de travailler et subvenir à mes besoins ainsi qu’aux besoins de ma
famille, j’ai accepté. J’ai voyagé avec toutes mes économies dans le but de
travailler et gagner ma vie. J’ai fait deux ans là-bas et je m’en sortais
vraiment, j’avais une vie stable et je veillais aussi à l’instabilité de ma famille
au Sénégal.

Et un jour j’ai rencontré un Sénégalais par le biais d’une collègue au
restaurant, j’étais en train de discuter avec elle et elle m’a dit : « Les
Sénégalais sont de belles personnes, j’ai un ami sénégalais très gentil … Il faut
que je te le présente parce que depuis que tu es ici tu ne fréquentes personne.
Peut-être que c’est parce que tu ne vois pas ton frère ou sœur sénégalais ». J’ai
accepté parce que je me sentais vraiment seule et ne voyant pratiquement
jamais de Sénégalais sur place, j’avais hâte d’en rencontrer un. Ma collègue a
appelé le monsieur pour qu’il vienne manger au restaurant afin de nous
présenter, c’était un réel plaisir de voir un Sénégalais à mes côtés et on a
commencé à se voir de temps en temps.

Au fil du temps on est tombé amoureux et il m’a présenté sa famille au
Sénégal et j’ai aussi fait de même. Trois mois après il me demande en mariage,
j’ai accepté et c’est à partir de là que tous mes problèmes ont commencé.
C’était un beau parleur et on s’est marié très vite, d’autant plus que j’avais la
pression sociale mes parents qui me demandaient de me marier. Selon eux,
dans notre culture il me faut un mari plutôt que d’aller à l’étranger et vivre
seule en tant que femme célibataire. Il me fallait trouver un époux pour les
rassurer. Je me suis donc mariée d’abord par amour mais aussi pour mes
parents.

Mon mari vivait déjà depuis 20 ans en Guinée Équatoriale et il y a même été
emprisonné. Il avait perdu son travail, ne travaillait plus et m’avait bien caché
toutes ces informations. Moi-même je travaillais et n’attendais rien de
personne. Je gagnais bien ma vie et je continuais à prendre soin de moi. Après
le mariage il m’a proposer de venir vivre chez moi en me faisant croire que
c’était temporaire le temps que nous trouvions un appartement pour nous
installer tous les deux. On vivait ensemble chez moi jusqu’à la naissance de
notre première enfant bébé Diama.

J’ai découvert plus tard que mon époux était un ex prisonnier qui ne travaillait
plus, doublé d’un dealeur et drogué. Il voyageait tout le temps en prétextant
des séminaires et des missions qui ne rapportaient rien. Il n’a jamais donné la
dépense quotidienne, n’a jamais payé le loyer. Même le baptême de notre fille
était à mes frais. Côté obligation, j’étais l’homme et lui la femme dans cette
union, je gérais toutes les dépenses sans attendre rien de lui.

Le pire avec tout cela c’est qu’il était aussi violent et je ne pouvais plus le
supporter. J’étais d’accord sur le fait qu’il ne m’aidait pas financièrement, ma
fille ne manquait de rien vu que je travaillais, mais je disais non à la violence.
Il avait commencé à me frapper toutes les nuits il me forçait à coucher avec
lui il me taxait d’infidèle. Je ne voulais pas que ma famille sache ce que j’étais
en train de vivre en ce moment je travaillais dure avec mon enfant, et lui me
volait mon argent ou même m’agressait pour prendre tous ce que j’avais.
C’était vraiment très dur … ».

Fama Thiaw marque une pause et pleure puis reprend : « Et j’en pouvais
plus il me violait chaque nuit je n’avais pas où aller alors que je vivais dans ma
maison où je payais tout.

Avant ce mariage j’étais très belle et raffinée mais finalement je pouvais
même pas prendre de photo pour envoyer à ma famille au Sénégal et mes
collègues me demandaient tout le temps ce qui n’allait pas, si j’étais malade,
parce que j’étais méconnaissable.

Et c’est suite à ça que j’ai demandé le divorce et lui me répondait que nous
n’étions pas mariés pour divorcer et que j’allais continuer à être sa femme et à
travailler pour le nourrir et le satisfaire. J’ai insisté et l’ai menacé d’aller en
justice. Il m’a demandé alors de nous arranger entre nous et de trouver le
juste milieu comme nous sommes tous les deux Sénégalais vivant à l’étranger.
Il a donc décidé à partir de ce jour-là de prendre soin de moi ainsi que notre
fille. Il m’a donné de l’argent, a payé le loyer, les factures et tous. Il a géré les
dépenses pendant presque deux semaines tout en me parlant d’un avenir
meilleur. J’ai cru qu’il avait changé.

Un jour il m’a parlé d’un projet qu’il avait avec son frère et m’a invité à y
investir. Comme nous étions toujours mariés et qu’il se comportait
correctement, j’ai accepté de travailler avec lui. Et c’est par ce projet qu’il m’a
dépouillé de tout mon argent pour partir en Italie et à ce moment je portais la
grossesse de notre fils Papa Laye. Il a préparé tous ses papiers avant d’appeler
mes parents pour leurs dire qu’il est plus mon mari. On a divorcé pendant que
j’étais enceinte. Je n’avais plus d’argent. Il m’avait tout pris je n’avais même
plus les moyens de le poursuivre.
Après tout ce que j’ai traversé, j’ai fait une dépression et j’ai été licenciée.
J’étais devenue pauvre et une association m’a aidé pour que je puisse
retourner au Sénégal.

C’était très dure que j’arrive pas à vous raconter toute mon histoire mais c’est
vraiment mon vécu » finit Fama Thiaw des larmes sur les joues.

La vie de Fama après son divorce ?

« Ce n’était pas facile au début, toute ma famille et mon entourage me
disaient que mon mari m’a quitté parce que je lui avait été infidèle. Après ça,
je me suis renfermée, j’avais peur de tomber encore amoureuse. On me taxait
de femme facile ou de femme légère c’était vraiment une pression, une
stigmatisation. Mais j’ai toujours été une femme forte et une croyante, je dis
toujours Alhamdoulilah peu importe ce qui arrive.

J’ai continué à me battre, à travailler jusqu’à ce qu’avoir ma propre gargote
continué à gérer mes deux enfants et je suis pleinement heureuse avec mes
deux enfants. Vous m’avez vu sourire … Je suis très belle et responsable en
tant que divorcée et mère. Je gagne bien ma vie, je voyage partout dans le
pays pour cuisiner dans les séminaires, les cérémonies … et j’ai même crée des
emplois Alhamdoulilah ».

Pour moi le divorce a été une source de promotion sociale et économique.
Aujourd’hui je suis plus responsable sachant que mes deux enfants sont sous
ma responsabilité je me doit de travailler pour bien prendre soin d’elles en
plus je travailles comme je veux jours et nuits, je ne suis plus sous le contrôle
de personne je peux bien m’épanouir. »

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IPHONE

Si de nombreux spécialistes s’attendaient à une révélation de l’iPhone 14 à la mi-septembre, cette dernière pourrait bien être organisée plus tôt. Apple semble vouloir prendre de l’avance sur son planning habituel. phonandroid.

Apple s’apprête il à dévoiler smartphone/ apple en avance ? La firme nous a habitué à tenir sa traditionnelle conférence Keynote vers le milieu du mois de septembre. Cette dernière est particulièrement attendue chaque année pour son contenu, généralement centré autour des nouveaux smartphone/ apple Il semblerait cependant qu’Apple ait décidé de modifier ses plans, et que le nouveau soit annoncé dès le mercredi 7 septembre.

iPhone 14

Cette rumeur concernant l’iPhone 14 ne vient pas de nul part. Elle a notamment été relatée par Mark Gurman, spécialiste Apple pour le site Bloomberg, et bien connu pour ses informations exclusives autour de la marque.

Mark Gurman se trompe rarement dans ses prédictions, et suit le futur iPhone 14 de près. Le spécialiste avait notamment indiqué il y a plusieurs mois que le 14 mini serait tout bonnement annulé par Apple. Les ventes (très) décevantes des précédents modèles mini devraient amener la firme à repenser sa gamme pour le futur smartphone app. Cette dernière devrait cependant toujours s’axer autour de quatre appareils version

14, 14 Ma,14 Pro,14 Pro Max.

Quand sortira l’iPhone 14 ?

Iphone 14 series

Aucune date de sortie n’a été confirmée officiellement par Apple. Il n’est cependant possible de se projeter, la firme disposant depuis plusieurs années d’un planning très établi. Cependant , Apple dispose de deux grandes conférences par an. La première, baptisée WWDC, est avant tout destinée à présenter des nouveautés logicielles telles que de nouvelles mises à jour pour les systèmes d’exploitation qui équipent vos appareils Apple. C’est d’ailleurs, lors de ces conférences, que les nouvelles versions de iOS sont dévoilées. caracteristiques

Extrait article: Linternaute

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  Le Forum sur la coopération sino-africaine (Focac), s’est ouvert ce dimanche 28 novembre à Dakar, après une vingtaine d’années de coopération économique Chine-Afrique dynamique et porteuse d’espoir pour le continent africain.

Dettes, développements de projets au bénéfice de communautés limités, échanges commerciaux déséquilibrés, droit du travail et de l’environnement pas toujours respectés… Sur le terrain, les espoirs mis dans l’engagement chinois n’ont pas été entièrement comblés.

Les autorités chinoises détaillent leurs actions et leurs ambitions en Afrique. Elles parlent d’une « nouvelle ère » fondée sur l’égalité. Dans un livre blanc publié quelques jours avant ce sommet.

À l’arrivée, aujourd’hui, il y a une dose d’inquiétude, d’angoisse, parce que la Chine commence à demander le remboursement de ces prêts et dans certains cas, on n’a pas nécessairement vu ces grandes infrastructures voir le jour. […] Les pays africains commencent à se poser des questions dans cette relation.

Cependant, de nombreux observateurs évoquent le « piège de la dette chinoise » et brandissent la menace de la saisie d’infrastructures. La semaine dernière, la rumeur de la saisie possible de l’aéroport ougandais a agité les réseaux sociaux. Sur Twitter, l’ambassade de Chine à Kampala interroge : « Quels projets chinois en Afrique ont été confisqués ? AUCUN ! », assure-t-elle.

Mais compte tenu du poids de la dette de certains États, les prêteurs chinois ont de toute façon une approche plus sélective des projets. La taille et le montant des investissements dans les nouvelles routes de la soie seront « ajustés », comme disent les diplomates en fonction des risques et de la viabilité des différentes propositions avancées. 

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Banques Africaines

Après une année de franc redémarrage et de regain d’optimisme, voici le classement des 200 banques banques Africaines.https://azamag.com/?s=economie

 

SRang 2020 Rang 2019 Société Pays Président, PDG ou DG Total de bilan* Produit net bancaire*
1 1 Standard Bank Group Afrique du Sud Sim Tshabalala 161840 7856
2 2 Firstrand Banking Group Afrique du Sud Alan Pullinger 118702 6693
3 3 Standard Bank of South Africa Afrique_du_Sud Lungisa Fuzile 105311 5085
4 4 National Bank of Egypt Égypte Hisham Okasha 100440 1sud1449
5 5 Absa Bank Afrique du Sud René Van Wyck 82487 3323
6 6 Nedbank Group Afrique du Sud Mike Brown 81315 3558
7 7 Attijariwafa Bank Maroc Mohamed El Kettani 54890 2419
8 8 Banque Misr Égypte Mohamed El Etrebi 49313 339
9 9 Banque centrale populaire (groupe Banque populaire) Maroc Kamal Mokdad 44463 1836
10 10 Investec Group Ltd Afrique du Sud John Green & Mimi Ferrini 38118 636
11 12 Rand Merchant Bank Afrique du Sud James Formby 37265 ND
12 11 Bmce Bank of Africa Maroc Othman Benjelloun 32541 1428
13 14 First National Bank of South Africa Afrique du Sud Jacques Celliers 29805 ND
14 15 Banque nationale d’Algérie Algérie Miloud Ferahta 29193 786
15 13 Banque axtérieure d’Algérie Algérie Ibrahim Semid 27273 1038
16 18 Commercial International Bank Égypte Hussein Abaza 24064 1343
17 16 Ecobank Transnational Inc. Togo Ade Ayeyemi 23641 1622
18 17 Commercial Bank of Ethiopia Éthiopie Bacha Gina Fanfa 22086 ND
19 24 Access Bank Group Nigeria Herbert Wigwe 19582 760
20 19 Crédit populaire d’Algérie Algérie Mohamed Dahmani 18904 644
21 20 Zenith Bank Nigeria Ebenezer N. Onyeagwu 17390 732
22 30 Access Bank Nigeria Nigeria Herbert Wigwe 17292 638
23 21 First Bank of Nigeria Nigeria Adesola Adeduntan 16998 795
24 22 Qatar National Bank Al Ahli Égypte Mohamed El-Dib 16735 844
25 23 Zenith Bank Nigeria Nigeria Ebenezer N. Onyeagwu 14892 584
26 25 United Bank For Africa Group Nigeria Kennedy Uzoka 13717 949
27 29 Mcb Group Ltd Maurice_ Pierre Guy Noël 12514 537
28 26 Arab African International Bank Égypte Hassan Abdalla 12017 378
29 28 Crédit agricole du Maroc Maroc Tariq Sijilmassi 11956 420
30 31 Société générale Maroc Maroc Ahmed El Yacoubi 11487 511
31 32 Mcb LTD Maurice Alain Law Min 11375 467
32 33 United Bank for Africa Nigeria Nigeria Kennedy Uzoka 11334 413
33 34 Guaranty Trust Bank Nigeria Segun Agbaje 10299 634
34 Wesbank Afrique du Sud Chris De Kock 9833 ND
35 35 Groupe Bank Of Africa Sénégal Brahim Benjelloun-Touimi 9615 549
36 40 Capitec Bank Afrique du Sud Gerrie Fourie 9570 1185
37 39 KCB Group Kenya Samuel Makome 8788 824
38 36 Banque de développement local Algérie Mohamed Krim 8779 397
39 45 Kenya Commercial Bank Kenya Joshua N. Oigara 8610 501
40 41 CIH Bank (ex-Crédit immobilier et hôtelier) Maroc Lotfi Sekkat 7743 258
41 38 Banque marocaine pour le commerce et l’industrie Maroc Laurent Dupuch 7338 315
42 42 SBM State Bank of Mauritius Maurice Nayen Koomar Ballah 6918 251
43 43 Atlantic Business International Côte d’Ivoire Habib Koné 6816 303
44 49 Equity Bank Group Kenya James Mwangi 6589 440
45 54 Bank of Alexandria Égypte Dante Campioni 6483 374
46 47 Al Barid Bank Maroc Redouane Najm-Eddine 6450 203
47 52 Faisal Islamic Bank of Egypt Égypte Abdulhamid Aboumoussa 6220 ND
48 37 Banco Angolano de Investimentos Angola José Massano 6064 441
49 53 Ecobank Nigeria Nigeria Patrick Akinwuntan 5933 455
50 46 Crédit du Maroc Maroc Bernard Muselet 5852 241
51 55 Banque Internationale Arabe de Tunisie Tunisie Mohamed Agrebi 5829 342
52 58 Fidelity Bank Nigeria Nnamdi Okonkwo 5792 228
53 48 Hsbc Bank Egypt Égypte Jacques-Emmanuel Blanchet 5632 378
54 51 Bgfibank Holding Corp. Gabon Henri-Claude Oyima 5358 299
55 60 Stanbic Ibtc Chartered Bank Nigeria Demola Sogunle 5141 213
56 68 Union Bank Of Nigeria Nigeria Emeka Emuwa 5130 144
57 64 Equity Bank Kenya Kenya Gerald Warui 4964 58
58 121 Nic Bank Kenya John Gachora 4840 130
59 57 Arab International Bank Égypte Hisham Ramez Abdel Hafez 4730 100
60 74 Banque Nationale Agricole Tunisie Habib Ben Hadj Kouider 4646 234
61 71 Banque de l’habitat Tunisie Amel Medini 4596 187
62 72 First City Monument Bank Nigeria Ladi Balogun 4572 – 208
63 78 Al Baraka Bank Egypt Égypte Ashraf Ahmed Mustafa El Ghamrawy 4524 117
64 75 Oragroup SA Togo Ferdinand Ngon Kemoun 4505 251
65 50 Banco De Fomento de Angola Angola Jorge Albuquerque Ferreira 4500 263
66 67 Co-Operative Bank of Kenya Kenya Gideon M. Muriuki 4470 472
67 63 Banco Económico (ex-Banco Espírito Santo Angola) Angola Sanjay Bhasin 4367 ND
68 80 Egyptian Gulf Bank Égypte Nidal El Kassem Assar 4256 121
69 44 Banco de Poupança e Crédito Angola Antonio Andres Lopes 4149 -31
70 77 Société tunisienne de banque   Lotfi Debbabi 4072 213
71 66 National Bank of Kuwait-Egypt (ex-Alwatany Bank of Egypt) Égypte Yasser El Tayeb 4003 192
72 70 Bank Audi Egypt Égypte Mohamed Abbas Fayed 3969 126
73 86 Absa Bank Mauritius (ex-Barclays Bank of Mauritius)   Ravin Dajee 3889 132
74 83 Société générale Côte d’Ivoire Ivoire Aymeric Villebrun 3681 257
75 76 Diamond Trust Bank Kenya Kenya Nasim Devji 3777 250
76 82 Afrasia Bank Maurice Sanjiv Bhasin 3715 98
77 69 Land And Agricultural Development Bank of South Africa Afrique du Sud Konehali Gugushe 3625 83
78 96 Abu Dhabi Islamic Bank-Egypte (ex-Nat. Bank For Dev.) Égypte Nevine Loufty 3716 194
79 84 Absa Bank Kenya (ex-Barclays Bank Of Kenya) Kenya Jeremy Awori 3668 283
80 91 Attijari Bank Tunisie Tunisie Saïd Sebti 3572 192
81 65     Fernando Teles 3569 559
82   Housing & Development Bank Égypte Hassan Ghanem 3374 200
83 62 Banco Millennium Atlântico (ex-Banco Privado do Atlantico) Angola Daniel Santos 3283 136
84 87 Sterling Bank Nigeria Abubakar Suleiman 3241 240
85 98 Suez Canal Bank Égypte Hussein Ahmed Ismail Refaei 3237 78
86 89 Amen Bank Tunisie Ahmed El Karm 3217 140
87 81 HSBC Mauritius Maurice Chris Murray 3200 58
88 103 Export Development Bank of Egypt Égypte Mervat Soltan 3163 112
89 85 Société générale Algérie Algérie Eric Wormser 3150 184
90 88 Crédit agricole Egypt Égypte Pierre Finas 3143 195
91 97 First National Bank of Namibia Namibie Sarel J. Van Zyl 3139 116
92 92 Stanbic Holdings (EX-CFC Stanbic Bank) Kenya Greg Brackenridge 2969 131
93 95 Standard Chartered Bank Kenya Kenya Kariuki Ngari 2955 281
94 90 Ahli United Bank Egypt Égypte Nevine El-Messeery 2941 ND
95 99 Banque atlantique-Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Arsène Coulibaly 2881 123
96 100 Crdb Bank Tanzanie Abdulmajid Mussa Nsekela 2837 225
97 106 National Microfinance Bank Tanzanie Ruth Zaipuna 2819 223
98 101 Bank Windhoek Namibie B. R. Hans 2812 180
99 118 Arab Tunisian Bank Tunisie Ahmed Rjiba 2777 97
100 108 Investment & Mortgages Bank Kenya Kihara Maina 2680 198
101 104 Banco Comercial e de Investimentos Mozambique Paulo Sousa 2630 237
102 94 African Banking Corp. Holding Botswana Sanjeev Anand 2627 231
103 107 Banco Internacional De Moçambique Mozambique Manuel Marecos Duarte 2582 266
104 102 Ecobank Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Paul-Harry Aithnard 2556 143
105 115 Standard Bank Namibia Namibie Junius Vetumbuavi Mungunda 2504 185
106 112 First National Bank of Botswana Botswana Steven Lefentse Bogatsu 2439 256
107 109 Commercial Bank of Africa Kenya Jeremy Ngunze 2392 207
108 110 Standard Chartered Bank Maurice Maurice Mathieu Mandeng Batoum 2359 75
109 127 Awash International Bank Éthiopie Tsehay Shiferaw 2315 120
110 120 Banque de Tunisie Tunisie Habib Ben Saad 2283 131
111 113 Gulf Bank Algérie Algérie Rabih Soukarieh 2201 141
112 116 Bnp Paribas El Djazaïr Algérie Fabien Riguet 2193 145
113 114 GCB Bank Ghana Raymond Sowah 2191 204
114 117 Ecobank Ghana Ghana Daniel Sackey 2153 104
115 138 Rawbank RD Congo Mustafa Rawji 2133 203
116 122 Union internationale de banques   Mondher Ghazali 2250 150
117 111 Banque Al Baraka d’Algérie Algérie Mohamed Seddik Hafid 2150 80
118 123 Coris Bank International Burkina Faso Idrissa Nassa 2072 100
119 129 Absa Ghana (ex-Barclays Bank Of Ghana) Ghana Abena Osei-Poku 2060 137
120 119 African Bank Afrique du Sud Basani Maluleke 2054 ND
121 136 NSIA Banque Côte D’ivoire Ivoire Léonce Yace 2041 117
122 124 Citibank Nigeria Nigeria Akinsowon Dawodu 1996 53
123 131 Afriland First Bank Cameroun Alphonse Nafack 1986 110
124 134 Attijariwafa Bank Egypt Égypte Hicham Seffa 1969 ND
125 159 Wema Bank Nigeria Ademola Adebise 1961 121
126 125 Bgfi Bank Gabon Gabon Loukoumanou Waïdi 1934 109
127 140 Standard Bank Mozambique Mozambique Adimohanma Chukwuma Nwokocha 1922 140
128 128 Société ivoirienne de banque Côte d’Ivoire Daouda Coulibaly 1880 123
129 130 Cbao Groupe Attijariwafa Bank Sénégal Mounir Oudghiri 1879 144
130 132 Union National Bank Egypt Égypte Ihab El Sewerky 1841 65
131 153 Fidelity Bank Ghana Ghana Julian Kingsley Opuni 1839 161
132 56 Bank of Khartoum Soudan Faisal Abass Fadl 1836 ND
133 152 Stanbic Bank Uganda Ouganda Patrick Mweheire 1796 121
134 145 Absa Bank Botswana (ex-Barclays Bank Of Botswana) Botswana Keabetswe Pheko-Moshagane 1747 148
135 142 Dashen Bank Éthiopie Alemu Asfaw 1744 ND
136 137 Banco Sol Angola Miguel Coutinho Nobre 1714 214
137 163 Misr Iran Development Bank Égypte Amr Algarhy 1693 39
138 139 Société générale de banques au Sénégal Sénégal Jean-Marc Mancel 1668 130
139 133 Investec Bank Mauritius Maurice Craig McKenzie 1637 51
140 166 Stanbic Bank Ghana Ghana Alhassan Andani 1621 93
141 148 Bank Of Africa – Bénin Bénin Sadio Cissé 1575 71
142 143 Ecobank Burkina Burkina Faso Cheickh Travaly 1559 74
143 144 Société générale Cameroun Cameroun Marème Mbaye Ndiaye 1556 120
144 160 Stanbic Bank Botswana Botswana Samuel Minta 1523 63
145 165 Banque de développement du Mali Mali Bréhima Amadou Haïdara 1520 63
146 147 Banco de Desenvolvimento de Angola Angola Abrahão Pio dos Santos Gourgel 1506 268
147 155 Bank of Africa – Burkina Faso Burkina Faso Abdel Mumin Zampalegre 1483 73
148 175 Bank One Maurice_ Mark Watkinson 1477 40
149 150 Bnp Paribas South Africa Afrique du Sud Vikas Khandelwal 1473 4
150 146 Standard Chartered Bank Botswana Botswana Mpho Masupe 1456 41
151 157 Nedbank Namibia Namibie Lionel Matthews 1451 61
152 141 Standard Bank Mauritius Maurice Laksham Bheenick 1446 47
153 189 Banque nationale d’investissement Côte d’Ivoire Youssouf Fadiga 1410 61
154 181 Banque Zitouna Tunisie Ezzedine Khoja 1404 61
155 170 Bank of Baroda Kenya Kenya A. Saravanakumar 1402 66
156 156 Natixis Algérie Algérie Frederic Le Serre 1372 82
157 168 Standard Chartered Bank Ghana Ghana Mansa Nettey 1333 104
158 162 Banque internationale du Cameroun pour l’épargne et le crédit Cameroun Philippe Wattecamps 1306 90
159 Development Bank of Nigeria Nigeria Anthony Okpanachi 1300 103
160 185 Cooperative Bank of Oromia Éthiopie Wondimagegnehu Negera 1296 55
161 164 Union bancaire pour le commerce et l’industrie Tunisie Pierre Bérégovoy 1275 91
162 154 Standard Bank De Angola Angola Luis Teles 1243 81
163 177 Calbank Ghana Frank Brako Adu Junior 1233 104
164 169 Ecobank Sénégal Sénégal Serge Ackre 1220 74
165 179 Abyssinia Bank Éthiopie Mulugeta Asmare 1216 102
166 Banque commerciale du Congo RD Congo Yves Cuypers 1210 93
167 173 Zenith Bank Ghana Ghana Daniel Asiedu 1182 172
168 171 Banque intern. pour le comm. et l’ind. de la Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Yao Kouassi 1179 85
169 194 Banco de Negocios Internacional Angola Mário Abilio Palhares 1175 73
170 172 Banco Caixa Geral Totta de Angola Angola Daniel Chambel 1122 50
171 176 National Bank Of Kenya Kenya Paul R. Russo 1096 62
172 192 United Bank Éthiopie Taye Dibekulu 1102 ND
173 174 Grindrod Bank Afrique du Sud David Polkinghorne 1091 9
174 186 Mercantile Bank Afrique du Sud Karl R. Kumbier 1086 66
175 167 Stanbic Bank Zambia Zambie Leina Gabaraane 1086 124
176 191 Prime Bank Kenya Bharat Jani 1082 43
177 182 Société commerciale de banque Cameroun Cameroun Mohammed Mejbar 1078 85
178 190 Banque de Kigali Rwanda Diane Ngendo Karusisi 1060 107
179 183 Ecobank Mali   Coumba Sidibé Touré 1054 63
180 193 First Capital Bank Malawi Dheeraj Dikshit 1052 105
181 184 Ecobank Zimbabwe Zimbabwe Moses Kurenjekwa 1050 80
182 200 Trust Merchant Bank RD Congo Olivier Meisenberg 1048 68
183 199 Nib International Bank Éthiopie Genene Ruga 1045 50
184 188 Bank of Africa-Côte d’Ivoire Côte d’Ivoire Vincent Istasse 1041 60
185 Bank of Africa – Mali Mali Redouane Toubi 987 55
186 Ecobank Bénin Bénin Komi Lazare Noulekou 987 48
187 Oromia International Bank Éthiopie Obbo Abie Sano 986 74
188 Centenary Rural Development Bank Ouganda Fabian Kasi 963 182
189 Standard Chartered Bank Zimbabwe Zimbabwe Ralph Watungwa 948 70
190 Citibank N.A. Kenya Kenya Martin A. Mugambi 944 52
191 197 Steward Bank Zimbabwe Lance Mambondiani 941 25
192 198 Sasfin Bank Afrique du Sud Roland Sassoon 940 17
193 Absa Bank Uganda (ex-Barclays Bank of Uganda) Ouganda Mumba Kalifungwa 925 109
194 195 Wegagen Bank Éthiopie Araya G. Egziabher 924 ND
195 Bank of Africa – Sénégal Sénégal Alioune N’Dour Diouf 915 51
196 196 Banco Comercial Do Atlântico Cap-Vert Francisco Costa 888 35
197 Absa Bank Zambia (ex-Barclays Bank ff Zambia) Zambie Mizinga Melu 868 66
198 African Banking Corp. Botswana Botswana Jitto Kurian 857 50
199 National Bank of Commerce Tanzanie Theobald Sabi 856 82
200 Zambia National Commercial Bank Zambie Hendrik G. Mulder 852 114

 

SOURCE: Jeune Afrique

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En août 2020, TikTok  voulait vendre ses activités amiricaines à Microsoft. Un dialogue s’était engagé entre les deux groupes alors que l’administration Trump menaçait Byte Dance, maison mère de TikTok, de bannir l’application si elle ne trouvait pas de repreneur aux États-Unis.

Une année après le patron de Microsoft est revenu sur l’affaire… avec désormais un an de recul.

C’est « la chose la plus étrange sur laquelle j’ai travaillé », s’est rappelé Nadella « Tout d’abord, vous devez vous rappeler que TikTok est venu à nous, nous ne sommes pas allés à TikTok », a ajouté le patron de Microsoft, « TikTok était englué dans beaucoup de problèmes (…) et il voulait s’associer », a-t-il expliqué, rappelant que la plateforme cherchait au départ un fournisseur de Cloud, capable de proposer des services de sécurité. Avec son offre Azure, Microsoft était donc en lice, avant de décrocher en septembre 2020. Oracle avait alors été choisi pour fournir ses services à l’application et se rapprocher de TikTok.

Le patron de microsoft a néanmoins admis avoir été « assez intrigué » par l’opportunité d’un accord avec ByteDance sur le cas de TikTok, qu’il décrit comme « belle propriété ».

Un an plus tard, le patron de Microsoft explique qu’il est heureux avec ce qu’il détient, mais un rachat ou un partenariat avec Tik Tok aurait été intéressante pour lui de par les particularités techniques de Tik Tok.

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Conjointement lancée par , le Gabon, la Guinée équatoriale et le Cameroun la ville frontalière camerounaise, Kyé-Ossi, lors de la 12e édition de la Foire transfrontalière annuelle de la CEMAC (FOTRAC).

Dans le but d’encourager les activités économiques lourdement touchées par la Covid-19, les autorités de trois pays d’Afrique centrale, la Guinée équatoriale, Cameroun, et le Gabon , ont lancé ce lundi la Foire transfrontalière annuelle de la CEMAC (FOTRAC).

La foire de la zone CEMAC est organisée dans la ville camerounaise de Kyé-Ossi, qui partage des frontières avec les trois pays. Les activités de la foire se déroulent sous le thème « Relancer le commerce intra-régional pour la paix, le développement socio-économique et culturel de l’Afrique malgré la Covid-19 ».

https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/30/teletravail-le-nombre-de-jours-minimal-obligatoire-prendra-fin-mardi-soir-annonce-elisabeth-borne_6092742_3234.html

La presse Félix Nguelle Nguelle, gouverneur de la région du Sud du Cameroun a déclaré « Nous avons fermé nos frontières lorsque la pandémie était à son paroxysme et que cela a effectivement affecté le commerce transfrontalier. Nous espérons que cette édition de la foire relancera de manière significative les activités économiques maintenant que le les frontières« .

Pour Danielle Nlate, l’organisatrice de l’événement et présidente du Réseau des femmes actives de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la foire renforcera l’stimulation sous-régionale dans le cadre de la libre circulation des personnes et des biens dans la zone.

https://www.jeuneafrique.com/rubriques/economie/

Cette année la présence de tous les 11 pays de la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale :  le Tchad, le Cameroun, l’Angola, la Centrafrique, le Sénégal, le Congo, la RDC, la Guinée équatoriale, le Rwanda, le Gabon,Sao Tome et Principe, aussi le Burundi.

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En tant que femmes africaines modernes qui travaille, nous nous mettons une pression énorme en essayant de plaire à tout le monde et si nous n’y parvenons pas, nous avons le sentiment de n’avoir rien accompli. Chaque jour au travail, nous nous épuisons et nous nous efforçons d’accumuler les responsabilités, juste pour être sûres d’être considérées comme les « super-héroïnes » de notre travail. Nous nous perdons dans notre travail parce que nous nous convainquons que si nous relevons plus de défis, nous serons reconnues pour notre dur labeur. Parfois, nous pensons que c’est la bonne chose à faire pour obtenir une promotion au boulot, en mettant en danger notre santé avec cette routine de travail malsaine, juste pour être dans la ligne de mire d’une promotion ou d’une mission précieuse qui fera toute la différence.

Mais à la fin de la journée, lorsque la situation se présente, nous sommes stressées, nous en avons assez, et nous finissons dépitées parce qu’une fois de plus, on ne tient pas compte de nos compétences et de nos talents.

Voici quelques bons conseils pour éviter ce comportement qui alimente le stress.

Respirez, détendez-vous et prenez votre temps

Nous devons prendre du temps pour nous détendre et savoir qu’une bonne pause mentale vaut son pesant d’or. Lorsque nous gravissons les échelons d’une entreprise ou que nous dirigeons une entreprise prospère, sachez que le succès est un marathon, pas un sprint. Alors, adoptez votre rythme. Au cas où vous ne le sauriez pas, il est en fait tout à fait bénéfique de faire une pause de temps en temps pour maintenir des niveaux de concentration productifs et des niveaux de stress qui favorisent la créativité.

Alors, n’hésitez pas lorsque vous avez envie de vous ressourcer – faites une promenade d’un quart d’heure ou ayez une conversation informelle avec un de vos collègues sur la famille ou l’actualité. Arrêtez de trop analyser les choses et suivez votre instinct. Ne visez pas la perfection, visez le meilleur.

Déléguez si vous pouvez !

Deux évaluations à rendre avant la fin de la semaine. Une présentation de fin de trimestre à rendre mercredi prochain. Des réunions à la chaîne, des réunions et encore des réunions !  Il n’y a rien de mal à s’attaquer agressivement à chaque opportunité, ou à vouloir que votre patron vous considère comme une employée responsable. Mais il est tout aussi intelligent de savoir comment et quand partager le travail.

Les compétences en matière d’établissement de priorités et de délégation sont tout aussi précieuses. Pour gérer des priorités, il faut souvent demander un coup de main lorsque c’est nécessaire. Personne n’attend de vous que vous fassiez tout par vous-même. Trouvez des personnes qui peuvent vous aider lorsque vous vous sentez dépassée. Croyez-moi, vous êtes plus productive en déléguant des tâches à vos collègues et vous montrez  de cette façon que vous jouez en équipe lorsque vous vous portez volontaire pour aider les autres aussi. Vous gagnerez beaucoup de temps, vous respecterez vos délais et vous garderez votre santé mentale.

Arrêtez de vouloir être multitâche, si vous ne le pouvez pas!

Certains disent que c’est génétique pour les femmes de faire plusieurs tâches à la fois, mais cela fait plus de mal que de bien. Des études montrent que vous finissez par faire plus d’erreurs lorsque vous êtes multitâche, alors que c’est au delà de vos capacités, que lorsque vous travaillez sur une seule tâche à la fois. En outre, les experts ont prouvé que le multitâche n’est ni efficace ni productif. Penser que vous pouvez gérer plusieurs tâches à la fois conduit en fait à plus de stress, d’anxiété, de dépression et à un épuisement mental total.

C’est possible de prendre plusieurs responsabilités, mais sachez organiser votre travail de sorte qu’une chose n’affecte pas une autre. Arrêtez-vous, établissez des priorités, organisez et n’oubliez pas de déléguer si nécessaire. Faites toujours de votre mieux pour éviter la tendance à prendre trop de responsabilités à la fois. Planifiez à l’avance, planifiez votre temps et donnez la priorité à ce qui est important. Assurez-vous d’éteindre toute distraction excessive (maudits soient les médias sociaux !). Si une priorité absolue se présente, mettez de côté ce que vous êtes en train de faire et concentrez-vous dessus. Croyez-moi, votre patron vous appréciera, et vos collègues aussi.

Dites simplement non

Dire non à certaines occasions, lorsque la meilleure réponse est non, ne fait pas de vous une personne horrible.  J’avais l’habitude de penser que dire non faisait de moi une mauvaise personne ou limitait mes possibilités de carrière. Cependant, je me suis rendu compte qu’il est important de dire oui UNIQUEMENT lorsque je sais que je suis capable de le faire. N’acceptez que les choses qui peuvent vous apporter une valeur d’apprentissage pour vous-même et un avancement potentiel pour votre carrière. Savoir dire non quand la réponse est non maintient votre sentiment de contrôle et votre disponibilité pour contribuer plus efficacement à votre équipe par d’autres moyens. Ayant l’habitude de prendre soin des autres, les femmes aiment se surpasser et faire plaisir à tout le monde avant elles. Quand nous disons non, nous éprouvons un inévitable sentiment de culpabilité, car nous voulons que les gens sachent que nous sommes fiables. Mais on court le risque de ne plus se concentrer sur ce qui est vraiment important : soi-même. Vos désirs et vos besoins sont des éléments importants de votre bien-être général. Ainsi, le fait de toujours dire oui pour aller chercher un café pour l’équipe ne fait pas de vous un joueur d’équipe, mais plutôt un facilitateur!

Faites du sport ou méditez…

La journée de travail touche à sa fin et il est temps d’évacuer le stress qui s’est accumulé tout au long de la journée. En plus d’une alimentation saine, faire de l’exercice vous donne un regain d’énergie et vous permet d’aborder les problèmes du travail avec un esprit clair. La méditation quotidienne est une autre excellente solution. La méditation permet non seulement de calmer l’esprit, mais aussi de lutter contre le stress et l’anxiété, et de prendre conscience de son corps physique. Il existe d’excellentes vidéos sur YouTube (celle-ci par exemple) qui peuvent vous aider à vous lancer dans la méditation. Mettez donc de la musique apaisante et faites circuler les endorphines…

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