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Femmes dans le Ferlo

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Femmes dans le Ferlo

Le Sénégal est un pays semi-aride, et les femmes représentent environ 70 % de la main-d’œuvre agricole. Elles sont donc particulièrement exposées aux effets du changement climatique, qui ont un impact négatif sur leur production agricole, leurs revenus et leur sécurité alimentaire.

Les principaux effets du changement climatique sur l’agriculture sénégalaise sont les suivants :

    • Une baisse des précipitations. Les précipitations sont déjà faibles au Sénégal, et leur baisse due au changement climatique rend encore plus difficile l’irrigation des cultures, ce qui entraîne une baisse des rendements.

    • Une augmentation des températures. Les températures augmentent au Sénégal, ce qui a un impact négatif sur la croissance des cultures. Les plantes sont moins productives à des températures élevées, et elles sont également plus sensibles aux maladies et aux parasites.

    • Une intensification des événements météorologiques extrêmes. Les inondations, les sécheresses et les tempêtes sont plus fréquentes et plus intenses au Sénégal. Ces événements climatiques peuvent détruire les cultures et les infrastructures agricoles, ce qui entraîne des pertes de revenus et de nourriture.

Quelles conséquences du changement climatique pour les femmes agricultrices ?

Les effets du changement climatique font que les femmes sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, de souffrir de malnutrition et d’être confrontées à des problèmes de santé. Elles ont également moins de chances d’accéder aux ressources et aux services nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique.

Les femmes agricultrices sénégalaises sont confrontées à un certain nombre de défis spécifiques liés au changement climatique. Elles ont souvent moins d’accès à la terre, à l’eau et aux intrants agricoles que les hommes. Elles sont également moins susceptibles d’avoir accès à l’éducation et à la formation, ce qui les rend moins capables de s’adapter aux changements climatiques.

Quelles mesures pour atténuer les effets du changement climatique ?

Pour atténuer les effets du changement climatique sur les femmes agricultrices sénégalaises, il est nécessaire de mettre en place des mesures d’adaptation et de mitigation. Ces mesures doivent inclure :

    • La promotion de l’agriculture résiliente au changement climatique. Cela implique de développer des techniques agricoles adaptées aux conditions climatiques changeantes, telles que la culture de variétés de plantes plus résistantes au stress hydrique et à la chaleur.

    • L’amélioration de l’accès des femmes aux ressources et aux services. Cela inclut l’accès à la terre, à l’eau, aux semences, aux intrants agricoles et aux marchés. Selon FAO, seules 12% des femmes rurales ont accès à la terre alors qu’elles participent à hauteur 70% aux travaux agricoles et s’investissent en grande partie dans la production vivrière et sur les autres maillons de la chaîne de valeur

    • La sensibilisation aux effets du changement climatique. Il est important de sensibiliser les femmes aux effets du changement climatique et aux mesures qu’elles peuvent prendre pour s’adapter.Femmes agricultrices au Sénégal

Il existe déjà des programmes d’adaptation au changement climatique qui ciblent les femmes agricultrices sénégalaises. Par exemple, le projet AgriFED, financé par l’Union européenne, vise à renforcer la résilience des femmes agricultrices du nord du Sénégal aux effets du changement climatique. Le projet fournit aux femmes des formations sur des techniques agricoles adaptées au climat, ainsi qu’un accès à des ressources et à des services.

Au Sénégal, Pour renforcer ce niveau d’accès des femmes au foncier, un plan d’action genre et foncier est en gestation. «On avait pris une circulaire dans le cadre de réduire ces inégalités et d’allouer 15% des aménagements à partir de eaux de surface et 20% des aménagements à partir des eaux souterraines, et actuellement des actions sont en train d’être faites pour montrer qu’il y a de bonnes pratiques en cours», renseigne Mme Mbacké Sokhna Mbaye Diop, conseillère technique et coordonnatrice de la cellule genre au ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire. 

Les femmes agricultrices sénégalaises sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Des mesures d’adaptation et de mitigation sont nécessaires pour réduire leur vulnérabilité et améliorer leur résilience.

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Sur le vaste continent africain, une histoire palpite, tissée des fils subtils de la tradition et de l’audace du changement. C’est une histoire écrite non seulement dans les manuels, mais dans les vies, les rires, les défis et les triomphes des femmes. Imaginez-vous parcourant une galerie vivante où les récits de dix femmes africaines, de générations et d’horizons différents, s’entrelacent pour former un tableau saisissant de l’évolution des rôles féminins. C’est ce tableau captivant que nous vous invitons à contempler.

Les aînées, gardiennes d’une sagesse millénaire, racontant comment elles ont bousculé les attentes de leur époque, ouvrant la voie à l’inconnu avec courage et résilience. Elles sont les pionnières de cette quête perpétuelle d’équilibre entre tradition et modernité.

Ecoutez ensuite les voix des générations intermédiaires, portant en elles le flambeau transmis par leurs aînées. Leurs histoires sont des échos mélodieux de combats personnels et de succès partagés. Entre les limites de l’ancien et les opportunités du nouveau, elles écrivent leur propre narration, tout en continuant de respecter les racines qui les nourrissent.

Puis, les voilà, les jeunes femmes d’aujourd’hui, dynamiques et engagées, qui font entendre leur propre mélodie. Elles embrassent la modernité tout en honorant les coutumes qui ont façonné leur identité. Leurs histoires vibrent d’une énergie nouvelle, empreinte de résolution et d’aspirations qui ouvrent des portes vers un futur où les rôles traditionnels ne sont plus rigides, mais flexibles et évolutifs.

Cet article ne se contente pas de vous raconter une histoire. Il vous transporte dans les rues animées de la Guinée, les vallées verdoyantes du Cameroun, les marchés colorés du Sénégal, les collines enivrantes du Burundi et bien au-delà. Vous entendrez le doux murmure des tissus traditionnels et le cliquetis des claviers d’ordinateur, les rires des cérémonies ancestrales et le grondement des manifestations pour l’égalité à travers votre lecture.

Laissez-vous emporter par ce récit polyphonique de l’évolution des rôles des femmes africaines. Une symphonie où chaque note, chaque témoignage, chaque épreuve et chaque triomphe se mêlent pour créer une harmonie nouvelle, reflétant un continent en constante métamorphose. Entrez dans cette galerie vivante, où chaque portrait de femme ajoute une teinte vibrante à la toile complexe de l’Afrique en mutation.

Jeanne a 65 ans, retraitée de la fonction publique, maman de plusieurs enfants et épouse unique de son mari. Nicole a 43 ans, journaliste, mère et deuxième épouse de son mari. Elles vivent au Cameroun. Touti a 52 ans, elle est technicienne de surface, mariée, mère de 4 enfants et grand-mère. Nogaye a 50 ans, femme au foyer, première épouse et mère de 4 enfants. Diamilatou a 48 ans, commerçante, deuxième épouse, mère de 4 enfants et grand-mère aussi. Marième a 49 ans, divorcée et mère de 2 enfants. Elle responsable logistique dans une ONG internationale. Zeina a 31 ans, célibataire et chef de projet dans une organisation internationale. Madeleine a 30 ans, célibataire sans enfant, assistante de direction dans une entreprise de logistique. Fatou, elle a 25 ans, mariée et mère de 3 enfants, et est femme au foyer. Celles-ci vivent au Sénégal. Saran a 40 ans, mariée, elle est l’unique épouse de son mari. Elle est chargée de communication pour un programme du gouvernement guinéen, y vit et a 3 enfants. Judicaëlle, elle a 22 ans, elle vient de commencer sa vie professionnelle en qualité d’assistante sociale dans une association d’aide à l’enfance au Burundi. Elle se réclame féministe radicale et est célibataire avec un enfant.

 

Les Aînées : Gardiennes de la Sagesse, Pionnières du Changement

Leurs histoires personnelles sont riches et complexes mais différentes du point de leurs vécus. Diamilatou et Jeanne sont, elles, allées à l’école. Même si l’une a arrêtée très tôt pour se marier et l’autre a poussé ses études plus loin. Nogaye et Touti, n’ont pas fait d’études. Cependant leurs témoignages sur l’évolution du rôle des femmes africaines d’un pays à un autre, sont pareilles.

Jeanne, Touti, Nogaye, Nicole et Diamilatou expliquent que les rôles et les attentes traditionnellement associés aux femmes dans leurs communautés et dans leurs familles étaient les mêmes. « La femme devait fonder son foyer, gérer sa famille et s’occuper de son mari et sa belle-famille », explique Touti. Elles ont été éduquées dans cette logique. Aujourd’hui elles sont toutes d’accord pour dire que la nouvelle génération est majoritairement très impatiente et refuse de vivre des situations difficiles dans leurs foyers. Elles sont « matérialistes et aiment le luxe » renchérit Diamilatou.

Nogaye rajoute que tout ce que cette génération veut maintenant c’est les mariages « toi et moi ». Plus question de vivre au milieu de la belle famille. Elle trouve cependant que les femmes restent braves dans leurs ensembles et font de leur mieux pour aider leurs époux.

Jeanne raconte avec émotion comment sa mère a dû se battre pour convaincre son père de laisser sa fille unique aller à « l’école des blancs » et faire des études poussées. Elle trouve qu’« aujourd’hui, en plus de leur rôle dans leur foyer ( prendre soin de la famille, éduquer les enfants, conseiller son mari), la femme occupe des postes de responsabilités ». Elles ont même maintenant le droit de « préparer et goûter aux mets qui, auparavant, étaient exclusivement réservé aux hommes », explique-t-elle.

« Je ne suis pas allée à l’école, j’ai travaillé très jeune en faisant le ménage chez des particuliers, j’étais à l’époque en Casamance avant de venir à      Dakar. Pour moi, les jeunes femmes d’aujourd’hui ne respectent pas les traditions. Nous les aînées nous devons les aider à garder les pieds sur terre tout en regardant devant elles », nous explique Touti.

De leurs expériences, elles ont tiré des leçons qu’elles ont apprises à leurs descendances et des aspirations qu’elles leur ont insufflé. À une exception près, elles ont poussé leurs filles à être indépendantes et à ouvrir large leurs horizons tout en ne reniant pas leurs racines africaines et traditionnelles.

 

De l’Héritage à la Transformation : Voix des Générations Intermédiaires

 

Allons à la rencontre de 4 femmes qui vivent entre 2 âges, 2 mondes et 2 générations.

La génération intermédiaire a expliqué comment elle a jonglé entre tradition et modernité pour tracer son propre chemin. Elles sont arrivées à suivre leurs parcours éducatifs, professionnels, et familiaux en suivant le chemin tracé par les aînées.

Saran, Zeina, Madeleine racontent qu’elles ont été à l’école et n’ont pas du tout vécu d’entraves à leurs études. Elles ont suivi le chemin dessiné par leurs parents qui n’ont jamais essayé de les empêcher d’atteindre leurs objectifs personnels. Tout le contraire de Marième qui explique qu’elle a vécu au village dans une famille polygame cultivatrice où sa mère était troisième femme. Elle a été la seule à être allée à l’école et que c’est grâce au courage de sa mère qui a tenu tête à son père qu’elle a intégré l’école publique de la ville. Elle raconte d’une voix sourde comment elle a échappé au mariage forcé avec le jeune homme qu’on lui avait choisi à sa naissance. « Quand j’ai eu 12 ans, j’ai eu mes premières règles et mon père a dit qu’il était temps que je sorte de l’école pour épouser mon cousin germain. Je devais aller au lycée dans une autre ville, j’avais réussi à l’examen d’entrée en 6ème. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. On est parties de nuit avec ma mère pour rejoindre sa sœur dans la capitale. Tout le village nous a cherché. Quand on nous a retrouvé mon père est venu chez nous, a répudié ma mère après l’avoir roué de coups. J’ai décidé en ce moment-là que je ne laisserai jamais aucun homme m’empêcher d’avoir des ambitions. J’ai excellé dans mes études et ai épousé l’homme que j’ai choisi. Même si je suis divorcée aujourd’hui parce que j’ai refusé la polygamie qu’il a voulu m’imposer à la fin, ma mère est fière de moi. Pour mes filles, je me battrai jusqu’au bout ! Pas question qu’elles vivent ce que j’ai traversé pour en arriver là ! »

Madeleine explique qu’« ayant grandi dans une famille mixte où il existait une très grande disparité culturelle et religieuse, moi tout ce qu’on m’a imposé c’était d’aller à l’école et d’exceller. Mais cette société voudrait que nous ne soyons pas dans des bureaux ou des postes haut placés mais qu’on soit à la maison au foyer parce que c’est ce pourquoi nous sommes là. Sauf que les hommes ne sont plus intelligents que nous. Donc pourquoi devrons-nous nous arrêter à un certain niveau, pourquoi devons-nous pas aller aussi loin qu’eux ? » s’interroge-t-elle.

Zeina de son côté affirme : « dans ma famille, les attentes de mon père étaient que je fasse de grandes études et que j’ai une une brillante carrière ». Quand on lui demande comment les attitudes envers le mariage, la famille et la maternité ont-elles évolué au cours de sa vie, elle répond : « toujours eu la même philosophie : je préfère être heureuse en mariage que d’être heureuse d’être mariée et je l’ai fait comprendre à mon entourage. Oui il y a un temps pour la maternité, mais comme disent les anglophones “God’s time is the best” Cette question est vue différemment en fonction du milieu social. Certaines femmes ont grandi avec pour seul but d’être des femmes mariées au foyer et c’est aussi un choix à respecter ».

« Quand j’étais un peu plus jeune, on a vu nos sœurs, nos mères qui étaient plus sur les tâches ménagères. Donc elles étaient plus à la cuisine, le marché, le ménage…  Dans la cité où je suis née à Fria en Guinée, les mamans étaient plus à la maison mais les grandes sœurs partaient à l’école comme moi, même s’il fallait faire tous les jours tous les travaux de la maison avant d’y aller » raconte Saran.

Cette génération intermédiaire a vécu une révolution dans la perception des rôles des femmes en Afrique. Même si leur chemin vers l’égalité des sexes est semé d’embûches, cette génération a réussi à briser de nombreux tabous et à élargir les concepts de masculinité et de féminité. Elles ont ouvert la voie à la jeune génération, en leur montrant qu’il est possible de vivre une vie émancipée et de jouer un rôle important dans la société. C’est grâce à elles que la jeune génération est en mesure de continuer à se battre pour l’égalité des sexes en Afrique, en s’appuyant sur les enseignements de leurs ainées. « Je dis à mes petites sœurs, battez-vous pour vos rêves, ils sont importants. Ne laissez pas la société vous empêcher d’évoluer. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, arrangez-vous pour qu’elle soit celle que vous avez choisi et non celle qu’on vous a imposé. Réveillez-vous ! » conclut Marième en riant.

 

Les jeunes d’aujourd’hui : briser les chaînes et écrire l’avenir

 

La nouvelle génération a grandi dans un monde où le rôle des femmes est en constante évolution. Elles ont été témoins de la bataille que leurs mères et leurs grand-mères ont mené pour l’égalité des sexes et ont été impressionnées par leur résilience et leur détermination.

Fatou a elle-même renoncée à aller à l’école pour se marier quand elle est tombée enceinte de sa première fille. Tout le contraire de Judicaelle qui a cumulé avec fierté son statut de maman et d’étudiante parce qu’elle voulait à tout prix avoir un diplôme et subvenir elle-même à ses besoins et à ceux de son fils.

La fougue de la jeunesse est bien représentée avec Judicaelle qui raconte : « ma mère est une femme forte et j’ai grandi sous son aile, ayant perdu mon père très tôt. Elle est pourtant totalement ancrée dans les traditions. A l’extérieur elle est la femme docile et parfaite qui se battait pour éduquer sa fille et entre nous elle me disait de ne jamais laisser les hommes ou la société avec raison sur mes désirs. Donc très vite j’ai sû que je ne rentrerai pas dans le moule que la société voulait. Quand j’ai eu mon bébé, elle a tenu tête à toutes mes tantes qui voulaient me marier au père de mon enfant et m’a encouragé à continuer mes études. Je partais en cours avec mon gros ventre. Et j’organisais des ateliers de confiance en soi avec les filles de ma classe. (rires…). Ça rendait ma famille paternelle folle mais ma mère a toujours fait tampon entre nous. »

Fatou a choisi de se marier sans aucune contrainte, elle a épousé l’homme qu’elle a voulu. Et Judicaëlle milite pour le combat féministe et fais le tour de l’Afrique pour faire de la sensibilisation sur les violences basées sur le genre.

Ce voyage à travers les générations nous invite à réfléchir sur les opportunités et les obstacles auxquels les femmes africaines font face aujourd’hui, ainsi qu’à envisager l’avenir de l’égalité des sexes sur le continent. Jeanne nous raconte une anecdote : « Envoyée en mission avec trois collègues hommes dans un pays dont je vais taire le nom, le chef de notre délégation m’a confié un travail de dernière minute, après qu’il ait pris le soin de cacher des éléments clés alors que j’étais programmée pour une présentation à la première heure le lendemain. Lorsque je suis allée lui en parler, il n’a pas pris la peine de cacher le mépris qu’il éprouvait pour moi, accompagné des insultes qui visaient aussi bien ma personne que ma dignité. J’ai donc compris qu’il s’agissait d’un acte délibéré et je suis rentrée dans ma chambre pour prouver à moi – même ( j’avais été humiliée) et aux autres qu’ils avaient tort. Le lendemain, j’ai fait une présentation magistrale que je n’aurais sans doute pas faite si je n’avais été titillée. » Elle conclut en disant : « Je rêve d’une Afrique dans laquelle la femme devra apprendre à se surpasser dans le cadre de sa carrière professionnelle si elle veut gagner le respect et impacter les futures générations. »

 

En contemplant les témoignages de ces onze femmes africaines, une mélodie se dessine, une symphonie de résilience, d’aspirations et de changement. L’évolution des rôles des femmes en Afrique est bien plus qu’une simple transformation sociale. C’est un récit vivant, tissé de fils d’histoire, de culture et de courage.

De l’écho des coutumes ancestrales aux acclamations du progrès moderne, ces femmes ont tracé un chemin qui allie harmonieusement hier et demain. Les aînées, gardiennes de la sagesse, ont ouvert la voie à l’audace des générations intermédiaires et à l’enthousiasme des jeunes d’aujourd’hui. Chacune a apporté sa propre note à la partition complexe de l’évolution africaine.

Le tableau qui émerge de ces témoignages est une œuvre d’art en constante création, reflétant un continent qui se réinvente tout en honorant ses racines. Les femmes africaines, de la tradition à la modernité, ont montré que l’égalité des sexes n’est pas un rêve lointain, mais une réalité en mouvement, une réalité que chaque génération façonne à sa manière.

*Certaines images sont générées par IA

 

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En tant que femmes africaines modernes qui travaille, nous nous mettons une pression énorme en essayant de plaire à tout le monde et si nous n’y parvenons pas, nous avons le sentiment de n’avoir rien accompli. Chaque jour au travail, nous nous épuisons et nous nous efforçons d’accumuler les responsabilités, juste pour être sûres d’être considérées comme les « super-héroïnes » de notre travail. Nous nous perdons dans notre travail parce que nous nous convainquons que si nous relevons plus de défis, nous serons reconnues pour notre dur labeur. Parfois, nous pensons que c’est la bonne chose à faire pour obtenir une promotion au boulot, en mettant en danger notre santé avec cette routine de travail malsaine, juste pour être dans la ligne de mire d’une promotion ou d’une mission précieuse qui fera toute la différence.

Mais à la fin de la journée, lorsque la situation se présente, nous sommes stressées, nous en avons assez, et nous finissons dépitées parce qu’une fois de plus, on ne tient pas compte de nos compétences et de nos talents.

Voici quelques bons conseils pour éviter ce comportement qui alimente le stress.

Respirez, détendez-vous et prenez votre temps

Nous devons prendre du temps pour nous détendre et savoir qu’une bonne pause mentale vaut son pesant d’or. Lorsque nous gravissons les échelons d’une entreprise ou que nous dirigeons une entreprise prospère, sachez que le succès est un marathon, pas un sprint. Alors, adoptez votre rythme. Au cas où vous ne le sauriez pas, il est en fait tout à fait bénéfique de faire une pause de temps en temps pour maintenir des niveaux de concentration productifs et des niveaux de stress qui favorisent la créativité.

Alors, n’hésitez pas lorsque vous avez envie de vous ressourcer – faites une promenade d’un quart d’heure ou ayez une conversation informelle avec un de vos collègues sur la famille ou l’actualité. Arrêtez de trop analyser les choses et suivez votre instinct. Ne visez pas la perfection, visez le meilleur.

Déléguez si vous pouvez !

Deux évaluations à rendre avant la fin de la semaine. Une présentation de fin de trimestre à rendre mercredi prochain. Des réunions à la chaîne, des réunions et encore des réunions !  Il n’y a rien de mal à s’attaquer agressivement à chaque opportunité, ou à vouloir que votre patron vous considère comme une employée responsable. Mais il est tout aussi intelligent de savoir comment et quand partager le travail.

Les compétences en matière d’établissement de priorités et de délégation sont tout aussi précieuses. Pour gérer des priorités, il faut souvent demander un coup de main lorsque c’est nécessaire. Personne n’attend de vous que vous fassiez tout par vous-même. Trouvez des personnes qui peuvent vous aider lorsque vous vous sentez dépassée. Croyez-moi, vous êtes plus productive en déléguant des tâches à vos collègues et vous montrez  de cette façon que vous jouez en équipe lorsque vous vous portez volontaire pour aider les autres aussi. Vous gagnerez beaucoup de temps, vous respecterez vos délais et vous garderez votre santé mentale.

Arrêtez de vouloir être multitâche, si vous ne le pouvez pas!

Certains disent que c’est génétique pour les femmes de faire plusieurs tâches à la fois, mais cela fait plus de mal que de bien. Des études montrent que vous finissez par faire plus d’erreurs lorsque vous êtes multitâche, alors que c’est au delà de vos capacités, que lorsque vous travaillez sur une seule tâche à la fois. En outre, les experts ont prouvé que le multitâche n’est ni efficace ni productif. Penser que vous pouvez gérer plusieurs tâches à la fois conduit en fait à plus de stress, d’anxiété, de dépression et à un épuisement mental total.

C’est possible de prendre plusieurs responsabilités, mais sachez organiser votre travail de sorte qu’une chose n’affecte pas une autre. Arrêtez-vous, établissez des priorités, organisez et n’oubliez pas de déléguer si nécessaire. Faites toujours de votre mieux pour éviter la tendance à prendre trop de responsabilités à la fois. Planifiez à l’avance, planifiez votre temps et donnez la priorité à ce qui est important. Assurez-vous d’éteindre toute distraction excessive (maudits soient les médias sociaux !). Si une priorité absolue se présente, mettez de côté ce que vous êtes en train de faire et concentrez-vous dessus. Croyez-moi, votre patron vous appréciera, et vos collègues aussi.

Dites simplement non

Dire non à certaines occasions, lorsque la meilleure réponse est non, ne fait pas de vous une personne horrible.  J’avais l’habitude de penser que dire non faisait de moi une mauvaise personne ou limitait mes possibilités de carrière. Cependant, je me suis rendu compte qu’il est important de dire oui UNIQUEMENT lorsque je sais que je suis capable de le faire. N’acceptez que les choses qui peuvent vous apporter une valeur d’apprentissage pour vous-même et un avancement potentiel pour votre carrière. Savoir dire non quand la réponse est non maintient votre sentiment de contrôle et votre disponibilité pour contribuer plus efficacement à votre équipe par d’autres moyens. Ayant l’habitude de prendre soin des autres, les femmes aiment se surpasser et faire plaisir à tout le monde avant elles. Quand nous disons non, nous éprouvons un inévitable sentiment de culpabilité, car nous voulons que les gens sachent que nous sommes fiables. Mais on court le risque de ne plus se concentrer sur ce qui est vraiment important : soi-même. Vos désirs et vos besoins sont des éléments importants de votre bien-être général. Ainsi, le fait de toujours dire oui pour aller chercher un café pour l’équipe ne fait pas de vous un joueur d’équipe, mais plutôt un facilitateur!

Faites du sport ou méditez…

La journée de travail touche à sa fin et il est temps d’évacuer le stress qui s’est accumulé tout au long de la journée. En plus d’une alimentation saine, faire de l’exercice vous donne un regain d’énergie et vous permet d’aborder les problèmes du travail avec un esprit clair. La méditation quotidienne est une autre excellente solution. La méditation permet non seulement de calmer l’esprit, mais aussi de lutter contre le stress et l’anxiété, et de prendre conscience de son corps physique. Il existe d’excellentes vidéos sur YouTube (celle-ci par exemple) qui peuvent vous aider à vous lancer dans la méditation. Mettez donc de la musique apaisante et faites circuler les endorphines…

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Les femmes assument de nombreuses responsabilités, que ce soit par choix personnel ou par obligation. Elles assument des rôles importants tels que la gardienne, la meilleure amie, la sœur, la coach de vie, la propriétaire d’entreprise ou la jeune professionnelle qui s’efforce de gravir les échelons. Le travail est sans fin à bien des égards.

Lorsque je me prépare à affronter mon monde, j’ai besoin de quelque chose qui me permette de garder le moral tout au long de la journée. Et par là, j’ai besoin de chansons spirituellement édifiantes qui parlent de l’émancipation des femmes et de motivation. Ainsi, je sais que tout ira bien, quels que soient les défis ou les surprises qui se présenteront à moi. Avoir ces chansons en tête m’aide toujours à canaliser la guerrière qui est en moi,prête à affronter ce monde dominé par les hommes.

Des chansons qui me rendent fière d’être la combattante et la conquérante que je suis. Jetez un coup d’œil à ces chansons d’émancipation féminine et de motivation conçues pour vous aider à avancer dans vos journées, vos nuits et vos moments intermédiaires.

Dadju – Lionne

« Si tu lui donnes la misère du monde, elle va tout assumer. Si tu lui donnes la richesse d’un homme, elle va tout assurer »

Amel Bent – Ma Philosophie

« Lever la tête, bomber le torse, sans cesse redoubler d’efforts, la vie ne m’en laisse pas le choix, je suis l’as qui bat le roi »

Mike Alabi Ft. Serge Beynaud – C’est l’arrivée qui compte

« Non non on a pas peur de l’échec, non. On n’a qu’à tomber 10 fois, on va se lever 11 fois. On est des samourais on est des ninjas, on se bat pour notre honneur et notre mifa (famille en verlan) »

Corneille – Rêves de star

« Donc je vise très haut, et plus encore. Tu dis que c’est trop ? Et alors ? J’airai jusqu’au fond et si c’est un mirage, je remercierai le ciel pour le stage »

JOSEY – Espoir

« Ne sous-estime jamais ce que Dieu t’a donné. Il sait pourquoi, toi faut bosser ! »

Grand Corps Malade – M E S D A M E S 

« Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes, que la gente masculine qui parle fort et prend toute la place »

Complétons par un tour chez les chanteurs anglophones

Calypso Rose – Woman Smarter

« Ever since the world began, Woman was always teaching man
And I you listen to my bid attentively I goin’ tell you how she smarter (Depuis que le monde a commencé, la femme a toujours instruit l’homme. Et si tu m’écoutes attentivement, je vais te prouver qu’elle est plus intelligente. »

Clean Bandit – Rockabye

« Single mama you doing out there, Facing the hard life, without no fear Just so you know that you really care, Cause any obstacle come you’re well prepared (Maman célibataire, tu te débrouilles bien, tu affrontes cette vie dure, sans crainte. Je veux juste te dire que tu t’en sortiras, car si un obstacle se présente, tu es déjà bien préparée) »

Miss independent – NeYo

« It’s somethin’ about her Cause she walk like a boss Talk like a boss Miss Independent. (Elle a un truc, parce qu’elle marche comme une patronne, parle comme une patronne, miss indépendante) »

Super Woman – Alicia Keys

« Even when I’m a mess, I still put on a vest, With an S on my chest, I am Superwoman. (Même quand je suis dans un sale état, je mets quand même un gilet avec un S sur ma poitrine, parce que je suis une superwoman) »

Et vous ? Vous en connaissez des chansons motivantes pour femmes ? Mettez-les en commentaire ! Complétez la playlist de notre sororité…

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On est samedi 03 juillet et la place de la nation accueille des hôtes particulières en cette matinée ensoleillée. Une centaine de femmes armées de pancartes sont assises à même le sol, les visages fermés. Sur l’une des pancartes, on peut lire «3 femmes seront violées dans 24h ». 

Une centaine de femmes armées de pancartes

 

Un message qui annonce la couleur de la présence de ces femmes en ce lieu symbolique pour tous les militants. Le collectif a décidé de sortir de sa réserve après qu’une jeune élève de 15 ans ait été violée par son camarade de classe de 19 ans qui n’a été inquiété ni par la police, ni par l’école. Il aura fallu un tollé de ces femmes sur les réseaux sociaux pour que l’histoire soit connue et prise enfin au sérieux. Le bourreau sera finalement exclu de l’école et placé sous mandat de dépôt. Surnommée Louise pour garder l’anonymat de la victime, le collectif a ainsi décidé de se battre pour que ce genre de situation cesse enfin. 

Des victimes qui sont très souvent traitées comme des coupables par la société et ont de la peine à dénoncer leurs bourreaux. Un silence forcé qui ronge et empêche la plaie de cicatriser.

Une centaine de femmes armées de pancartes

Viols, violences faites aux femmes, harcèlement, violences basées sur le genre… des maux sur lesquels ces femmes veulent forcer la société à mettre des mots. Oser en parler, oser dénoncer pour que les choses changent. Libérer la parole pour que la peur change de camp. 

Avec la loi 20-20 05 de janvier 2020 qui alourdit les peines liées aux viols, les organisations féminines qui pensaient voir le phénomène reculer, ont vite déchanté. Car depuis le vote de la loi, les cas n’ont pas diminué, les violeurs continuent à sévir.

Une femme

Ce sit-in, c’est donc un rappel à la société que le phénomène est toujours présent, que les victimes continuent de grossir les rangs, que les bourreaux continuent de vaquer à leurs activités sans crainte. L’impunité donc semblent bénéficier les coupable est comme un pied de nez au travail de toutes ces organisations féminines.   https://genderandsecurity.org/projects-resources/research/lemergence-dun-mouvement-feministe-au-senegal-le-cas-du-yewwu-yewwi-plf

Pour le collectif des féministes sénégalaises, le combat est plus que d’actualité et elles sont prêtes à descendre sur le terrain régulièrement pour battre le rappel des troupes et faire trembler les violeurs qui se cachent, les violeurs en puissance…   

https://azamag.com/economie-laube-dune-nouvelle-dimension-inclure-les-femmes-dans-la-conception/

 

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Beatrice Cornacchia 2020

En tant que spécialiste du marketing, j’apprécie lorsque la créativité rencontre de grandes perspectives et données pour proposer une approche qui atteint ses objectifs. En tant que femme, j’aime aussi particulièrement voir ce genre d’activités réussies partager des commentaires sur la façon dont notre monde interagit avec les femmes, ou apporter un éclairage essentiel sur la part de notre monde conçu sans avoir les femmes à l’esprit.

Du puissant engagement #ShareTheLoad d’Ariel à Dove, qui nous montre comment représenter les femmes de manière plus inclusive, il existe de fantastiques exemples de marques qui modifient activement les termes du débat pour inclure les femmes et étendre leurs contributions au monde dans lequel nous vivons. Mais il ne s’agit pas seulement d’y reconnaître un changement d’époque ou de rejoindre une campagne d’impact social, il s’agit de bien plus que cela.

Il existe un raisonnement commercial clair des marques qui adaptent leurs stratégies commerciales pour inclure les femmes dès la conception.

En intégrant les diverses perspectives qu’apportent les femmes, en défendant des modèles féminins en tant qu’ambassadrices, en concevant des produits adaptés aux besoins des femmes et en créant du contenu qui encourage les femmes à poursuivre leurs passions, les marques peuvent exploiter efficacement le pouvoir d’achat et l’influence des femmes. Prenons l’exemple des vêtements de sport.

Nous avons pris note lorsque Nike a mis en vedette la star du tennis Serena Williams à travers sa publicité « Dream Crazier » encourageant les femmes à rêver grand, et lorsque la marque a diffusé un spot télévisé appelant à l’acceptation et au respect, mettant en avant la tenace championne olympique sud-africaine du 800 mètres, Caster Semenya. Ce ne sont que quelques-uns des contenus significatifs et « provocateurs » parmi de nombreuses marques qui placent les femmes au centre de la conversation. L’industrie du sport comprend clairement l’opportunité de croissance commerciale qui existe lorsque nous intégrons les véritables perspectives – non imaginées – des femmes.

En attirant l’attention sur la force, les formes uniques et l’athlétisme différencié des femmes, en présentant de véritables modèles dans des vêtements de sport mieux conçus, l’industrie des vêtements de sport pour femmes a fait exactement cela – puiser dans une importante base de consommateurs : les femmes. Quelle pertinence ? Selon l’étude Ipsos « African Women », les femmes représentent la base de consommateurs la plus importante – 89 % des femmes africaines sont les décideurs ou les codécideurs pour les achats des ménages.

 

Maintenant, lorsque nous concevons des produits, des services, des expériences et des solutions pour les femmes, nous devons les envisager à travers les points de vue des femmes.

En ce qui concerne les produits et services, répondons-nous aux besoins réels des femmes ? Avons-nous des idées qui peuvent nous aider à intégrer les expériences des femmes dans le processus de conception et d’innovation ? Nous devons considérer la fonctionnalité et les aspects pratiques de l’interaction des femmes. En somme, nous devons aider à concevoir et à développer un monde en pensant aux femmes et aux hommes.

Pour ce faire, nous avons besoin que les femmes participent au processus de conception et d’innovation, en particulier à l’ère de la quatrième révolution industrielle. Et de ce fait, nous devons inspirer les jeunes filles à envisager et à poursuivre une carrière en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) à travers des initiatives comme Girls4Tech. Dans le cadre de ce programme, Mastercard s’est engagée à atteindre un million de filles dans le monde d’ici 2025, dont des milliers en Afrique du Sud, au Nigéria et au Kenya.

Alors, quelle est exactement la valeur d’un monde qui inclut les femmes dans la conception ?

En plus des avantages humanitaires, c’est un montant considérable qui est en jeu. En Afrique subsaharienne, la Banque mondiale estime la perte de richesse mondiale due à l’inégalité entre les sexes à 2 500 milliards de dollars. Et tandis que cinq pays d’Afrique subsaharienne figurent dans le top 10 de l’Indice Mastercard des femmes chefs d’entreprise avec le plus grand nombre de femmes chefs d’entreprise, la Société Financière Internationale (groupe de la Banque mondiale)  indique que plus de la moitié des PME d’Afrique subsaharienne comptant une ou plusieurs femmes propriétaires n’ont pas accès au financement et estime le déficit de financement à 42 milliards de dollars. De toute évidence, les possibilités de financement sont énormes.

Le cabinet mondial de conseil en gestion Oliver Wyman est du même avis. Il estime qu’une opportunité de revenus mondiale de 700 milliards de dollars est actuellement laissée sur la table par l’industrie des services financiers qui ne répond pas pleinement aux besoins des femmes consommatrices.

Pensez à la vitesse accrue à laquelle nous pouvons réduire l’écart entre les sexes en termes d’inclusion financière si nous concevons des produits financiers numériques meilleurs et plus utiles pour les femmes.

En tant que leader des technologies de paiement avec des perspectives mondiales, Mastercard a investi considérablement dans la compréhension des priorités financières des femmes et dans la définition de ces priorités à différents stades de la vie. Après tout, une position spécifique dans le temps influence souvent notre besoin de soutien spécialisé et d’innovations ingénieuses – autant dans les vêtements de sport que dans les solutions financières.

Pensez aux plus de 10 000 femmes commerçantes informelles non bancarisées, vendeuses ambulantes et propriétaires de salons de banlieue qui peuvent accepter en toute sécurité des paiements par code QR grâce au partenariat de Mastercard avec uKheshe, une plateforme d’inclusion financière en Afrique du Sud.

En effet, pour la grande population de femmes exclues, l’inclusion financière ne se limite pas à l’accès à un compte bancaire. Cela signifie également aider à uniformiser les règles du jeu pour les agricultrices qui cultivent la nourriture en Afrique, en donnant accès aux acheteuses, en établissant des prix et en accélérant les paiements. Il s’agit d’espoir pour l’avenir grâce à des solutions de paiement financier telles que Kupaa – qui facilite le paiement des frais de scolarité en montants budgétés – augmentant ainsi la capacité des familles éloignées à garder les filles à l’école.

En prenant la décision consciente d’intégrer le point de vue des femmes dans nos stratégies commerciales, marketing et d’innovation, davantage de femmes bénéficieront de solutions spécialement conçues pour leurs besoins. Davantage d’entreprises verront leurs revenus augmenter. Plus de sociétés connaîtront une productivité élevée. Davantage d’économies vont croître et prospérer.

Après tout, un monde qui fonctionne mieux pour les femmes crée des possibilités illimitées pour nous tous.

 

Par Beatrice Cornacchia, vice-présidente senior chargée du Marketing & de la Communication pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez Mastercard.

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festival éco-citoyen en Afrique

Du 20 au 22 décembre 2019, la place du souvenir a accueilli Dakarecofest, un événement éco-responsable et participatif, au service de la protection de l’environnement et de la co-entreprise.

Conscients du changement climatique qui n’épargne personne, encore moins les pays d’Afrique de l’ouest, de plus en plus de citoyens, de collectifs, d’entrepreneurs et d’entreprises africains en particulier sénégalais s’activent localement pour avoir un impact positif sur notre planète, mais souvent de manière parcellaire. A cet effet, il est aujourd’hui important de valoriser et de rendre visible ces acteurs et ces initiatives pour en décupler l’impact, partager et co-construire des solutions innovantes, concrètes et adaptées au contexte local, respectueuses des hommes et de l’environnement.

C’est dans ce contexte que l’association franco-sénégalaise Ecologie Universelle et l’agence de communication responsable Ethical Minds se sont mobilisés pour fédérer les acteurs sénégalais autour de l’écologie et des initiatives durables.

Dans une interview accordée à ses trois femmes engagées du nom de Aminata Sidibé, Nathalie Lafrie et Carine Fakhoury nous reviennent un peu plus sur les enjeux et perspectives du Dakarecofest.

Dakarecofest, véritable laboratoire, expérimental, festif et participatif

Préservons demain, aujourd'hui

Ingénieure environnement de formation, Aminata Sidibé est la fondatrice de l’association Ecologie universelle crée en 2014. Une association franco-sénégalaise qui milite pour le développement durable et la visibilité des actions engagées en Afrique. Elle est également l’organisatrice du Dakarecofest.

Selon Aminata Sidibé, le festival découle d’une ambition d’aller plus loin dans leurs activités qui avaient déjà commencé avec la création d’un magazine appelé « la voix de la terre » qui aborde plusieurs thématiques à savoir la santé, l’alimentation, l’éducation, la monnaie, l’économie, l’agriculture qui tournent autour des interviews accordées aux acteurs engagés de l’Afrique. Ainsi avec ce festival, ils vont pourvoir rendre visibles les activités de ses derniers. Aminata Sidibé ne manque pas d’éclaircir qu’à la fin du Dakarecofest, ils veulent aboutir à une prise de conscience des sénégalais sur l’importance de la protection de l’environnement et de l’écologie, créer une synergie entre les acteurs et organisations engagées mais aussi faire en sorte que ce festival soit organisé chaque année.

L’écologie numérique au service des acteurs et des entreprises associatives

Préservons demain, aujourd'hui

Entrepreneure et formatrice, Nathalie Lafrie est la cofondatrice de l’agence Ethical Minds, une agence spécialisée dans la communication responsable et événementielle et reconnue pour son impact social et environnemental et labélisée par le réseau LVED (Lyon Ville Equitable et Durable). Passionnée par la communication des hommes et des organisations, l’équipe rassemble les consciences autour de projets porteurs de sens pour décupler l’impact en France et à l’international, en particulier en Afrique (Bénin, Togo, Ethiopie, Maroc, Sénégal).

Nathalie Lafrie souligne qu’ils ont rejoint cette démarche de Dakarecofest parce que leur mission c’est de rendre visible les projets qui fédèrent et qui font converger tous les acteurs qui agissent pour un développement durable quel que soit leur secteur d’activité.

L’agence a aussi pour ambition de faire connaitre l’écologie numérique auprès de ces acteurs et de ces entreprises associatives pour leur permettre de communiquer et de sensibiliser dans un environnement digital beaucoup plus sain .

Rappelons juste que l’internet est le plus gros pollueur de la planète avec une consommation électrique mondiale de 1500 TWH par an derrière la Chine et les Etats-unis.

Cependant, des mesures sont actuellement prises par des acteurs tel que Ethical Minds pour réduire l’impact environnemental du numérique.

Biophila, l’une des associations sénégalaises participative au Dakarecofest

Préservons demain, aujourd'hui

Biophila est une association sénégalaise qui a pour vocation de faire du Sénégal, le modèle d’une Afrique écologique consciente. Pour atteindre cet objectif, Biophila compte construire le premier éco-village zéro déchet en Casamance qui sera témoin d’une nouvelle forme de pleine santé, d’alimentation, d’environnement, habitat et culture maraîchère. Pour financer ce projet, le centre Ayama a été mis en place dans le but de promouvoir et de commercialiser les produits made in Sénégal, 100% naturels et locaux.

D’après Carine Fakhoury (présidente de Biophila), l’association s’est mis à la disposition du Dakarecofest pour participer à la sensibilisation des sénégalais autour de l’importance de l’écologie en animant des tables rondes et en s’occupant de la restauration pour valoriser la gastronomie d’Afrique.

Pour sa première édition, le Dakarecofest a été organisé sous le haut patronage de Mr le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Abdou Karim Sall, avec le soutien officiel de l’ Ambassade de France, de Enda Energie et de la fondation Sonatel et sous les parrainages de Soham el Wardini, Maire de Dakar, Haidar el Ali, Directeur général de l’Agence Sénégalaise de la Réforestation et de la Grande Muraille Verte, et Baaba Maal, Ambassade de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la désertification.

 

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Oh My Flow, un atelier d’écriture, d’accompagnement à l’écriture et de coaching de vie. Aza-mag était invité ce mardi 26 février 2019 à prendre part à l’une de ses séances.

En groupe de 7 femmes, c’est dans un café nommé Layu que nous nous sommes retrouvés. Apres une brève introduction du coach en personne, madame Binetou Diagne, les présentations de chaque participante ont suivi. C’est dans une ambiance conviviale et détendue que ces femmes se sont exprimées sur le thème qui était la « colère ».

Le but de ce coaching était d’amener ces femmes à libérer par écrit ces moments de colère qu’elles gardent enfoui dans leur cœur et devenir auteur de leur propre vie. Pour cette séance, les participantes avaient beaucoup plus à dire qu’à écrire, a remarqué la coach madame Binetou.

Pour plus d’informations sur Oh My Flow : http://yaay.sn/partenaires/oh-my-flow

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En ce qui concerne les mails, je pense qu’il y a une conclusion sur laquelle nous pouvons toutes être d’accord: vous voulez que les gens répondent. Sinon, pourquoi voudriez-vous perdre du temps à les écrire?  « Bien sûr, » murmurez-vous à l’écran de votre ordinateur tout en secouant la tête, « Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. »

Pousser les gens à appuyer sur le bouton «répondre» est un défi, surtout lorsque ce destinataire est important, demandé et incroyablement occupé. Quand vous savez que vous n’ajoutez qu’une notification de plus à une boîte de réception déjà remplie, il est facile de se résigner au fait que votre message sera peut-être filtrée.

Et si ce n’était pas le cas? Et s’il y avait quelque chose que vous pouviez faire pour augmenter considérablement vos chances de recevoir une réponse? Bonne nouvelle: il y a seulement deux règles simples que vous devez suivre si vous voulez que les gens répondent à vos emails.

 

  • ECRIVEZ DES EMAILS CLAIRS ET PRECIS

L’auteur et expert en communication Zak Slayback a publié sur LInkedin des conseils sur la rédaction des mails.

Dans le post, il mentionne plusieurs conseils qui sont utiles lorsque vous envoyez des emails à des personnes occupées. Mais, celui qui se démarque vraiment est celui-ci: « Ne soyez pas du temps perdu ! ».

Il est important de se rappeler que les gens occupés sont occupés. Donc, si votre message semble prendre beaucoup de temps et qu’il faudra beaucoup de temps pour répondre, il sera probablement laissé pour plus tard (et probablement oublié pour l’éternité).

Comment pouvez-vous démontrer qu’il est effectivement plus facile de répondre à votre courriel immédiatement que de le sauvegarder plus tard? En étant explicitement clair avec votre demande.

Là vous vous dites : « attends une minute . . . je fais déjà des demandes spécifiques moi » et vous argumentez : « hé, je sais écrire des e-mails et  j’inclus déjà des demandes claires dans mes messages. »

C’est facile de penser ça. Mais il est sûr que vous n’êtes pas aussi précis que vous voulez le croire. Alerte spoiler: Des choses comme «pourriez-vous m’éclairer », «j’aimerai avoir votre avis sur » ou «restons en contact» ne constituent pas des demandes aussi claires.

« Ils disent tout simplement : « Perte de temps ! » à la personne très occupée, mais ils ont l’air de demandes claires selon l’expéditeur », explique Slayback. « Il est alors confus ou offensé lorsque la personne très occupée ne répond pas. »

Ainsi, le secret de la réussite des réponses n’est pas seulement de clarifier votre demande, mais aussi de la rendre incroyablement facile à traiter. Voyons un exemple pour illustrer cette différence.

Au lieu d’écrire quelque chose comme:

J’aimerais avoir votre avis sur mon parcours et en savoir plus sur la poursuite d’une carrière en ingénierie. Pouvons-nous planifier un moment pour discuter?

Ecrivez:

Je souhaiterai poursuivre une carrière en ingénierie et je voudrais votre avis sur la question. Selon vous quelle est la compétence clé dont vous pensez que quelqu’un a besoin pour réussir en ingénierie?

Vous voyez la différence? Ce destinataire incroyablement occupé pourrait répondre à cette deuxième question avec un seul mot s’il le voulait, plutôt que de devoir vérifier qui vous êtes, de coordonner son emploi du temps et de décider si vous valez ou non le temps d’un rendez-vous.

  • NE BOURREZ PAS VOS EMAILS

Et là vous vous dites : « mais j’ai plein de choses à demander ! »

Quand vous avez envie d’entrer en contact avec quelqu’un, il est tentant de penser que vous devriez absolument tout dire dans ce seul message. Cependant, c’est la pire approche.

« Une personne très occupée jongle constamment entre l’urgent et de l’important », explique Slayback dans l’article, « Votre email ne doit absolument pas coûter du temps à votre destinataire. » Rappelez-vous : Le temps c’est de l’argent…

En d’autres termes, vous devez commencer par quelque chose de simple et facile. Une fois que vous avez une réponse, vous pouvez continuer sur cet élan.

Alors, bonne chance les lady boss dans vos futures rédactions de courriels.

Source : https://www.fastcompany.com

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