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Gabrielle SOKENG

Femmes dans le Ferlo

Femmes dans le Ferlo

Femmes dans le Ferlo

Le Sénégal est un pays semi-aride, et les femmes représentent environ 70 % de la main-d’œuvre agricole. Elles sont donc particulièrement exposées aux effets du changement climatique, qui ont un impact négatif sur leur production agricole, leurs revenus et leur sécurité alimentaire.

Les principaux effets du changement climatique sur l’agriculture sénégalaise sont les suivants :

    • Une baisse des précipitations. Les précipitations sont déjà faibles au Sénégal, et leur baisse due au changement climatique rend encore plus difficile l’irrigation des cultures, ce qui entraîne une baisse des rendements.

    • Une augmentation des températures. Les températures augmentent au Sénégal, ce qui a un impact négatif sur la croissance des cultures. Les plantes sont moins productives à des températures élevées, et elles sont également plus sensibles aux maladies et aux parasites.

    • Une intensification des événements météorologiques extrêmes. Les inondations, les sécheresses et les tempêtes sont plus fréquentes et plus intenses au Sénégal. Ces événements climatiques peuvent détruire les cultures et les infrastructures agricoles, ce qui entraîne des pertes de revenus et de nourriture.

Quelles conséquences du changement climatique pour les femmes agricultrices ?

Les effets du changement climatique font que les femmes sont plus susceptibles de vivre dans la pauvreté, de souffrir de malnutrition et d’être confrontées à des problèmes de santé. Elles ont également moins de chances d’accéder aux ressources et aux services nécessaires pour faire face aux effets du changement climatique.

Les femmes agricultrices sénégalaises sont confrontées à un certain nombre de défis spécifiques liés au changement climatique. Elles ont souvent moins d’accès à la terre, à l’eau et aux intrants agricoles que les hommes. Elles sont également moins susceptibles d’avoir accès à l’éducation et à la formation, ce qui les rend moins capables de s’adapter aux changements climatiques.

Quelles mesures pour atténuer les effets du changement climatique ?

Pour atténuer les effets du changement climatique sur les femmes agricultrices sénégalaises, il est nécessaire de mettre en place des mesures d’adaptation et de mitigation. Ces mesures doivent inclure :

    • La promotion de l’agriculture résiliente au changement climatique. Cela implique de développer des techniques agricoles adaptées aux conditions climatiques changeantes, telles que la culture de variétés de plantes plus résistantes au stress hydrique et à la chaleur.

    • L’amélioration de l’accès des femmes aux ressources et aux services. Cela inclut l’accès à la terre, à l’eau, aux semences, aux intrants agricoles et aux marchés. Selon FAO, seules 12% des femmes rurales ont accès à la terre alors qu’elles participent à hauteur 70% aux travaux agricoles et s’investissent en grande partie dans la production vivrière et sur les autres maillons de la chaîne de valeur

    • La sensibilisation aux effets du changement climatique. Il est important de sensibiliser les femmes aux effets du changement climatique et aux mesures qu’elles peuvent prendre pour s’adapter.Femmes agricultrices au Sénégal

Il existe déjà des programmes d’adaptation au changement climatique qui ciblent les femmes agricultrices sénégalaises. Par exemple, le projet AgriFED, financé par l’Union européenne, vise à renforcer la résilience des femmes agricultrices du nord du Sénégal aux effets du changement climatique. Le projet fournit aux femmes des formations sur des techniques agricoles adaptées au climat, ainsi qu’un accès à des ressources et à des services.

Au Sénégal, Pour renforcer ce niveau d’accès des femmes au foncier, un plan d’action genre et foncier est en gestation. «On avait pris une circulaire dans le cadre de réduire ces inégalités et d’allouer 15% des aménagements à partir de eaux de surface et 20% des aménagements à partir des eaux souterraines, et actuellement des actions sont en train d’être faites pour montrer qu’il y a de bonnes pratiques en cours», renseigne Mme Mbacké Sokhna Mbaye Diop, conseillère technique et coordonnatrice de la cellule genre au ministère de l’Agriculture, de l’équipement rural et de la souveraineté alimentaire. 

Les femmes agricultrices sénégalaises sont particulièrement vulnérables aux effets du changement climatique. Des mesures d’adaptation et de mitigation sont nécessaires pour réduire leur vulnérabilité et améliorer leur résilience.

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Sur le vaste continent africain, une histoire palpite, tissée des fils subtils de la tradition et de l’audace du changement. C’est une histoire écrite non seulement dans les manuels, mais dans les vies, les rires, les défis et les triomphes des femmes. Imaginez-vous parcourant une galerie vivante où les récits de dix femmes africaines, de générations et d’horizons différents, s’entrelacent pour former un tableau saisissant de l’évolution des rôles féminins. C’est ce tableau captivant que nous vous invitons à contempler.

Les aînées, gardiennes d’une sagesse millénaire, racontant comment elles ont bousculé les attentes de leur époque, ouvrant la voie à l’inconnu avec courage et résilience. Elles sont les pionnières de cette quête perpétuelle d’équilibre entre tradition et modernité.

Ecoutez ensuite les voix des générations intermédiaires, portant en elles le flambeau transmis par leurs aînées. Leurs histoires sont des échos mélodieux de combats personnels et de succès partagés. Entre les limites de l’ancien et les opportunités du nouveau, elles écrivent leur propre narration, tout en continuant de respecter les racines qui les nourrissent.

Puis, les voilà, les jeunes femmes d’aujourd’hui, dynamiques et engagées, qui font entendre leur propre mélodie. Elles embrassent la modernité tout en honorant les coutumes qui ont façonné leur identité. Leurs histoires vibrent d’une énergie nouvelle, empreinte de résolution et d’aspirations qui ouvrent des portes vers un futur où les rôles traditionnels ne sont plus rigides, mais flexibles et évolutifs.

Cet article ne se contente pas de vous raconter une histoire. Il vous transporte dans les rues animées de la Guinée, les vallées verdoyantes du Cameroun, les marchés colorés du Sénégal, les collines enivrantes du Burundi et bien au-delà. Vous entendrez le doux murmure des tissus traditionnels et le cliquetis des claviers d’ordinateur, les rires des cérémonies ancestrales et le grondement des manifestations pour l’égalité à travers votre lecture.

Laissez-vous emporter par ce récit polyphonique de l’évolution des rôles des femmes africaines. Une symphonie où chaque note, chaque témoignage, chaque épreuve et chaque triomphe se mêlent pour créer une harmonie nouvelle, reflétant un continent en constante métamorphose. Entrez dans cette galerie vivante, où chaque portrait de femme ajoute une teinte vibrante à la toile complexe de l’Afrique en mutation.

Jeanne a 65 ans, retraitée de la fonction publique, maman de plusieurs enfants et épouse unique de son mari. Nicole a 43 ans, journaliste, mère et deuxième épouse de son mari. Elles vivent au Cameroun. Touti a 52 ans, elle est technicienne de surface, mariée, mère de 4 enfants et grand-mère. Nogaye a 50 ans, femme au foyer, première épouse et mère de 4 enfants. Diamilatou a 48 ans, commerçante, deuxième épouse, mère de 4 enfants et grand-mère aussi. Marième a 49 ans, divorcée et mère de 2 enfants. Elle responsable logistique dans une ONG internationale. Zeina a 31 ans, célibataire et chef de projet dans une organisation internationale. Madeleine a 30 ans, célibataire sans enfant, assistante de direction dans une entreprise de logistique. Fatou, elle a 25 ans, mariée et mère de 3 enfants, et est femme au foyer. Celles-ci vivent au Sénégal. Saran a 40 ans, mariée, elle est l’unique épouse de son mari. Elle est chargée de communication pour un programme du gouvernement guinéen, y vit et a 3 enfants. Judicaëlle, elle a 22 ans, elle vient de commencer sa vie professionnelle en qualité d’assistante sociale dans une association d’aide à l’enfance au Burundi. Elle se réclame féministe radicale et est célibataire avec un enfant.

 

Les Aînées : Gardiennes de la Sagesse, Pionnières du Changement

Leurs histoires personnelles sont riches et complexes mais différentes du point de leurs vécus. Diamilatou et Jeanne sont, elles, allées à l’école. Même si l’une a arrêtée très tôt pour se marier et l’autre a poussé ses études plus loin. Nogaye et Touti, n’ont pas fait d’études. Cependant leurs témoignages sur l’évolution du rôle des femmes africaines d’un pays à un autre, sont pareilles.

Jeanne, Touti, Nogaye, Nicole et Diamilatou expliquent que les rôles et les attentes traditionnellement associés aux femmes dans leurs communautés et dans leurs familles étaient les mêmes. « La femme devait fonder son foyer, gérer sa famille et s’occuper de son mari et sa belle-famille », explique Touti. Elles ont été éduquées dans cette logique. Aujourd’hui elles sont toutes d’accord pour dire que la nouvelle génération est majoritairement très impatiente et refuse de vivre des situations difficiles dans leurs foyers. Elles sont « matérialistes et aiment le luxe » renchérit Diamilatou.

Nogaye rajoute que tout ce que cette génération veut maintenant c’est les mariages « toi et moi ». Plus question de vivre au milieu de la belle famille. Elle trouve cependant que les femmes restent braves dans leurs ensembles et font de leur mieux pour aider leurs époux.

Jeanne raconte avec émotion comment sa mère a dû se battre pour convaincre son père de laisser sa fille unique aller à « l’école des blancs » et faire des études poussées. Elle trouve qu’« aujourd’hui, en plus de leur rôle dans leur foyer ( prendre soin de la famille, éduquer les enfants, conseiller son mari), la femme occupe des postes de responsabilités ». Elles ont même maintenant le droit de « préparer et goûter aux mets qui, auparavant, étaient exclusivement réservé aux hommes », explique-t-elle.

« Je ne suis pas allée à l’école, j’ai travaillé très jeune en faisant le ménage chez des particuliers, j’étais à l’époque en Casamance avant de venir à      Dakar. Pour moi, les jeunes femmes d’aujourd’hui ne respectent pas les traditions. Nous les aînées nous devons les aider à garder les pieds sur terre tout en regardant devant elles », nous explique Touti.

De leurs expériences, elles ont tiré des leçons qu’elles ont apprises à leurs descendances et des aspirations qu’elles leur ont insufflé. À une exception près, elles ont poussé leurs filles à être indépendantes et à ouvrir large leurs horizons tout en ne reniant pas leurs racines africaines et traditionnelles.

 

De l’Héritage à la Transformation : Voix des Générations Intermédiaires

 

Allons à la rencontre de 4 femmes qui vivent entre 2 âges, 2 mondes et 2 générations.

La génération intermédiaire a expliqué comment elle a jonglé entre tradition et modernité pour tracer son propre chemin. Elles sont arrivées à suivre leurs parcours éducatifs, professionnels, et familiaux en suivant le chemin tracé par les aînées.

Saran, Zeina, Madeleine racontent qu’elles ont été à l’école et n’ont pas du tout vécu d’entraves à leurs études. Elles ont suivi le chemin dessiné par leurs parents qui n’ont jamais essayé de les empêcher d’atteindre leurs objectifs personnels. Tout le contraire de Marième qui explique qu’elle a vécu au village dans une famille polygame cultivatrice où sa mère était troisième femme. Elle a été la seule à être allée à l’école et que c’est grâce au courage de sa mère qui a tenu tête à son père qu’elle a intégré l’école publique de la ville. Elle raconte d’une voix sourde comment elle a échappé au mariage forcé avec le jeune homme qu’on lui avait choisi à sa naissance. « Quand j’ai eu 12 ans, j’ai eu mes premières règles et mon père a dit qu’il était temps que je sorte de l’école pour épouser mon cousin germain. Je devais aller au lycée dans une autre ville, j’avais réussi à l’examen d’entrée en 6ème. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. On est parties de nuit avec ma mère pour rejoindre sa sœur dans la capitale. Tout le village nous a cherché. Quand on nous a retrouvé mon père est venu chez nous, a répudié ma mère après l’avoir roué de coups. J’ai décidé en ce moment-là que je ne laisserai jamais aucun homme m’empêcher d’avoir des ambitions. J’ai excellé dans mes études et ai épousé l’homme que j’ai choisi. Même si je suis divorcée aujourd’hui parce que j’ai refusé la polygamie qu’il a voulu m’imposer à la fin, ma mère est fière de moi. Pour mes filles, je me battrai jusqu’au bout ! Pas question qu’elles vivent ce que j’ai traversé pour en arriver là ! »

Madeleine explique qu’« ayant grandi dans une famille mixte où il existait une très grande disparité culturelle et religieuse, moi tout ce qu’on m’a imposé c’était d’aller à l’école et d’exceller. Mais cette société voudrait que nous ne soyons pas dans des bureaux ou des postes haut placés mais qu’on soit à la maison au foyer parce que c’est ce pourquoi nous sommes là. Sauf que les hommes ne sont plus intelligents que nous. Donc pourquoi devrons-nous nous arrêter à un certain niveau, pourquoi devons-nous pas aller aussi loin qu’eux ? » s’interroge-t-elle.

Zeina de son côté affirme : « dans ma famille, les attentes de mon père étaient que je fasse de grandes études et que j’ai une une brillante carrière ». Quand on lui demande comment les attitudes envers le mariage, la famille et la maternité ont-elles évolué au cours de sa vie, elle répond : « toujours eu la même philosophie : je préfère être heureuse en mariage que d’être heureuse d’être mariée et je l’ai fait comprendre à mon entourage. Oui il y a un temps pour la maternité, mais comme disent les anglophones “God’s time is the best” Cette question est vue différemment en fonction du milieu social. Certaines femmes ont grandi avec pour seul but d’être des femmes mariées au foyer et c’est aussi un choix à respecter ».

« Quand j’étais un peu plus jeune, on a vu nos sœurs, nos mères qui étaient plus sur les tâches ménagères. Donc elles étaient plus à la cuisine, le marché, le ménage…  Dans la cité où je suis née à Fria en Guinée, les mamans étaient plus à la maison mais les grandes sœurs partaient à l’école comme moi, même s’il fallait faire tous les jours tous les travaux de la maison avant d’y aller » raconte Saran.

Cette génération intermédiaire a vécu une révolution dans la perception des rôles des femmes en Afrique. Même si leur chemin vers l’égalité des sexes est semé d’embûches, cette génération a réussi à briser de nombreux tabous et à élargir les concepts de masculinité et de féminité. Elles ont ouvert la voie à la jeune génération, en leur montrant qu’il est possible de vivre une vie émancipée et de jouer un rôle important dans la société. C’est grâce à elles que la jeune génération est en mesure de continuer à se battre pour l’égalité des sexes en Afrique, en s’appuyant sur les enseignements de leurs ainées. « Je dis à mes petites sœurs, battez-vous pour vos rêves, ils sont importants. Ne laissez pas la société vous empêcher d’évoluer. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, arrangez-vous pour qu’elle soit celle que vous avez choisi et non celle qu’on vous a imposé. Réveillez-vous ! » conclut Marième en riant.

 

Les jeunes d’aujourd’hui : briser les chaînes et écrire l’avenir

 

La nouvelle génération a grandi dans un monde où le rôle des femmes est en constante évolution. Elles ont été témoins de la bataille que leurs mères et leurs grand-mères ont mené pour l’égalité des sexes et ont été impressionnées par leur résilience et leur détermination.

Fatou a elle-même renoncée à aller à l’école pour se marier quand elle est tombée enceinte de sa première fille. Tout le contraire de Judicaelle qui a cumulé avec fierté son statut de maman et d’étudiante parce qu’elle voulait à tout prix avoir un diplôme et subvenir elle-même à ses besoins et à ceux de son fils.

La fougue de la jeunesse est bien représentée avec Judicaelle qui raconte : « ma mère est une femme forte et j’ai grandi sous son aile, ayant perdu mon père très tôt. Elle est pourtant totalement ancrée dans les traditions. A l’extérieur elle est la femme docile et parfaite qui se battait pour éduquer sa fille et entre nous elle me disait de ne jamais laisser les hommes ou la société avec raison sur mes désirs. Donc très vite j’ai sû que je ne rentrerai pas dans le moule que la société voulait. Quand j’ai eu mon bébé, elle a tenu tête à toutes mes tantes qui voulaient me marier au père de mon enfant et m’a encouragé à continuer mes études. Je partais en cours avec mon gros ventre. Et j’organisais des ateliers de confiance en soi avec les filles de ma classe. (rires…). Ça rendait ma famille paternelle folle mais ma mère a toujours fait tampon entre nous. »

Fatou a choisi de se marier sans aucune contrainte, elle a épousé l’homme qu’elle a voulu. Et Judicaëlle milite pour le combat féministe et fais le tour de l’Afrique pour faire de la sensibilisation sur les violences basées sur le genre.

Ce voyage à travers les générations nous invite à réfléchir sur les opportunités et les obstacles auxquels les femmes africaines font face aujourd’hui, ainsi qu’à envisager l’avenir de l’égalité des sexes sur le continent. Jeanne nous raconte une anecdote : « Envoyée en mission avec trois collègues hommes dans un pays dont je vais taire le nom, le chef de notre délégation m’a confié un travail de dernière minute, après qu’il ait pris le soin de cacher des éléments clés alors que j’étais programmée pour une présentation à la première heure le lendemain. Lorsque je suis allée lui en parler, il n’a pas pris la peine de cacher le mépris qu’il éprouvait pour moi, accompagné des insultes qui visaient aussi bien ma personne que ma dignité. J’ai donc compris qu’il s’agissait d’un acte délibéré et je suis rentrée dans ma chambre pour prouver à moi – même ( j’avais été humiliée) et aux autres qu’ils avaient tort. Le lendemain, j’ai fait une présentation magistrale que je n’aurais sans doute pas faite si je n’avais été titillée. » Elle conclut en disant : « Je rêve d’une Afrique dans laquelle la femme devra apprendre à se surpasser dans le cadre de sa carrière professionnelle si elle veut gagner le respect et impacter les futures générations. »

 

En contemplant les témoignages de ces onze femmes africaines, une mélodie se dessine, une symphonie de résilience, d’aspirations et de changement. L’évolution des rôles des femmes en Afrique est bien plus qu’une simple transformation sociale. C’est un récit vivant, tissé de fils d’histoire, de culture et de courage.

De l’écho des coutumes ancestrales aux acclamations du progrès moderne, ces femmes ont tracé un chemin qui allie harmonieusement hier et demain. Les aînées, gardiennes de la sagesse, ont ouvert la voie à l’audace des générations intermédiaires et à l’enthousiasme des jeunes d’aujourd’hui. Chacune a apporté sa propre note à la partition complexe de l’évolution africaine.

Le tableau qui émerge de ces témoignages est une œuvre d’art en constante création, reflétant un continent qui se réinvente tout en honorant ses racines. Les femmes africaines, de la tradition à la modernité, ont montré que l’égalité des sexes n’est pas un rêve lointain, mais une réalité en mouvement, une réalité que chaque génération façonne à sa manière.

*Certaines images sont générées par IA

 

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La fulgurance de la propagation de la pandémie de Covid-19 à partir du premier cas détecté en Chine a créé une onde de choc à travers le monde. Habitués à des épidémies et des pandémies meurtrières (Ebola, Sida, paludisme, etc.) et disposant de systèmes de santé peu efficaces, les pays africains s’attendaient au pire. Toutefois, ces prévisions alarmistes ne se sont pas concrétisées. Cette « exceptionnalité africaine » serait liée à la jeunesse de sa population (l’âge moyen est de 19,7 ans contre 42,5 ans en Europe) et la faible densité de population (Braeckman, 2020 ; Fall et Brassard, 2020).  Les décès liés à la Covid-19 ne se comptent pas par milliers en Afrique comparativement aux pays européens (400 689 décès au 28 novembre 2020)[1] et ceux d’Amérique (702 300)[2]. A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire comptait au 27novembre 2020, 131 décès liés à la Covid-19 (Observatoire de la francophonie économique, 2020[3]). Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 en mars 2020, les gouvernements burkinabè, guinéen, ivoirien, malien, nigérien et sénégalais ont pris des mesures de lutte contre la propagation du virus notamment l’état d’urgence sanitaire accompagné de la mesure d’un couvre-feu, de la fermeture des frontières, des écoles, des universités et de l’interdiction des rassemblements publics(Ndiaye, 2020 ; Dusoulier, 2020).Fort de leurs expériences en gestion des épidémies tel que l’Ebola en 2014 (Belsoeur,2020), les pays d’Afrique subsaharienne ont donc sonné la mobilisation générale multisectorielle(société civile, acteurs de la recherche) afin de lutter en synergie contre la progression de la pandémie (Dusoulier,2020). Toutefois, l’’application de ces mesures anti-Covid sera associée à des conséquences majeures dans les économies des pays d’Afrique subsaharienne qui, à court et moyen, vivent de crises sociales profondes.

L’histoire retiendra de cette pandémie ses impacts économiques et sociaux conséquents à grande échelle.  Selon la Banque mondiale, dans un rapport paru en octobre 2020, le nombre d’individus vivant avec moins de 2 dollars par jour passera de 88 à 115 millions d’individus (Banque mondiale,2020). Cette décélération n’épargne pas l’Afrique bien qu’elle soit le continent le moins touché du fait de son intégration à la mondialisation. Dans les pays d’Afrique subsaharienne où les économies sont particulièrement extraverties, les États ont été confrontés au tout début de la pandémie à des problèmes notamment au niveau de leurs chaînes de productions ou celles d’approvisionnement (Diaw, 2020). Ainsi du fait de la chute de la demande de certaines matières premières comme le coton, le pétrole, le cacao, les systèmes économiques de certains ont dû faire face à une chute de revenus imprévue. C’est ainsi que Mali a cédé au tiers de sa valeur son coton. Quant à la Côte d’Ivoire, elle a été confrontée à un problème d’écoulement de ses stocks de cacao et de noix de cajou (Dusoulier, 2000). Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances annonçait pour sa part que dans le meilleur des cas, la Côte d’Ivoire enregistrerait un ralentissement de son activité économique de l’ordre de 3.6% et que le scénario médian impliquerait une perte de croissance de 5.6% et dans le pire des cas, la croissance amputée de 6.4% chuterait à 0.8% (La Tribune Afrique, 2020).

Pour sa part, le Sénégal a dû revoir ses prévisions de croissance à la baisse à 1,1% alors que les prévisions projetaient près de 7% en 2020 (Grant Northon, 2020). Les secteurs les plus affectés par la crise au Sénégal sont les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce qui ont enregistré des pertes de recettes de 146 milliards de FCFA (Grant Northon, 2020). 

Ainsi, selon la Banque africaine de développement (BAD) dans un document publié en juillet 2020, l’économie ouest africaine connaîtra une contraction de -2,0% en 2020 soit une perte de 6 points de pourcentage sur le taux de croissance prévu avant la pandémie (Diaw, 2020). Aussi dans le cas où la pandémie se prolongerait jusqu’à la fin de 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel pourrait chuter de -4,3 % (Diaw, 2020). 

D’un autre côté, les mesures d’endiguement et de distanciation sociale se sont traduites par des pertes de moyens de subsistances de millions de personnes s’activant dans le secteur informel (ONU, 2020).Une baisse des transferts des migrants de 20 % dans l’année 2020 du fait des pertes d’emplois et de revenus a aussi été observée à l’échelle mondiale (Carroué, 2020).Dans les pays d’Afrique subsaharienne une baisse considérable des transferts des émigrés notamment ceux d’Italie, d’Espagne, de France a été observée du fait du ralentissement des activités économiques dans ces pays (Dusoulier, 2020). En effet, les transferts des migrants qui représentent 10% du PIB du Sénégal auraient baissé de 30% (Grant Northon, 2020).

Plus que la crise sanitaire, c’est la crise sociale qui risque d’éprouver considérablement les populations en raison de la forte pression qui s’exerce sur les rares ressources disponibles. A cet égard, le retour du phénomène Barça ou Barsaax[4]peut être perçue comme une des manifestations de cette crise sociale exacerbée par le contexte de crise sanitaire mondiale. Les raisons évoquées par les parties prenantes (convoyeurs et migrant.es clandestin.es) de cette émigration clandestine sont exclusivement économiques. Les convoyeurs justifient leur reconversion dans cette activité illégale par la rareté des ressources halieutiques du fait des bateaux de pêches européens[5] dont les capacités de prises sont supérieures aux leurs. Ceci étant, la crise sanitaire un facteur aggravant la crise sociale endémique vécue par les populations qui voient ainsi augmenter les pressions sur les ressources disponibles[6].

D’un autre côté, il a été observé durant cette crise une augmentation des violences conjugales. Une étude menée par leBureau régional du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre soutient en ce sens qu’au Mali les violences basées sur le genre auraient augmenté de 35% en avril 2020 avec 484 cas contre 317 en avril 2019 (FNUAP, 2020). Cette augmentation s’expliquerait par la perturbation des activités génératrices de revenus et des services essentiels, y compris la fermeture des écoles, qui aurait exposé les femmes et les filles à plus de violence (FNUAP, 2020). Pourtant, un certain nombre d’États d’Afrique subsaharienne ont mis en place des programmes de résilience comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire afin d’amortir des impacts économiques et sociaux. 

En effet, le Sénégal a mis en œuvre le Programme de résilience économique et sociale d’une valeur de 1000 milliards de FCFA. Ce fonds est destiné aux ménages, aux entreprises et à la diaspora.  Le programme repose sur quatre composantes : renforcement du financement de la santé (64 milliards), distribution de denrées alimentaires aux ménages vulnérables (69 milliards), subvention de factures d’eau et d’électricité durant un bimestre pour les ménages les plus vulnérables, le fonds dédié aux sénégalais de l’extérieur. Une part importante est destinée aux entreprises formelles les plus affectés comme l’hôtellerie, le transport. Le programme prévoit aussi une remise partielle de dette fiscale, une suspension de l’extension de la taxe sur la valeur ajoutée et des mesures d’exonération fiscale. Le programme prévoit aussi le maintien d’un approvisionnement constant du pays en hydrocarbures, produits médicaux et denrées de première nécessité (Ndiaye, 2020).https://azamag.com/impacts-socio-economiques-du-covid-19-quid-de-la-mondialisation/

En Côte d’Ivoire, c’est un Plan de Soutien Économique, Social et Humanitaire estimé à 1700 milliards de FCFA, qui est conçu pour amortir les impacts économiques sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels. Ce plan s’articule autour de trois axes notamment les mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie et les mesures sociales en faveur des populations (OFE, 2020).

Grosso modo, la crise de Covid-19 aurait des impacts plus pernicieux dans les pays d’Afrique subsaharienne sur leur croissance économique. Elle aurait participé au resserrement des conditions financières et d’augmentation des prix des principaux produits exportés et de renforcement des vulnérabilités préexistantes en raison des possibles baisse de revenus. (Organisation des Nations Unies (ONU), 2020).

L’émergence de nouvelles normes sociales

La pandémie de Covid-19 présente une caractéristique particulière. En effet, elle a contraint à une remise en question des fondamentaux des sociétés basées sur les interactions interindividuelles.  En effet, à travers la promotion des mesures barrières telles que la distanciation sociale, la pandémie a contraint les individus à renégocier un nouveau type de contrat social. On comprend, dès lors, que dans les sociétés d’Afrique subsaharienne où les interactions interindividuelles sont au cœur même des dynamiques économiques et sociales ces mesures d’endiguement n’aient pas eu l’adhésion totale des populations. A cela s’ajoute le fait que « l’économie de la débrouille » qui caractérise leurs économies et qui assure la survie de millions de ménages ne reste opératoire que dans un contexte de commerces sociaux intenses. C’est ainsi qu’il a été relevé que les mesures préconisées par les centres africains de contrôle et de prévention des maladies se seraient heurtés, à plusieurs reprises, à la résistance des populations des pays où elles ont été mises en œuvre. Et malgré le fait qu’il y ait eu un déploiement massif de policiers dans des villes ouest-africaines, plusieurs violations du couvre-feu ont été observées (Dusoulier, 2020). Ceci étant, malgré les défis que ces nouvelles normes sociales ont pu poser aux États, la pandémie aura appris le caractère non figé des normes sociales.

Vers un nouvel ordre mondial ?

Avec la Covid-19, l’humanité a pris la mesure de sa communauté de destin en dépit de la flagrance des inégalités socio-économiques. En effet, quels que soient les niveaux d’intégration des États à l’économie de marché, leurs vulnérabilités ont été mises à nu. Les problématiques d’écoulement, d’approvisionnement auxquels les États ont été confrontés alimentent les réflexions sur l’urgence de repenser les systèmes économiques. Cette prise de conscience s’est accompagnée d’un début de remise en question de la société de consommation comme modèle dominant dans les sociétés avancées voire de la mondialisation dont les principes d’inter connectivité ont été mis à rude épreuve. D’aucun.es ont même avancée l’idée de « démondialisation » (Carroué, 2020) qui traduirait un processus de renfermement des États sur eux-mêmes. Dans ce contexte géostratégique inédit, des leaders politiques des pays d’Afrique subsaharienne précisément le Président sénégalais ont appelé à une remise en cause du système mondial global. Ainsi, sans appeler à des pratiques autarciques de la part des États, le président a plutôt plaidé pour une annulation de la dette africaine qui constitue un goulot d’étranglement pour son décollage économique et pour « un nouvel ordre mondial qui met l’humain et l’humanité au cœur des relations international[7]».

De la nécessité de renforcer l’État social

Si les États d’Afrique de l’Ouest sont connus pour leurs défaillances en termes de protection sociale[8], leur investissement dans la gestion de la crise sanitaire de même que leurs mesures prises pour atténuer les impacts socio-économiques de la Covid-19 sur les populations les a remis sur la sellette. En effet, des programmes de résilience ambitieux sont en cours de mise en œuvre afin d’atténuer les dommages collatéraux particulièrement désastreux sur leurs économies. Toutefois, ces programmes présentent un certain nombre de limites. Ils interviennent principalement auprès des secteurs formels de leurs économies. Or, le secteur informel occupe 75% des structures économiques des pays d’Afrique subsaharienne et génère beaucoup d’emplois (Ndiaye, 2020). Ainsi, pour une efficacité des actions, les programmes de résilience mis en œuvre dans le contexte de la crise de Covid-19 auraient gagné à prendre en considération cette spécificité des économiques ouest africaines. Dans cet ordre d’idées, les programmes de résilience auraient également gagné à viser explicitement les femmes et les jeunes du fait de leur surreprésentation dans les activités du secteur informel, principal pourvoyeur d’emploi.

Les pays africains notamment ceux d’Afrique subsaharienne sont parvenus à déjouer tous les pronostics concernant le nombre de décès liés à la Covid-19. En effet, par une gestion proactive, les États ont réussi à endiguer la pandémie. Les programmes de résilience économique et social ont également permis d’amortir un tant soit peu les incidences économiques et sociales dérivant des mesures de contingentement préconisées afin de limiter la propagation du virus. L’action structurante des États gagnerait toutefois à être mieux ciblée et mieux adaptée aux réalités socio-économiques pour des résultats probants surtout au niveau social.


[1]https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-continent/coronavirus-nombre-de-cas-europe/

[2]https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2657799-coronavirus-monde-mort-deces-cas-carte-chiffres-courbe-bilan-covid-19-vaccin-grande-bretagne/

[3] https://www.francophonie.org/veille-covid19

[4]Bien que l’épicentre de ce phénomène soit le Sénégal, le convoiement à bord de pirogues de pêcheurs qui se sont reconvertis dans cette activité concernent des migrant.es en provenance des pays limitrophes (Gambie, Mali, Guinée Conakry° qui cherchent à rallier l’Espagne. Ce phénomène est appelé « Barça ou Balsakh » (littéralement « aller à Barça ou à l’au-delà »). Entre octobre et novembre 2020, plus de 200 jeunes ont péri dans ces voyages périlleux.

[5]Annoter que ces bateaux de pêche européens s’activent dans les eaux sénégalaises en vertu d’accords de pêche passés entre le Sénégal et l’Union Européenne. Le dernier date du 1er octobre 2020. Ainsi, le Sénégal autorise les navires de l’Union européenne à accéder dans ses eaux. Au total, 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers espagnols, portugais et français pourront prélever quelque 10.000 tonnes de thons annuellement. De plus, deux chalutiers espagnols auront des licences pour pêcher 1 750 tonnes par an. (Source : Afrimaghttps://afrimag.net/peche-senegal-signe-accord-avec-lue-juge-scandaleux/)

[6]D’après les nombreux témoignages de migrant-es rescapé.es recueillis par les médias.

[7] L’allocation du président sénégalais le 1er avril 2020.

[8]A titre d’exemple, le système officiel de protection sociale au Sénégal ne couvre que 18% de la population active, excluant les acteurs du secteur informel et du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) ainsi que les populations démunies (Ndiaye, 2020).

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En tant que femmes africaines modernes qui travaille, nous nous mettons une pression énorme en essayant de plaire à tout le monde et si nous n’y parvenons pas, nous avons le sentiment de n’avoir rien accompli. Chaque jour au travail, nous nous épuisons et nous nous efforçons d’accumuler les responsabilités, juste pour être sûres d’être considérées comme les « super-héroïnes » de notre travail. Nous nous perdons dans notre travail parce que nous nous convainquons que si nous relevons plus de défis, nous serons reconnues pour notre dur labeur. Parfois, nous pensons que c’est la bonne chose à faire pour obtenir une promotion au boulot, en mettant en danger notre santé avec cette routine de travail malsaine, juste pour être dans la ligne de mire d’une promotion ou d’une mission précieuse qui fera toute la différence.

Mais à la fin de la journée, lorsque la situation se présente, nous sommes stressées, nous en avons assez, et nous finissons dépitées parce qu’une fois de plus, on ne tient pas compte de nos compétences et de nos talents.

Voici quelques bons conseils pour éviter ce comportement qui alimente le stress.

Respirez, détendez-vous et prenez votre temps

Nous devons prendre du temps pour nous détendre et savoir qu’une bonne pause mentale vaut son pesant d’or. Lorsque nous gravissons les échelons d’une entreprise ou que nous dirigeons une entreprise prospère, sachez que le succès est un marathon, pas un sprint. Alors, adoptez votre rythme. Au cas où vous ne le sauriez pas, il est en fait tout à fait bénéfique de faire une pause de temps en temps pour maintenir des niveaux de concentration productifs et des niveaux de stress qui favorisent la créativité.

Alors, n’hésitez pas lorsque vous avez envie de vous ressourcer – faites une promenade d’un quart d’heure ou ayez une conversation informelle avec un de vos collègues sur la famille ou l’actualité. Arrêtez de trop analyser les choses et suivez votre instinct. Ne visez pas la perfection, visez le meilleur.

Déléguez si vous pouvez !

Deux évaluations à rendre avant la fin de la semaine. Une présentation de fin de trimestre à rendre mercredi prochain. Des réunions à la chaîne, des réunions et encore des réunions !  Il n’y a rien de mal à s’attaquer agressivement à chaque opportunité, ou à vouloir que votre patron vous considère comme une employée responsable. Mais il est tout aussi intelligent de savoir comment et quand partager le travail.

Les compétences en matière d’établissement de priorités et de délégation sont tout aussi précieuses. Pour gérer des priorités, il faut souvent demander un coup de main lorsque c’est nécessaire. Personne n’attend de vous que vous fassiez tout par vous-même. Trouvez des personnes qui peuvent vous aider lorsque vous vous sentez dépassée. Croyez-moi, vous êtes plus productive en déléguant des tâches à vos collègues et vous montrez  de cette façon que vous jouez en équipe lorsque vous vous portez volontaire pour aider les autres aussi. Vous gagnerez beaucoup de temps, vous respecterez vos délais et vous garderez votre santé mentale.

Arrêtez de vouloir être multitâche, si vous ne le pouvez pas!

Certains disent que c’est génétique pour les femmes de faire plusieurs tâches à la fois, mais cela fait plus de mal que de bien. Des études montrent que vous finissez par faire plus d’erreurs lorsque vous êtes multitâche, alors que c’est au delà de vos capacités, que lorsque vous travaillez sur une seule tâche à la fois. En outre, les experts ont prouvé que le multitâche n’est ni efficace ni productif. Penser que vous pouvez gérer plusieurs tâches à la fois conduit en fait à plus de stress, d’anxiété, de dépression et à un épuisement mental total.

C’est possible de prendre plusieurs responsabilités, mais sachez organiser votre travail de sorte qu’une chose n’affecte pas une autre. Arrêtez-vous, établissez des priorités, organisez et n’oubliez pas de déléguer si nécessaire. Faites toujours de votre mieux pour éviter la tendance à prendre trop de responsabilités à la fois. Planifiez à l’avance, planifiez votre temps et donnez la priorité à ce qui est important. Assurez-vous d’éteindre toute distraction excessive (maudits soient les médias sociaux !). Si une priorité absolue se présente, mettez de côté ce que vous êtes en train de faire et concentrez-vous dessus. Croyez-moi, votre patron vous appréciera, et vos collègues aussi.

Dites simplement non

Dire non à certaines occasions, lorsque la meilleure réponse est non, ne fait pas de vous une personne horrible.  J’avais l’habitude de penser que dire non faisait de moi une mauvaise personne ou limitait mes possibilités de carrière. Cependant, je me suis rendu compte qu’il est important de dire oui UNIQUEMENT lorsque je sais que je suis capable de le faire. N’acceptez que les choses qui peuvent vous apporter une valeur d’apprentissage pour vous-même et un avancement potentiel pour votre carrière. Savoir dire non quand la réponse est non maintient votre sentiment de contrôle et votre disponibilité pour contribuer plus efficacement à votre équipe par d’autres moyens. Ayant l’habitude de prendre soin des autres, les femmes aiment se surpasser et faire plaisir à tout le monde avant elles. Quand nous disons non, nous éprouvons un inévitable sentiment de culpabilité, car nous voulons que les gens sachent que nous sommes fiables. Mais on court le risque de ne plus se concentrer sur ce qui est vraiment important : soi-même. Vos désirs et vos besoins sont des éléments importants de votre bien-être général. Ainsi, le fait de toujours dire oui pour aller chercher un café pour l’équipe ne fait pas de vous un joueur d’équipe, mais plutôt un facilitateur!

Faites du sport ou méditez…

La journée de travail touche à sa fin et il est temps d’évacuer le stress qui s’est accumulé tout au long de la journée. En plus d’une alimentation saine, faire de l’exercice vous donne un regain d’énergie et vous permet d’aborder les problèmes du travail avec un esprit clair. La méditation quotidienne est une autre excellente solution. La méditation permet non seulement de calmer l’esprit, mais aussi de lutter contre le stress et l’anxiété, et de prendre conscience de son corps physique. Il existe d’excellentes vidéos sur YouTube (celle-ci par exemple) qui peuvent vous aider à vous lancer dans la méditation. Mettez donc de la musique apaisante et faites circuler les endorphines…

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Les femmes assument de nombreuses responsabilités, que ce soit par choix personnel ou par obligation. Elles assument des rôles importants tels que la gardienne, la meilleure amie, la sœur, la coach de vie, la propriétaire d’entreprise ou la jeune professionnelle qui s’efforce de gravir les échelons. Le travail est sans fin à bien des égards.

Lorsque je me prépare à affronter mon monde, j’ai besoin de quelque chose qui me permette de garder le moral tout au long de la journée. Et par là, j’ai besoin de chansons spirituellement édifiantes qui parlent de l’émancipation des femmes et de motivation. Ainsi, je sais que tout ira bien, quels que soient les défis ou les surprises qui se présenteront à moi. Avoir ces chansons en tête m’aide toujours à canaliser la guerrière qui est en moi,prête à affronter ce monde dominé par les hommes.

Des chansons qui me rendent fière d’être la combattante et la conquérante que je suis. Jetez un coup d’œil à ces chansons d’émancipation féminine et de motivation conçues pour vous aider à avancer dans vos journées, vos nuits et vos moments intermédiaires.

Dadju – Lionne

« Si tu lui donnes la misère du monde, elle va tout assumer. Si tu lui donnes la richesse d’un homme, elle va tout assurer »

Amel Bent – Ma Philosophie

« Lever la tête, bomber le torse, sans cesse redoubler d’efforts, la vie ne m’en laisse pas le choix, je suis l’as qui bat le roi »

Mike Alabi Ft. Serge Beynaud – C’est l’arrivée qui compte

« Non non on a pas peur de l’échec, non. On n’a qu’à tomber 10 fois, on va se lever 11 fois. On est des samourais on est des ninjas, on se bat pour notre honneur et notre mifa (famille en verlan) »

Corneille – Rêves de star

« Donc je vise très haut, et plus encore. Tu dis que c’est trop ? Et alors ? J’airai jusqu’au fond et si c’est un mirage, je remercierai le ciel pour le stage »

JOSEY – Espoir

« Ne sous-estime jamais ce que Dieu t’a donné. Il sait pourquoi, toi faut bosser ! »

Grand Corps Malade – M E S D A M E S 

« Vous êtes infiniment plus subtiles, plus élégantes et plus classes, que la gente masculine qui parle fort et prend toute la place »

Complétons par un tour chez les chanteurs anglophones

Calypso Rose – Woman Smarter

« Ever since the world began, Woman was always teaching man
And I you listen to my bid attentively I goin’ tell you how she smarter (Depuis que le monde a commencé, la femme a toujours instruit l’homme. Et si tu m’écoutes attentivement, je vais te prouver qu’elle est plus intelligente. »

Clean Bandit – Rockabye

« Single mama you doing out there, Facing the hard life, without no fear Just so you know that you really care, Cause any obstacle come you’re well prepared (Maman célibataire, tu te débrouilles bien, tu affrontes cette vie dure, sans crainte. Je veux juste te dire que tu t’en sortiras, car si un obstacle se présente, tu es déjà bien préparée) »

Miss independent – NeYo

« It’s somethin’ about her Cause she walk like a boss Talk like a boss Miss Independent. (Elle a un truc, parce qu’elle marche comme une patronne, parle comme une patronne, miss indépendante) »

Super Woman – Alicia Keys

« Even when I’m a mess, I still put on a vest, With an S on my chest, I am Superwoman. (Même quand je suis dans un sale état, je mets quand même un gilet avec un S sur ma poitrine, parce que je suis une superwoman) »

Et vous ? Vous en connaissez des chansons motivantes pour femmes ? Mettez-les en commentaire ! Complétez la playlist de notre sororité…

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En ce qui concerne les mails, je pense qu’il y a une conclusion sur laquelle nous pouvons toutes être d’accord: vous voulez que les gens répondent. Sinon, pourquoi voudriez-vous perdre du temps à les écrire?  « Bien sûr, » murmurez-vous à l’écran de votre ordinateur tout en secouant la tête, « Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. »

Pousser les gens à appuyer sur le bouton «répondre» est un défi, surtout lorsque ce destinataire est important, demandé et incroyablement occupé. Quand vous savez que vous n’ajoutez qu’une notification de plus à une boîte de réception déjà remplie, il est facile de se résigner au fait que votre message sera peut-être filtrée.

Et si ce n’était pas le cas? Et s’il y avait quelque chose que vous pouviez faire pour augmenter considérablement vos chances de recevoir une réponse? Bonne nouvelle: il y a seulement deux règles simples que vous devez suivre si vous voulez que les gens répondent à vos emails.

 

  • ECRIVEZ DES EMAILS CLAIRS ET PRECIS

L’auteur et expert en communication Zak Slayback a publié sur LInkedin des conseils sur la rédaction des mails.

Dans le post, il mentionne plusieurs conseils qui sont utiles lorsque vous envoyez des emails à des personnes occupées. Mais, celui qui se démarque vraiment est celui-ci: « Ne soyez pas du temps perdu ! ».

Il est important de se rappeler que les gens occupés sont occupés. Donc, si votre message semble prendre beaucoup de temps et qu’il faudra beaucoup de temps pour répondre, il sera probablement laissé pour plus tard (et probablement oublié pour l’éternité).

Comment pouvez-vous démontrer qu’il est effectivement plus facile de répondre à votre courriel immédiatement que de le sauvegarder plus tard? En étant explicitement clair avec votre demande.

Là vous vous dites : « attends une minute . . . je fais déjà des demandes spécifiques moi » et vous argumentez : « hé, je sais écrire des e-mails et  j’inclus déjà des demandes claires dans mes messages. »

C’est facile de penser ça. Mais il est sûr que vous n’êtes pas aussi précis que vous voulez le croire. Alerte spoiler: Des choses comme «pourriez-vous m’éclairer », «j’aimerai avoir votre avis sur » ou «restons en contact» ne constituent pas des demandes aussi claires.

« Ils disent tout simplement : « Perte de temps ! » à la personne très occupée, mais ils ont l’air de demandes claires selon l’expéditeur », explique Slayback. « Il est alors confus ou offensé lorsque la personne très occupée ne répond pas. »

Ainsi, le secret de la réussite des réponses n’est pas seulement de clarifier votre demande, mais aussi de la rendre incroyablement facile à traiter. Voyons un exemple pour illustrer cette différence.

Au lieu d’écrire quelque chose comme:

J’aimerais avoir votre avis sur mon parcours et en savoir plus sur la poursuite d’une carrière en ingénierie. Pouvons-nous planifier un moment pour discuter?

Ecrivez:

Je souhaiterai poursuivre une carrière en ingénierie et je voudrais votre avis sur la question. Selon vous quelle est la compétence clé dont vous pensez que quelqu’un a besoin pour réussir en ingénierie?

Vous voyez la différence? Ce destinataire incroyablement occupé pourrait répondre à cette deuxième question avec un seul mot s’il le voulait, plutôt que de devoir vérifier qui vous êtes, de coordonner son emploi du temps et de décider si vous valez ou non le temps d’un rendez-vous.

  • NE BOURREZ PAS VOS EMAILS

Et là vous vous dites : « mais j’ai plein de choses à demander ! »

Quand vous avez envie d’entrer en contact avec quelqu’un, il est tentant de penser que vous devriez absolument tout dire dans ce seul message. Cependant, c’est la pire approche.

« Une personne très occupée jongle constamment entre l’urgent et de l’important », explique Slayback dans l’article, « Votre email ne doit absolument pas coûter du temps à votre destinataire. » Rappelez-vous : Le temps c’est de l’argent…

En d’autres termes, vous devez commencer par quelque chose de simple et facile. Une fois que vous avez une réponse, vous pouvez continuer sur cet élan.

Alors, bonne chance les lady boss dans vos futures rédactions de courriels.

Source : https://www.fastcompany.com

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Nous avons tous vécu le moment où on doit faire valoir notre point de vue à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous. Ce que nous faisons généralement, soit nous allons immédiatement sur notre smartphone pour tweeter notre état d’esprit ou nous  faisons une longue publication sur Facebook soit nous envoyons un mail à la personne pour nous expliquer. On croit sûrement que la logique et le pouvoir de nos mots écrits convaincront qui que ce soit qui n’est pas d’accord avec nous et il pourra ainsi comprendre notre point de vue. Mais de nouvelles recherches suggèrent que ces arguments écrits ne sont peut-être pas la meilleure approche.

Cette recherche a été menée par Juliana Schroeder, professeur adjoint de gestion des organisations à la Haas School of Business, Université de Californie, Berkeley, et ses collègues. Dans l’étude de Schroeder sur près de 300 personnes, les participants ont été invités à regarder, écouter et lire des arguments sur des sujets avec lesquels ils étaient en accord ou en désaccord comme l’avortement, la musique et la guerre. Ils ont été invités à juger le caractère du communicateur et la qualité ou la véracité de l’argument. L’équipe de Schroeder a constaté que les participants qui ont regardé ou écouté le communicateur étaient plus convaincus que quand ils ont lu le même argument des communicateurs. Les conclusions de Schroeder ont des implications évidentes pour tous les lieux de communication, en particulier sur le lieu de travail. Les recherches de Schroeder ont également révélé que les participants qui écoutaient ou regardaient les communicateurs étaient également moins susceptibles de les déshumaniser – un phénomène où nous sous-estimons ou diabolisons inconsciemment les capacités cognitives et les attributs moraux des personnes qui ont des opinions autres que les nôtres. Donc, que ce soit pour convaincre un étranger que #MeToo compte, que vous discutiez de la politique avec un ami ou que vous expliquiez en réunion pourquoi votre vision de l’entreprise est la bonne, voici trois conseils pour communiquer efficacement :

 

  1. BIEN CHOISIR SES MOTS QUAND ON ESSAYE DE CONVAINCRE

Nous vivons dans un monde de communication numérique, principalement textuelle. Bien que cela soit pratique (vous pouvez lire un message quand vous voulez), le travail de Schroeder suggère que c’est improductif dans les moments où vous devez convaincre les gens qui ne sont pas d’accord avec vous, car les gens sont plus enclins à vous déshumaniser. Bien sûr, parfois nous n’avons pas d’autre choix que de communiquer par SMS. Si c’est le cas, il est impératif d’être très attentif à votre choix de mots et d’expressions. L’utilisation d’arguments non émotifs, basés sur les faits et rien que les faits, est la meilleure façon de combattre le penchant naturel du lecteur à vous déshumaniser.

  1. OPTER POUR LA COMMUNICATION FACE A FACE SI POSSIBLE

Idéalement, choisissez toujours de transmettre votre argument en personne si vous le pouvez. « Entendre un message d’un adversaire politique [ou autre] peut humaniser l’adversaire, par rapport à la lecture du même message. La raison semble être que la variance dans les signaux naturels para linguistes des communicateurs dans leurs voix (par exemple, le ton) peut exprimer leur réflexion. »

Bien que cela puisse être impossible à faire avec les masses anonymes sur Twitter malgré le nombre impressionnant de smileys dont nous disposons, ou impraticable avec tous vos amis Facebook, sur le lieu de travail, parler à quelqu’un en personne implique souvent rien de plus que de faire quelques pas jusqu’à la porte de son bureau. Et c’est exactement ce que vous devriez faire si vous avez besoin de convaincre votre patron ou collègue de la raison pour laquelle votre projet pour l’entreprise est le bon.

  1. FAIRE UNE VIDEO CONFÉRENCE AU LIEU D’ENVOYER UN EMAIL

Mais même si vous ne travaillez pas dans le même bâtiment que votre collègue, ou si vous habitez dans le même pays que l’un de vos amis sur Facebook avec lequel vous discutez de la sortie de l’Afrique du CFA par exemple, il est maintenant plus facile que jamais de communiquer avec les gens par appel vocal ou vidéo. Ainsi, avant d’envoyer un e-mail ou de poster un message, allez sur Whats App Vidéo ou Facebook Messenger pour un appel vidéo ou audio afin que le destinataire de votre message puisse entendre la variance et les indices para linguistes dans votre voix.

Ce n’est qu’en dernier recours que vous devriez essayer de communiquer avec quelqu’un avec qui vous n’êtes pas d’accord avec les médias sociaux. L’espace limité de Twitter et les courtes périodes d’attention des utilisateurs de médias sociaux rendent votre bataille d’arguments difficile.

Source : https://www.fastcompany.com

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Aza Mag a été invité au lancement de la marque Lyvv cosmetic crée par la Lady Boss Superwoman Victorine Sarr.

Nous fûmes bien accueillies,  au Garden Spa,  ou avait lieu l’événement.

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Le make up était étalé sur une table,  et décoré à la « Beauty Jungle ». Les couleurs étaient super originales et très « Spicy ». La gamme toute entière est parfaitement adaptée à la carnation de la Femme Africaine.IMG_0697

Nous avons noté 3 catégories de « Lips » très impressionnantes, avec des Noms spéciales.

Le choix était  vraiment très difficile.

Tout D’abord il y’a les  Lipstains portant le nom de personnes : Astou, Candace, Magui, Mamie, Mechelle,  line, Pearl, Rosie, Sally, Vivi, Jayla.

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Ensuite les rouges à lèvres classiques, qui vous feront « voyager » à travers les grandes Capitales : Abidjan, Accra, Dakar, New York,  Zanzibar.

Puis en dernier le Trio Pot Lipgloss qui vous donnera un air  « Cute » ou « Chic ».

Nous étions toutes dans une ambiance «  Fashion Girly »  avec une touche Aza.

Des fous rires, un cocktail et une gamme de Lipsticks très pigmentées, peut-on rêver mieux ?

 

 

 

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Ladies Talk est un atelier de discussion sur les problématiques qui touchent la vie de la femme moderne africaine.
Dans ces workshop, tous les thèmes peuvent être abordés. L’objectif est de discuter et de trouver des solutions à des problèmes qui nous touchent dans notre quotidien. Prochain Ladies Talk le Mardi 28 Févier 2017

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