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En Afrique, le sport ne contribue qu’à hauteur de 0,5% alors qu’il est 4 fois plus important ailleurs dans le monde, avec un marché qui s’élève à 700 milliards de dollars annuellement.  

Le marché publicitaire en Afrique a connu une augmentation de plus de 10% . Ce chiffre peut se traduire sur les enjeux réels liés à l’économie du sport qui devient de plus en plus un moteur de croissance . “En sport tout est commercial” nous disait Mbaye Jacques Diop conseiller technique au ministère des sports du Sénégal. Il poursuit en affirmant que « la capacité du sport constitue un catalyseur efficace pour le développement économique et social d’un pays.   C’est en bonne voie car le réveil commence avec de nouvelles politiques sportives permettant à l’Afrique de rentrer de manière concrète dans l’économie du sport mondial.

Selon toujours les propos de Mbaye Jacque DIOP,  l’influence de la mondialisation et de la professionnalisation, l’économie du sport en Afrique a connu un envol qui ne cesse d’augmenter car, ajoute-t-il, cet essor est due au mécénat, au sponsoring sportif, à la vente des droits de retransmission tv, à la diffusion des évènements sportifs, à la billetterie.                                                                                                                        

Ainsi, le sport dans sa particularité de pratique populaire répond à une logique économique, du fait de ses infrastructures, de ses équipements, de son encadrement et qui exige aussi de pouvoir impacter positivement sur la santé, sur l’éducation, sur le cadre de vie des populations…etc.

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De nombreux pays africains sont maintenant capables d’accueillir des compétitions de grande envergure comme la Coupe d’Afrique des Nations, les Jeux de la Francophonie, la coupe du monde de la FIFA, les Jeux Olympiques etc.

Le budget croissant des Etats africains, consacré aux sports, démontre que ce dernier est devenu un axe important de développement. C’est le cas du Sénégal et de la Côte-d’Ivoire qui en 2026 et 2023 doivent accueillir respectivement les jeux olympiques de la jeunesse et la coupe d’Afrique des nations. Des projets de constructions et de rénovations de stades sont ainsi lancés dans ces deux pays ouest africains: la Côte d’Ivoire, avec le stade olympique d’Ebimpé qui se situe au Nord-Est d’Abidjan, le stade de Korhogo, le stade de San Pedro et celui de Yamoussoukro, en plus des réhabilitations de stades dans les villes d’Abidjan et de Bouaké.

Tout cela est inclus dans le projet dit AGORA qui est un programme mis en place par l’Etat ivoirien pour faire du sport un vecteur de développement socio-économique, et qui promeut des valeurs de courage et de dépassement de soi, d’esprit d’équipe et de fair-play, de cohésion sociale et de réconciliation.

Stade d'Ebimpé en Côte d'Ivoire
Stade d’Ebimpé en Côte d’Ivoire / Image FIF

Quant au Sénégal, l’Etat poursuit son programme qui, au-delà de l’objectif des jeux olympiques de la jeunesse, vise à rattraper son retard en termes d’infrastructures sportives. L’Etat compte d’abord rénover les stades Iba Mar Diop, Léopold Sédar Senghor et celle de Demba Diop. Il y a ensuite le stade olympique à Diamniadio avec une capacité de 50 000 personnes. Ce «stade du Sénégal » est une aubaine pour les équipes de foot sénégalaises. Ainsi, faire du sport un outil de développement nécessite divers pré requis, même pour les grandes nations sportives qui se distinguent à l’échelle internationale (Afrique du Sud, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sénégal…) 

« Il faut avoir un bon modèle économique pour rendre plus compétitif et plus contributif le sport dans sa globalité » a affirmé le conseiller technique du ministère. Toujours selon ses dires, l’Afrique n’utilise pas le bon modèle économique sportif. Pour y arriver, il faut des politiques publiques volontaristes qui permettront de faire du sport un outil de développement.                                                                    

Le sport est créateur de richesse et d’emploi. Pour pouvoir en bénéficier, il faut mettre en place un bon modèle. Pour cela, étant donné que le sport a d’énormes enjeux financiers,  il faut assurer une meilleure connaissance par les acteurs des enjeux socio-économiques du sport. 

Pour décoller, le business du sport africain aurait besoin d’une véritable restructuration, à commencer par l’adoption d’un code du sport permettant d’organiser les missions des acteurs du secteur et de favoriser les investissements privés dans des États où, souvent, tout le financement repose sur le pouvoir central.

Ensuite, d’après Mbaye Jacques Diop, les dirigeants du football africain doivent faire une collecte d’information fiable et vérifiable sur les dimensions économiques du sport, car l’arbitrage est difficile dans les méthodes de comptabilisation économique du sport. Il faut comprendre par-là l’utilité importante d’un compte économique du sport qui découlera des autorités fédérales du sport ou de l’Etat.                                                                                                                                                          

L’émergence d’un marché du sport passera aussi par l’intégration de cursus scolaires et universitaires purement sportifs  et la création d’emplois sectoriels et, plus globalement, par la mise en place de programmes spécifiques, à l’image du service national de la jeunesse (Ghana), de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (Îles Maurice), du fonds pour les jeunes entrepreneurs (Sénégal, Zambie).                                                                                                                                                  

Elle sera aussi favorisée par la multiplication d’initiatives telles que l’incubateur Playlab en Afrique de l’Ouest ou le programme Young Leaders, visant à identifier, rassembler et valoriser les potentiels les plus prometteurs sur la scène franco-africaine. Alors que 70 % de la population africaine a moins de 30 ans, donner une véritable impulsion à ce secteur nécessitera de placer la jeunesse au cœur de cette dynamique, aux côtés des experts de la sphère publique, des associations professionnelles, des startups etc.

Stade International du Caire
Stade International du Caire / Image Vudaf

Tous les acteurs de l’écosystème du sport doivent accompagner les performances sportives de haut niveau et la pratique du sport en tant que loisir, car au-delà des champions, l’enjeu reste le sport de masse et ses débouchés économiques.

Aujourd’hui le sport a changé de dimension, nous dit Mbaye Jacques Diop, qui souligne qu’au-delà de sa dimension politique, éducative, sociale et morale le sport a de nouvelles dimensions dites économique, géostratégique, géopolitique et enfin diplomatique. Le business a pris le pas sur l’enjeu, sur l’éducation et sur la moralité.

Donc la modernisation des infrastructures et la création de programmes sportifs crédibles et pérennes sont de bons ingrédients qui boosteront les talents africains pour les aider à obtenir le fameux sésame du ballon d’or.

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La fulgurance de la propagation de la pandémie de Covid-19 à partir du premier cas détecté en Chine a créé une onde de choc à travers le monde. Habitués à des épidémies et des pandémies meurtrières (Ebola, Sida, paludisme, etc.) et disposant de systèmes de santé peu efficaces, les pays africains s’attendaient au pire. Toutefois, ces prévisions alarmistes ne se sont pas concrétisées. Cette « exceptionnalité africaine » serait liée à la jeunesse de sa population (l’âge moyen est de 19,7 ans contre 42,5 ans en Europe) et la faible densité de population (Braeckman, 2020 ; Fall et Brassard, 2020).  Les décès liés à la Covid-19 ne se comptent pas par milliers en Afrique comparativement aux pays européens (400 689 décès au 28 novembre 2020)[1] et ceux d’Amérique (702 300)[2]. A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire comptait au 27novembre 2020, 131 décès liés à la Covid-19 (Observatoire de la francophonie économique, 2020[3]). Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 en mars 2020, les gouvernements burkinabè, guinéen, ivoirien, malien, nigérien et sénégalais ont pris des mesures de lutte contre la propagation du virus notamment l’état d’urgence sanitaire accompagné de la mesure d’un couvre-feu, de la fermeture des frontières, des écoles, des universités et de l’interdiction des rassemblements publics(Ndiaye, 2020 ; Dusoulier, 2020).Fort de leurs expériences en gestion des épidémies tel que l’Ebola en 2014 (Belsoeur,2020), les pays d’Afrique subsaharienne ont donc sonné la mobilisation générale multisectorielle(société civile, acteurs de la recherche) afin de lutter en synergie contre la progression de la pandémie (Dusoulier,2020). Toutefois, l’’application de ces mesures anti-Covid sera associée à des conséquences majeures dans les économies des pays d’Afrique subsaharienne qui, à court et moyen, vivent de crises sociales profondes.

L’histoire retiendra de cette pandémie ses impacts économiques et sociaux conséquents à grande échelle.  Selon la Banque mondiale, dans un rapport paru en octobre 2020, le nombre d’individus vivant avec moins de 2 dollars par jour passera de 88 à 115 millions d’individus (Banque mondiale,2020). Cette décélération n’épargne pas l’Afrique bien qu’elle soit le continent le moins touché du fait de son intégration à la mondialisation. Dans les pays d’Afrique subsaharienne où les économies sont particulièrement extraverties, les États ont été confrontés au tout début de la pandémie à des problèmes notamment au niveau de leurs chaînes de productions ou celles d’approvisionnement (Diaw, 2020). Ainsi du fait de la chute de la demande de certaines matières premières comme le coton, le pétrole, le cacao, les systèmes économiques de certains ont dû faire face à une chute de revenus imprévue. C’est ainsi que Mali a cédé au tiers de sa valeur son coton. Quant à la Côte d’Ivoire, elle a été confrontée à un problème d’écoulement de ses stocks de cacao et de noix de cajou (Dusoulier, 2000). Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances annonçait pour sa part que dans le meilleur des cas, la Côte d’Ivoire enregistrerait un ralentissement de son activité économique de l’ordre de 3.6% et que le scénario médian impliquerait une perte de croissance de 5.6% et dans le pire des cas, la croissance amputée de 6.4% chuterait à 0.8% (La Tribune Afrique, 2020).

Pour sa part, le Sénégal a dû revoir ses prévisions de croissance à la baisse à 1,1% alors que les prévisions projetaient près de 7% en 2020 (Grant Northon, 2020). Les secteurs les plus affectés par la crise au Sénégal sont les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce qui ont enregistré des pertes de recettes de 146 milliards de FCFA (Grant Northon, 2020). 

Ainsi, selon la Banque africaine de développement (BAD) dans un document publié en juillet 2020, l’économie ouest africaine connaîtra une contraction de -2,0% en 2020 soit une perte de 6 points de pourcentage sur le taux de croissance prévu avant la pandémie (Diaw, 2020). Aussi dans le cas où la pandémie se prolongerait jusqu’à la fin de 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel pourrait chuter de -4,3 % (Diaw, 2020). 

D’un autre côté, les mesures d’endiguement et de distanciation sociale se sont traduites par des pertes de moyens de subsistances de millions de personnes s’activant dans le secteur informel (ONU, 2020).Une baisse des transferts des migrants de 20 % dans l’année 2020 du fait des pertes d’emplois et de revenus a aussi été observée à l’échelle mondiale (Carroué, 2020).Dans les pays d’Afrique subsaharienne une baisse considérable des transferts des émigrés notamment ceux d’Italie, d’Espagne, de France a été observée du fait du ralentissement des activités économiques dans ces pays (Dusoulier, 2020). En effet, les transferts des migrants qui représentent 10% du PIB du Sénégal auraient baissé de 30% (Grant Northon, 2020).

Plus que la crise sanitaire, c’est la crise sociale qui risque d’éprouver considérablement les populations en raison de la forte pression qui s’exerce sur les rares ressources disponibles. A cet égard, le retour du phénomène Barça ou Barsaax[4]peut être perçue comme une des manifestations de cette crise sociale exacerbée par le contexte de crise sanitaire mondiale. Les raisons évoquées par les parties prenantes (convoyeurs et migrant.es clandestin.es) de cette émigration clandestine sont exclusivement économiques. Les convoyeurs justifient leur reconversion dans cette activité illégale par la rareté des ressources halieutiques du fait des bateaux de pêches européens[5] dont les capacités de prises sont supérieures aux leurs. Ceci étant, la crise sanitaire un facteur aggravant la crise sociale endémique vécue par les populations qui voient ainsi augmenter les pressions sur les ressources disponibles[6].

D’un autre côté, il a été observé durant cette crise une augmentation des violences conjugales. Une étude menée par leBureau régional du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre soutient en ce sens qu’au Mali les violences basées sur le genre auraient augmenté de 35% en avril 2020 avec 484 cas contre 317 en avril 2019 (FNUAP, 2020). Cette augmentation s’expliquerait par la perturbation des activités génératrices de revenus et des services essentiels, y compris la fermeture des écoles, qui aurait exposé les femmes et les filles à plus de violence (FNUAP, 2020). Pourtant, un certain nombre d’États d’Afrique subsaharienne ont mis en place des programmes de résilience comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire afin d’amortir des impacts économiques et sociaux. 

En effet, le Sénégal a mis en œuvre le Programme de résilience économique et sociale d’une valeur de 1000 milliards de FCFA. Ce fonds est destiné aux ménages, aux entreprises et à la diaspora.  Le programme repose sur quatre composantes : renforcement du financement de la santé (64 milliards), distribution de denrées alimentaires aux ménages vulnérables (69 milliards), subvention de factures d’eau et d’électricité durant un bimestre pour les ménages les plus vulnérables, le fonds dédié aux sénégalais de l’extérieur. Une part importante est destinée aux entreprises formelles les plus affectés comme l’hôtellerie, le transport. Le programme prévoit aussi une remise partielle de dette fiscale, une suspension de l’extension de la taxe sur la valeur ajoutée et des mesures d’exonération fiscale. Le programme prévoit aussi le maintien d’un approvisionnement constant du pays en hydrocarbures, produits médicaux et denrées de première nécessité (Ndiaye, 2020).https://azamag.com/impacts-socio-economiques-du-covid-19-quid-de-la-mondialisation/

En Côte d’Ivoire, c’est un Plan de Soutien Économique, Social et Humanitaire estimé à 1700 milliards de FCFA, qui est conçu pour amortir les impacts économiques sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels. Ce plan s’articule autour de trois axes notamment les mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie et les mesures sociales en faveur des populations (OFE, 2020).

Grosso modo, la crise de Covid-19 aurait des impacts plus pernicieux dans les pays d’Afrique subsaharienne sur leur croissance économique. Elle aurait participé au resserrement des conditions financières et d’augmentation des prix des principaux produits exportés et de renforcement des vulnérabilités préexistantes en raison des possibles baisse de revenus. (Organisation des Nations Unies (ONU), 2020).

L’émergence de nouvelles normes sociales

La pandémie de Covid-19 présente une caractéristique particulière. En effet, elle a contraint à une remise en question des fondamentaux des sociétés basées sur les interactions interindividuelles.  En effet, à travers la promotion des mesures barrières telles que la distanciation sociale, la pandémie a contraint les individus à renégocier un nouveau type de contrat social. On comprend, dès lors, que dans les sociétés d’Afrique subsaharienne où les interactions interindividuelles sont au cœur même des dynamiques économiques et sociales ces mesures d’endiguement n’aient pas eu l’adhésion totale des populations. A cela s’ajoute le fait que « l’économie de la débrouille » qui caractérise leurs économies et qui assure la survie de millions de ménages ne reste opératoire que dans un contexte de commerces sociaux intenses. C’est ainsi qu’il a été relevé que les mesures préconisées par les centres africains de contrôle et de prévention des maladies se seraient heurtés, à plusieurs reprises, à la résistance des populations des pays où elles ont été mises en œuvre. Et malgré le fait qu’il y ait eu un déploiement massif de policiers dans des villes ouest-africaines, plusieurs violations du couvre-feu ont été observées (Dusoulier, 2020). Ceci étant, malgré les défis que ces nouvelles normes sociales ont pu poser aux États, la pandémie aura appris le caractère non figé des normes sociales.

Vers un nouvel ordre mondial ?

Avec la Covid-19, l’humanité a pris la mesure de sa communauté de destin en dépit de la flagrance des inégalités socio-économiques. En effet, quels que soient les niveaux d’intégration des États à l’économie de marché, leurs vulnérabilités ont été mises à nu. Les problématiques d’écoulement, d’approvisionnement auxquels les États ont été confrontés alimentent les réflexions sur l’urgence de repenser les systèmes économiques. Cette prise de conscience s’est accompagnée d’un début de remise en question de la société de consommation comme modèle dominant dans les sociétés avancées voire de la mondialisation dont les principes d’inter connectivité ont été mis à rude épreuve. D’aucun.es ont même avancée l’idée de « démondialisation » (Carroué, 2020) qui traduirait un processus de renfermement des États sur eux-mêmes. Dans ce contexte géostratégique inédit, des leaders politiques des pays d’Afrique subsaharienne précisément le Président sénégalais ont appelé à une remise en cause du système mondial global. Ainsi, sans appeler à des pratiques autarciques de la part des États, le président a plutôt plaidé pour une annulation de la dette africaine qui constitue un goulot d’étranglement pour son décollage économique et pour « un nouvel ordre mondial qui met l’humain et l’humanité au cœur des relations international[7]».

De la nécessité de renforcer l’État social

Si les États d’Afrique de l’Ouest sont connus pour leurs défaillances en termes de protection sociale[8], leur investissement dans la gestion de la crise sanitaire de même que leurs mesures prises pour atténuer les impacts socio-économiques de la Covid-19 sur les populations les a remis sur la sellette. En effet, des programmes de résilience ambitieux sont en cours de mise en œuvre afin d’atténuer les dommages collatéraux particulièrement désastreux sur leurs économies. Toutefois, ces programmes présentent un certain nombre de limites. Ils interviennent principalement auprès des secteurs formels de leurs économies. Or, le secteur informel occupe 75% des structures économiques des pays d’Afrique subsaharienne et génère beaucoup d’emplois (Ndiaye, 2020). Ainsi, pour une efficacité des actions, les programmes de résilience mis en œuvre dans le contexte de la crise de Covid-19 auraient gagné à prendre en considération cette spécificité des économiques ouest africaines. Dans cet ordre d’idées, les programmes de résilience auraient également gagné à viser explicitement les femmes et les jeunes du fait de leur surreprésentation dans les activités du secteur informel, principal pourvoyeur d’emploi.

Les pays africains notamment ceux d’Afrique subsaharienne sont parvenus à déjouer tous les pronostics concernant le nombre de décès liés à la Covid-19. En effet, par une gestion proactive, les États ont réussi à endiguer la pandémie. Les programmes de résilience économique et social ont également permis d’amortir un tant soit peu les incidences économiques et sociales dérivant des mesures de contingentement préconisées afin de limiter la propagation du virus. L’action structurante des États gagnerait toutefois à être mieux ciblée et mieux adaptée aux réalités socio-économiques pour des résultats probants surtout au niveau social.


[1]https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-continent/coronavirus-nombre-de-cas-europe/

[2]https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2657799-coronavirus-monde-mort-deces-cas-carte-chiffres-courbe-bilan-covid-19-vaccin-grande-bretagne/

[3] https://www.francophonie.org/veille-covid19

[4]Bien que l’épicentre de ce phénomène soit le Sénégal, le convoiement à bord de pirogues de pêcheurs qui se sont reconvertis dans cette activité concernent des migrant.es en provenance des pays limitrophes (Gambie, Mali, Guinée Conakry° qui cherchent à rallier l’Espagne. Ce phénomène est appelé « Barça ou Balsakh » (littéralement « aller à Barça ou à l’au-delà »). Entre octobre et novembre 2020, plus de 200 jeunes ont péri dans ces voyages périlleux.

[5]Annoter que ces bateaux de pêche européens s’activent dans les eaux sénégalaises en vertu d’accords de pêche passés entre le Sénégal et l’Union Européenne. Le dernier date du 1er octobre 2020. Ainsi, le Sénégal autorise les navires de l’Union européenne à accéder dans ses eaux. Au total, 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers espagnols, portugais et français pourront prélever quelque 10.000 tonnes de thons annuellement. De plus, deux chalutiers espagnols auront des licences pour pêcher 1 750 tonnes par an. (Source : Afrimaghttps://afrimag.net/peche-senegal-signe-accord-avec-lue-juge-scandaleux/)

[6]D’après les nombreux témoignages de migrant-es rescapé.es recueillis par les médias.

[7] L’allocation du président sénégalais le 1er avril 2020.

[8]A titre d’exemple, le système officiel de protection sociale au Sénégal ne couvre que 18% de la population active, excluant les acteurs du secteur informel et du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) ainsi que les populations démunies (Ndiaye, 2020).

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D’origine Camerounais, le poulet DG est un ragoût de poulet (frit) servi avec un cocktail de frites de plantains, de légumes et de divers aromates.Ce plat date des années 80 et « DG » dans poulet DG vient de « Directeur Général ». Il porte ce nom car à l’origine, il était réservé à des personnes d’une certaine importance sociale. Aujourd’hui, c’est une douceur qui est complètement démocratisée, d’autant plus que les ingrédients entrant dans sa composition sont accessibles à tous. https://www.ivorianfood.com/en/poulet-dg-recette-camerounaise/#:~:text=Le%20Poulet%20DG%20du%20Cameroun%20%3A%20une%20recette%20accessible%20!,-%E2%99%94Ingredients%3A&text=%C3%89plucher%20les%20oignons%20et%20les,les%20hacher%20avec%20le%20persil.&text=Ajouter%20le%20gingembre.&text=%C3%89plucher%20les%20carottes%20et%20les%20couper%20en%20rondelles.&text=Bien%20nettoyer%20les%20poivrons%20et,petits%20carr%C3%A9s%20ou%20en%20lamelle.

VOICI UNE RECETTEDE POULET DG:

Ingrédients

.1 poulet

.2 carottes

.2 poivrons

.2 oignons

.3 tomates

.200g de haricots verts

.12 doigts de plantain mûrs

.2 gousses d’ail

.gingembre en poudre

.2 cubes Maggi

.1 piment

.huile d’arachides et sel

Préparation:

Découpez et apprêtez votre poulet.

Faites bouillir le poulet dans une casserole avec un peu d’eau, un oignon, 1/2poivron et l’ail durant 10 minutes.

Pendant ce temps, préparez les carottes, les tomates, écossez les haricots et coupez-les en petits dés, puis réservez-les.

Mettez de l’huile dans une poêle et faites bien dorer les morceaux de poulets sur chaque face puis reservez les morceaux de poulets.

Coupez les plantains en rondelles faites frire les rondelles de plantains et réservez le plantain.

Faites revenir les carottes, les haricots, les tomates et le restant des poivrons dans une casserole avec un peu d’huile.

Ajoutez le reste d’oignon coupé en tranches.

Assaisonnez avec le cube maggie, le gingembre, ajoutez le piment et un verre d’eau.

Ajoutez progressivement le poulet et le plantain, tournez. Laissez cuire encore 10 minutes.

C’est prêt. Servez chaud, bon appétit !

https://azamag.com/le-ndole-plat-camerounais/

 

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La Tamkharit ou Achoura marque le début de l’année musulmane, elle est une fête de bienfaisance et générosité d’où au Sénégal, on a tendance à préparer le « Thiéré » en wolof encore appelé couscous en français ou « bassi » en bambara qui est un plat à base de mil symbole de fertilité, pour rassurer la bienfaisance et la générosité qui font l’image de la fête, ils préparent une grande quantité de « Thiéré  » pour faire plaisirs à leurs familles leurs voisins…

VOICI UNE RECETTE DE « THIÉRÉ TAMKHARIT »

Ingrédients :

Viande de bœuf

Poulet

Tomate concentrée

Huile

Oignons

Poivron vert,

sel, piment, poivre, bouillons cube, ail

Thiéré avec du lalo (couscous),

Beurre

Raisins secs

Date

Haricots blancs

Viande hâchée

Sucre, 

Carottes, patates douce, choux

Feuilles de laurier.

Mode de préparation

Commencez d’abord par préparer une farce en mixant l’ail avec le poivron, du poivre, du piment et du bouillon cube.

Lavez le poulet, découpez-le en morceaux, faites un trou dans chaque morceau et mettez un peu de farce.

Chauffer l’huile dans une marmite. Frire le poulet puis réservez-le.

Prenez la viande hachée mettez un peu de farce puis mélangez pour faire de toutes petites boulettes de viande. Frire avec la même huile que pour le poulet et réservez-les.

Coupez la viande en morceaux. Faites-la dorée pendant 5 minutes.

 Hachés les oignons puis ajoutez-les, laissez dorer en 4 min.

Mettez la tomate dans un bol, diluez avec un verre d’eau remuez-les bien pour avoir un mélange homogène.

Ajoutez à la viande en cuisson. Mélangez et laissez cuire 5 à 6 minutes en remuant régulièrement pour éviter le collage jusqu’à ce que vous obtenez la couleur qui vous convient avant d’y ajouter de l’eau.

Ajoutez les carottes, la patate douce, le choux , le restant de la farce, du sel les feuilles de laurier et le restant d’oignons hachés, remuez puis laissez mijoter pendant 45 minutes.

Ajoutez les morceaux de poulet réservés et trois morceaux de sucre puis laissez cuire à petit feu jusqu’a ce que l’huile remonte à la surface, puis vous y prélevez 5 cuillierées.

Pendant ce temps, préparez le couscous :

Faites bouillir de l’eau dans une marmite.

Posez un couscoussier dessus.

Mouillez le thiéré avec de l’eau, mélanger puis repartiez-le sur le couscoussier. Cuire 15 min, si les grains de couscous sont encore durs, rajoutez un peu d’eau, mélangez encore et cuire à nouveau 10 min au couscoussier, Répétez l’opération jusqu’à ce que les grains soient mous.

Ajoutez les 5 cuillerées à soupe de l’huile rouge que vous avez prélever à la surface de la sauce. 

Ajoutez les boulettes de viande, les haricots blancs, le beurre, les dates et les raisins. Bien mélanger.

Et la vous pouvez servir, dressez le Thiéré dans un plat mettez la viande et le poulet au milieu entourez-le de carotte , patate douce et le choux puis votre sauce.

Bon appétit et bonne fête de Tamkharit !!

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Apple s’approche à grands pas. À quelques semaines de leur sortie, voici les informations qui circulent à leur sujet d’ iPhone 13 car plusieurs versions seraient annoncés tels que : iPhone 13, iPhone 13 mini, iPhone 13 Pro et iPhone 13 Pro Max.

IPHONE 13 OU IPHONE 12S ?

Avec le passage de l’iPhone 11 à l’iPhone 12, le premier nom « de code » du prochain smartphone à la pomme est devenu naturellement IPHONE 13 Sauf que le changement de numérotation chez Apple correspond généralement à un changement de design et cela ne semble pas en prendre le chemin pour la prochaine déclinaison qui ressemblerait à la dernière. Alors l’iPhone pourrait bien être nommé iPhone 12s, signifiant ainsi que le gros du changement — mais pas la révolution pour autant — se trouve sous le capot plus qu’au niveau du châssis. https://appleinsider.com/inside/iphone-13

iphone-13-ou-12s

caracteristiques-physiques-et-techniques

Quels écrans pour quelle version ?

S’il y a bien une version mini, les écrans devraient être de la même taille que les précédents, soit un 5,4 pouces pour le mini, 6,1 pouces pour l’iPhone 13 et l’iPhone 13 Pro et 6,7 pouces pour la version ultime iPhone 13 Pro Max. La dalle serait OLED fournie par Samsung Display. L’encoche au niveau de l’écran serait toujours présente, mais dans une réduite finition par rapport aux modèles actuels. La fonctionnalité Face ID serait également de la partie. Pour s’authentifier, certaines personnes pensent que les futurs iPhone embarqueront un lecteur d’empreinte digitale sous l’écran bien que d’autres rumeurs envisagent plutôt cette fonctionnalité sur les versions 2022.

DESIGN DE L’IPHONE 13 OU 12S

À en croire les différentes rumeurs, Apple ne changerait pas le disign qui gagne l’iPhone12 avec ses bords droits dans la lignée des iPad Pro a fait mouche. Le smartphone est un succès et il faut avouer que nous avons été assez séduits par son côté carré.

Malgré les annonces d’un flop relatif de l’iPhone 12 mini et d’un possible abandon, l’iPhone 2021 arriverait toujours en quatre formats, dont deux version pro et trois tailles d’écran de 5,4 à 6,7 pouces. Des écrans Oled qui devrait être signés Samsung Display. Cependant, il y a un risque que le nombre d’appareils au lancement soit encore restreint en raison de problèmes d’approvisionnement dans les usines et donc de conception qui risquent de provoquer encore quelques pénuries.

iphone-13-ou-12s-caracteristiques-physiques-et-techniques

Du nouveau sur les batteries

Pour recharger les batteries, Apple est pressé d’utiliser un connecteur universel, l’USB-C, notamment par les autorités européennes. Pas sûr que le constructeur passe à l’action sur cette série. Les batteries pourraient être plus imposantes et donc proposer une autonomie supérieure aux modèles actuels aidée également par un Soc et un écran optimisé. Certaines rumeurs font état d’une capacité de 3095 mAh pour les iPhone 13 et iPhone 13 Pro alors que la version Pro Max pourrait disposer de 4352 mAh et la finition mini serait équipée d’une batterie de 2406 mAh, soit des augmentations significatives.https://azamag.com/la-mise-a-jour-ios-14-5-dapple-sera-effective-des-le-26-avril/

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Connue sous le non de Aïd el kebir, Tabaski en Afrique communément appelée la fête des moutons approche à grand pas. Célébrée chaque année après 2 mois 10 jours du mois de Ramadan. La Tabaski marque une grande fête pour la communauté musulmane surtout en Afrique d’où les gens courent pour de très belles tenues, un gros moutons mais aussi une bonne recette pour réussir à leur fameuse grillade de Tabaski qui a toujours un gout spécial et incomparable. https://www.createaction.org/blog/celebrating-tabaski-in-rural-senegal-2/

Voici une recette de grillade pour une Tabaski de ouf!

Ingrédients

Viande de mouton ou d’agneau

Ail

Moutarde

vinaigre

oignon vert

poivre

Sel

Tint

Mode de préparation

Grillade

Tranchez la viande dispersez les côtelettes

Mixez le poivre, l’ail, le poivron, l’oignon vert et le tint puis mettez-le dans un bol

Rajoutez le sel, le vinaigre et le moutarde

Mélangez-les bien pour obtenir une bonne marinade

Ensuite enduirez les tranches de viande et les côtelettes avec cette marinade

Posez votre grillage sur un fourneaux avec du charbon de bois pour obtenir un gout particulier, mettez la viande et les côtelettes bien marinées et la grillade commence tournez -les de temps en temps afin d’éviter qu’elles se noircirent jusqu’à ce que vous obteniez la texture qui vous convient

Si vous souhaitez l’accompagner avec des crudités faites le si non mettez un peu de mayonnaise ou du moutarde.

Votre grillade est prête vous pouvez bien vous régalez .

Bonne fête de Tabaski à toute la communauté musulmane!!

Vous pourrez aimez aussi https://azamag.com/couscous-ou-thiere-tamkharit/

 

 

 

 

 

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Le Garcinia cola, plus communément appelé « petit cola » est une petite noix qu’on ne présente plus sur le continent africain. Les bienfaits du petit cola sont très nombreux et il est surtout apprécié pour le rôle qu’il joue dans la bonne santé des individus (c’est un ingrédient dans la confection de
nombreux médicaments) et des couples.https://www.vudaf.com/cuisine/11-bienfaits-petit-cola-qui-te-feront-oublier-gout-amer/#:~:text=La%20th%C3%A9obromine%20contenue%20dans%20le,’azoospermie%20et%20l’oligospermie.

Voici 5 vertus de ce petit fruit miraculeux.

1- La noix du petit-cola est un coupe-faim puissant

 

Nombreux sont ceux qui ont du mal à résister à l’appel du grignotage entre les repas, surtout lorsque leur estomac réclame pitance. Consommer ce fruit est alors conseillé pour aider à réguler les habitudes alimentaires en évitant de grignoter des aliments dangereux à la fois pour la ligne et la
santé.

2- Un excellent tonifiant

La consommation modérée du petit-cola maintient éveillé et accroit l’endurance physique grâce à sa richesse en caféine et en théobromine. C’est aussi un puissant stimulant nerveux et physique qui augmente la résistance à la fatigue et permet de rester alerte. La noix de petit-cola a un effet comparable à celui qu’une tasse de café.

3- Idéale pour la bonne haleine

La noix de petit-cola fait partir des aliments qui d’une part soulagent les maladies bucco-dentaires et d’autre part rafraîchissent l’haleine.

4- Un formidable remède contre la sinusite

Pour soulager votre gêne respiratoire et cette vilaine sensation de sable dans la gorge mangez simplement de manière quotidienne, une noix de petit-cola de préférence le matin de sorte à utiliser les bienfaits qu’elle procure au corps pendant la journée.

5- Le petit cola est un excellent antidouleur

Sa consommation régulière permet d’éviter ou soulager les douleurs lombaires, les problèmes de nerfs, les déboîtements. Il a également des effets bénéfiques sur le système immunitaire.

 

Bien- être !!!

https://azamag.com/les-particularites-du-clou-de-girofle-2/

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Lexus Hoverboard

C’est une marque de voiture mais, visiblement ils ne sont pas seulement intéressés par la fabrication de voitures, la marque a décidé de développer sa propre version de Skate volant. Le plus  avantageux, ce Skate n’a pas de batterie ce qui permet d’être plus léger.

Bien que c’est plus avantageux, il a ses limites. Il ne fonctionne qu’au dessus d’une piste montée et son autonomie dépend d’un réservoir d’azote qui peut se vider en quelques secondes.

Le Ryno Bike

Une moto électrique qui a une seule roue, stable et facile à manipuler et à faire des mouvements du corps. C’est un véhicule qui roule partout grâce à son unique roue même sur les espace réservés aux piétons.Très pratique pour faire les courses. Il a une capacité de transporter  120kg.

L’Arcaboard

Contrairement au Lexus Hoverboard, l’Arcaboard n’a pas besoin de piste montées ni d’avoir de l’azote liquide dans le réservoir. Il est totalement opposé au Lexus Hoverboard. Arcaboard est plus indépendant avec ses 36 élices et 72 batteries. Il a une capacité de soulever une personne pesant 110kg.

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Ladies Talk est un atelier de discussion sur les problématiques qui touchent la vie de la femme moderne africaine.
Dans ces workshop, tous les thèmes peuvent être abordés. L’objectif est de discuter et de trouver des solutions à des problèmes qui nous touchent dans notre quotidien. Prochain Ladies Talk le Mardi 28 Févier 2017

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