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Women Empowerment

Entrepreneuriat féminin

L’accrue du taux d’alphabétisation  féminin en Afrique Francophone est en majorité responsable de la vague entrepreneuriale actuelle. En effet, l’éducation est un facteur clé permettant aux femmes d’exercer des activités rémunératrices, de participer aux revenus du ménage et d’acquérir une autonomie économique et sociale.

C’est dans cet élan que les femmes ont pris conscience que le savoir est le pouvoir. Au vue des emplois dans le domaine public saturé, elles se sont lancées dans la création d’affaires rentables et diversifiées. L’essor de l’entrepreneuriat a débuté dans les pays d’Afrique sub-subsaharienne.

L’Afrique subsaharienne maintient le Taux d’Activité Entrepreneurial (TEA)  moyen régional le plus élevé  (25,9%) et de fortes attentes de croissance moyenne, ce qui se traduit par beaucoup d’emplois pour les femmes entrepreneurs dans cette région.
Bien que présente pour la plupart sur des affaires agricoles, les femmes se réveillent et prennent en main l’économie africaine.On retrouve aussi beaucoup de femmes qui officient dans la mode ou les cosmétiques.

Une clé du développement… surtout en Afrique subsaharienne

Si l’entrepreneuriat africain est « salutaire pour les femmes », d’après les auteurs du rapport, c’est également le continent tout entier qui profite des retombées économiques de cette dynamique féminine. Les dirigeantes, tout en réglant des problématiques du quotidien, créent de la richesse. Pour 2016, les auteurs de l’étude estiment la valeur totale de PIB créée par l’entrepreneuriat féminin en Afrique entre 250 et 300 milliards de dollars américains, soit environ 12-14 % du PIB du continent. Et si l’on considère uniquement la valeur ajoutée de l’entrepreneuriat féminin – c’est-à-dire la valeur générée au-dessus du seuil de référence de 10 % de TEA – le chiffre atteint 150 à 200 milliards de dollars, soit environ 7 à 9 % du PIB africain.

Une « nécessité plus qu’un choix »

Le chiffre africain global est donc considérable et montre bien la dynamique entrepreneuriale dans laquelle s’est engouffré le continent. Mais il reflète également une autre réalité, celle des difficultés d’accès à l’emploi pour les femmes. « Nous avons constaté un fort taux de TEA dans des pays africains qui ne sont pas parmi les plus développés, explique Anne Bioulac, auteure du rapport. Les femmes sont souvent dans des situations compliquées : elles n’ont pas eu accès à l’éducation et ont des enfants à charge. Le marché du travail classique leur étant très difficile d’accès, créer son entreprise devient alors une nécessité, plus qu’un véritable choix. » Une situation qui « s’accentue au sein des économies informelles », où le taux de chômage des femmes est important.

Un constat qui contraste avec les situations européenne et américaine où les femmes chefs d’entreprise sont souvent diplômées des universités et exercent leurs activités dans un environnement confortable. Citée par l’étude, l’expérience de Fatouma-Niang Niox, directrice générale de Jokkolabs Sénégal, illustre bien ce phénomène. Elle raconte qu’au moment de se lancer dans le monde du travail, elle s’est sentie « piégée par la situation socioculturelle et économique » de son pays, et a fini par se tourner « vers l’entrepreneuriat pour tenter de gagner [sa] vie ».

 

Source: https://www.espritentrepreneur.net 

https://www.lepoint.fr

 

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Pour réduire le déficit de financement estimé à 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs sur le continent, les dirigeants du G7 ont accordé un prêt global de 251 millions de dollars à la BAD afin soutenir l’initiative AFAWA.

Les questions d’actualités géopolitiques telles que l’Incendie en Amazonie, programme nucléaire iranien… ont dominé la couverture du sommet du G7 qui s’est tenu du 24 au 26 août, à Biarritz, dans le Sud-Ouest de la France. Le sommet consacré à la lutte contre les inégalités, a réuni, les chefs d’État de sept des plus grandes puissances économiques mondiales (États-Unis, France, Royaume-Uni, Allemagne, Italie, Japon, Canada)

Dans ce cadre, huit pays non-membres du G7, dont cinq africains, (Afrique du Sud, Australie, Burkina Faso, Chili, Égypte, Inde, Sénégal, Rwanda), et Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) ont été invités. Ce dernier a annoncé le versement d’un prêt global de 251 millions de dollars à l’initiative AFAWA (Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique), portée par la BAD.

Lancée en 2016, l’AFAWA vise à débloquer l’accès au financement pour les femmes entrepreneuses, et établit un mécanisme d’autonomisation économique. Cette résolution a été adoptée lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015, et la BAD a été chargée de sa mise en œuvre.

Dialogue politique avec les autorités concernées

« Aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30 % des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Ce déficit doit être comblé, et vite », a-t-il souligné, précisant que la BAD prévoyait d’investir un milliard de dollars dans cette initiative.

Le programme AFAWA repose sur trois piliers. Le premier vise à améliorer l’accès des femmes au financement grâce à des instruments innovants et adaptés, y compris des mécanismes de garantie. Le deuxième pilier est axé sur la prestation de services de renforcement des capacités pour les femmes entrepreneuses (mentorat et formation en entrepreneuriat).

Le troisième pilier se concentre sur l’amélioration de l’environnement juridique et réglementaire, grâce au dialogue politique avec les gouvernements, les banques centrales et les autres autorités concernées.

 

 

 

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/820362/economie/sommet-du-g7-251-millions-de-dollars-pour-lentrepreneuriat-feminin-en-afrique/

 

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Grande première depuis la fondation de Naspers en 1915 : Phuthi Mahanyele-Dabengwa a été désignée directrice des activités sud-africaines du groupe ce 3 juillet. Avec Mpumi Madisa (directrice générale nommée du groupe Bidvest) elle sera l’une des très rares femmes noires à diriger une société cotée du Johannesburg Stock Exchange.

Âgée de 48 ans, Phuthi Mahanyele-Dabengwa quitte un poste de présidente exécutive du fonds Sigma Capital, et fut précédemment directrice générale du groupe Shanduka, un holding d’investissement créé par l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa. Elle siège au conseil d’administration de la fondation Cyril-Ramaphosa et fut membre des conseils d’administration de l’opérateur téléphonique Vodacom, du minier Gold Fields et de la compagnie aérienne Comair.

Renforcer ses activités en Afrique du Sud

Sous la responsabilité directe du PDG du groupe, Bob Van Dijk, elle dirigera les activités quotidiennes de Naspers en Afrique du Sud, ainsi que ses deux récentes entités Napers Foundry et Naspers Labs. Naspers Foundry est un fonds d’investissement doté de 88 millions d’euros (1,4 milliards de rands), destiné au financement de start-up  de la tech sud-africaine, tandis que la plateforme Naspers Labs vise à développer les compétences des jeunes sans emploi. « Je suis ravi de rejoindre Naspers à un moment aussi crucial pour le groupe et pour l’Afrique du Sud », déclare l’intéressée dans le communiqué de la firme.

En octobre 2018, le groupe annonçait par ailleurs son ambition d’investir 192 millions d’euros durant les trois prochaines années pour renforcer ses activités en Afrique du Sud.

Projet de cotation

Naspers ne dit rien en revanche sur l’éventuelle implication de sa nouvelle manager dans son projet de coter ses actifs étrangers sur la bourse d’Amsterdam, au sein d’une société baptisée Prosus NV et évaluée à 123 milliards d’euros. De par ses précédentes fonctions, il se pourrait que Phuthi Mahanyele-Dabengwa fasse l’intermédiaire entre Naspers et les autorités sud-africaines, inquiètes de voir les actifs du groupe migrer vers une place boursière étrangère.

 

 

 

 

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/798610/economie/afrique-du-sud-naspers-nomme-pour-la-premiere-fois-une-femme-noire-a-la-tete-de-ses-activites-sud-africaines/

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Les théoriciennes et militantes féministes ont saisi depuis longtemps ce mécanisme (qu’elles ont nommé le plafond de verre) qui matérialiserait cette ligne invisible qui empêcherait les femmes d’atteindre les hautes sphères décisionnaires et ce dans tous les milieux. Il faut dire parfois que ce fameux plafond de verre devient pour certaines femmes carrément un plafond de fer suspendu au-dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. Mais est ce que l’existence de ce plafond de verre-fer, comme les théoriciennes féministes le laissent sous-entendre, émane de l’action directe des hommes?  Une analyse fine de la dynamique de construction de ce fameux plafond laisse plutôt voir une participation active des femmes de la conception de ce plafond.

En effet, plusieurs courants théoriques ont permis de mettre le doigt sur ce mécanisme subtile  notamment ce courant théorique dans le mouvement féministe qui a permis l’explicitation du concept d’empowerment et en sociologie  la théorie de Bourdieu de la violence symbolique.

L’empowerment (une notion difficile à traduire avec exactitude en français) a été d’abord théorisé par des penseurs brésiliens d’origine africaines  dans le cadre de la lutte pour les droits de leurs compatriotes noir-es pour signifier la nécessité de leur inculquer une prise de conscience du pouvoir personnel dont ils sont détenteurs.  Cette action plutôt militante était destinée à changer  la structure des rapports de domination de la population blanche sur la population noire et à la rendre plus égalitaire. Cette notion a été  introduite dans le mouvement féministe par les militantes racisées ( noires africaines particulièrement) d’une part pour contester  l’orientation homogénéisante des revendications féministes plutôt marquées par la suprématie de la cause des femmes blanches et d’autres part pour signifier de la nécessité d’opérer des actions d’incitations et de sensibilisations à la re-prise de leur pouvoir ( le pouvoir en , le pouvoir sur et le pouvoir de…).  À noter qu’on n’en est pas encore à la notion de discrimination positive qui viendra bien après dans la théorie et l’action féministe.

Pour ce qui est de la violence symbolique théorisée par Bourdieu, ce mécanisme opère, selon cet auteur, insidieusement et efficacement et structure les rapports de pouvoir entre dominant-es et dominé-es tendant à légitimer la domination aux yeux mêmes des dominés. Contrairement à ce que nous savons de l’exercice de la violence basé sur l’usage de la force, cette violence symbolique a ceci de particulier qu’elle n’use point de la force. La violence symbolique s’exerce et s’incruste plutôt dans les structures mentales des dominé-es pour s’y installer confortablement et commander et inspirer leurs rapports aux dominants. On comprend bien ici que les circuits de socialisation permettent l’opérationnalisation de la violence symbolique.
Ainsi donc, pour mieux comprendre la persistance de ce plafond de verre-fer alors que presque toutes les statistiques de l’éducation révèlent des performances scolaires des filles, il faut se tourner du côté de la socialisation différenciée (ou la socialisation de genre) des filles et des garçons entamée dès la prime enfance (socialisation primaire au sein principalement de la famille.) En effet, la socialisation « genrée » instaure des prescriptions comportementales différentes des garçons et des filles en vue de la reproduction des rôles de sexes. Ainsi, lorsque cette socialisation différentielle incite et même parfois encourage l’extraversion des garçons et initie les filles à l’introversion; nous comprenons mieux la domination masculine dans les structures sociales, politiques etc.
Au final, au vu de ces éléments non exhaustifs, il n’est pas possible de soutenir la facticité de ce plafond de verre ce qui relèverait de la mauvaise foi. Toutefois, un appel à toutes les femmes pour une prise de conscience de leur part de responsabilité dans le maintien de ce plafond de verre est nécessaire pour espérer sa déconstruction.

 

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Nous avons tous vécu le moment où on doit faire valoir notre point de vue à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous. Ce que nous faisons généralement, soit nous allons immédiatement sur notre smartphone pour tweeter notre état d’esprit ou nous  faisons une longue publication sur Facebook soit nous envoyons un mail à la personne pour nous expliquer. On croit sûrement que la logique et le pouvoir de nos mots écrits convaincront qui que ce soit qui n’est pas d’accord avec nous et il pourra ainsi comprendre notre point de vue. Mais de nouvelles recherches suggèrent que ces arguments écrits ne sont peut-être pas la meilleure approche.

Cette recherche a été menée par Juliana Schroeder, professeur adjoint de gestion des organisations à la Haas School of Business, Université de Californie, Berkeley, et ses collègues. Dans l’étude de Schroeder sur près de 300 personnes, les participants ont été invités à regarder, écouter et lire des arguments sur des sujets avec lesquels ils étaient en accord ou en désaccord comme l’avortement, la musique et la guerre. Ils ont été invités à juger le caractère du communicateur et la qualité ou la véracité de l’argument. L’équipe de Schroeder a constaté que les participants qui ont regardé ou écouté le communicateur étaient plus convaincus que quand ils ont lu le même argument des communicateurs. Les conclusions de Schroeder ont des implications évidentes pour tous les lieux de communication, en particulier sur le lieu de travail. Les recherches de Schroeder ont également révélé que les participants qui écoutaient ou regardaient les communicateurs étaient également moins susceptibles de les déshumaniser – un phénomène où nous sous-estimons ou diabolisons inconsciemment les capacités cognitives et les attributs moraux des personnes qui ont des opinions autres que les nôtres. Donc, que ce soit pour convaincre un étranger que #MeToo compte, que vous discutiez de la politique avec un ami ou que vous expliquiez en réunion pourquoi votre vision de l’entreprise est la bonne, voici trois conseils pour communiquer efficacement :

 

  1. BIEN CHOISIR SES MOTS QUAND ON ESSAYE DE CONVAINCRE

Nous vivons dans un monde de communication numérique, principalement textuelle. Bien que cela soit pratique (vous pouvez lire un message quand vous voulez), le travail de Schroeder suggère que c’est improductif dans les moments où vous devez convaincre les gens qui ne sont pas d’accord avec vous, car les gens sont plus enclins à vous déshumaniser. Bien sûr, parfois nous n’avons pas d’autre choix que de communiquer par SMS. Si c’est le cas, il est impératif d’être très attentif à votre choix de mots et d’expressions. L’utilisation d’arguments non émotifs, basés sur les faits et rien que les faits, est la meilleure façon de combattre le penchant naturel du lecteur à vous déshumaniser.

  1. OPTER POUR LA COMMUNICATION FACE A FACE SI POSSIBLE

Idéalement, choisissez toujours de transmettre votre argument en personne si vous le pouvez. « Entendre un message d’un adversaire politique [ou autre] peut humaniser l’adversaire, par rapport à la lecture du même message. La raison semble être que la variance dans les signaux naturels para linguistes des communicateurs dans leurs voix (par exemple, le ton) peut exprimer leur réflexion. »

Bien que cela puisse être impossible à faire avec les masses anonymes sur Twitter malgré le nombre impressionnant de smileys dont nous disposons, ou impraticable avec tous vos amis Facebook, sur le lieu de travail, parler à quelqu’un en personne implique souvent rien de plus que de faire quelques pas jusqu’à la porte de son bureau. Et c’est exactement ce que vous devriez faire si vous avez besoin de convaincre votre patron ou collègue de la raison pour laquelle votre projet pour l’entreprise est le bon.

  1. FAIRE UNE VIDEO CONFÉRENCE AU LIEU D’ENVOYER UN EMAIL

Mais même si vous ne travaillez pas dans le même bâtiment que votre collègue, ou si vous habitez dans le même pays que l’un de vos amis sur Facebook avec lequel vous discutez de la sortie de l’Afrique du CFA par exemple, il est maintenant plus facile que jamais de communiquer avec les gens par appel vocal ou vidéo. Ainsi, avant d’envoyer un e-mail ou de poster un message, allez sur Whats App Vidéo ou Facebook Messenger pour un appel vidéo ou audio afin que le destinataire de votre message puisse entendre la variance et les indices para linguistes dans votre voix.

Ce n’est qu’en dernier recours que vous devriez essayer de communiquer avec quelqu’un avec qui vous n’êtes pas d’accord avec les médias sociaux. L’espace limité de Twitter et les courtes périodes d’attention des utilisateurs de médias sociaux rendent votre bataille d’arguments difficile.

Source : https://www.fastcompany.com

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