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La 12e édition du salon Africa Telecom People, qui s’ouvre jeudi à Abidjan, est consacrée à l’avènement africain des objets connectés.

À Abidjan, les 6 et 7 octobre, on parle du présent et un peu du futur. « Comment l’Afrique se prépare au tout connecté ? » C’est à cette question que les participants de la 12e édition du salon Africa Telecom People, qui se tient dans les salles de conférence et dans l’auditorium de l’Hôtel Ivoire, tenteront de répondre pendant deux jours. Au programme, des conférences, des ateliers, des workshops suivis de la remise des trophées des ATP awards 2016.

Une vingtaine d’intervenants sont attendus pour plus de 2 800 inscrits. On peut citer notamment le coordonnateur national du projet Central African Backbone, Yvon-Didier Miehakanda, Ange Diagou, le directeur général de NSIA Technologie, Djibril Ouattara, le directeur général de MTN Congo, ou encore Serge Gnandji, le directeur général de DHL en Côte d’Ivoire. Plusieurs représentants du cabinet d’audit et de conseil Deloitte en Côte d’Ivoire interviendront également.

Un marché de 500 milliards de dollars

Au menu de leurs discussions : les objets connectés ou l’internet des objet, c’est-à-dire l’ensemble des services reliant des matériels physiques connectés au web.

Serge Patrick Sery, chef de projet pour Africa Telecom People, y voit « la dernière révolution en matière de TIC. On a commencé par connecter les hommes entre eux, c’est maintenant au tour des objets. Dans le monde, cela représente un marché de 500 milliards de dollars. D’ici 2020, il y aura 50 milliards d’objets connectés ».

Et l’Afrique dans tout ça ? « L’Afrique a beaucoup de besoins en terme de développement et de service, poursuit Serge Patrick Sery. Les objets connectés peuvent aider à résoudre certains problèmes. Prenez le Rwanda où on distribue des médicaments avec des drones ! »

Une dynamique dans laquelle les pays émergents ont toute leur place. Comme ceux du continent africain « où une personne sur cinq est aujourd’hui connectée », s’enthousiasme encore l’organisateur de la conférence.

Mais, prévient-il, si « l’Afrique se prépare » à cette révolution des objets connectés, encore doit-elle résoudre certains handicaps liés notamment à la sécurisation des données et à l’indépendance énergétique.

SOURCE: Jeune Afrique

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Dire que l’homme a un impact considérable sur la santé de notre planète est devenu un lieu commun. L’émergence du concept de changement climatique et, petit à petit, l’acceptation, de son origine, en grande partie, humaine, y ont largement contribué. Rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, il fallait bien des démonstrations pour nous convaincre d’une telle évidence.

Cela a-t-il radicalement changé nos comportements ? Certes non. Et l’on sait que la diversité biologique continue de décliner, malgré tous les engagements internationaux pris et répétés depuis Rio, en 1992.

Pourtant, si globalement la situation se détériore, des tendances positives commencent à se dessiner, par endroits. Il suffit, à titre très symbolique, de considérer le retour d’espèces sauvages comme le loup en Europe, dans des espaces dont il avait été éradiqué : si un tel animal est capable de, presque, ressusciter, alors d’autres le pourront certainement aussi. Ainsi des loutres ou des castors dans bon nombre de rivières du vieux continent.

L’impact des activités humaines croît, mais finalement moins vite que prévu

Une étude publiée dans Nature Communication et conduite sur la période récente de notre développement confirme cette tendance. Elle mesure, entre 1993 et 2009, l’impact environnemental des activités humaines sur la planète, ce qu’on appelle notre empreinte écologique. Celle-ci aurait crû de 9%. Elle la compare alors à la croissance démographique au cours de la même période (+ 23%) et à celle de l’économie mondiale (+ 153%). Le premier enseignement rassurant qu’on en tire est que notre influence négative sur l’environnement croît moins vite que notre capacité à lui nuire, alors que nous sommes plus nombreux et plus riches. Est-ce parce que justement nous avons pris conscience du besoin d’épargner la nature pour notre avenir ? Cela reste à démontrer.

C’est cependant en zoomant un peu que l’on en apprend plus. Si la tendance globale est à la dégradation, il apparaît des zones où l’empreinte écologique de l’homme a tendance à se réduire. Soyons honnêtes, il s’agit essentiellement des lieux où elle était déjà très marquée (notamment les pays développés de l’hémisphère nord) mais quoi qu’il en soit, cela montre que l’inversion de la courbe de la dégradation est possible, quand et où ce n’est pas trop tard. Par exemple, il n’échappe pas à l’observateur un peu naturaliste, que grâce à des politiques environnementales dynamiques – et à la vigilance électorale des citoyens ! – la situation de l’environnement en Europe s’est plutôt améliorée au cours de ces trente dernières années.

L’heure des choix pour l’Afrique

L’Afrique n’est pas dans cette tendance. Pas encore en tout cas. L’étude pointe en particulier l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre où la situation s’est fortement dégradée au cours de la période considérée. Mais il est vrai que le continent part d’une situation moins grave et que l’empreinte de l’homme, pour croissante soit-elle, y reste encore en général plus faible que dans les pays industrialisés. Mais pour combien de temps encore ? Car tout est affaire de temps et si la nature peut se remettre de perturbations engendrées à un rythme « acceptable » – l’ère industrielle occidentale en fait-elle partie ? S’est-elle faite en laissant une chance à la nature de récupérer plus tard ? – elle ne peut corriger des changements définitifs. La perte totale d’espèces, animales ou végétales, en est l’exemple ultime.

Ainsi, l’étude conclut que la plupart des zones où la biodiversité souffre le plus aujourd’hui sont logiquement celles où elle reste la plus diversifiée. Dans ce registre, l’Afrique est encore bien placée. Mais saura-t-elle gérer ce capital sur le long-terme ?

SOURCE: Jeunafrique

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L’information a été rendue publique lors du lancement du rapport « Conserver, restaurer, améliorer les sols en Afrique”, rédigé par le Panel de Montpellier, qui regroupe des spécialistes africains et européens de l’agriculture, du commerce, de l’écologie et du développement.

11-12-20 -- LOMƒ, TOGO -- Photo by Daniel Hayduk

11-12-20 — LOMƒ, TOGO — Photo by Daniel Hayduk

Le document rappelle que la dégradation des terres réduit la fertilité des sols, affaiblit les rendements et accroît les émissions de gaz à effet de serre.

En Afrique, 65% des terres arables, 30% des pâturages et 20% des fôrets seraient d’ores et déjà touchés.

Les causes les plus fréquentes relèvent d’un usage limité des engrais et à de mauvaises pratiques en matière de gestion des terres.

“Beaucoup d’acteurs ne considèrent pas les sols comme une priorité.”

Gordon Conway, Président du Panel de Montpellier

Le président du Panel, Sir Gordon Conway, enseignant à l’Imperial College de Londres, a déclaré à SciDev.Net que « c’est un problème très grave ignoré par les bailleurs de fonds européens et les gouvernements africains. »

Les experts rappellent que dans la mesure où le sol est la pierre angulaire de la sécurité alimentaire et du développement agricole, « prendre soin, restaurer, améliorer et conserver les sols devrait devenir une priorité mondiale majeure. »

Restaurer les sols

Le panel a ainsi formulé une dizaine de recommandations pour renforcer l’appui politique et financier à une gestion durable des terres, initier une révolution du « Big Data » sur les sols, créer des incitations pour sécuriser les droits fonciers, renforcer les capacités en matière de sciences du sol en Afrique et adopter une gestion intégrée des sols.

Les spécialistes de divers horizons qui ont assisté au lancement du rapport, à Dakar, ont apprécié son contenu et proposé des amendements.

« Nous partageons le constat, car en Afrique, nous utilisons par exemple moins de 10 kg d’engrais par hectare, alors que dans certains pays développés, ils en sont à 100kg par hectare », affirme Omar Niangando, délégué pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Syngenta pour une agriculture durable.

« Cela ne veut pas dire que les paysans ne connaissent pas les engrais. Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas toujours y accéder”, poursuit-il, avant d’ajouter:

“Les engrais que nous recevons aujourd’hui ne sont pas de bonne qualité. Actuellement au Mali, il y a un grand débat sur l’importation de 40.000 tonnes d’engrais de mauvaise qualité. De l’engrais qui ne présente que 10% d’azote au lieu de 16% prévus par la commande. C’est vous dire que nous avons besoin d’expertise dans ce domaine. »

Certains participants ont posé la question de savoir qui choisit les engrais dans les pays africains, sans obtenir une réponse claire.

Mais un constat s’est imposé à tous: la nécessité de former un plus grand nombre de spécialistes, pour venir en appui au processus de gestion intégrée des sols.

Formation

 El Hadj Traoré, directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), déplore que les universités africaines forment de moins en moins de pédologues: « A titre d’exemple, à la faculté des sciences de Dakar, l’institut des sciences de la terre se focalise essentiellement sur des domaines comme la géologie et les mines”, estime-t-il, avant d’ajouter: « Bien sûr les minerais rapportent gros, mais sans l’agriculture, le continent ne s’en sortira pas”.
 
Pour sa part, Hamet Aly Sow, chargé de programme à l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la base (Asprodeb), a regretté que les recommandations du Panel ne mettent pas l’accent sur le rôle clé que doit jouer l’acteur agricole.
 
« On doit investir sur les acteurs de la recherche, sur la maîtrise des circuits de financement, mais aussi sur l’acteur agricole, qu’il soit pasteur, agriculteur, pêcheur ou éleveur. Car c’est lui qui fait face à ces enjeux. C’est très important, surtout qu’il faut une synergie car les questions de dégradation de sols sont à un niveau transversal”, estime-t-il.
 
Le rapport du Panel de Montpellier intervient dans un contexte où l’année 2015 a été désignée année internationale des sols par les Nations Unies.

 

Source: scidev.net

 

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Au sud du Sahara, le traitement des eaux usées demeure sous-développé, faisant peser sur les pays un coût sanitaire et économique exorbitant. Mais, sous l’impulsion des bailleurs de fonds, les principaux blocages commencent enfin à être levés.

En 2012, la Banque mondiale s’alarmait de l’impact économique exorbitant, sur le continent, du manque d’assainissement : les lacunes de ce secteur, qui comprend l’évacuation des eaux pluviales ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées, coûteraient à une vingtaine de pays 1 % à 2,5 % de leur PIB annuel. Soit, au total, près de 4,2 milliards d’euros, si l’on ne tient compte « que » des conséquences sanitaires directes sur les populations (décès prématurés, dépenses de santé, etc.). Et il faut ajouter à ce bilan des effets à long terme plus difficiles à évaluer, comme l’apparition d’épidémies, le mauvais développement infantile ou la dégradation de l’environnement.

Si quelques pays (en particulier le Maroc et la Tunisie) se distinguent très largement et que d’autres, en Afrique subsaharienne (le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda et le Gabon, notamment), font des efforts malgré un accès limité aux financements, la situation est loin d’être satisfaisante. Environ 30 % des Subsahariens avaient accès à l’assainissement en 2010. Ce chiffre reste inchangé. C’est même l’un des seuls Objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU, dont le cycle s’achevait en 2015, dans lesquels quasiment aucune progression n’a été constatée, s’inquiète Jean-Michel Ossete, directeur adjoint du département eau et assainissement de la Banque africaine de développement (BAD). « Cela ne veut pas dire que rien n’a été fait, tempère-t-il. Mais la croissance démographique est telle que les investissements n’arrivent pas à suivre. »

Éduquer les populations – des villes, surtout – quant aux risques liés au déversement des eaux usées en plein air ou dans les canaux réservés aux eaux pluviales est un premier enjeu commun à tous les pays. Mais il n’est pas le seul, et plusieurs autres obstacles doivent être surmontés.

Une planification qui se met lentement en place

Tous les spécialistes interrogés s’accordent là-dessus : le secteur a longtemps souffert d’un manque de volonté politique. « Malgré leurs recettes pétrolières, le Nigeria, le Congo, la Guinée équatoriale, l’Angola et la RD Congo sont tous de mauvais élèves, constate un expert. Le Congo, par exemple, a connu quatre années d’excédent budgétaire, au cours desquelles rien n’a été fait pour l’assainissement. Aucune structure n’est dévolue à ce service ; les mairies sont censées le gérer mais ce n’est pas du tout opérationnel. »

« Le plus gros obstacle est institutionnel », confirme Cassilde Brenière, chef de la division eau et assainissement de l’Agence française de développement (AFD). La Côte d’Ivoire ne s’est dotée d’une société chargée de l’assainissement qu’en 2011 ; le Mali n’en possède toujours pas. Or la mise en place d’un cadre juridique et d’une planification prenant en compte les grandes tendances, comme l’évolution démographique, est prioritaire, estime la spécialiste de l’AFD : « Il faut une vision avant de décider d’un tarif et de sa collecte. »

 

Dakar, qui dispose d’une station d’épuration depuis plus de vingt ans, s’apprête en outre à lancer un vaste programme de dépollution dans la baie de Hann

Dans ce domaine, une amélioration commence cependant à se faire sentir. Ainsi, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Cap-Vert et le Bénin travaillent chacun à la rédaction d’un schéma directeur – une première étape essentielle. « Beaucoup de gouvernements africains ont pris conscience, ces dernières années, de la nécessité de développer l’assainissement pour améliorer la santé, le cadre de vie et la productivité », confirme Mamadou Dia, directeur eau et assainissement du groupe Eranove (présent en Côte d’Ivoire avec la Sodeci, au Sénégal avec la Sénégalaise des eaux et temporairement en RD Congo avec la Regideso).

Dakar, qui dispose d’une station d’épuration depuis plus de vingt ans, s’apprête en outre à lancer un vaste programme de dépollution dans la baie de Hann : autrefois paradisiaques, ce bassin naturel et sa plage sont aujourd’hui asphyxiés par les tonnes de déchets domestiques et industriels qui sont déversés dans les canaux normalement réservés aux eaux pluviales… À l’amélioration des conditions de vie des habitants s’ajoute ici un autre enjeu, économique : celui de redonner à la baie son potentiel touristique d’antan.

Des financements de plus en plus accessibles

L’assainissement est encore trop peu souvent prioritaire dans le budget des États. « Il est évident que si l’État a 1 euro à dépenser, il va aller à l’eau potable en priorité », souligne Jean-Yves Gadras, directeur du développement pour l’Afrique et le Proche-Orient au sein du groupe Suez. Or, fait-il remarquer, faciliter l’accès à l’eau signifie aussi augmenter les volumes d’eaux usées à traiter…

Les banques de développement se sont emparées de ce sujet. Ainsi l’AFD a consacré en 2014 près de 200 millions d’euros à des projets d’assainissement bénéficiant à 1,1 million d’habitants sur le continent. Les bailleurs de fonds conjuguent leurs efforts pour prendre en charge la plus grosse partie des investissements, comme les stations d’épuration et les complexes réseaux collectifs de tout-à-l’égout. À Djibouti, par exemple, où 25 % de la population est raccordée aux infrastructures d’assainissement, l’AFD finance, à hauteur de 5,2 millions d’euros, l’installation d’un réseau collectif dans le quartier central de Balbala, tandis que l’Union européenne a permis l’inauguration, en mars 2014, d’une station de traitement des eaux usées (13 millions d’euros).

L’Onea investit sur fonds propres 1,2 milliard de F CFA [environ 1,8 million d’euros] dans le réseau d’égouts ainsi que dans les stations de traitement et de vidange de la capitale, s’enorgueillit Hamado Ouédraogo

Rares sont les pays qui, comme l’Algérie, parviennent à financer eux-mêmes leurs projets de A à Z. Mais certains participent dans la mesure de leurs moyens. L’État gabonais apporte ainsi, aux côtés de l’AFD, près de la moitié du financement d’un réseau d’écoulement des eaux pluviales à Libreville (soit 31,7 millions d’euros). Plus modeste, l’office burkinabè de l’eau potable (Onea) a pris la mesure du problème dès les années 1990. « L’Onea investit sur fonds propres 1,2 milliard de F CFA [environ 1,8 million d’euros] dans le réseau d’égouts ainsi que dans les stations de traitement et de vidange de la capitale, s’enorgueillit Hamado Ouédraogo, directeur général de l’Onea. Un montant qui s’élève à 4 milliards de F CFA par an en comptant les projets d’extension en cours. »

Si les moyens débloqués demeurent modestes au regard des besoins, l’assainissement a l’avantage de pouvoir être mis en place par étapes. « On peut se limiter d’abord à une partie de la chaîne : par exemple, à l’échelle d’une ville côtière, commencer par un système de collecte qui se déverse dans la mer avant d’envisager une station de traitement », souligne Jean-Yves Gadras, de Suez. À Casablanca, dans le quartier de Sidi Bernoussi, le groupe français a inauguré en mai 2015 une usine opérant un premier traitement des eaux usées, doublée d’un « émissaire », une canalisation qui les rejette en mer, loin de la côte. La capitale économique marocaine prévoit de mettre en place, dans un second temps, un traitement plus avancé.

Un modèle économique encore à trouver

C’est le dernier gros problème. Si les consommateurs sont prêts à payer pour de l’électricité ou de l’eau potable, l’assainissement ne bénéficie à personne en particulier… sinon à la communauté tout entière. Trouver un modèle économique permettant de couvrir les coûts d’exploitation des ouvrages (notamment celui des stations, grandes consommatrices d’électricité) est une équation complexe. Certains pays n’en facturent qu’une partie. « Au Burkina Faso, où, en dehors de l’hyper-centre de Ouagadougou, équipé du tout-à-l’égout, subsiste un système de fosses, ce sont les habitants qui paient les vidanges, illustre Cassilde Brenière. De plus, 10 % à 15 % de la facture d’eau servent à payer l’assainissement. » Ce n’est pas suffisant, mais le pays parvient à observer, selon la BAD, un taux de recouvrement de plus de 80 % des factures, ce qui permet déjà d’assurer le service.

« La tarification doit être à la fois compatible avec le niveau des revenus de la population et cohérente avec la qualité du service », souligne Jean-Michel Ossete, citant l’exemple tunisien où les factures atteignent le montant « acceptable » d’une quarantaine de dinars (environ 20 euros) par mois pour une grande habitation. Là où l’eau et l’électricité sont gérées par un même opérateur, comme au Gabon ou dans certaines villes marocaines, le service le plus rémunérateur (l’électricité) peut financer le plus déficitaire (l’eau) via une péréquation tarifaire, afin d’assurer ce service public à un prix plus abordable.

 

#Marion Douet

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