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Le Nigeria a pris des mesures drastiques pour développer sa production locale de riz, emboîtant le pas au Mali, au Sénégal et à la Côte d’Ivoire. https://www.jeuneafrique.com/mag/1033825/economie/nigeria-senegal-mali-quelles-strategies-pour-atteindre-lautosuffisance-alimentaire/#:~:text=Le%20Nigeria%20a%20pris%20des,163%20milliards%20pour%20le%20Cameroun.

Quelque 300 milliards de F CFA pour la Côte d’Ivoire, environ 190 milliards pour le Sénégal et autour de 163 milliards pour le Cameroun : ce sont les
montants des factures annuelles acquittées par ces trois pays pour combler leur déficit en riz en recourant aux importations.

Ces dernières années, ils se sont pourtant engagés (comme l’ensemble des États de la région, à commencer par le géant nigérian) à atteindre
l’autosuffisance au plus vite. À Dakar, on l’avait annoncée pour 2017, en vain. Abuja vise 2022, Niamey 2021, et Abidjan s’est fixé la date de 2025.Questions de sécurité alimentaire et de souveraineté
nationale.

En Afrique de l’Ouest, le riz, plus que toute autre céréale, est stratégique. Sous l’effet conjugué de l’essor démographique, de l’urbanisation et de la
hausse des besoins individuels, la consommation de riz a été multipliée par quatre en trente ans, selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Source : Jeuneafrique

https://azamag.com/coronavirus-les-economies-dafrique-subsaharienne-touchees-de-plein-fouet/

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Avec la crise sanitaire, ils prolifèrent de partout, et constituent une menace pour l’environnement. Une entreprise française recycle les masques jetables en matériau plastique.
Les masques sont placés en quarantaine, découpés, broyés dans une machine, désinfectés par ultraviolet puis mélangés à une matière qui va faire le liant et permettre la conception d’objets utiles en plastique écologique.
Initialement spécialisée dans la production d’objets plastique à partir de textile, cette start-up basée à Châtellerault, dans le centre ouest de la France, a rapidement saisi cette opportunité.
« Nous produisons des Equipements de Protection Individuelle contre le COVID. Nous fabriquons des visières et des porte-visières, où l’on peut encore voir la petite fibre des masques. Nous avons fait des fixations de masque pour éviter que l’élastique ne tombe sur l’oreille. Nous avons
fait des visières un peu plus industrielles, des ouvre-portes… ».

Le recyclage des masques, une véritable opportunité pour cette start-up.

« On s’est dit: ce n’est pas possible, il n’y a pas qu’une fatalité de dire que ces masques vont finir ou dans la nature ou brûlés. On peut les recycler. On peut faire quelque chose de cette matière, et on peut revaloriser tout ça. »
A l’instar de ses voisins européens, la France a considérablement augmenté sa capacité de production de masques. Mais nombreux d’entre eux finissent dans la rue, sur les plages ou les cours d’eau, jetés ou tombés des poches de leurs propriétaires.
Une pollution préoccupante qui incite de plus à privilégier les masques textiles lavables…

https://azamag.com/la-bad-investit-25-millions-de-dollars-dans-un-fonds-dabraaj-dedie-a-la-sante-en-afrique/

 


Source :Africanews

https://fr.africanews.com/2020/08/27/covid19-une-start-up-qui-recycle-des-masques-en-plastique-jetables/

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L’or, traditionnelle valeur refuge et l’un des principaux produits d’exportation de pays comme le Burkina et le Mali, n’est pas à l’abri. « La perturbation du transport aérien et l’arrêt de l’activité de certaines raffineries devraient limiter les exportations d’or »,
selon Bloomfield Investment.

TOURISME ET SECTEUR AÉRIEN TOUCHES

L’or, traditionnelle valeur refuge et l’un des principaux produits d’exportation de pays comme le Burkina et le Mali, n’est pas à l’abri. « La perturbation du transport aérien et l’arrêt de l’activité de certaines raffineries devraient limiter les exportations d’or »,selon Bloomfield Investment. Interdiction de voyager et confinement ont mis le tourisme et le trafic au point mort sur le continent.
En Afrique du Sud, pays le plus touristique de la zone avec un chiffre d’affaires de 21,5 milliards d’euros en 2018, « l’épidémie a déjà impacté très négativement le secteur et ça va continuer », s’alarme Hlengiwe Nhlabathi du ministère du Tourisme.Quelque 1,5 million d’emplois sont en jeu.
La crise du secteur touristique va se répercuter sur toute « la chaîne
d’approvisionnement : agriculture, pêche, banques, assurances, transports, culture et divertissement », relève-t-elle.
« On a tout arrêté parce qu’on n’a plus de client. On a libéré les deux tiers des employés, soit une vingtaine de personnes », déplore Sidiki Dramane Konaté, gérant du complexe hôtelier Le Bambou au Burkina Faso.
Avec 95 % de la flotte africaine clouée au sol, les compagnies sont en péril, faute d’un soutien financier rapide, selon l’Association des compagnies aériennes africaines.

CAFÉ ET CACAO MENACES

En Éthiopie, premier pays africain producteur de café, les exportateurs subissent d’ores et déjà un « choc dévastateur », selon Gizat Worku, directeur de l’Association des exportateurs de café éthiopien.
Les principaux pays importateurs, Allemagne, Italie, États-Unis, France, sont à l’arrêt, explique le directeur général de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, Adugna Debela.
Le café représente 5 % du PIB du pays et emploie directement et indirectement 25 millions de personnes (sur une population d’environ 110 millions), selon l’Autorité.
À court terme, la crise du coronavirus n’aura pas d’impact important sur le marché du cacao, selon le directeur de l’Organisation internationale du cacao Michel Arrion, car les grands pays importateurs (Europe, États-Unis) disposent de 1,8 million de tonnes de stock, soit 4 à 5 mois de production.
Mais « il y a une réelle inquiétude chez les planteurs d’une baisse de prix à long terme », souligne Moussa Koné, président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 40 % du marché. L’« or brun » représente un tiers des exportations ivoiriennes et fait vivre 5 à 6 millions de personnes.

ENDIGUER LA CRISE

Plusieurs pays africains ont annoncé des plans de soutien économiques et sociaux. Mais « avec moins de 20 % de la population employée dans le secteur formel, avec des systèmes de protection sociale inexistants pour le secteur informel, sans régime d’assurance chômage, avec des possibilités très restreintes de soutien de l’économie par les finances publiques, la situation est particulièrement critique pour l’Afrique »,
souligne le cabinet d’analyse Finactu.
Les pays africains demandent un soutien massif de la communauté internationale et une réduction de leur dette. Il faut un « plan Marshall » pour l’Afrique, résume le président nigérien Mahamadou Issoufou.

source: Union Africain

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UNE FICHE TECHNIQUE REMARQUABLE

Les Samsung Galaxy Note 20 et Note 20 Ultra fonctionnent sous Android 10 Q et profitent de l’interface utilisateur du constructeur, Samsung One UI. Le premier est équipé d’un écran de 6,7 pouces de 2400 x 1080 pixels (393 ppp) alors que le second, le plus grand, dispose d’un 6,9 pouces avec une résolution un peu supérieure de 3200 x 1440 pixels (508 ppp). Côté processeur, pas de changement par contre puisque les Note 20 proposent un Exynos 990 accompagné d’un processeur graphique Mali-G77 MP11. La mémoire vive est de 8 Go, le Note 20 dispose d’une mémoire interne 256 Go
tandis que le Note 20 Ultra est proposé en deux versions de 256 et 512 Go. Ils sont tous les deux déclinés en version 5G si vous en avez le besoin.
Le S Pen est toujours de la partie afin d’offrir à ces smartphones une expérience utilisateur différente des autres. Ce dernier devrait toujours autant faire plaisir aux professionnels qui traitent de nombreux documents en situation de mobilité.

UNE PARTIE PHOTO SOLIDE

Côté photo, Samsung reprend bien évidemment le matériel déjà présenté sur les Samsung Galaxy S20. Concernant le Galaxy Note 20, trois capteurs sont proposés : un capteur de 12 MP (f/2.2), un capteur ultra grand-angle de 12 MP (f/1.8), un capteur destiné à filmer en 8 K de 64 MP (f/2.0) capables de réaliser un zoom x3 sans aucune perte de qualité. Pour le plus grand, le Note 20 Ultra, le capteur principal atteint les 108 MP (f/1.8), l’ultra grand-angle propose la même résolution, mais avec un objectif f/2.2. Enfin, il dispose par contre d’un téléobjectif x5 avec un capteur de 12 MP
(f/3.0).

LES PRÉCOMMANDES SONT OUVERTES ET AVEC
DES CADEAUX EN BONUS

Si votre truc c’est le haut de gamme sans concession, les Samsung Galaxy Note 20 et Note 20 Ultra sont certainement faits pour vous. Évidemment, le prix est à la hauteur de la technologie embarquée. Néanmoins, Samsung a souhaité faire un effort en offrant des cadeaux.
Pour la précommande de votre Galaxy Note 20, Samsung vous offre au choix une paire de Galaxy Buds+ ou un pack incluant 3 mois de Xbox Game Pass Ultimate offerts + manette Power A MOGA XP5-X Plus + chargeur sans fil EP-N105.

Source : HITEK.fr

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Un rebond de 3 % en Afrique en 2021

À cause de la pandémie, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Cependant, la Banque africaine de développement reste toujours positive dans ses calculs. Elle prévoit un rebond de croissance économique de 3 % en 2021 si les gouvernements parviennent à stopper la propagation de la pandémie de Covid-19. Ce scénario conditionné et pour le moins optimiste émane des rédacteurs du supplément aux Perspectives économiques en Afrique 2020, publié par la Banque africaine de développement.

Selon les analystes de la banque panafricaine, la croissance sur le continent devrait rebondir à 3 % en 2021, contre -3,4 % dans le pire des scénarios pour 2020.

Publié déjà en Janvier dernier, le supplément avertissait que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la BAD, affirme que « pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations ».

Le supplément souligne que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines et les moyens de subsistance des populations. Le continent demeure également vulnérable à d’autres menaces, comme les nuées de criquets en Afrique de l’Est, ou encore les évènements climatiques extrêmes.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

« Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % », contre une moyenne internationale de 3,9 %, détaille la BAD dans un communiqué.

Aggravation de la pauvreté dans deux sous-régions du continent

D’après Hanan Morsy, directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la BAD, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 dollar) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le COVID-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Source : afrique.latribune.fr

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MED’INNOVANT AFRICA

Face aux crises comme aux défis économiques et environnementaux, les innovations de résilience et les solutions durables doivent plus que jamais être soutenues pour répondre ensemble aux enjeux de développement et d’aménagement d’un territoire capable de surmonter les chocs.

Après une première édition réussie qui a vu la participation de 180 startups et la distinction de 3 pépites africaines aux projets inspirants, Euroméditerranée lance la 2e édition de son concours destiné aux startups africaines qui permet d’accélérer les projets de startups africaines, sur des problématiques liées au développement des villes méditerranéennes et africaines durables et résilientes.

Ce dernier a pour objectif :

  • De détecter des « pépites africaines » capables d’expérimenter leurs solutions innovantes, le cas échéant, sur l’Ecocité Euroméditerranée ;
  • D’installer ces startups sur le périmètre d’intervention de l’aménageur dans l’objectif de faire croître leurs parts de marché vers l’Europe ;
  • D’attirer des TPE, PME comme des groupes français et européens qui souhaitent se développer en Afrique.

Alors que cette nouvelle édition place la résilience au cœur de sa démarche, les pépites et porteurs de projet africains sont invités à proposer leur candidature du 1er juillet au 31 août. Après analyse des dossiers et sélection par un jury d’experts, deux lauréats accéderont au territoire d’expérimentation d’Euroméditerranée, pour tester et déployer leur solution au cœur de la 2e métropole de France. Ils bénéficieront d’un accompagnement dédié et remporteront une dotation financière pouvant aller jusqu’à 7000 euros. Ils seront également amenés à pitcher leur projet sur scène à l’occasion du sommet international Emerging Valley (7 et 8 décembre à Marseille), une occasion unique de visibilité et de networking.

L’Afrique est aujourd’hui un marché émergent majeur. L’innovation technologique s’y développe de façon exponentielle, stimulant le déploiement de nouveaux usages et la création de startups.

Source : afrique.latribune.fr et www.euromediterranee.fr

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Entrepreneuriat féminin

Une étude révélatrice montre qu’un besoin de stabilité financière et une faible tolérance à la prise de risques et à l’échec sont parmi les facteurs les plus importants qui freinent l’entrepreneuriat féminin.


Une recherche menée par Livingfacts, commandée par la Fondation Sage, révèle que plus de 50 % des femmes pensent que les emplois en entreprise sont « une option plus sûre ». Et, seulement 20 % de ceux qui ne possèdent pas d’entreprise estiment avoir le réseau nécessaire pour assumer leurs responsabilités familiales. 

Réalisée en partenariat avec le Forum international des femmes en Afrique du Sud (IWFSA), la recherche met en évidence les obstacles auxquels les femmes sont confrontées, notamment le manque d’exposition aux modèles entrepreneuriaux dans leur famille et leur communauté ; mauvais accès au financement et le défi de jongler avec les responsabilités personnelles et professionnelles.

Néanmoins, la recherche montre également que les femmes admirent les entrepreneurs et voient de plus en plus l’entrepreneuriat comme une voie viable vers la croissance personnelle et la création de richesse. La Fondation Sage et l’IWFSA ont mené la recherche pour combler le manque de données sur les motivations et les aspirations des femmes sud-africaines dans le secteur formel des affaires. La fondation a pris un engagement mondial envers les femmes dans le cadre de ses efforts pour créer des opportunités sociales, économiques et entrepreneuriales durables dans les communautés locales de Sage à travers le monde.

Mais aider commence par avoir la bonne information à portée de main. L’étude fournit donc un nouvel aperçu de ce qui pousse les sud-africains (et les femmes africaines en général) à créer leurs propres entreprises, pourquoi elles réussissent et pourquoi elles échouent. Il souligne également à quel point il est essentiel pour les ONG, les décideurs gouvernementaux et les autres parties prenantes de positionner l’entrepreneuriat comme un cheminement de carrière viable pour les jeunes femmes et de leur fournir du mentorat et du soutien lors de la création de leurs entreprises.

Des modèles de rôles familiaux nécessaires pour  

Seulement 20 % des femmes interrogées et seulement 16 % des répondants qui n’ont pas leur propre entreprise ont convenu que le fait d’avoir sa propre entreprise était considéré comme un choix de carrière viable lorsqu’ils grandissaient. La plupart des femmes considéraient les emplois en entreprise comme une option plus sûre, avec plus de la moitié (51 %) disant « il est vraiment important pour moi d’avoir une sécurité financière et un salaire stable ».

Près d’un quart des femmes considéraient la perte de ces avantages comme un frein à la création de leur propre entreprise. La recherche indique que peu de femmes sont exposées à des modèles entrepreneuriaux au cours de leurs années de formation, avec seulement 15 % déclarant qu’elles avaient définitivement de la famille et des amis qui parlaient souvent des affaires lorsqu’elles étaient jeunes et seulement 29 % qui ont dit qu’il y avait certainement un propriétaire d’entreprise prospère dans la famille et la famille élargie.

L’absence de modèle à suivre se répercute également sur la carrière et la vie des femmes : 14 % seulement des femmes ont déclaré avoir un mentor ou un modèle en affaires.

« Les jeunes femmes doivent être exposées aux possibilités et aux avantages d’avoir leur propre entreprise à la maison, dans leurs communautés et leurs écoles, et dans les médias », explique Joanne Van der Walt, responsable de programme pour la Fondation Sage pour l’Afrique. 

Le paradoxe de la flexibilité

Quelque 59 % des personnes interrogées qui ont quitté un emploi d’entreprise pour créer une entreprise ont déclaré que l’une des principales raisons de cette décision était qu’elles voulaient de la flexibilité dans la gestion de leurs engagements familiaux et professionnels. Pourtant, 19 % qui ont abandonné leur entreprise pour retourner dans le monde des affaires ont cité un besoin de flexibilité comme raison d’une reprise d’un emploi à temps plein.

Seulement 20 % de ceux qui n’ont actuellement pas d’entreprise ont le sentiment d’avoir définitivement le réseau de famille et d’amis nécessaire pour assumer leurs responsabilités familiales. De plus, un pourcentage plus élevé (70 %) de femmes qui dirigent leur propre entreprise étaient mariées ou vivaient avec quelqu’un qui leur fournissait un soutien financier et autre.

Selon Van der Walt : « Démarrer et gérer une entreprise demande beaucoup plus de temps que de nombreuses femmes ne le pensent. Souvent, pour les femmes, un emploi de neuf à cinq dans l’entreprise permet de passer plus de temps avec sa famille, et les futurs entrepreneurs ont du mal à maintenir l’équilibre entre le travail et leur vie personnelle — en particulier au cours des premières années critiques de la création d’une entreprise. Changer les stéréotypes de genre : qui fait quoi dans une famille, et le fait pour les femmes de surmonter leur propre réticence à demander de l’aide, sont des changements clés qui pourraient encourager l’entrepreneuriat féminin. »

Le facteur du risque

Les femmes chefs d’entreprise manifestent plus d’appétit pour le risque que les femmes qui ne se sont pas lancées dans les affaires. L’étude a révélé que 26 % des femmes qui n’avaient pas d’entreprise ont déclaré qu’elles n’avaient pas peur de prendre des risques, contre 43 % qui avaient leur propre entreprise.

Pendant ce temps, 37 % de ceux qui n’ont jamais eu d’entreprise pensent que c’est effrayant d’être en affaires pour soi-même, commente Van der Walt. « Pourtant, avec un taux de chômage des jeunes supérieurs à 50 %, nombre de nos jeunes femmes peuvent ne jamais avoir d’emploi en entreprise. Nous devons aider les jeunes femmes à voir les risques et les échecs potentiels de l’entrepreneuriat comme des expériences d’apprentissage sur la voie de la croissance et de la prospérité. » 

Le capital et le financement restent une nécessité première

Les femmes entrepreneurs trouvent que l’accès au capital et au financement est autant d’obstacles au démarrage de leur propre entreprise que leurs homologues masculins en Afrique du Sud — sinon plus. La plupart (84 %) des femmes ont démarré une entreprise en utilisant leurs propres économies à cette fin ; très peu ont obtenu un financement auprès des banques traditionnelles et encore moins connaissent le capital-risque, le financement providentiel ou d’amorçage, les subventions ou le crowdsourcing. Quelque 61 % des femmes qui n’ont jamais eu d’entreprise ont déclaré ne pas avoir accès à l’argent ou au capital pour démarrer leur propre entreprise comme obstacle, tandis que 33 % de celles qui ont repris un emploi en entreprise après avoir démarré une leur propre affaire ont déclaré que c’était une pierre d’achoppement. 

Les avantages d’être votre propre patron


L’étude a confirmé que les femmes sont attirées par les avantages d’être récompensées pour leurs propres efforts et la liberté d’être leur propre patron en matière d’entrepreneuriat. Ils ont également vu l’entrepreneuriat comme un moyen de trouver une croissance et un sens personnels, de faire une différence, d’atteindre l’indépendance financière, de donner aux femmes une voix et un contrôle sur leur propre avenir, et de créer et d’innover. Parmi ceux qui ne possèdent pas d’entreprise, 58 % admirent les entrepreneurs, 42 % veulent travailler pour eux-mêmes plutôt que pour quelqu’un d’autre,

36 % envisagent d’avoir leur propre entreprise (encore plus élevé chez les jeunes femmes noires) et 36 % pensent que vous pouvez gagner beaucoup d’argent.

« L’émergence d’une communauté croissante de femmes entrepreneures est l’un des développements économiques et sociaux les plus importants au monde. Il ne s’agit pas simplement de redéfinir les rôles économiques des femmes, il remodèle l’économie mondiale moderne », déclare Van der Walt. « Nos recherches montrent que cette tendance se déroule également en Afrique du Sud – mais elle souligne également combien nous devons faire davantage pour libérer le plein potentiel des femmes entrepreneurs de notre pays. »

Mpho Letlape, vice-présidente de l’IWFSA ajoute : « La recherche est vitale pour comprendre comment les femmes progressent dans le monde des affaires sud-africain. Avec une meilleure compréhension des défis auxquels sont confrontées les femmes d’affaires et les femmes entrepreneurs, nous pouvons nous concentrer sur les domaines où l’intervention est la plus nécessaire. À l’heure actuelle, les femmes dirigeantes ont la possibilité de faire une différence dans la société et d’aider à guérir notre nation. »

Les résultats de cette recherche seront utilisés pour dialoguer avec les décideurs politiques et les ONG sociales sur les moyens d’encourager et de soutenir les femmes entrepreneurs, à partir de leurs années scolaires, pour aider à éliminer certains des obstacles auxquels les femmes sont confrontées lorsqu’elles se lancent en affaires pour elles-mêmes.

Source: www.nawmagazine.com


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E-commerce

L’e-commerce est un secteur qui ne cesse d’évoluer depuis ces dernières années. Le nombre de sites qui vendent soit des produits ou services ne cesse d’augmenter pratiquement tous les jours. Nombreuses sont aujourd’hui les sociétés qui choisissent d’ouvrir leur boutique en ligne dans le but d’accroître leur visibilité et profiter du développement rapide des nouvelles technologies.

Cependant, il est important de savoir comment ce secteur marche pour pouvoir y évoluer.

PRINCIPE DU E-COMMERCE

L’e-commerce ou commerce électronique correspond à la vente en ligne de biens ou de services au travers de sites web marchands. Il se caractérise par une vente aux consommateurs à n’importe quel lieu et à n’importe quel moment. Il peut s’agir de sites internet pour la vente d’objets publicitaires, de meubles, de cours ou encore de produits cosmétiques, entre autres. Ces transactions commerciales électroniques se font principalement grâce au réseau internet, même s’il existe d’autres types de réseaux dans le cadre du commerce B to B (inter-entreprise) par exemple.

L’e-commerce englobe également d’autres activités comme : la mise à disposition d’un catalogue électronique, le paiement en ligne, le service après-vente, le service clientèle, ou encore la réalisation de devis en ligne.

CONCEPT DE LA BOUTIQUE EN LIGNE

Créer un site e-commerce vous permet d’être ouvert même quand votre boutique physique est fermée. Avec un site web, votre entreprise est ouverte 24 h/24 7j/7 c’est-à-dire 168 heures par semaine soit 4 fois plus que votre magasin. Par conséquent, vous pouvez réaliser des ventes même pendant les heures de fermeture de votre boutique physique.

La boutique en ligne comprend une partie « front-office » et une partie « back-office ».

Pour la partie « front-office », on y retrouve en général les composants suivants :

  • Un panier virtuel ou caddie virtuel qui renferme l’historique des achats du cyberconsommateur lors de son parcours dans la boutique.
  • Un volet « suivi des commandes » pour permettre le suivi du traitement de la commande du client et parfois même l’obtention de renseignement sur les conditions d’acheminement du colis.
  • Un catalogue électronique qui présente les produits disponibles avec leurs prix et leur situation en stock.
  • Un moteur de recherche pour faciliter la recherche d’un produit par le client.
  • Un système de paiement en ligne sécurisé.

L’autre partie se nomme « back-office ». Cette deuxième partie est totalement dédiée à la société propriétaire de la boutique en ligne. Elle sert notamment à l’entreprise à gérer et à administrer son site de vente.

LE MOBILE MONEY, LA MÉTHODE DE PAIEMENT POUR LE E-COMMERCE AFRICAIN

L’obstacle majeur pour le commerce en ligne en Afrique a toujours été le faible taux de bancarisation du continent africain. Toutefois, cet obstacle n’a pas été un frein majeur puisqu’il y a l’apparition de nouveaux moyens de paiement grâce à l’usage du mobile. Désormais, il est possible d’utiliser les services de mobile money pour faire des transactions sur les sites de commerce en ligne.

Tout en espérant que cet article vous a été utile, nous vous donnons rendez-vous la semaine prochaine.

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Femmes africaines

« Il faut faire confiance aux femmes pour se relever du Covid-19. » C’est là une conviction forte ancrée chez Vanessa Moungar, directrice du département genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement et membre du conseil présidentiel pour l’Afrique mis en place par Emmanuel Macron dans sa réflexion en direction du continent. Pour elle, il est important de partager les meilleures pratiques pour accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes, mais aussi d’autonomisation des femmes en Afrique et dans le monde.

Les femmes, porteuses de solutions contre le Covid-19…

Aux yeux de Vanessa Moungar, les femmes africaines sont « les colonnes vertébrales de l’économie africaine et des leviers d’accélération formidable pour la croissance inclusive du continent ». Sans elles, aucune réponse efficace ne pourra être apportée aux problèmes économiques liés à la crise du Covid-19. Un avis partagé par Jacqueline Mukarukundo, cette jeune Rwandaise qui a créé Wastezon, une application mobile qui met en relation les foyers et les industries du recyclage pour traiter les déchets dans le cadre d’un processus respectueux de l’environnement. Face à la crise sanitaire, elle a rapidement fait évoluer sa solution pour l’adapter à la situation. « Le produit que nous développons actuellement contribuera à l’élimination des masques utilisés afin de protéger l’environnement et de prévenir d’éventuelles infections, dit-elle indiquant d’ailleurs que « c’est le bon moment pour faire preuve de créativité et d’innovation ». « En Afrique, nous n’avons pas de système technologique qui peut aider à prévenir la propagation du Covid-19, nous devons donc intervenir pour fournir des idées et des solutions qui peuvent résoudre les problèmes liés au virus », poursuit-elle.

C’est ce que s’est empressée de faire Arielle Kitio, la co-fondatrice de la start-up camerounaise Caysti, un centre d’éveil technologique dédié à la créativité et à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes via le numérique. Elle a développé en partenariat avec l’Unicef un assistant virtuel pour le ministère de la santé et a lancé une plateforme e-learning online et offline avec une connexion gratuite pour assurer la continuité des formations.

Une illustration de la capacité d’innovation des femmes entrepreneures africaines qui ont su réagir avec efficacité devant la crise. Pas surprenant quand on sait qu’en Afrique subsaharienne, les femmes sont 30 % plus actives dans les start-up que les hommes avec un niveau de diplôme équivalent.

… sur un continent champion du monde de l’entrepreunariat féminin

Il faut en effet retenir que 21,8 % (1) des femmes en Afrique sont entrepreneures. Ce taux est le plus important à l’échelle mondiale. Elles produisent à elles seules 65 % du PIB du continent. « Les femmes réinvestissent 90 % dans leur foyer », rappelle Vanessa Moungar qui, en partenariat avec d’autres banques multilatérales de développement (Banque mondiale, Banque asiatique de développement, etc.) du Global Gender Summit, était présente à Kigali en novembre dernier avec pour objectif de partager les meilleures pratiques et d’accélérer les progrès en matière d’égalité des genres et d’autonomisation des femmes en Afrique et dans le monde. Sommet lors duquel la Banque africaine de développement et des organisations régionales africaines (Cedeao, Comesa et EAC) ont annoncé le lancement du projet digital « 50 Million African Women Speak (2) ». Objectif : relier 50 millions de femmes d’affaires africaines à travers une plateforme numérique disponible sur le Web et sur des appareils mobiles sous forme d’application.

Cette plateforme s’inscrit dans la dynamique de rendre économiquement autonomes des millions de femmes africaines en leur offrant un guichet unique pour leurs besoins spécifiques d’information. De quoi leur permettre de créer et de développer des entreprises.

Source: www.lepoint.fr

 

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