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Boss Lady

387392-langage-corporel-7-gestes-a-adopter-po-622x600-2Au boulot, il n’y a pas que la façon dont vous travaillez qui compte. Il y a aussi la façon dont vous présentez. Voici 7 conseils pour travailler votre langage corporel afin d’inspirer confiance à vos interlocuteurs en dégageant une impression de professionnalisme et de détermination.

Que vous passiez un entretien d’embauche, cherchiez à négocier votre salaire ou deviez faire une présentation importante auprès de clients, ce que vous dites compte tout autant que la façon dont vous le dites. Cela ne tient pas seulement à l’intonation de votre voix, mais à toute votre attitude.

Le chercheur en psychologie Albert Mehrabian a démontré que seule 7% de notre communication est purement verbale. Lorsque nous discutons avec quelqu’un, 38% de notre communication dépend de l’intonation de notre voix et 55% des expressions du visage et de notre corps.

Autant dire que langage corporel est primordial, d’autant plus dans le monde professionnel où chacun de nos gestes est décrypté ou interprété, que ce soit par un recruteur, un employeur ou une assemblée de collaborateurs.
Si vous craignez de renvoyer l’image de quelqu’un de peu sécure, trop réservé ou pas assez motivé, voici 7 conseils en matière de langage non-verbal à adopter.

N’ayez pas peur du eye contact

Adopter un regard qui donne confiance et assurance à son interlocuteur est quelque chose qui se travaille en amont. Deux écueils à éviter : avoir le regard fuyant ou lever sans cesse les yeux au ciel pour cacher sa nervosité et, tout le contraire, fixer intensément son interlocuteur, au risque de le mettre mal à l’aise.

 S’il le faut, avant un speech en réunion ou un entretien avec votre supérieur, entraînez-vous devant un proche ou un collègue. Ce qu’il faut, c’est chercher régulièrement le contact visuel en alternants regards directs et d’autres sur le côté. Si vous vous exprimez devant un auditoire, évitez de fixer le mur du fond et regardez en alternance différents collaborateurs et/ou clients. Cela vous permettra de gagner en assurance et surtout d’adapter votre discours en fonction des réactions que vous suscitez.

 Souriez

Sourire, c’est s’ouvrir aux autres, leur communiquer votre énergie et votre motivation. Lors de votre présentation ou d’un entretien d’embauche, n’oubliez pas d’arborer votre sourire le plus franc et chaleureux pour donner envie à la personne qui est en face de vous de vous écouter.

Hochez la tête

Si vous vous trouvez en entretien avec un recruteur ou avec votre supérieur, vous devez montrer que vous êtes engagée et attentive à ce qu’il vous dit. Penchez-vous légèrement en avant et hochez régulièrement la tête pour signifier votre approbation. Posez les avant-bras sur le bureau qui se trouve face à vous ou bien sur vos genoux, paumes vers le ciel. Si la gauche est sur le dessus, alors, vous montrez que vous êtes quelqu’un de passionné. Si au contraire c’est la droite qui domine, vous faites valoir votre ambition. Le gros avantage de cette posture, c’est qu’elle vous permet d’occuper vos mains et de ne pas montrer votre éventuel stress.

Joignez le geste à la parole

Pour donner à votre auditoire l’envie d’être engagé et attentif, n’hésitez pas à accompagner votre discours de gestes avec vos mains. Cela donnera en prime une apparence plus naturelle à votre intervention et vous aidera à trouver vos mots.

Bossez votre poignée de main

Il n’y a rien de pire pour un collaborateur de serrer une main fuyante (qui trahit l’arrogance) ou molle (synonyme d’insécurité). Sans tomber dans le piège inverse et broyer les phalanges de votre interlocuteur, travaillez votre poignée de main pour montrer que vous êtes quelqu’un de direct et de franc. L’idéal ? C’est une poignée donnée avec la « main droite, prise complète, pression ferme (mais pas trop forte), à un point médian entre vous et votre interlocuteur, une paume sèche et douce, environ trois mouvements donnés avec une vigueur moyenne, pour un temps ne dépassant pas deux à trois secondes au cours duquel le contact visuel sera maintenu, un sourire naturel, et, bien sûr, une expression orale appropriée », expliquait en 2010 le professeur Geoffrey Beattie de l’Université de Manchester.

Occupez l’espace

Lors d’une réunion ou d’un meeting, il n’y a rien de pire que les personnes restant statiques, restant debout sans bouger ni exprimer quoi que ce soit avec leur corps. Pour agir en leader, imitez-les. Avec vous remarqué que lors des conférences TED ou des keynotes d’Apple, la personne présente sur scène n’a pas peur d’occuper l’espace en multipliant les déplacements. Cela dénote une grande confiance en son discours et donne au public une impression générale d’ouverture et de disponibilité. Faites comme elle. En réunion, si la salle où vous vous trouvez le permet, n’ayez pas peur de vous déplacer, de maîtriser vos mouvements pour donner corps à votre discours.

Réalignez votre corps

Il peut arriver que même en ayant souri à votre interlocuteur et hoché la tête à ses propos, cela ne suffise pas à le faire adhérer à votre point de vue. Si vous vous trouvez face à quelqu’un qui émet des objections à vos arguments, il faut que vous l’ameniez à adhérer progressivement à votre point de vue. Pour cela, n’hésitez pas à changer d’attitude corporelle en vous alignant sur la sienne. Il croise les bras ? Faites de même. Au contraire, il fait des gestes amples avec les bras ? Imitez-le. Cet effet miroir n’a pas pour but de singer la personne qui est en face de vous, mais d’établir entre vous une connexion inconsciente qui pourrait bien vous être profitable.

Source: Terrafemina

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Comment aborder son premier poste? Sophie Muffang, executive coach, spécialiste de l’accompagnement au changement nous livre les 5 étapes essentielles.

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Ca y est, c’est une étape clé dans votre vie. Vous venez de terminer de brillantes études, avez été recrutée pour le job de vos rêves et vous apprêtez à travailler …pour de vrai. Evidemment, vous avez fait des stages qui vous ont beaucoup appris et vous ont permis de gagner en maturité, en confiance. Ce premier job a quand même des airs de défi.

Voici 5 conseils destinés à vous faire gagner du temps et à vous permettre réussir au mieux.

  • Observez

C’est votre premier jour. Soit un accueil spécifique vous est réservé et vous êtes chanceuse. Vous allez être présentée à l’équipe, découvrir les locaux, être guidée dans les endroits stratégiques. Soit vous arrivez et personne en particulier ne vous accueille. Vous vous sentez un peu perdue et mal à l’aise.

Coaching corner :

Prenez votre courage à deux mains et allez vous présenter aux collaborateurs que vous croisez. En amont, vous aurez préparé votre pitch avec soin. Il est destiné à faire en sorte que votre interlocuteur retienne deux ou trois informations essentielles sur vous, professionnellement parlant j’entends. Et puis observez. Observez qui parle à qui, comment, si les portes sont fermées ou pas, s’il y a du calme, de l’agitation… Vous êtes un radar en repérage. Il s’agit pour vous à travers ces observations de vous créer un banque de données vous permettant de décoder la culture de l’entreprise à travers les non-dits. Vous verrez, c’est puissant !

  • Jouez le jeu du business

Ayez confiance en vous, acceptez-vous telle que vous êtes, c’est pour cela spécifiquement que l’on vous a recrutée parmi les dizaines de candidats en lice. Le monde du travail est une vaste ère de jeu créé par les hommes pour les hommes. A vous de vous intéresser aux règles de ce jeu au plus vite et de mettre en œuvre des stratégies pour entrer dans le jeu et en tirer des avantages.

Coaching corner :

Bon nombre de jeunes femmes estiment qu’elles seront reconnues pour leurs compétences, leur investissement, leur engagement et … que cela fera la différence. NON ! Cela ne se passe pas ainsi. Alors surtout, ne restez pas dans votre coin, observez ce qui se passe et ce qui se joue. Interagissez avec les autres dès le début, cela vous demande de sortir de votre zone de confort mais c’est une étape essentielle.

  • Osez être « désobéissante » :

Dans son Ted talk, intitulé « Why we have too few women leaders », Sheryl Sandberg raconte une anecdote qui lui est personnellement arrivée. Elle anime un séminaire et pour conclure la séquence des Q&A, elle annonce qu’elle ne répondra plus qu’à deux questions. A votre avis, que se passe-t-il ? Les femmes baissent la main, les hommes continuent de la lever. Au final, Sheryl répond à plus de deux questions, mais les femmes se sont d’elles-mêmes mises hors jeu.

Coaching corner :

Ne prenez pas tout au pied de la lettre. Un ordre, une consigne sont aussi là pour être challengés. Dans la majorité des organisations, ceux qui font entendre leur voix, sont force de suggestions, fixent leurs limites, se font remarquer et prennent l’avantage.

  • Donnez-vous la permission d’être fière de vous

Il y a peu encore vous étiez une jeune fille et voilà qu’a présent vous êtes une femme. Cela mérite un petit dialogue positif avec vous-même dans lequel vous faites le bilan factuel de tout ce que vous avez accompli. Oui, c’est vous qui avez parcouru tout ce chemin qui n’est dû ni à la chance, ni à la gentillesse des examinateurs ou des recruteurs mais bien à vous seule.

Coaching corner :

Les hommes attribuent leur réussite à eux-mêmes, les femmes l’attribuent au hasard. Croyez en vous et reconnaissez vos compétences, vos qualités, dégagez vos lignes de force, vos talents. Dressez en une liste et consultez la régulièrement pour en faire le socle sur lequel vous appuyer.

  • Demandez du feedback

Le feedback est un puissant levier de développement qui vous permet de croiser la perception que vous avez de vous avec le regard que les autres portent sur vous. Parfois, le décalage entre les deux est important. En demandant régulièrement du feedback, vous pouvez prendre en considération des pistes d’amélioration qui vous permettront de grandir et d’avancer.

Coaching corner :

Un feedback constructif, c’est un gros hamburger. Il est appétissant et croustillant sur le dessus où sont consignées les réussites. Il est fourré de nutriments qui sont factuels et constituent des axes d’amélioration potentiels. Usez et abusez de feedback avec votre N+1 pour vous permettre de mieux cerner ses attentes et de construire une relation de confiance avec lui. Faites-en de même avec des pairs de confiance.

Cette première prise de poste est fondamentale. N’ayez pas peur, foncez et amusez-vous. De nombreux défis vous attendent. Vous pouvez demander à un mentor ou à un parrain de vous accompagner dans cette étape.

Sophie Muffang est executive coach @ SMC². Spécialiste de l’accompagnement au changement orienté performance, elle intervient dans différents groupes du CAC 40 où elle contribue à « l’empowerment » des leaders et des managers.

SOURCE: BUSSINESS O

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Cette Tunisienne figure dans le classement Forbes des meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans. Son champ d’action ? L’environnement.

Depuis ses 11 ans, elle ne jure que par l’action collective. Fondatrice, en 2008, de Dream, un « réseau d’échange et d’action pour le développement » destiné aux jeunes, Sarah Toumi, aujourd’hui 28 ans, quitte Paris en 2012 pour retrouver la campagne tunisienne et ses souvenirs d’enfance. N’ayant jamais pu oublier les inégalités et la pauvreté qui régnaient à Bir Salah, le village de son grand-père, dans la région de Sfax (Centre), elle crée Acacias for All, une entreprise « à vocation sociale ».

Objectif : réduire le déficit hydrique de cette localité affectée par le changement climatique. Une initiative qui vaut à Sarah Toumi d’être la seule Arabe et Africaine à figurer dans le classement mondial 2016 des trente meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans, établi par le magazine américain Forbes.

Planter 1 million d’arbres d’ici à 2018

Cette passionnée de littérature de voyage (elle a obtenu une maîtrise sur ce thème à la Sorbonne) a regroupé en coopérative les femmes de Bir Salah. Leur travail ? Planter du moringa, une variété d’acacia qui donne de l’huile et de la gomme arabique très prisées sur le marché international. Cet arbre d’origine indienne a aussi la capacité de régénérer les sols et de drainer l’eau. Résultat, rien qu’à Bir Salah, 13 000 moringas ont été plantés, ainsi que 7 000 arbres fruitiers traditionnels. Ce projet s’accompagne d’actions solidaires, comme la création d’un club pour femmes ou d’un incubateur pour jeunes entrepreneurs, financés notamment par 45 000 euros de dons de la Fondation Roi-Baudouin et de la Fondation Orange, ainsi que par une campagne annuelle sur le web.

Sarah Toumi, qui compte essaimer en Tunisie, projette de planter 1 million d’arbres d’ici à 2018. Également récipiendaire des prix Ashoka Youth-Changemakers (2008) et Women for Change (2013), cette féministe musulmane qui admire Alaa Murabit, la fondatrice de l’ONG The Voice of Libyan Women, est plus que jamais déterminée à « inspirer des personnes normales qui veulent faire des choses extraordinaires ».

©Frida Dahmani

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