Category:

Corporate

ACCUEIL / LE MAG / AZA Mag BUSINESS

Economie / Technologie

Mardi soir, depuis l’Apple Park de Cupertino, Apple a officialisé sa nouvelle gamme de smartphones : voici donc les iPhone 12 (et 12 mini) et les iPhone 12 Pro (et 12 Pro Max). Et qui dit nouveautés dit forcément quelques petits changements, et beaucoup d’interrogations pour aller avec.

QU’EST-CE QUE LE CERAMIC SHIELD ?

Ces iPhone, que ça soit les 12 et 12 mini ou les 12 Pro et 12 Pro Max, partagent un socle commun de caractéristiques. D’une part, le design avec ses côtés plats en aluminium pour un look global qui correspond plus étroitement au design de l’iPad Pro et de l’iPad Air (et de l’iPhone 4 sorti il y a quelques années).

QUELLES DIFFÉRENCES ENTRE LES ÉCRANS DES IPHONE 12 ET 12 PRO ?

Surprise ! Tous les iPhone 12 partagent le même écran OLED, dont la technologie est appelée Super Retina XDR. Si les définitions d’écran sont différentes entre ces modèles, les résolutions sont à peu près similaires (entre 458 et 480 ppi). Cela signifie que vous aurez la même impression de netteté entre tous les iPhone 12. On retrouve la compatibilité Dolby Vision, HDR 10 et HLG. Néanmoins, comme les MacBook Air et Pro, la luminosité diffère entre ces modèles : 625 nits pour l’iPhone 12 contre 800 nits pour l’iPhone 12 Pro.

QUELS SONT LES ACCESSOIRES FOURNIS AVEC LES IPHONE 12 ?

La législation française, pour des raisons de précautions liées à la santé, oblige les constructeurs de smartphones à fournir des écouteurs avec les téléphones vendus sur notre territoire. Apple n’a pas de dérogation particulière, la France sera donc le seul pays à profiter des écouteurs. Le packaging des iPhone 12 ne bougera pas, les écouteurs seront dans leur propre emballage à côté. D’ailleurs, Apple a baissé leur prix, ces écouteurs Lightning sont désormais vendus à 19 euros au lieu de 29.

Profitons-en pour rappeler qu’Apple ne fournit désormais plus de chargeur. C’est à la fois une bonne chose, car le chargeur fourni ne permettait pas de profiter de la charge rapide des iPhone. Néanmoins cela va vous obliger à passer à la caisse si vous avez besoin d’un chargeur. Étant donné que le câble Lightning fourni est un USB-C vers Lightning, voici le chargeur que nous vous recommandons. Il est hyper compact et vous permettra de profiter des 20 Watts de puissance. Il s’agit du modèle PowerPort III Nano vendu à 20 euros par Anker sur Amazon

QUELLES DIFFÉRENCES ENTRE LES IPHONE 12 AMÉRICAINS ET EUROPÉENS ?

D’un point de vue performances, ils ont tous le nouveau SoC Apple A14 Bionic. C’est actuellement la puce ARM la plus puissante, bien au-dessus des Qualcomm Snapdragon et autre HiSilicon Kirin, elle est gravée grâce à un procédé 5 nm… C’est également une première (sauf sur le dernier iPad Air qui utilise également une puce Apple A14). Sur ce SoC, on retrouve le modem 5G. Tous les iPhone 12 sont donc compatibles 5G.

À QUOI SERT MAGSAFE ?

Enfin, les iPhone 12 ont également tous en commun cette technologie MagSafe. Le nom est emprunté à une ancienne technologie de connecteur MacBook, mais le principe est le même : les iPhone 12 sont tous compatibles avec la charge sans fil, comme les iPhone depuis l’iPhone 8, mais MagSafe apporte une compatibilité étendue avec des accessoires aimantés.

QUELLES AUTONOMIES POUR LES IPHONE 12 ?

Globalement, les iPhone 12, 12 Pro et 12 Pro Max partagent la même autonomie. Apple annonce environ 17 heures en lecture de vidéo. Celui qui pâtit d’une baisse d’autonomie est l’iPhone 12 mini, Apple annonce 13 heures. La différence est donc significative. 

SOURCE : FRANDROID

https://azamag.com/iphone-13-ou-12s-caracteristiques-physiques-et-techniques/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

La majorité des travailleurs se trouve dans des pays toujours soumis à des restrictions liées au virus, s’inquiète l’Organisation internationale du travail.

Avec la pandémie de Covid-19, les compteurs de l’Organisation internationale du travail (OIT) s’affolent. Sur deux paramètres essentiels pour le monde du travail, le niveau des revenus et le nombre d’emplois, l’OIT – regroupant les représentants des gouvernements, des employeurs et des salariés de 187 États membres –, annonce la dégradation d’une situation qui était déjà difficile. Dans un rapport publié mercredi 23 septembre, « Le Covid et le monde du travail », l’OIT estime que la baisse concernant les revenus du travail serait de 10,7 %, soit 3 500 milliards de dollars (2 990 milliards d’euros), pendant les trois premiers trimestres de 2020, en comparaison avec la même période en 2019. https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/23/le-covid-19-entraine-des-pertes-importantes-d-emploi-et-de-revenus_6053316_3234.html#:~:text=de%20Covid%2D19-,Le%20Covid%2D19%20entra%C3%AEne%20des%20pertes,d’emploi%20et%20de%20revenus&text=Cette%20sixi%C3%A8me%20%C3%A9dition%20de%20l,d’emplois%20au%20deuxi%C3%A8me%20trimestre.

S’agissant de la perte d’heures de travail, elle serait, au deuxième trimestre
(par rapport au quatrième trimestre 2019, avant le début de la pandémie), de 17,3 %, ce qui équivaut à 495 millions d’emplois à plein temps (sur la base d’une semaine de quarante-huit heures). Et les perspectives pour les troisième et quatrième trimestres ne sont guère optimistes, puisque l’OIT table, respectivement, sur des pertes de 12,1 % du nombre d’heures travaillées (345 millions d’emplois équivalent temps plein), puis 8,6 % (245 millions d’emplois).

Cette sixième édition de l’observatoire de l’OIT sur le Covid se montre plus
pessimiste encore que la dernière publication de juin, qui estimait la perte à
400 millions d’emplois au deuxième trimestre. « Dans les pays en
développement et dans les pays émergents, les travailleurs ont été beaucoup plus touchés que lors des crises précédentes, notamment les personnes évoluant dans l’économie informelle », relèvent les auteurs du rapport, qui soulignent aussi que « l’augmentation des pertes en heures de travail doit être attribuée de manière plus importante à l’inactivité [par exemple, dans l’économie informelle] plutôt qu’au chômage ».

Source : Le Monde

https://azamag.com/covid19-une-start-up-qui-recycle-des-masques-en-plastique-jetables/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Google vient de lancer Sodar, une nouvelle application Web pour
aider les utilisateurs à respecter la distanciation physique. La firme
s’appuie sur la réalité augmentée pour afficher au sol un cercle de
deux mètres autour du smartphone. https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/realite-augmentee-android-realite-augmentee-permet-afficher-limites-distanciation-physique-81281/

La distanciation physique fait partie des différents gestes barrières mis en place pour limiter la propagation du Covid-19. Certains pays, dont la France, recommandent une distance d’au moins un mètre entre deux personnes, tandis que d’autres conseillent plutôt deux mètres. Pour aider à évaluer cette distance, Google a lancé Sodar, un outil basé sur la réalité augmentée.

Sodar est une expérimentation de Google qui affiche la distance de deux mètres tout autour de l’utilisateur. Concrètement, Google s’appuie sur Webers, une interface de programmation applicative (API) pour la réalité virtuelle et la réalité augmentée. Elle est intégrée à son navigateur Chrome, et permet de lancer une session de réalité augmentée directement depuis une page Web.

Un outil accessible depuis une simple page Web

S’agissant d’une application Web, Sodar ne nécessite aucune installation. Pour tester cet outil, il suffit de se rendre l’adresse www.sodar.withgoogle.com dans le navigateur Chrome sur un appareil Android compatible. Validez ensuite les autorisations pour la caméra et la réalité augmentée. Enfin, pointez l’appareil vers le
sol pour le calibrer, et au bout de quelques instants Sodar tracera un cercle de deux mètres de diamètre autour de vous.

Sodar ne fonctionne qu’avec un smartphone ou tablette Android. Google précise d’ailleurs que certains appareils ne seraient pas compatibles, sans donner plus de détails. Étant donné que l’outil est présenté comme une expérimentation, il pourrait rapidement évoluer pour inclure plus d’appareils ou de nouvelles fonctions.

Source : Futura Tech

https://azamag.com/galaxy-note-20-et-note-20-ultra/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Le Nigeria a pris des mesures drastiques pour développer sa production locale de riz, emboîtant le pas au Mali, au Sénégal et à la Côte d’Ivoire. https://www.jeuneafrique.com/mag/1033825/economie/nigeria-senegal-mali-quelles-strategies-pour-atteindre-lautosuffisance-alimentaire/#:~:text=Le%20Nigeria%20a%20pris%20des,163%20milliards%20pour%20le%20Cameroun.

Quelque 300 milliards de F CFA pour la Côte d’Ivoire, environ 190 milliards pour le Sénégal et autour de 163 milliards pour le Cameroun : ce sont les
montants des factures annuelles acquittées par ces trois pays pour combler leur déficit en riz en recourant aux importations.

Ces dernières années, ils se sont pourtant engagés (comme l’ensemble des États de la région, à commencer par le géant nigérian) à atteindre
l’autosuffisance au plus vite. À Dakar, on l’avait annoncée pour 2017, en vain. Abuja vise 2022, Niamey 2021, et Abidjan s’est fixé la date de 2025.Questions de sécurité alimentaire et de souveraineté
nationale.

En Afrique de l’Ouest, le riz, plus que toute autre céréale, est stratégique. Sous l’effet conjugué de l’essor démographique, de l’urbanisation et de la
hausse des besoins individuels, la consommation de riz a été multipliée par quatre en trente ans, selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Source : Jeuneafrique

https://azamag.com/coronavirus-les-economies-dafrique-subsaharienne-touchees-de-plein-fouet/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Avec la crise sanitaire, ils prolifèrent de partout, et constituent une menace pour l’environnement. Une entreprise française recycle les masques jetables en matériau plastique.
Les masques sont placés en quarantaine, découpés, broyés dans une machine, désinfectés par ultraviolet puis mélangés à une matière qui va faire le liant et permettre la conception d’objets utiles en plastique écologique.
Initialement spécialisée dans la production d’objets plastique à partir de textile, cette start-up basée à Châtellerault, dans le centre ouest de la France, a rapidement saisi cette opportunité.
« Nous produisons des Equipements de Protection Individuelle contre le COVID. Nous fabriquons des visières et des porte-visières, où l’on peut encore voir la petite fibre des masques. Nous avons fait des fixations de masque pour éviter que l’élastique ne tombe sur l’oreille. Nous avons
fait des visières un peu plus industrielles, des ouvre-portes… ».

Le recyclage des masques, une véritable opportunité pour cette start-up.

« On s’est dit: ce n’est pas possible, il n’y a pas qu’une fatalité de dire que ces masques vont finir ou dans la nature ou brûlés. On peut les recycler. On peut faire quelque chose de cette matière, et on peut revaloriser tout ça. »
A l’instar de ses voisins européens, la France a considérablement augmenté sa capacité de production de masques. Mais nombreux d’entre eux finissent dans la rue, sur les plages ou les cours d’eau, jetés ou tombés des poches de leurs propriétaires.
Une pollution préoccupante qui incite de plus à privilégier les masques textiles lavables…

https://azamag.com/la-bad-investit-25-millions-de-dollars-dans-un-fonds-dabraaj-dedie-a-la-sante-en-afrique/

 


Source :Africanews

https://fr.africanews.com/2020/08/27/covid19-une-start-up-qui-recycle-des-masques-en-plastique-jetables/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

L’or, traditionnelle valeur refuge et l’un des principaux produits d’exportation de pays comme le Burkina et le Mali, n’est pas à l’abri. « La perturbation du transport aérien et l’arrêt de l’activité de certaines raffineries devraient limiter les exportations d’or »,
selon Bloomfield Investment.

TOURISME ET SECTEUR AÉRIEN TOUCHES

L’or, traditionnelle valeur refuge et l’un des principaux produits d’exportation de pays comme le Burkina et le Mali, n’est pas à l’abri. « La perturbation du transport aérien et l’arrêt de l’activité de certaines raffineries devraient limiter les exportations d’or »,selon Bloomfield Investment. Interdiction de voyager et confinement ont mis le tourisme et le trafic au point mort sur le continent.
En Afrique du Sud, pays le plus touristique de la zone avec un chiffre d’affaires de 21,5 milliards d’euros en 2018, « l’épidémie a déjà impacté très négativement le secteur et ça va continuer », s’alarme Hlengiwe Nhlabathi du ministère du Tourisme.Quelque 1,5 million d’emplois sont en jeu.
La crise du secteur touristique va se répercuter sur toute « la chaîne
d’approvisionnement : agriculture, pêche, banques, assurances, transports, culture et divertissement », relève-t-elle.
« On a tout arrêté parce qu’on n’a plus de client. On a libéré les deux tiers des employés, soit une vingtaine de personnes », déplore Sidiki Dramane Konaté, gérant du complexe hôtelier Le Bambou au Burkina Faso.
Avec 95 % de la flotte africaine clouée au sol, les compagnies sont en péril, faute d’un soutien financier rapide, selon l’Association des compagnies aériennes africaines.

CAFÉ ET CACAO MENACES

En Éthiopie, premier pays africain producteur de café, les exportateurs subissent d’ores et déjà un « choc dévastateur », selon Gizat Worku, directeur de l’Association des exportateurs de café éthiopien.
Les principaux pays importateurs, Allemagne, Italie, États-Unis, France, sont à l’arrêt, explique le directeur général de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, Adugna Debela.
Le café représente 5 % du PIB du pays et emploie directement et indirectement 25 millions de personnes (sur une population d’environ 110 millions), selon l’Autorité.
À court terme, la crise du coronavirus n’aura pas d’impact important sur le marché du cacao, selon le directeur de l’Organisation internationale du cacao Michel Arrion, car les grands pays importateurs (Europe, États-Unis) disposent de 1,8 million de tonnes de stock, soit 4 à 5 mois de production.
Mais « il y a une réelle inquiétude chez les planteurs d’une baisse de prix à long terme », souligne Moussa Koné, président du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial avec 40 % du marché. L’« or brun » représente un tiers des exportations ivoiriennes et fait vivre 5 à 6 millions de personnes.

ENDIGUER LA CRISE

Plusieurs pays africains ont annoncé des plans de soutien économiques et sociaux. Mais « avec moins de 20 % de la population employée dans le secteur formel, avec des systèmes de protection sociale inexistants pour le secteur informel, sans régime d’assurance chômage, avec des possibilités très restreintes de soutien de l’économie par les finances publiques, la situation est particulièrement critique pour l’Afrique »,
souligne le cabinet d’analyse Finactu.
Les pays africains demandent un soutien massif de la communauté internationale et une réduction de leur dette. Il faut un « plan Marshall » pour l’Afrique, résume le président nigérien Mahamadou Issoufou.

source: Union Africain

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

UNE FICHE TECHNIQUE REMARQUABLE

Les Samsung Galaxy Note 20 et Note 20 Ultra fonctionnent sous Android 10 Q et profitent de l’interface utilisateur du constructeur, Samsung One UI. Le premier est équipé d’un écran de 6,7 pouces de 2400 x 1080 pixels (393 ppp) alors que le second, le plus grand, dispose d’un 6,9 pouces avec une résolution un peu supérieure de 3200 x 1440 pixels (508 ppp). Côté processeur, pas de changement par contre puisque les Note 20 proposent un Exynos 990 accompagné d’un processeur graphique Mali-G77 MP11. La mémoire vive est de 8 Go, le Note 20 dispose d’une mémoire interne 256 Go
tandis que le Note 20 Ultra est proposé en deux versions de 256 et 512 Go. Ils sont tous les deux déclinés en version 5G si vous en avez le besoin.
Le S Pen est toujours de la partie afin d’offrir à ces smartphones une expérience utilisateur différente des autres. Ce dernier devrait toujours autant faire plaisir aux professionnels qui traitent de nombreux documents en situation de mobilité.

UNE PARTIE PHOTO SOLIDE

Côté photo, Samsung reprend bien évidemment le matériel déjà présenté sur les Samsung Galaxy S20. Concernant le Galaxy Note 20, trois capteurs sont proposés : un capteur de 12 MP (f/2.2), un capteur ultra grand-angle de 12 MP (f/1.8), un capteur destiné à filmer en 8 K de 64 MP (f/2.0) capables de réaliser un zoom x3 sans aucune perte de qualité. Pour le plus grand, le Note 20 Ultra, le capteur principal atteint les 108 MP (f/1.8), l’ultra grand-angle propose la même résolution, mais avec un objectif f/2.2. Enfin, il dispose par contre d’un téléobjectif x5 avec un capteur de 12 MP
(f/3.0).

LES PRÉCOMMANDES SONT OUVERTES ET AVEC
DES CADEAUX EN BONUS

Si votre truc c’est le haut de gamme sans concession, les Samsung Galaxy Note 20 et Note 20 Ultra sont certainement faits pour vous. Évidemment, le prix est à la hauteur de la technologie embarquée. Néanmoins, Samsung a souhaité faire un effort en offrant des cadeaux.
Pour la précommande de votre Galaxy Note 20, Samsung vous offre au choix une paire de Galaxy Buds+ ou un pack incluant 3 mois de Xbox Game Pass Ultimate offerts + manette Power A MOGA XP5-X Plus + chargeur sans fil EP-N105.

Source : HITEK.fr

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Un rebond de 3 % en Afrique en 2021

À cause de la pandémie, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Cependant, la Banque africaine de développement reste toujours positive dans ses calculs. Elle prévoit un rebond de croissance économique de 3 % en 2021 si les gouvernements parviennent à stopper la propagation de la pandémie de Covid-19. Ce scénario conditionné et pour le moins optimiste émane des rédacteurs du supplément aux Perspectives économiques en Afrique 2020, publié par la Banque africaine de développement.

Selon les analystes de la banque panafricaine, la croissance sur le continent devrait rebondir à 3 % en 2021, contre -3,4 % dans le pire des scénarios pour 2020.

Publié déjà en Janvier dernier, le supplément avertissait que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la BAD, affirme que « pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations ».

Le supplément souligne que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines et les moyens de subsistance des populations. Le continent demeure également vulnérable à d’autres menaces, comme les nuées de criquets en Afrique de l’Est, ou encore les évènements climatiques extrêmes.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

« Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % », contre une moyenne internationale de 3,9 %, détaille la BAD dans un communiqué.

Aggravation de la pauvreté dans deux sous-régions du continent

D’après Hanan Morsy, directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la BAD, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 dollar) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le COVID-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Source : afrique.latribune.fr

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
MED’INNOVANT AFRICA

Face aux crises comme aux défis économiques et environnementaux, les innovations de résilience et les solutions durables doivent plus que jamais être soutenues pour répondre ensemble aux enjeux de développement et d’aménagement d’un territoire capable de surmonter les chocs.

Après une première édition réussie qui a vu la participation de 180 startups et la distinction de 3 pépites africaines aux projets inspirants, Euroméditerranée lance la 2e édition de son concours destiné aux startups africaines qui permet d’accélérer les projets de startups africaines, sur des problématiques liées au développement des villes méditerranéennes et africaines durables et résilientes.

Ce dernier a pour objectif :

  • De détecter des « pépites africaines » capables d’expérimenter leurs solutions innovantes, le cas échéant, sur l’Ecocité Euroméditerranée ;
  • D’installer ces startups sur le périmètre d’intervention de l’aménageur dans l’objectif de faire croître leurs parts de marché vers l’Europe ;
  • D’attirer des TPE, PME comme des groupes français et européens qui souhaitent se développer en Afrique.

Alors que cette nouvelle édition place la résilience au cœur de sa démarche, les pépites et porteurs de projet africains sont invités à proposer leur candidature du 1er juillet au 31 août. Après analyse des dossiers et sélection par un jury d’experts, deux lauréats accéderont au territoire d’expérimentation d’Euroméditerranée, pour tester et déployer leur solution au cœur de la 2e métropole de France. Ils bénéficieront d’un accompagnement dédié et remporteront une dotation financière pouvant aller jusqu’à 7000 euros. Ils seront également amenés à pitcher leur projet sur scène à l’occasion du sommet international Emerging Valley (7 et 8 décembre à Marseille), une occasion unique de visibilité et de networking.

L’Afrique est aujourd’hui un marché émergent majeur. L’innovation technologique s’y développe de façon exponentielle, stimulant le déploiement de nouveaux usages et la création de startups.

Source : afrique.latribune.fr et www.euromediterranee.fr

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Open chat
1
comment puis-je vous aider
Hello
Comment pouvons nous vous aider.
Verified by MonsterInsights