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Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement de 25 millions de dollars dans un fonds africain dédié à la santé sur les marchés à forte croissance du capital-investisseur Abraaj a annoncé l’institution dans un communiqué de presse daté du 24 mars.

Abraaj – spécialiste dubaïote du private equity dans les pays émergents – a collecté 25 millions de dollars auprès de la BAD pour son Growth Markets Health (Africa) Fund, un fonds consacré aux investissements dans le secteur de la santé en Afrique.

Ce montant permettra de fournir des financements pour des projets destinés à la classe moyenne et aux personnes à faibles revenus en Afrique. Cet investissement est en phase avec la stratégie de la BAD visant à améliorer la vie des africains avec différents partenaires financiers, annoncent les deux partenaires dans un communiqué.

Urbanisation grandissante de l’Afrique

Le fonds d’Abraaj effectuera des investissements en capitaux dans le secteur de la santé. Des besoins qui devraient croître avec l’urbanisation rapide de l’Afrique. Ce phénomène démographique, également associé à l’augmentation de la classe moyenne, accroît la demande en biens et services de consommation courante dont la santé privé. À ce titre, le fonds a pour objectifs d’améliorer les infrastructures et la qualité des soins à des prix abordables pour les populations ciblées.

Le groupe Abraaj a déjà réalisé 18 investissements dans le secteur de la santé en Afrique. Sa présence locale et l’expérience de ses équipes ont été des arguments supplémentaires pour motiver l’investissement de la BAD.

Pour rappel, Abraaj est présent dans une vingtaine de pays à travers le monde et dispose de plus de 9,5 milliards de dollars sous gestion.

SOURCE: JEUNE AFRIQUE 

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Banques, mines, grande distribution, construction… Les multinationales s’arrachent les managers africains. Une aubaine pour ces cadres, qui voient les offres se multiplier et leurs salaires augmenter.

Subsaharien, formé en Europe, possédant une expérience internationale et, si possible, déjà en poste sur le continent… Quel que soit le secteur d’activité, ce profil est devenu une cible incontournable pour les multinationales présentes en Afrique.

« La guerre des talents s’accentue au niveau du middle, et surtout du top management, confirme Paul Mercier, le patron Afrique du cabinet de recrutement Michael Page. Les cadres du continent vieillissent, en particulier les dirigeants qui, pendant longtemps, ont été des expatriés. »

Parmi les secteurs porteurs, la finance fait partie des plus dynamiques, d’après Didier Acouetey, directeur d’AfricSearch, premier cabinet de recrutement consacré au continent. « Les banques cherchent à pourvoir des postes de direction dotés d’une dimension de structuration, de conquête de marchés, mais aussi de support [activités de gestion]. C’est le cas des groupes africains – Ecobank, Bank of Africa, Attijariwafa Bank, Oragroup… – qui s’implantent dans de nouveaux pays. »

Quelques postes d’investment officers, d’auditeurs et de contrôleurs des risques attendent aussi preneurs dans les fonds d’investissement. Quant au secteur des biens de consommation, il a besoin d’assistants marketing et de chefs de produits, indique Didier Acouetey.

La multiplication des écoles de commerce – pas toujours de bon niveau pourtant – permet parfois de répondre à la demande dans les services (au moins pour les postes juniors).

Tracasseries

Les secteurs des infrastructures (routes, énergie…), de la construction ou de l’industrie extractive, dans laquelle Paul Mercier note un ralentissement, rencontrent en revanche plus de difficultés pour trouver leurs ingénieurs et chefs de projets sur place.

Cela n’empêche pas Total de recruter une vingtaine d’ingénieurs (géophysiciens, géologues, spécialistes du forage ou de la mécanique…) en contrat local au Congo, au Gabon et en Angola.

Si « la demande de managers africains de haut niveau est très importante, c’est parce que nos clients privilégient les nationaux, à présent », explique Fanta Traoré, consultante senior chez Robert Walters. Sur des marchés désormais concurrentiels, ils permettent aux entreprises de réduire leurs coûts en évitant de payer des packages (logement, véhicule, primes de sécurité). Leur proximité culturelle avec le continent constitue elle aussi un atout. Par ailleurs, les tracasseries administratives subies pour embaucher des expatriés sont dissuasives.

Conscients de la rareté de leur profil, certains font jouer la concurrence.

Ces managers africains sont recrutés en Europe ou aux États-Unis, plus rarement au sud du Sahara. Résultat : si l’on exclut les avantages annexes, les rémunérations des locaux (Africains « rapatriés » compris), se rapprochent de celles des expatriés. « Lorsque le périmètre d’activité couvert est le même, les grands groupes alignent les salaires africains sur les salaires européens, explique un recruteur. Sur une base de 100 en Europe, un contrat d’expatrié peut atteindre 110 au Sénégal et 125 au Nigeria. Le contrat local, lui, se situe entre 80 et 100. » Didier Acouetey estime que le directeur des ressources humaines d’une grande entreprise en contrat local touche entre 2,5 et 3 millions de F CFA (entre 3 800 et 4 570 euros environ) par mois au Sénégal. Au Gabon, il gagnerait 3,5 millions de F CFA, contre 4 millions pour un expatrié.

Conscients de la rareté de leurs profils, certains managers font jouer la concurrence, déplorent les recruteurs. « Si vous parvenez à retenir une personne à haut potentiel quatre ans, contre au moins six ans en Europe, c’est que votre équipe de ressources humaines est réellement très forte », conclut Guillaume Imbert, d’Adexen.

SOURCE : JEUNE AFRIQUE

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8F680F035FBDCBBD699F841312D6EA62Des technologies et des innovations agricoles favorables aux femmes sont nécessaires pour combler le fossé entre les sexes en matière de productivité agricole et de sécurité alimentaire.

Un forum baptisé « Autonomisation des femmes pour une gestion durable des ressources naturelles », qui s’est tenu au Kenya le 03 mars dernier, a noté qu’il y a des défis et des possibilités qui existent dans la promotion de l’égalité des sexes en Afrique.

Ajoutant que des interventions politiques et institutionnelles sont nécessaires pour améliorer la participation des femmes dans la gestion de l’environnement.

“La machine de briquetage qui a cherché à atténuer les besoins énergétiques des femmes et la technologie MoneyMaker pour l’irrigation requièrent beaucoup de force physique pour leur utilisation, désavantageant ainsi les femmes.”

Annabel Waititu, Institut de gestion de l’environnement et de l’eau, Kenya.

Les intervenants au forum ont déclaré que les femmes éprouvaient des difficultés à appliquer et à utiliser certaines technologies et innovations agricoles en raison de leurs conceptions ; notant que la plupart sont conçues pour ‘agriculteur commercial et non pour les petits agriculteurs, qui sont pour la plupart des femmes.

« Par exemple, la machine de briquetage qui a cherché à atténuer les besoins énergétiques  des femmes et la technologie MoneyMaker pour l’irrigation requièrent beaucoup de force physique pour leur utilisation ; désavantageant ainsi les femmes », a déclaré Annabel Waititu, Directrice exécutive de l’Institut de gestion de l’environnement et de l’eau au Kenya.

« En effet, l’inégalité entre les sexes demeure un facteur sous-jacent dans la productivité agricole des femmes », ajoute Aisha Karanja, Directrice exécutive du Mouvement Ceinture Verte (GBM), qui est basé au Kenya, un organisme qui vise l’autonomie des communautés, en particulier des femmes, en matière de conservation de l’environnement.

Jean Jacob Sahou, le Coordonnateur du développement régional du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) Bureau Afrique au Kenya, a laissé entendre que les femmes et les enfants souffrent le plus de la dégradation de l’environnement en raison de leur rôle dans les activités quotidiennes de collecte du bois et de l’eau, de transformation des aliments ainsi que des faibles revenus agricoles.

Le forum était organisé par le GBM, la Commission de l’Union africaine et le PNUD.

S’adressant au forum du point de vue de chercheuse, Mary Njenga, une stagiaire postdoctorale en bioénergie au Centre mondial d’agroforesterie, au Kenya, a déclaré que les chercheurs doivent observer les femmes possédant une petite exploitation sur le terrain.

Elle ajoute que les chercheurs pourraient utiliser la science et la technologie pour améliorer ce qu’ils savent déjà, notant qu’en le faisant, cela pourrait aider les femmes à adopter des technologies que les chercheurs créeraient.

« Dans le développement de projets de recherche et développement, nous devons travailler et identifier les défis du propre point de vue des gens et ensuite faire intervenir la science et la technologie dans la situation locale », a déclaré Mary Njenga.

Asa Torkelsson, conseillère pour l’autonomisation économique auprès du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique orientale et australe, a indiqué pour sa part que les technologies sont nécessaires pour répondre à la plupart des difficultés que les femmes rencontrent dans le domaine agricole afin d’augmenter leur productivité à travers l’amélioration du stockage et de la valeur ajoutée.

Asa Torkelsson a ajouté que ces technologies pourraient réduire le travail des femmes pour libérer une partie du temps qui est consacré à d’autres tâches qui freinent leur engagement productif dans l’agriculture.

Source: Scidev.net

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La pierre précieuse, découverte en novembre 2015 par le canadien Lucara Diamond, a été cédée pour 63,11 millions de dollars. Un autre diamant de 1 109 carats mis à jour par la même société sera vendu le 29 juin prochain à Londres

Tout brille pour Lucara Diamond. La compagnie minière, basée à Vancouver (Canada), a annoncé le lundi 09 mai la vente de « The Constellation« .

Ce diamant brut de 813 carats, découvert en novembre 2015 dans sa mine de Karowe, dans le centre-est du Botswana, a été cédé au dubaïote Nemesis International DMCC pour 63,11 millions de dollars, soit 77 649 dollars le carat. C’est le montant le plus élevé enregistré pour un telle pièce. Lucara Diamond devrait en outre recevoir 10 % du bénéfice réalisé de la vente des diamants polis tirés de « The Constellation« .

Le record établi par cette vente pourrait toutefois être battu dès le mois prochain, lors de la vente du « Lesedi la Rona », de 1109 carats soit le deuxieme plus gros diamant decouvert en un siecle.

Cette pierre précieuse a également été découverte par Lucara Diamond à Karowe. Mis au enchère pour 70 millions de dollars « LESEDI LA RONA »pourrait rapporter au moins 86 millions de dollars, s’il récoltait un même prix au carat que « The Constellation« .

« Nous sommes très heureux du résultat de la vente de ce magnifique diamant de 813 carats, ainsi que la possibilité de participer davantage aux bénéfices réalisés lorsque le produit poli sera vendu, s’est réjoui dans un communiqué William Lamb, PDG de Lucara Diamond. […] Nous attendons avec impatience la prochaine étape du développement de Lucara avec la vente du spectaculaire ‘Lesedi la Rona’ qui aura lieu à Londres le 29 juin ».

Botswana, seul pays d’activité de Lucara

La mine de diamant de Karowe est l’unique actif en production de Lucara Diamond, qui détient également deux autres permis miniers au Zimbabwe, son seul pays d’activité.

En 2015, cette entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 223,8 millions de dollars, en baisse de -15,7 % sur un an, pour un bénéfice de 77,8 millions de dollars, en hausse lui de +70,24 %.

Dans son rapport annuel 2015, la compagnie canadienne indique avoir versé 22,4 millions de dollars de redevances et 46,7 millions de dollars en impôts au gouvernement botswanais en 2015.

Pour 2016, Lucara Diamond parie sur une production de 350 000 carats de diamants extraits de la mine de Karowe, pour des revenus compris en 200 millions et 220 millions de dollars (sans compter ceux tirés de la vente de « Lesedi La Rona » et « The Constellation« ).

Le Botswana est le deuxième producteur de diamants au monde, après la Russie.

SOURCE: JEUNE AFRIQUE 

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Le Sénégal va bientôt étrenner sa deuxième mine d’or après celle de Sabodala. Les premiers travaux de construction vont démarrer en juin prochain à Kédougou, dans le sud-est du pays.

Elle sera la deuxième mine d’or en activité au Sénégal après celle de Sabodala, opérée par Sabodala Gold Operations, filiale du canadien Teranga Gold

La phase d’exploration remonte à 2009. L’exploitation sera assurée par Mako exploration, filiale du britannique Toro Gold Limited, et spécialisée dans la prospection et le développement de mines d’or.

Selon la fiche de présentation du projet Mako, sur le site de Toro Gold, le site dispose de ressources minières estimées à 22,85 tonnes. Selon les estimations du groupe minier, la production du Mako devrait atteindre 140 000 onces d’or par an, durant les 5 premières années d’activité.

La production du premier lingot est attendue au premier semestre 2017.

Secteur privé local

D’après le ministre sénégalais, le coût en capital initial, le fonds de roulement et celui de réserve inclus, est estimé à 170 millions de dollars. Il a d’ailleurs exhorté le secteur privé local à prendre 25 % du capital social de la société d’exploitation comme le stipule le Code minier de 2003 en vigueur.

C’est la société d’intermédiation financière CGF Bourse qui pilote le dossier de la prise de participation du secteur privé sénégalais.

Immatriculée sur le territoire britannique de Guernsey, Toro Gold détient quatre permis d’exploration en Côte d’Ivoire (à Kokumbo, Kounahiri, Boundiali et Ferkessedougou) couvrant une surface totale de 1 500 kilomètres carrés, ainsi que deux permis au Gabon (Zomoko).

La production aurifère du Sénégal a atteint 6,588 tonnes en 2014, selon les derniers chiffres compilés dans le World Mining Data 2016, rapport annuel réalisé par le World Mining Congress photo-operations-sabodala-process-plant-592x296-1462526974. Elle est assurée essentiellement par Sabodala Gold, qui produit en moyenne 210 000 onces d’or par an (environ 6 tonnes) depuis 2012 .

Sa maison mère, Teranga Gold, coté à la Bourse de Toronto, a enregistré un bénéfice net de 17,8 millions de dollars en 2014.

, dans la région de Kédougou (700 km au sud-est de Dakar).

Les premiers coups de pioche des travaux de construction des installations de base vont démarrer en juin prochain, a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines et de l’Industrie le 3 mai au cours d’une conférence de presse.

Source: JEUNE AFRIQUE

 

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by Team Aza Mag

La radio publique camerounaise a annoncé jeudi qu’un foyer de grippe aviaire H5N1 a été identifié dans une ferme avicole de Yaoundé, tuant près de 15 000 volailles en trois jours

Le constat d’une « forte moralité de la volaille » au complexe au complexe avicole de Mvog-Betsi, en périphérie de Yaoundé, a suscité l’inquiétude au Cameroun. Selon un bulletin d’analyse du Laboratoire national vétérinaire (Lanavet), entre le 20 et le 23 mai, près de 15 000 décès de volailles ont été enregistrés dans cette ferme sur les 33 000 que compte le site.

À en croire la radio d’État qui a rapporté la nouvelle, jeudi 26 mai, le virus H5N1 a été détecté dans la ferme suspecte. En conséquence : les volailles mortes ont été incinérées, le reste du cheptel abattu, tandis que l’accès à la zone infectée est désormais interdit.

Aucun cas de contamination humaine

Un seul foyer a été décelé jusqu’à présent, et aucun cas de contamination humaine n’a été officialisé, mais le gouvernement camerounais assure que des dispositions ont été prises « au cas où un individu serait contaminé ».

Jeudi soir, le Dr Taïga, ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, a annoncé une série de mesures préventives pour éviter l’apparition de nouveaux cas de grippe aviaire.

Il ordonne notamment « la fermeture de la vente de volaille dans les marchés sur l’ensemble du département du Mfoundi », dont Yaoundé est le chef-lieu, ainsi que « des opérations de police sanitaire et vétérinaire » dans les exploitations avicoles de la zone.

SOURCE :JEUNE AFRIQUE

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La Gendarmerie nationale met en garde les parents un peu (trop) gagas de leurs enfants, naïfs ou les deux. En effet, combien de parents postent sur Facebook des photos de leur progéniture , des clichés touchants, gnangnan, mignons montrant les prouesses ou les bêtises de leurs enfants. Mais, qui dit mise en ligne en public dit aussi risque que ces photos soient récupérées par des personnes malveillantes.

la-gendarmerie-conseille-aux-parents-de-ne-pas-poster-de-photos-de-leurs-enfants-sur-facebook

C’est le sens du message posté sur le compte Facebook de la Gendarmerie nationale : « Préservez vos enfants ! Si vous avez suivi Facebook, une chaîne de publication est à la mode en ce moment : « Si tu es fière de tes enfants, poste 3 photos et nomine 10 de tes amies pour faire pareil ! ». Bon, certes, vous pouvez être toutes fières ou fiers d’ailleurs d’être une maman ou un papa de magnifiques bambins, mais attention ! Nous vous rappelons que poster des photos de ses enfants sur Facebook n’est pas sans danger ! 
Il est important de protéger la vie privée des mineurs et leur image sur les réseaux sociaux. »

De son côté, le réseau social a certes pris la mesure du danger et promis de créer une notification pour alerter les parents qui mettent en ligne des photos de leurs enfants sur un profil public. « Si je devais publier une photo de mes enfants jouant au parc et qu’accidentellement je le partageais en public, ce système pourrait dire : « Hey, attends une minute, c’est une photo de tes enfants. Normalement tu ne les envoies qu’aux membres de ta famille, es-tu sûr de vouloir faire ça ? » Voilà une idée parmi d’autres à laquelle pense Facebook pour faire face au phénomène […]», déclarait à l’automne dernier le vice-président de l’ingénierie de Facebook. A ce jour, pourtant, cette notification n’existe toujours pas.

A terme, l’idée est d’éviter que ces clichés ne soient récupérés par des réseaux de pédophiles mais surtout de protéger la vie privée des enfants. Devenus ados ou adultes, ils n’ont pas forcément envie de retrouver sur la Toile des photos d’eux, petits. Une protection de leur intimité bien légitime et une responsabilisation nécessaire des parents qui cliquent souvent plus vite que leur ombre… A défaut de mettre ces photos en public, il suffit de les partager avec un nombre restreint d’amis.

Source: FEMME ACTUELLE

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L’information a été rendue publique lors du lancement du rapport « Conserver, restaurer, améliorer les sols en Afrique”, rédigé par le Panel de Montpellier, qui regroupe des spécialistes africains et européens de l’agriculture, du commerce, de l’écologie et du développement.

11-12-20 -- LOMƒ, TOGO -- Photo by Daniel Hayduk

11-12-20 — LOMƒ, TOGO — Photo by Daniel Hayduk

Le document rappelle que la dégradation des terres réduit la fertilité des sols, affaiblit les rendements et accroît les émissions de gaz à effet de serre.

En Afrique, 65% des terres arables, 30% des pâturages et 20% des fôrets seraient d’ores et déjà touchés.

Les causes les plus fréquentes relèvent d’un usage limité des engrais et à de mauvaises pratiques en matière de gestion des terres.

“Beaucoup d’acteurs ne considèrent pas les sols comme une priorité.”

Gordon Conway, Président du Panel de Montpellier

Le président du Panel, Sir Gordon Conway, enseignant à l’Imperial College de Londres, a déclaré à SciDev.Net que « c’est un problème très grave ignoré par les bailleurs de fonds européens et les gouvernements africains. »

Les experts rappellent que dans la mesure où le sol est la pierre angulaire de la sécurité alimentaire et du développement agricole, « prendre soin, restaurer, améliorer et conserver les sols devrait devenir une priorité mondiale majeure. »

Restaurer les sols

Le panel a ainsi formulé une dizaine de recommandations pour renforcer l’appui politique et financier à une gestion durable des terres, initier une révolution du « Big Data » sur les sols, créer des incitations pour sécuriser les droits fonciers, renforcer les capacités en matière de sciences du sol en Afrique et adopter une gestion intégrée des sols.

Les spécialistes de divers horizons qui ont assisté au lancement du rapport, à Dakar, ont apprécié son contenu et proposé des amendements.

« Nous partageons le constat, car en Afrique, nous utilisons par exemple moins de 10 kg d’engrais par hectare, alors que dans certains pays développés, ils en sont à 100kg par hectare », affirme Omar Niangando, délégué pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Syngenta pour une agriculture durable.

« Cela ne veut pas dire que les paysans ne connaissent pas les engrais. Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas toujours y accéder”, poursuit-il, avant d’ajouter:

“Les engrais que nous recevons aujourd’hui ne sont pas de bonne qualité. Actuellement au Mali, il y a un grand débat sur l’importation de 40.000 tonnes d’engrais de mauvaise qualité. De l’engrais qui ne présente que 10% d’azote au lieu de 16% prévus par la commande. C’est vous dire que nous avons besoin d’expertise dans ce domaine. »

Certains participants ont posé la question de savoir qui choisit les engrais dans les pays africains, sans obtenir une réponse claire.

Mais un constat s’est imposé à tous: la nécessité de former un plus grand nombre de spécialistes, pour venir en appui au processus de gestion intégrée des sols.

Formation

 El Hadj Traoré, directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), déplore que les universités africaines forment de moins en moins de pédologues: « A titre d’exemple, à la faculté des sciences de Dakar, l’institut des sciences de la terre se focalise essentiellement sur des domaines comme la géologie et les mines”, estime-t-il, avant d’ajouter: « Bien sûr les minerais rapportent gros, mais sans l’agriculture, le continent ne s’en sortira pas”.
 
Pour sa part, Hamet Aly Sow, chargé de programme à l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la base (Asprodeb), a regretté que les recommandations du Panel ne mettent pas l’accent sur le rôle clé que doit jouer l’acteur agricole.
 
« On doit investir sur les acteurs de la recherche, sur la maîtrise des circuits de financement, mais aussi sur l’acteur agricole, qu’il soit pasteur, agriculteur, pêcheur ou éleveur. Car c’est lui qui fait face à ces enjeux. C’est très important, surtout qu’il faut une synergie car les questions de dégradation de sols sont à un niveau transversal”, estime-t-il.
 
Le rapport du Panel de Montpellier intervient dans un contexte où l’année 2015 a été désignée année internationale des sols par les Nations Unies.

 

Source: scidev.net

 

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La capitale du Gabon vient de conclure un partenariat avec Microsoft pour bénéficier des avancées technologiques et des applications de dernière génération permettant la mise en pratique des solutions innovantes.

téléchargement

Ce programme dénommé Citynext concerne huit secteurs clés : santé, services sociaux, infrastructures,eau, électricité, justice, culture et éducation.

Dans le domaine des transports par exemple, la firme américaine va développer des outils à faibles coûts pour assurer la gestion des transports urbains.

L’application qui permet la gestion des flux de circulation donne une photographie fidèle du trafic routier, signale les incidents qui créent des perturbations, décrit ces incidents et fournit des éléments de géolocalisation.

Pour l’amélioration de la gouvernance, notamment la collecte des taxes, Libreville aura une vue globale du niveau de collecte des taxes et impôts réalisé par mois, par an, par industrie, etc.

L’on peut, grâce à cette application, comparer les performances et intégrer des indicateurs tels que le produit intérieur brut, l’inflation annuelle, la population…

La palette d’outils technologiques de Microsoft permet aussi aux citoyens de participer à la protection du patrimoine urbain. L’on peut ainsi signaler des cas de biens publics endommagés, des nids de poules ou des comportements inciviques tels que les dépôts sauvages d’ordures, etc.

« Il suffit pour l’utilisateur de prendre des photos, de rajouter des commentaires, et l’information est envoyée automatiquement en son nom. Il peut ensuite faire un suivi de la gestion du cas notifié », explique-t-on à Microsoft.

Télésanté

D’autres applications permettent de numériser et d’accéder aux services d’état civil, de police, des urgences grâce à l’e-formulaire. A ce titre, une application sur la télésanté permet d’aider les citoyens à trouver et à accéder aux informations ainsi qu’aux services de santé publique.

Elle permet d’avoir accès à la liste des hôpitaux et des médecins traitant des affections particulières, la liste des centres de prise en charge, leurs adresses, leurs contacts, leur géolocalisation, la disponibilité des ressources et des listes d’attente.

« Au-delà du VIH, une accélération de la riposte encouragera la mise en œuvre de nouveaux programmes de pointe qui permettront aux villes de s’attaquer à d’autres enjeux de santé publique », explique Djibril Diallo, directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique centrale et de l’ouest.

D’après M. Bazoumana, directeur des grands comptes pour Microsoft Afrique de l’ouest et du centre, il s’agit de mettre la technologie au service des communautés.

« Les habitants constituent le noyau des villes. En intégrant la technologie dans la vie de la ville, on peut faire davantage avec moins, en puisant dans les tendances urbaines et en utilisant celles-ci pour répondre aux besoins des citoyens », précise-t-il.

Sécurisation des données

Pour le maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda, avec ce partenariat, la ville de Libreville devient « moderne et respectueuse des exigences liées au développement durable, à la protection et à la préservation de la nature ».

Pour autant, certains partenaires sociaux mettent en garde contre la sécurisation des données qui vont être ainsi manipulées.

« La question de la sécurisation des données est un problème majeur. Ce qui est fait aujourd’hui en termes de TIC, existe depuis des années ; nous sommes en train de nous arrimer. Et je pense que les autorités ne peuvent pas se permettre d’exposer les populations à de tels dangers », relève Nicaise Moulombi, président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique (Roscevac).

D’un autre côté, « ceux qui enverront des informations erronées ne seront pas bien nombreux ; car, pour ce type d’infrastructure, on met en place une interface qui filtre l’envoi des données et des appels « , indique Ariel Kindengue, spécialiste de la sécurisation des informations.

Sources: www.scidev.net

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