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Dire que l’homme a un impact considérable sur la santé de notre planète est devenu un lieu commun. L’émergence du concept de changement climatique et, petit à petit, l’acceptation, de son origine, en grande partie, humaine, y ont largement contribué. Rappelons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, il fallait bien des démonstrations pour nous convaincre d’une telle évidence.

Cela a-t-il radicalement changé nos comportements ? Certes non. Et l’on sait que la diversité biologique continue de décliner, malgré tous les engagements internationaux pris et répétés depuis Rio, en 1992.

Pourtant, si globalement la situation se détériore, des tendances positives commencent à se dessiner, par endroits. Il suffit, à titre très symbolique, de considérer le retour d’espèces sauvages comme le loup en Europe, dans des espaces dont il avait été éradiqué : si un tel animal est capable de, presque, ressusciter, alors d’autres le pourront certainement aussi. Ainsi des loutres ou des castors dans bon nombre de rivières du vieux continent.

L’impact des activités humaines croît, mais finalement moins vite que prévu

Une étude publiée dans Nature Communication et conduite sur la période récente de notre développement confirme cette tendance. Elle mesure, entre 1993 et 2009, l’impact environnemental des activités humaines sur la planète, ce qu’on appelle notre empreinte écologique. Celle-ci aurait crû de 9%. Elle la compare alors à la croissance démographique au cours de la même période (+ 23%) et à celle de l’économie mondiale (+ 153%). Le premier enseignement rassurant qu’on en tire est que notre influence négative sur l’environnement croît moins vite que notre capacité à lui nuire, alors que nous sommes plus nombreux et plus riches. Est-ce parce que justement nous avons pris conscience du besoin d’épargner la nature pour notre avenir ? Cela reste à démontrer.

C’est cependant en zoomant un peu que l’on en apprend plus. Si la tendance globale est à la dégradation, il apparaît des zones où l’empreinte écologique de l’homme a tendance à se réduire. Soyons honnêtes, il s’agit essentiellement des lieux où elle était déjà très marquée (notamment les pays développés de l’hémisphère nord) mais quoi qu’il en soit, cela montre que l’inversion de la courbe de la dégradation est possible, quand et où ce n’est pas trop tard. Par exemple, il n’échappe pas à l’observateur un peu naturaliste, que grâce à des politiques environnementales dynamiques – et à la vigilance électorale des citoyens ! – la situation de l’environnement en Europe s’est plutôt améliorée au cours de ces trente dernières années.

L’heure des choix pour l’Afrique

L’Afrique n’est pas dans cette tendance. Pas encore en tout cas. L’étude pointe en particulier l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre où la situation s’est fortement dégradée au cours de la période considérée. Mais il est vrai que le continent part d’une situation moins grave et que l’empreinte de l’homme, pour croissante soit-elle, y reste encore en général plus faible que dans les pays industrialisés. Mais pour combien de temps encore ? Car tout est affaire de temps et si la nature peut se remettre de perturbations engendrées à un rythme « acceptable » – l’ère industrielle occidentale en fait-elle partie ? S’est-elle faite en laissant une chance à la nature de récupérer plus tard ? – elle ne peut corriger des changements définitifs. La perte totale d’espèces, animales ou végétales, en est l’exemple ultime.

Ainsi, l’étude conclut que la plupart des zones où la biodiversité souffre le plus aujourd’hui sont logiquement celles où elle reste la plus diversifiée. Dans ce registre, l’Afrique est encore bien placée. Mais saura-t-elle gérer ce capital sur le long-terme ?

SOURCE: Jeunafrique

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Carte d’identité biométrique : Les sénégalais invités à profiter de la gratuité de la carte CEDEAO
Carte d’identité biométrique : Les sénégalais invités à profiter de la gratuité de la carte CEDEAO

Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, a invité ses compatriotes à effectuer le plutôt possible les démarches nécessaires à l’obtention de la carte nationale d’identité biométrique de la CEDEAO, mardi, à Dakar, lors de la cérémonie officielle de lancement des opérations de refonte partielle des listes électorales.

Cette manifestation coïncidait avec le lancement officiel de la carte nationale d’identité biométrique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.

S’exprimant en marge de cette cérémonie, le président de la République a appelé les citoyens sénégalais à aller s’inscrire le plutôt possible sur les listes électorales, pour bénéficier de la période de gratuité de cette carte biométrique.

«J’appelle tous les citoyens à saisir cette opportunité qui, pour le moment, est gratuite pour obtenir une carte biométrique d’identité et la carte d’électeur à travers une seule carte (…)’’, a-t-il déclaré.

Selon lui, les pouvoirs publics sénégalais ont décidé, dans une période bien déterminée, de «permettre aux citoyens d’obtenir la carte gratuitement avant la fin des six premiers mois» suivant le lancement officiel de ce document.

«Nous allons sur six mois permettre aux Sénégalais qui le désirent de disposer gratuitement de la carte d’identité CEDEAO et la carte d’électeur, passé ce délai, nous verrons éventuellement des aménagements possibles, mais les gens seront obligés de payer les cartes tout comme ceux qui auront perdu» les leurs, a-t-il ajouté.

Concernant les citoyens de la diaspora sénégalaise, il a annoncé que des équipes leur seront envoyées via les ambassades pour que leur soient établies «cette pièce précieuse».

SOURCE: Senenewsactu

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Prosuma a ouvert le 28 septembre 2016 à Abidjan la première enseigne de sa gamme Casino Mandarine. © D.R.

Pour faire face à la concurrence de Carrefour et d’Auchan, la Société ivoirienne de promotion de supermarché (Prosuma), l’un des leaders historiques, lance une nouvelle gamme de supermarchés baptisée Casino Mandarine. La première enseigne de cette série, qui doit voit le lancement d’une dizaine d’enseignes, a ouvert ses portes le 28 septembre dans le quartier de Biétry, à Abid

La Société ivoirienne de promotion de supermarché (Prosuma) poursuit son expansion avec Casino Mandarine, sa nouvelle gamme de supermarchés de proximité premium. Le premier magasin de cette série, qui doit voir le lancement d’une dizaine de la marque, a ouvert ses portes le 28 septembre dans le quartier de Biétry, à Abidjan.

Ce lancement coïncidait avec le cinquantième anniversaire du groupe Prosuma qui prévoit d’implanter dix supermarchés Casino Mandarine à Abidjan d’ici deux ans. Deux autres enseignes de la marque ouvriront avant la fin de l’année. Prosuma table sur deux options pour ce réseau : la réhabilitation de magasins vieillissants et la construction de nouveaux sites.

Prosuma prévoit d’investir 7 milliards de francs CFA (10 millions d’euros) dans Casino Mandarine, financé sur fonds propres et par prêt bancaire. La Banque internationale pour le commerce et l’industrie de Côte d’Ivoire (BICICI), filiale locale du groupe bancaire français BNP Paribas, fait partie des bailleurs de fonds du projet.

Concurrence accrue

Pour faire face à la concurrence dans le secteur de la grande distribution, Prosuma a fait le pari d’innover. L’arrivée de Carrefour fin 2015 avec son centre commercial PlaYce dans la commune de Marcory a recomposé le secteur de la grande distribution ivoirienne où deux acteurs, Prosuma et la Compagnie de distribution de Côte d’Ivoire (CDCI), se partageaient jusqu’ici le marché.

Casino Mandarine arrive dans un contexte où Auchan se prépare à ouvrir un magasin dans le quartier zone-3 de Marcory, non loin de PlaYce et de Cap Sud, le plus grand centre commercial de Prosuma. Auchan est exploité localement par Top Budget, fondé par l’homme d’affaires ivoiro-libanais Adnan Mohamed Salloub.

« Nous avons démontré notre savoir-faire dans les centres commerciaux, les hypermarchés et les supermarchés, confie à Jeune Afrique Christophe Rios, le directeur réseau de proximité de Prosuma. Nos concurrents ont développé le même créneau. À présent, nous innovons avec Casino Mandarine qui fonctionnera 24 heures sur 24″.

Environ 5 000 références estampillées Casino pour la plupart orneront ses rayons. « Nous avons créé ‘l’académie Mandarine’ qui permettra de former les cadres et employés. Ce concept est identique à ceux développés à Paris, New York ou Tokyo », ajoute Christophe Rios, qui mise sur une clientèle essentiellement issue de la

SOURCE: Jeunafrique

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Une des chambres du Saphir Palace, qui héberge la résidence médicalisée. © Carthagea

Convertir les hôtels désertés de Tunisie en résidences médicalisées pour seniors, c’est le projet développé par Alexandre Canabal. Son premier établissement ouvre ses portes en octobre à Hammamet.

Spécialiste de la gestion de portefeuilles, Alexandre Canabal, président du groupe Geko, basé à Londres, diversifie ses activités. Il lance à Hammamet, sur la côte est tunisienne, la première résidence médicalisée destinée à des patients du troisième âge (français, belges, suisses…), dont ceux atteints de la maladie d’Alzheimer.

Un projet éloigné de son cœur de métier mais en lien direct avec sa connaissance du pays, dont son épouse est originaire. Alors que les investisseurs boudent la Tunisie, Alexandre Canabal a choisi de miser sur l’avenir du secteur médicalisé.

Une situation politique et sécuritaire peu favorable

L’idée n’est pas nouvelle. À deux heures trente d’avion de Paris, avec plus de trois cents jours de soleil par an, des compétences médicales et des prestations de qualité, la Tunisie a su, dès le début des années 2000, séduire les seniors, et en particulier les retraités français.

Les accords avec la France en matière d’assistance médicale, un coût de la vie relativement faible ainsi que des programmes spécifiques élaborés par les hôtels permettaient d’assurer de longs séjours à Hammamet, Port El Kantaoui ou Djerba. La chute du régime Ben Ali en 2011, les troubles qui ont suivi et une situation sécuritaire fragilisée par l’apparition du terrorisme ont donné un coup de frein à cette dynamique, laissant le champ libre aux concurrents marocains.

Mais depuis fin 2015, la tendance s’inverse doucement, et les retraités de l’Hexagone reviennent sur les rivages tunisiens. « Il n’y a pas plus de risques qu’ailleurs, et je dépense ici l’équivalent de ma facture de chauffage en France », précise l’un d’entre eux. Alexandre Canabal entend profiter de ce mouvement. Ainsi, il a créé Carthagea, une société pour laquelle il a obtenu un accord de la part du ministère tunisien de la Santé pour exercer en tant que « clinique monodisciplinaire spécialisée Alzheimer ».

Pour cela, il a repris la gestion de l’hôtel Saphir Palace & Spa, un cinq-étoiles sur 2,5 hectares en bord de mer dans la zone touristique de Yasmine Hammamet, qu’il transforme en résidence médicalisée pour personnes âgées dépendantes. Un centre d’hébergement pour retraités qui dispose de son propre service d’hémodialyse.

 Nous proposons des prestations haut de gamme avec une prise en charge globale

Il y a ici beaucoup d’infirmiers diplômés au chômage, que nous allons recruter et former à s’occuper de patients français. De plus, nous pérennisons le personnel de l’hôtel, et nous faisons entrer des devises. Enfin, on trouve une solution pour des hôtels qui sont vides », précise Alexandre Canabal. Le projet, qui a obtenu l’aval des ministères français et tunisien de la Santé, du Tourisme et de l’Emploi, devrait générer, dès l’ouverture prévue en octobre, 400 emplois parmi lesquels 240 postes occupés par des professionnels de la santé. Soit un soignant par résident dans une clinique d’une capacité de 240 lits.

Outre l’attractivité de la Tunisie et d’un établissement mis aux normes, Alexandre Canabal compte sur la pénurie de places dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) en France pour drainer sa clientèle, moyennant un forfait mensuel de 2 600 euros.

« Nous proposons des prestations haut de gamme avec une prise en charge globale comprenant les accès à la piscine, au hammam, au salon de coiffure et autres soins », explique Noureddine Beyrakdar, le directeur général de l’établissement. Pour Alexandre Canabal, ce premier établissement ne constitue qu’une étape pilote, car il espère renouveler l’expérience en ouvrant une résidence par an d’ici à 2021.

Source: Jeuneafrique

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Négocier, oui, mais pas n’importe comment

Bon nombre de candidats sont pétrifiés au moment d’aborder la question du salaire en entretien. Rien de plus normal pourtant aux yeux du recruteur. A contrario, un candidat qui n’évoquerait pas cette question risquerait de paraître suspect ou trop docile à ses yeux.

Pour autant, la négociation salariale n’est pas si simple à maîtriser. Voici quelques règles qui devraient vous permettre d’y voir plus clair.

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Estimez votre salaire

Avant de vous lancer dans la négociation de votre salaire -et pour ne pas commettre d’impair – renseignez-vous sur le salaire habituellement pratiqué pour le type de poste que vous convoitez. Faites ensuite un point sur vos besoins au quotidien : votre nouveau salaire devra bien entendu les couvrir. Ainsi, vous saurez en dessous de quel revenu vous ne pouvez pas descendre.

Surfer sur Internet reste un bon moyen pour comparer les rémunérations proposées en général dans la profession pour ce type de poste. Les magazines économiques publient aussi chaque année des grilles de rémunération moyennes. Une excellente approche est d’évoquer la question avec une personne occupant la fonction à laquelle vous postulez. L’idéal, bien entendu, serait que cette personne travaille dans l’entreprise qui propose le poste : ainsi vous sauriez exactement où vous mettez les pieds.

Quelle que soit la façon dont vous procéderez, la seule chose qui importe vraiment est que vous ayez en tête, avant l’entretien, une fourchette salariale en votre faveur, bien sûr, et par ailleurs cohérente avec les pratiques de la profession.

Pendant l’entretien, ne parlez jamais salaire le premier

Laissez le recruteur aborder le sujet et faire la première proposition. En procédant ainsi, vous gagnez un temps précieux qui vous permet de mieux cerner votre interlocuteur et éventuellement de découvrir le prix qu’il est prêt à payer. Autre avantage : vous estimerez mieux les enjeux et responsabilités du poste et donc, le salaire qui lui est associé.

Si le recruteur vous demande quel salaire vous envisagez, ne répondez jamais précisément avant d’avoir eu une vraie proposition d’embauche. Certains recruteurs fonctionnent encore de cette façon : celui qui est le moins cher obtient le poste. Vous pouvez alors vous en tirer par une galipette du style : « C’est vous qui proposez le poste, j’imagine que vous savez plus précisément que moi le salaire qu’il mérite. »

Si le recruteur insiste vraiment, donnez lui une fourchette salariale plutôt qu’un salaire précis. Si vous vous êtes préalablement renseigné sur les salaires qui ont cours dans la branche, vous devriez parvenir à une proposition de salaire assez réaliste.

Enfin, n’oubliez pas ce principe commercial basique : si vous laissez votre interlocuteur parler le premier, peut-être vous proposera-t-il plus que ce à quoi vous vous attendiez !

Salaire et rémunération

Avant de vous emballer parce que le salaire que le recruteur vous propose vous semble trop faible, prenez bien en compte tous les éléments qui composent votre rémunération, c’est-à-dire votre salaire ainsi que d’autres avantages éventuels : primes, niveau et fréquence des augmentations, 13ème mois, véhicule de fonction, mutuelle, particularités de la convention collective, etc.

Quelques astuces pour bien négocier

Ne parlez de votre dernier salaire que si vous étiez payé plus cher. Dans le cas contraire, vous vous dévalueriez en donnant l’impression d’être prêt à accepter une baisse de salaire.

Si l’offre de rémunération annuelle est nettement en dessous de vos prétentions, parlez en terme de salaire mensuel. Le montant sera moins impressionnant et peut-être parviendrez-vous à vos fins.

Vous pouvez éventuellement faire monter les enchères en menant l’entretien de façon brillante, en vous engageant sur des résultats chiffrés et crédibles – parce que vous les avez déjà atteints à votre poste précédent.

Dans le même ordre d’idées, si vous n’arrivez pas au salaire que vous convoitez, proposez une sorte de marché au recruteur : vous acceptez un salaire plus bas que celui que vous souhaitiez, à condition qu’il soit prévu de revaloriser votre rémunération si vous obtenez des résultats supérieurs aux objectifs chiffrés. Cette approche est par exemple envisageable pour les fonctions commerciales.

Source: monster.fr

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Le notariat est arrivé en Afrique dans les valises des colons blancs ou occidentaux qui avaient le souci de sécuriser les terres qu’ils s’étaient appropriés ou exploitaient sans en être propriétaires. Ils destinaient également ces officiers publics à l’authentification des transactions commerciales ou civiles qu’ils se préparaient à conclure dans tous les domaines. Conscients que l’époque de la colonisation serait tôt ou tard révolue au profit des acteurs nationaux, les colons ne voulaient surtout pas exposer leurs possessions à l’expropriation sans indemnisation. Car, pour être indemnisé de la perte de ses biens immeuble ou meuble, l’acte authentique notarié sert de preuve irréfutable au demandeur jusqu’à inscription de faux en écritures publiques. Les années passant, les colons ont signé des actes notariés avec l’Etat de Côte d’Ivoire en gestation, mais également avec des ivoiriens qui découvraient ainsi le ministère du notaire et ses bienfaits dans le domaine du conseil juridique, de l’authentification des actes, de la perception des droits pour le compte de l’Etat, de la publication et la conservation des actes publics notariaux. Cependant, comme en France continentale, l’intérêt du notariat se confirme en Côte d’Ivoire dans le secteur redoutable des transactions immobilières. Relevant des missions de puissance publique déléguées au notaire par l’Etat (loi n° 71-74 du 16 Février 1971), la sécurisation juridique des transactions immobilières occupe 40 % de l’activité des notaires, loin devant les successions et libéralités, les sociétés et commerces, le conseil juridique notarial etc…/.

Le rôle et l’utilité du notaire qui est la quête de notre démarche nous donne l’occasion de rappeler les missions du notaire en amont (I) et en aval (II) de la signature des actes authentiques notariés
I°- L’intervention du notaire préalablement à la signature des actes
Avant qu’interviennent les signatures à proprement parlé, l’apposition du sceau officiel, l’officier public déploie une expertise qui fonde la pertinence de son intervention, ainsi que nous le verrons ci dessous.
A°- Le conseil juridique et les choix de schémas patrimoniaux
Les transactions immobilières supposent la rencontre d’au moins deux volontés qui s’accordent sur le principe de la transaction (entendre ici vente en général), sur la chose (l’immeuble ou le droit immobilier), sur le prix (valeur proposée par le vendeur et acceptée par l’acquéreur). Les parties au contrat saisissent le notaire avec le plus souvent, l’idée que son intervention se limite à apposer sa signature et le sceau de l’Etat pour constater leur accord de volontés dont il n’est pas partie. Faux !, S’il est vrai que le notaire est un tiers intervenant, sa casquette d’Officier Public le place en posture de représentant de l’Etat dont les parties attendent la garantie de leurs droits aussi divergents soient-ils. Ainsi, le notaire ne se contentera t-il pas de recueillir les informations, au contraire, en tant que représentant de l’Etat, il a l’obligation d’éclairer les parties sur les choix stratégiques et les options juridiques qu’impliquent leur transaction immobilière. Le notaire doit attirer l’attention des parties au contrat sur la nature et l’étendue de leurs obligations contractuelles. En pratique, alors que le demandeur aurait pensé à effectuer une donation simple ou un apport à une société par exemple, le notaire peut, après avoir préalablement déployé une ingénierie notariale et fiscale, conseiller au demandeur de procéder à une vente immobilière. Le schéma retenu in fine ayant vocation à changer les acteurs, on aurait au final, non plus, d’un côté, un donateur et de l’autre, un donataire, mais un vendeur et un acquéreur. Les conseil et stratégie inspirés par l’homme de loi doivent tenir compte des agrégats fiscaux ainsi que de la finalité économique de l’opération. L’intérêt des parties, quel que soit le contrat, est centré sur le paiement de droits fiscaux à tout le moins minorés, dans tous les cas de figure, justes ou non exorbitants et c’est justement la charge du notaire d’aider le vendeur et l’acquéreur à opérer des choix moins coûteux mais garantissant leurs droits durablement après la transaction immobilière. Cette phase acquise, le notaire procède à la vérification des documents qui lui sont transmis par les parties.
B°- La vérification documentaire
Dans le cadre d’une vente immobilière, il est demandé au vendeur de présenter au notaire un certain nombre de pièces et documents. La réunion desdites pièces est d’autant plus importante qu’elles permettront au notaire de voir des cas de fraudes habituelles indécelables à l’œil nu. Plusieurs hypothèses s’y prêtent savoir : un Directeur de Société qui, sans procuration spéciale aucune, déciderait de vendre un immeuble de la société ; un héritier qui vend un immeuble de l’héritage sans que le partage des biens ait été opéré entre les différents héritiers ; un mineur qui vend un immeuble lui appartenant sans recours au juge des tutelles; l’homme marié qui vend l’immeuble de la communauté sans le consentement de son épouse ; les propriétaires terriens coutumiers qui vendent des immeubles à plusieurs personnes ; un bien immobilier vendu par une personne portant le même nom que le vrai propriétaire ; des titres fonciers falsifiés, n’existant pas à la Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques ; des terrains du domaine public vendu à des tiers ; un bien immobilier vendu avec un litige sur le bornage etc…En outre, il est important de souligner que seuls les notaires sont habilités à effectuer des recherches à la Conservation foncière. Ainsi, ils savent quels sont les pièges qu’il convient d’éviter. Ainsi donc, les pièces ci après seront demandées au vendeur ou à l’acquéreur, savoir :
1°- sa pièce d’identité recto verso à jour ainsi également que celle de son conjoint s’il est marié et le cas échéant, copie de son contrat de mariage, voir celle du livret de famille. Face à la recrudescence des doublons et des identités factices, le notaire vérifie l’authenticité de la pièce d’identité. Il lui arrive de prendre l’attache des maternités, des sous-Préfectures et mairies de naissance des parties. Autant que faire se peut (n’ayant ici qu’une obligation de moyen), l’officier public fera attention aux photos des comparants et ne pas se contenter d’une simple ressemblance avec le porteur de la pièce d’identité. Il est courant que des personnes en instance de divorce, usurpent la pièce d’identité de leur conjoint, se présentant avec une ou un sosie pour tromper la religion du notaire, lui faisant croire à l’accord des époux sur la vente. Une telle erreur de la part du notaire reste fatale si le faux couple a disparu dans la nature avec les fonds alors que le conjoint abusé poursuit la nullité de la vente en justice.
2°-un certificat de localisation de l’immeuble dressé par un géomètre agrée. Ledit certificat contient les informations très précises sur l’environnement géographique de l’immeuble. Il y est décrit la désignation de sa superficie exacte, l’étendue des différentes pièces, leurs volumes, leur nombre exact, l’année de construction sans préjuger de la sécurité juridique de l’opération. Il s’agit d’un travail matériel d’expertise faisant état d’un constat sur l’existant.
3°-un quitus fiscal de date récente. C’est une pièce dont le vendeur peut se procurer au centre des impôts du lieu de situation de son immeuble en communicant aux agents fiscaux, son numéro de compte contribuable. Il est important que le vendeur soit à jour des impôts fonciers et de la taxe foncière au moment de la transaction immobilière. Rappelons que la taxe foncière est due par le propriétaire du bien au premier janvier de l’année en cours. Le propriétaire doit donc supporter la totalité de la taxe foncière même si la vente intervient en début d’année, ce qu’il n’appréciera guère. C’est pourquoi, en pratique, il est généralement stipulé dans l’acte de vente un mode de répartition différent, prévoyant notamment la récupération sur l’acquéreur du prorata de taxe proportionnellement au temps restant à courir à compter du transfert de propriété (ou de l’entrée en jouissance si elle ne correspond pas au transfert de propriété) : le vendeur supporte le prorata de taxe foncière du 1er janvier à la date convenue, et l’acquéreur celui qui court de cette date au 31 Décembre suivant.
Quant à la taxe d’habitation, elle est réputée payable par l’habitant au premier janvier de l’année en cours. La charge de la taxe est donc liée à la jouissance. Mais comme pour la taxe foncière, les parties peuvent convenir d’une répartition différente et prévoir que l’acquéreur en supportera une quote-part proportionnelle au temps restant à courir de la date d’entrée en jouissance au 31 Décembre de l’année en cours. Toutefois, en pratique un tel mode de répartition, différent de la solution légale, est assez rare s’agissant de la taxe d’habitation.
4°-Un dossier technique le cas échéant
Le dossier technique est constitué par un géomètre agrée à la demande du notaire qui cherche à informer l’acquéreur des dimensions cartographiques et géotechniques de la parcelle vendue. Le géomètre dresse un rapport complet prenant appui sur le tableau des coordonnées et des calculs. Il fait ressortir la polygonale et un extrait topographique assorti d’un plan de situation voire un plan de masse de la parcelle vendue. Le rapport du géomètre doit en d’autres circonstances procéder à des fusions de données, en cas de risque de litiges liés aux empiètements, pour connaître la réalité de la diminution provoquée par l’empiètement en question. Les frais, taxes et honoraires du géomètre sont supportés par le vendeur en principe, mais le notaire se chargera de débourser les fonds avant de se retourner contre le vendeur en fin d’opération.
5°- Le titre foncier du bien ou tout titre équivalent voire de remplacement
Le titre foncier est l’acte judiciaire ou administratif qui rattache le bien immobilier à un propriétaire. Selon l’ordonnance numéro 2013-481 du 2 Juillet 2013 fixant les règles d’acquisition de la propriété des terrains urbains, l’ACD (Arrêté de Concession Définitive) constitue le titre de propriété parfait délivré sur les parcelles issues de lotissements approuvés. En outre, suivant une première mutation, il peut être également délivré un Certificat de Mutation de la Propriété Foncière (CMPF) au propriétaire par la Conservation de la Propriété Foncière et des Hypothèques.
6°-Un état foncier hors formalités
Le notaire prudent procède à l’interrogation systématique du livre foncier pour connaître avec précisions, les données d’identité actuelles du bien immobilier. On y trouve à la section 4 par exemple, l’identité du ou des propriétaires. Des indications y sont également fournies en ce qui concerne les superficies cadastrales du bien, mais surtout, on découvre les inscriptions et charges potentiellement prises sur le bien au profit d’un tiers alors qu’il est possible que lesdites inscriptions rendent le bien indisponibles à la vente. Ce qui peut arriver lorsque la créance inscrite est supérieure au prix de vente du bien en sorte qu’il sera impossible de désintéresser le créancier à fortiori, payer les droits et taxes. L’état est dit hors formalités en ce sens que la durée de vie des informations y contenues court de la saisine du conservateur jusqu’à la demande de publication de l’acte de vente. Il sera temps de demander un état sur formalités après cette étape pour s’assurer que le vendeur n’a pas inscrit une hypothèque nouvelle sans prévenir le nouvel acquéreur ou le notaire après avoir vendu et avant les formalités de publicité au livre foncier. Ce n’est pas un cas rare mais la responsabilité pénale du vendeur serait alors recherchée pour abus de confiance doublé de faux et usage de faux.
C°- Le recours aux intervenants extérieurs au notaire
Assez fréquemment au cours de l’instruction dossier de vente immobilière, le notaire fait appel à des experts extérieurs. C’est le cas du géomètre qui sera sollicité pour établir le dossier technique, le certificat de localisation. Ce sera également le cas de l’huissier de justice, de l’expert comptable ou en estimation de valeurs, de l’avocat le cas échéant et notamment, lorsque la régularisation de la vente nécessite la levée d’une pré notation ou incite à organiser une procédure judiciaire préalable. On peut citer les agences immobilières et même les banques qui pourvoient au financement de l’opération parce que le notaire aura la lourde tâche de veiller au remboursement l’encours bancaire du vendeur préalablement à l’acte. Chaque expert, ayant établi ses travaux, les transmet au notaire qui sera chargé de centraliser les données en instrumentant. Comme conséquence de leurs travaux et rendus, les experts extérieurs vont adresser leurs factures et notes de frais au notaire qui sera chargé de les rémunérer avant de se retourner contre le vendeur à fin de remboursement.
D°- L’analyse synthétique des pièces, actes et documents
La désignation du bureau de travail du notaire dite « étude de notaire » prend ici, tout son sens. En effet, le notaire engage sa responsabilité sur les documents qui lui sont transmis surtout que ce sont les informations ainsi glanées qui constituent le socle de son instrumentum (contenu de son acte écrit). Aussi, est-il dans l’obligation de vérifier la compétence de chaque intervenant, son assurance de responsabilité civile ou professionnelle, le contenu même des travaux qui lui sont transmis. On verra le notaire éplucher les plans de situation, de masse, polygonale etc…., tout comme le notaire lira un business plan établi par un comptable, déchiffrera un bilan rendant compte d’écritures comptable etc. L’ensemble des professionnels intervenant ainsi indirectement à la confection de l’acte de vente demandera rémunération au notaire tenu de les provisionner avant de se faire rembourser par le vendeur.
E°-La rédaction des actes
L’article 1317 du code civil donne de l’acte authentique la définition suivante : « Acte reçu par Officiers publics ayant le droit d’instrumenter dans le lieu où l’acte a été rédigé, et avec les solennités requises ». La notion de solennité est attachée à l’acte instrumentaire et non pas à l’opération juridique que celui ci constate. Cela signifie que pour être valable comme acte notarié, l’écrit portant sur la transaction immobilière doit obligatoirement respecter les formes prescrites ; pour autant, la vente n’est pas un contrat solennel et reste un contrat consensuel, c’est à dire un contrat qui se forme par le seul échange des consentements des parties. Il s’agit notamment , de l’indication du nom et du lieu d’établissement du notaire, du lieu où l’acte est passé, de la date à laquelle est apposée chaque signature, du caractère indélébile de l’écriture, des paraphes et signatures, de l’énonciation en toutes lettre de la date de signature de l’acte par le notaire, de la numérotation de chaque page et de l’indication du nombre de pages en fin d’acte, de l’indication du nombre de pages en fin d’acte, de la lecture donnée par le notaire ou prise par les parties, de la mention de cette lecture dans l’acte, de l’apposition sur les pièces annexées à l’acte de la mention constatant l’annexe revêtue de la signature du notaire, du paraphe de chaque feuille par le notaire et les signataires de l’acte etc…..
F°-La lecture des actes préalablement aux signatures
L’acte notarié de vente doit être reçu par le notaire (Loi du 25 Ventôse an XI, article 9, 3°). La réception de l’acte par le notaire s’entend de la présence du notaire lors de sa lecture et de la réception des signatures. L’acte peut être lu et signatures des parties recueillies par un clerc habilité, c’est à dire un collaborateur salarié du notaire remplissant les conditions de compétence attestées par des diplômes professionnels et une expérience, et déclaré auprès des autorités professionnelles et judiciaires de tutelle (Loi du 25 Ventôse an XI article 10). L’acte est en outre signé par le notaire et n’acquiert l’authenticité que par cette signature.
G°-Le règlement des frais d’acte notarié
L’établissement de l’acte notarié constatant la vente entraine l’exigibilité des frais : sommes acquises au notaire en rémunération de son intervention, débours exposés par celui-ci dans le cadre de la préparation de l’acte, impôts de mutation au titre des droits d’enregistrement ou de la TVA et salaire du conservateur des hypothèques. En principe, c’est l’acquéreur qui est redevable des frais d’acte. La rémunération du notaire est fixée par le décret numéro 2013-279 du 24 Avril 2013, portant tarification des émoluments et frais de justice en matière civile, commerciale, administrative et sociale. Ce même texte fixe les règles qui s’imposent aux notaires et aux parties, tant en ce qui concerne la détermination du montant de cette rémunération qu’en ce qui concerne les conditions de sa perception. Le notaire doit le tenir à la disposition de toute personne qui en fera la demande. Selon la loi de finances pour 2014, le taux de taxation des droits de mutation à titre onéreux dus à l’Etat est fixé à 4 % alors que la taxe de publicité foncière s’établie toujours à 1,2% sur l’assiette du prix de vente convenu. A cela, s’ajoutent bien entendu, les émoluments 2 % environs, les honoraires de vacation du notaire restant libres d’appréciation ainsi que les déboursés (sommes réglées aux tiers experts, remboursement des frais de déplacement, des frais exceptionnels exposés à la demande du client etc….) payables sur présentation des preuves.
II°- L’intervention du notaire postérieurement à la signature des actes
La signature de l’acte authentique de vente par-devant le notaire n’est que la première phase des formalités. Celles qui suivent, plus délicates exigent de lui, célérité et diplomatie pour garantir aux parties des actes publics contraignants et opposables à tous.
A°- Vérification par le notaire de la régularité des actes signés
Le service des formalités des actes au sein de l’office notarial procède au contrôle formel des actes pour identifier et extraire tous les germes d’omission ou d’erreurs. L’acte de vente immobilière ne sortira du bureau du notaire pour prendre le chemin de celui du conservateur qu’après avoir été purgé de toutes les malfaçons outre la taxation et l’oblitération des timbres fiscaux d’usage.
B°- Transmission des actes signés au bureau des hypothèques territorialement compétent
La recette des impôts et la conservation des hypothèques collaborent depuis l’année 2013 dans le cadre des formalités dites fusionnées de telle sorte que les formalités de l’enregistrement et de publicité foncière sont traitées simultanément pour les ventes d’immeubles et s’effectuent au bureau des hypothèques du lieu de situation de l’immeuble. Aussi, il existe un lien entre le fichier immobilier (qui permet de connaître le propriétaire d’un immeuble) et le cadastre (qui établit les impositions foncières liées à la propriété). Ensuite, pour assurer la concordance entre le fichier immobilier et le cadastre, le dépôt à la conservation des hypothèques d’un acte entrainant une modification de données cadastrales doit-il comprendre un extrait cadastral et un état foncier de moins de trois mois auxquels l’acte doit être conforme, ainsi qu’un extrait analytique de l’acte.
C°- Paiement des droits et taxes aux impôts
Les frais d’acte prélevés par le notaire à l’occasion de la vente immobilière sur le compte de l’acquéreur pour les droits d’enregistrement et de publicité foncière, 5,2% (actuellement) , la plus-value immobilière au taux de 3% calculée sur la base du prix de vente due par le vendeur sont reversés par ce dernier à la caisse de la recette fiscale qui délivre une quittance au notaire à charge pour lui de la conserver dans l’intérêt de toutes les parties.
D°- Retrait des actes auprès de l’administration fiscale
Une fois les formalités effectuées, les reçus de paiement des droits et taxes disponibles, l’administration fiscale conserve des copies d’actes mais prend soins de retourner au notaire, la minute de l’acte de vente immobilière à charge pour lui d’en extraire postérieurement des copies authentiques, le cas échéant, des copies exécutoires, des copies simples en cas de besoin. La minute de l’acte étant l’original reste par contre conservée chez le notaire puis éventuellement chez son successeur pendant au moins 100 ans avant d’être reversée dans les archives publiques de l’Etat de Côte d’Ivoire.
E°- Remise des copies d’actes authentiques aux clients sous formats scellés
Comme il est ci-dessus indiqué, le retour de la formalité des actes à l’office constate la fin du processus de la vente immobilière. La minute ayant regagné son fief, revêtue désormais du sceau de l’administration fiscale et portant les timbres fiscaux justifiant la régularité de la procédure, va connaître un clonage. En effet, l’acquéreur de l’immeuble ou partie d’immeuble, voire de droits immobiliers reçoit une copie authentique de la vente ainsi qu’une copie simple plus les reçus ainsi que son solde de compte à la comptabilité de l’office notarial. Quant au vendeur, il n’a pas droit à une copie d’acte étant donné qu’il n’a plus le pouvoir de se prévaloir d’un titre quelconque concernant le bien. En délivrant une copie d’acte au vendeur, il est à craindre que ce dernier veuille s’en prévaloir pour perturber la jouissance paisible de son successeur à la propriété immobilière.
F°- Inscription et numérotage des actes au répertoire des actes de l’office
L’acte de vente immobilière revenu des formalités avait certainement déjà été numéroté dans un registre tenu dans les livres de l’office notarial. Le répertoire d’acte et l’archivage a lieu au moment où la minute de l’acte authentique de vente cherche à rejoindre les archives pour y être cotée et conservée.
G°- Conservation des actes par le notaire
L’acte notarié de vente immobilière est un acte public dont le notaire n’est pas propriétaire mais qu’il est tenu de conserver. Cette obligation de conservation est d’une durée de cent ans. Au-delà, les actes sont versés aux archives nationales où ils peuvent toujours être consultés. Le notaire ne peut se dessaisir de l’acte qu’il a établi que pour permettre l’accomplissement de la formalité de l’enregistrement lorsque l’acte y est soumis, ou entre les mains de l’autorité judiciaire dans des conditions strictement définies. Chaque office notarial est tenu d’établir au jour le jour le répertoire des actes reçus. Ce répertoire, dont une copie est déposée chaque année au greffe du tribunal de première instance, permet de connaître l’existence d’un acte et facilite la reconstitution de son contenu en cas de sinistre (incendie, inondation etc..). Ce répertoire est tenu sur support papier ou sur support électronique.

Sources: Abidjan.net

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La radio publique camerounaise a annoncé jeudi qu’un foyer de grippe aviaire H5N1 a été identifié dans une ferme avicole de Yaoundé, tuant près de 15 000 volailles en trois jours.

Le constat d’une « forte moralité de la volaille » au complexe au complexe avicole de Mvog-Betsi, en périphérie de Yaoundé, a suscité l’inquiétude au Cameroun. Selon un bulletin d’analyse du Laboratoire national vétérinaire (Lanavet), entre le 20 et le 23 mai, près de 15 000 décès de volailles ont été enregistrés dans cette ferme sur les 33 000 que compte le site.

À en croire la radio d’État qui a rapporté la nouvelle, jeudi 26 mai, le virus H5N1 a été détecté dans la ferme suspecte. En conséquence : les volailles mortes ont été incinérées, le reste du cheptel abattu, tandis que l’accès à la zone infectée est désormais interdit.

Aucun cas de contamination humaine

Un seul foyer a été décelé jusqu’à présent, et aucun cas de contamination humaine n’a été officialisé, mais le gouvernement camerounais assure que des dispositions ont été prises « au cas où un individu serait contaminé ».

Jeudi soir, le Dr Taïga, ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, a annoncé une série de mesures préventives pour éviter l’apparition de nouveaux cas de grippe aviaire.

Il ordonne notamment « la fermeture de la vente de volaille dans les marchés sur l’ensemble du département du Mfoundi », dont Yaoundé est le chef-lieu, ainsi que « des opérations de police sanitaire et vétérinaire » dans les exploitations avicoles de la zone.

SOURCE : JEUNE AFRIQUE 

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Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement de 25 millions de dollars dans un fonds africain dédié à la santé sur les marchés à forte croissance du capital-investisseur Abraaj a annoncé l’institution dans un communiqué de presse daté du 24 mars.

Abraaj – spécialiste dubaïote du private equity dans les pays émergents – a collecté 25 millions de dollars auprès de la BAD pour son Growth Markets Health (Africa) Fund, un fonds consacré aux investissements dans le secteur de la santé en Afrique.

Ce montant permettra de fournir des financements pour des projets destinés à la classe moyenne et aux personnes à faibles revenus en Afrique. Cet investissement est en phase avec la stratégie de la BAD visant à améliorer la vie des africains avec différents partenaires financiers, annoncent les deux partenaires dans un communiqué.

Urbanisation grandissante de l’Afrique

Le fonds d’Abraaj effectuera des investissements en capitaux dans le secteur de la santé. Des besoins qui devraient croître avec l’urbanisation rapide de l’Afrique. Ce phénomène démographique, également associé à l’augmentation de la classe moyenne, accroît la demande en biens et services de consommation courante dont la santé privé. À ce titre, le fonds a pour objectifs d’améliorer les infrastructures et la qualité des soins à des prix abordables pour les populations ciblées.

Le groupe Abraaj a déjà réalisé 18 investissements dans le secteur de la santé en Afrique. Sa présence locale et l’expérience de ses équipes ont été des arguments supplémentaires pour motiver l’investissement de la BAD.

Pour rappel, Abraaj est présent dans une vingtaine de pays à travers le monde et dispose de plus de 9,5 milliards de dollars sous gestion.

SOURCE: JEUNE AFRIQUE 

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Banques, mines, grande distribution, construction… Les multinationales s’arrachent les managers africains. Une aubaine pour ces cadres, qui voient les offres se multiplier et leurs salaires augmenter.

Subsaharien, formé en Europe, possédant une expérience internationale et, si possible, déjà en poste sur le continent… Quel que soit le secteur d’activité, ce profil est devenu une cible incontournable pour les multinationales présentes en Afrique.

« La guerre des talents s’accentue au niveau du middle, et surtout du top management, confirme Paul Mercier, le patron Afrique du cabinet de recrutement Michael Page. Les cadres du continent vieillissent, en particulier les dirigeants qui, pendant longtemps, ont été des expatriés. »

Parmi les secteurs porteurs, la finance fait partie des plus dynamiques, d’après Didier Acouetey, directeur d’AfricSearch, premier cabinet de recrutement consacré au continent. « Les banques cherchent à pourvoir des postes de direction dotés d’une dimension de structuration, de conquête de marchés, mais aussi de support [activités de gestion]. C’est le cas des groupes africains – Ecobank, Bank of Africa, Attijariwafa Bank, Oragroup… – qui s’implantent dans de nouveaux pays. »

Quelques postes d’investment officers, d’auditeurs et de contrôleurs des risques attendent aussi preneurs dans les fonds d’investissement. Quant au secteur des biens de consommation, il a besoin d’assistants marketing et de chefs de produits, indique Didier Acouetey.

La multiplication des écoles de commerce – pas toujours de bon niveau pourtant – permet parfois de répondre à la demande dans les services (au moins pour les postes juniors).

Tracasseries

Les secteurs des infrastructures (routes, énergie…), de la construction ou de l’industrie extractive, dans laquelle Paul Mercier note un ralentissement, rencontrent en revanche plus de difficultés pour trouver leurs ingénieurs et chefs de projets sur place.

Cela n’empêche pas Total de recruter une vingtaine d’ingénieurs (géophysiciens, géologues, spécialistes du forage ou de la mécanique…) en contrat local au Congo, au Gabon et en Angola.

Si « la demande de managers africains de haut niveau est très importante, c’est parce que nos clients privilégient les nationaux, à présent », explique Fanta Traoré, consultante senior chez Robert Walters. Sur des marchés désormais concurrentiels, ils permettent aux entreprises de réduire leurs coûts en évitant de payer des packages (logement, véhicule, primes de sécurité). Leur proximité culturelle avec le continent constitue elle aussi un atout. Par ailleurs, les tracasseries administratives subies pour embaucher des expatriés sont dissuasives.

Conscients de la rareté de leur profil, certains font jouer la concurrence.

Ces managers africains sont recrutés en Europe ou aux États-Unis, plus rarement au sud du Sahara. Résultat : si l’on exclut les avantages annexes, les rémunérations des locaux (Africains « rapatriés » compris), se rapprochent de celles des expatriés. « Lorsque le périmètre d’activité couvert est le même, les grands groupes alignent les salaires africains sur les salaires européens, explique un recruteur. Sur une base de 100 en Europe, un contrat d’expatrié peut atteindre 110 au Sénégal et 125 au Nigeria. Le contrat local, lui, se situe entre 80 et 100. » Didier Acouetey estime que le directeur des ressources humaines d’une grande entreprise en contrat local touche entre 2,5 et 3 millions de F CFA (entre 3 800 et 4 570 euros environ) par mois au Sénégal. Au Gabon, il gagnerait 3,5 millions de F CFA, contre 4 millions pour un expatrié.

Conscients de la rareté de leurs profils, certains managers font jouer la concurrence, déplorent les recruteurs. « Si vous parvenez à retenir une personne à haut potentiel quatre ans, contre au moins six ans en Europe, c’est que votre équipe de ressources humaines est réellement très forte », conclut Guillaume Imbert, d’Adexen.

SOURCE : JEUNE AFRIQUE

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