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Le conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un investissement de 25 millions de dollars dans un fonds africain dédié à la santé sur les marchés à forte croissance du capital-investisseur Abraaj a annoncé l’institution dans un communiqué de presse daté du 24 mars.

Abraaj – spécialiste dubaïote du private equity dans les pays émergents – a collecté 25 millions de dollars auprès de la BAD pour son Growth Markets Health (Africa) Fund, un fonds consacré aux investissements dans le secteur de la santé en Afrique.

Ce montant permettra de fournir des financements pour des projets destinés à la classe moyenne et aux personnes à faibles revenus en Afrique. Cet investissement est en phase avec la stratégie de la BAD visant à améliorer la vie des africains avec différents partenaires financiers, annoncent les deux partenaires dans un communiqué.

Urbanisation grandissante de l’Afrique

Le fonds d’Abraaj effectuera des investissements en capitaux dans le secteur de la santé. Des besoins qui devraient croître avec l’urbanisation rapide de l’Afrique. Ce phénomène démographique, également associé à l’augmentation de la classe moyenne, accroît la demande en biens et services de consommation courante dont la santé privé. À ce titre, le fonds a pour objectifs d’améliorer les infrastructures et la qualité des soins à des prix abordables pour les populations ciblées.

Le groupe Abraaj a déjà réalisé 18 investissements dans le secteur de la santé en Afrique. Sa présence locale et l’expérience de ses équipes ont été des arguments supplémentaires pour motiver l’investissement de la BAD.

Pour rappel, Abraaj est présent dans une vingtaine de pays à travers le monde et dispose de plus de 9,5 milliards de dollars sous gestion.

SOURCE: JEUNE AFRIQUE 

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Le Sénégal va bientôt étrenner sa deuxième mine d’or après celle de Sabodala. Les premiers travaux de construction vont démarrer en juin prochain à Kédougou, dans le sud-est du pays.

Elle sera la deuxième mine d’or en activité au Sénégal après celle de Sabodala, opérée par Sabodala Gold Operations, filiale du canadien Teranga Gold

La phase d’exploration remonte à 2009. L’exploitation sera assurée par Mako exploration, filiale du britannique Toro Gold Limited, et spécialisée dans la prospection et le développement de mines d’or.

Selon la fiche de présentation du projet Mako, sur le site de Toro Gold, le site dispose de ressources minières estimées à 22,85 tonnes. Selon les estimations du groupe minier, la production du Mako devrait atteindre 140 000 onces d’or par an, durant les 5 premières années d’activité.

La production du premier lingot est attendue au premier semestre 2017.

Secteur privé local

D’après le ministre sénégalais, le coût en capital initial, le fonds de roulement et celui de réserve inclus, est estimé à 170 millions de dollars. Il a d’ailleurs exhorté le secteur privé local à prendre 25 % du capital social de la société d’exploitation comme le stipule le Code minier de 2003 en vigueur.

C’est la société d’intermédiation financière CGF Bourse qui pilote le dossier de la prise de participation du secteur privé sénégalais.

Immatriculée sur le territoire britannique de Guernsey, Toro Gold détient quatre permis d’exploration en Côte d’Ivoire (à Kokumbo, Kounahiri, Boundiali et Ferkessedougou) couvrant une surface totale de 1 500 kilomètres carrés, ainsi que deux permis au Gabon (Zomoko).

La production aurifère du Sénégal a atteint 6,588 tonnes en 2014, selon les derniers chiffres compilés dans le World Mining Data 2016, rapport annuel réalisé par le World Mining Congress photo-operations-sabodala-process-plant-592x296-1462526974. Elle est assurée essentiellement par Sabodala Gold, qui produit en moyenne 210 000 onces d’or par an (environ 6 tonnes) depuis 2012 .

Sa maison mère, Teranga Gold, coté à la Bourse de Toronto, a enregistré un bénéfice net de 17,8 millions de dollars en 2014.

, dans la région de Kédougou (700 km au sud-est de Dakar).

Les premiers coups de pioche des travaux de construction des installations de base vont démarrer en juin prochain, a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines et de l’Industrie le 3 mai au cours d’une conférence de presse.

Source: JEUNE AFRIQUE

 

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L’information a été rendue publique lors du lancement du rapport « Conserver, restaurer, améliorer les sols en Afrique”, rédigé par le Panel de Montpellier, qui regroupe des spécialistes africains et européens de l’agriculture, du commerce, de l’écologie et du développement.

11-12-20 -- LOMƒ, TOGO -- Photo by Daniel Hayduk

11-12-20 — LOMƒ, TOGO — Photo by Daniel Hayduk

Le document rappelle que la dégradation des terres réduit la fertilité des sols, affaiblit les rendements et accroît les émissions de gaz à effet de serre.

En Afrique, 65% des terres arables, 30% des pâturages et 20% des fôrets seraient d’ores et déjà touchés.

Les causes les plus fréquentes relèvent d’un usage limité des engrais et à de mauvaises pratiques en matière de gestion des terres.

“Beaucoup d’acteurs ne considèrent pas les sols comme une priorité.”

Gordon Conway, Président du Panel de Montpellier

Le président du Panel, Sir Gordon Conway, enseignant à l’Imperial College de Londres, a déclaré à SciDev.Net que « c’est un problème très grave ignoré par les bailleurs de fonds européens et les gouvernements africains. »

Les experts rappellent que dans la mesure où le sol est la pierre angulaire de la sécurité alimentaire et du développement agricole, « prendre soin, restaurer, améliorer et conserver les sols devrait devenir une priorité mondiale majeure. »

Restaurer les sols

Le panel a ainsi formulé une dizaine de recommandations pour renforcer l’appui politique et financier à une gestion durable des terres, initier une révolution du « Big Data » sur les sols, créer des incitations pour sécuriser les droits fonciers, renforcer les capacités en matière de sciences du sol en Afrique et adopter une gestion intégrée des sols.

Les spécialistes de divers horizons qui ont assisté au lancement du rapport, à Dakar, ont apprécié son contenu et proposé des amendements.

« Nous partageons le constat, car en Afrique, nous utilisons par exemple moins de 10 kg d’engrais par hectare, alors que dans certains pays développés, ils en sont à 100kg par hectare », affirme Omar Niangando, délégué pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Syngenta pour une agriculture durable.

« Cela ne veut pas dire que les paysans ne connaissent pas les engrais. Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas toujours y accéder”, poursuit-il, avant d’ajouter:

“Les engrais que nous recevons aujourd’hui ne sont pas de bonne qualité. Actuellement au Mali, il y a un grand débat sur l’importation de 40.000 tonnes d’engrais de mauvaise qualité. De l’engrais qui ne présente que 10% d’azote au lieu de 16% prévus par la commande. C’est vous dire que nous avons besoin d’expertise dans ce domaine. »

Certains participants ont posé la question de savoir qui choisit les engrais dans les pays africains, sans obtenir une réponse claire.

Mais un constat s’est imposé à tous: la nécessité de former un plus grand nombre de spécialistes, pour venir en appui au processus de gestion intégrée des sols.

Formation

 El Hadj Traoré, directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), déplore que les universités africaines forment de moins en moins de pédologues: « A titre d’exemple, à la faculté des sciences de Dakar, l’institut des sciences de la terre se focalise essentiellement sur des domaines comme la géologie et les mines”, estime-t-il, avant d’ajouter: « Bien sûr les minerais rapportent gros, mais sans l’agriculture, le continent ne s’en sortira pas”.
 
Pour sa part, Hamet Aly Sow, chargé de programme à l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la base (Asprodeb), a regretté que les recommandations du Panel ne mettent pas l’accent sur le rôle clé que doit jouer l’acteur agricole.
 
« On doit investir sur les acteurs de la recherche, sur la maîtrise des circuits de financement, mais aussi sur l’acteur agricole, qu’il soit pasteur, agriculteur, pêcheur ou éleveur. Car c’est lui qui fait face à ces enjeux. C’est très important, surtout qu’il faut une synergie car les questions de dégradation de sols sont à un niveau transversal”, estime-t-il.
 
Le rapport du Panel de Montpellier intervient dans un contexte où l’année 2015 a été désignée année internationale des sols par les Nations Unies.

 

Source: scidev.net

 

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