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Quand je parle de solidarité féminine, je ne parle pas de celle que l’on a pour notre amie, notre sœur, ou toute autre personne que l’on connait bien et qu’on voudrait défendre parce que on l’aime, ou qu’on se fréquente car on a des atomes crochus.

Je ne parle pas non plus de cette solidarité que nous affichons à grand renfort de publicité dans les médias : « Les femmes de telle ou telle association solidaires avec celles des villages en faisant un don de 1 000 paquets de serviettes hygiéniques ! ». Non je ne parle pas de cette solidarité.

Je ne parle pas non plus de cette fameuse solidarité que l’on se découvre brusquement lorsqu’on est en plein dans un débat sur la femme et qu’on veut à tout prix montrer que nous sommes solidaires, que nous parlons de la même voix, que nous comprenons ce que c’est que être féministe et que le clamer toutes ensemble au moment opportun, mais sans vraiment y croire, c’est faire montre de solidarité.

Non, je ne parle pas de cette solidarité.

Je parle d’une solidarité féminine au-delà des choses qu’on a en commun, au-delà du fait qu’on se connaît. Je parle de la solidarité qu’on devrait afficher lorsqu’on voit qu’une femme qu’on ne connaît ni d’Adam ni d’Eve, subir une injustice.

C’est une lapalissade que de dire  les femmes ne sont en général pas solidaires entre elles. Elles sont aptes à juger leur pair, sans se soucier des circonstances ni de ce qui a bien pu leur arriver. Elles sont les premières à relayer les photos d’une autre femme nue sur les réseaux sociaux, sachant pertinemment qui si c’était à elles ou à une parente ou connaissance que c’était arrivé, leur réaction aurait été tout le contraire. Elles sont les premières à traiter de tous les noms d’oiseau celles qu’elles considèrent différentes d’elles parce qu’elles ont des attitudes, habillements ou centre d’intérêts différents. Elles se plantent beaucoup de couteau dans le dos, parfois sans raison aucune, juste parce que la tête de l’autre ne leur revient pas.

Oui, me diriez-vous, je décris une tare générale chez l’être humain, homme ou femme. Mais moi je veux m’adresser aux femmes uniquement, sachant que les hommes aussi nous jugerons si nous ne correspondons à ce qui à leur yeux représente la « bonne femme ». Ne nous laissons pas influencer par ce que nos société misogynes nous apprennent et nous poussent à faire. Ayons nos propres jugements, acceptons les erreurs des unes des autres et surtout essayons de faire preuve d’empathie.

La solidarité se définit comme «  le sentiment de responsabilité et de dépendance réciproque au sein d’un groupe de personnes qui sont moralement obligées les unes par rapport aux autres ». Alors, si nous sommes toutes d’accord avec cette définition et si nous considérons que rien qu’être femme fait de nous un Groupe, alors appliquons cette solidarité entre nous.  Défendons-nous les unes les autres, n’acceptons pas de voir d’autres femmes se faire humilier devant nous sans réagir, sans essayer de comprendre la raison avant de les juger et de leur jeter la pierre. Nous dépendons les unes des autres, battons nous pour nos droits et liberté, mais toujours dans le respect de l’autre, en gardant la dignité de l’autre. Epaulons-nous pour nos carrières respectives et évitons de nous dénigrer et de jeter des bâtons dans les roues des unes des autres, par jalousie ou envie. Soyons fières de ce que les autres femmes peuvent entreprendre et aidons-les et inspirons-nous de leurs actions. Dans le monde professionnel, il est déjà assez difficile pour les femmes de franchir le plafond de verre, imaginez-vous si entre femmes on se serrait mieux les coudes ce que le futur serait !

Nous avons le droit d’avoir des opinions contraires et de les exprimer. Essayons simplement de le faire de la plus correcte des manières. C’est lorsqu’entre femmes nous serons plus solidaires, que nous croirons plus en nous-mêmes et investirons plus à nous autonomiser que nous gagnerons le respect et aurons une meilleure place dans notre société. Soyons solidaires, mesdames ! Car après tout, comme Beyonce l’a chanté, « Who run the world ? GIRLS ! »

 

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Nous avons tous vécu le moment où on doit faire valoir notre point de vue à quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous. Ce que nous faisons généralement, soit nous allons immédiatement sur notre smartphone pour tweeter notre état d’esprit ou nous  faisons une longue publication sur Facebook soit nous envoyons un mail à la personne pour nous expliquer. On croit sûrement que la logique et le pouvoir de nos mots écrits convaincront qui que ce soit qui n’est pas d’accord avec nous et il pourra ainsi comprendre notre point de vue. Mais de nouvelles recherches suggèrent que ces arguments écrits ne sont peut-être pas la meilleure approche.

Cette recherche a été menée par Juliana Schroeder, professeur adjoint de gestion des organisations à la Haas School of Business, Université de Californie, Berkeley, et ses collègues. Dans l’étude de Schroeder sur près de 300 personnes, les participants ont été invités à regarder, écouter et lire des arguments sur des sujets avec lesquels ils étaient en accord ou en désaccord comme l’avortement, la musique et la guerre. Ils ont été invités à juger le caractère du communicateur et la qualité ou la véracité de l’argument. L’équipe de Schroeder a constaté que les participants qui ont regardé ou écouté le communicateur étaient plus convaincus que quand ils ont lu le même argument des communicateurs. Les conclusions de Schroeder ont des implications évidentes pour tous les lieux de communication, en particulier sur le lieu de travail. Les recherches de Schroeder ont également révélé que les participants qui écoutaient ou regardaient les communicateurs étaient également moins susceptibles de les déshumaniser – un phénomène où nous sous-estimons ou diabolisons inconsciemment les capacités cognitives et les attributs moraux des personnes qui ont des opinions autres que les nôtres. Donc, que ce soit pour convaincre un étranger que #MeToo compte, que vous discutiez de la politique avec un ami ou que vous expliquiez en réunion pourquoi votre vision de l’entreprise est la bonne, voici trois conseils pour communiquer efficacement :

 

  1. BIEN CHOISIR SES MOTS QUAND ON ESSAYE DE CONVAINCRE

Nous vivons dans un monde de communication numérique, principalement textuelle. Bien que cela soit pratique (vous pouvez lire un message quand vous voulez), le travail de Schroeder suggère que c’est improductif dans les moments où vous devez convaincre les gens qui ne sont pas d’accord avec vous, car les gens sont plus enclins à vous déshumaniser. Bien sûr, parfois nous n’avons pas d’autre choix que de communiquer par SMS. Si c’est le cas, il est impératif d’être très attentif à votre choix de mots et d’expressions. L’utilisation d’arguments non émotifs, basés sur les faits et rien que les faits, est la meilleure façon de combattre le penchant naturel du lecteur à vous déshumaniser.

  1. OPTER POUR LA COMMUNICATION FACE A FACE SI POSSIBLE

Idéalement, choisissez toujours de transmettre votre argument en personne si vous le pouvez. « Entendre un message d’un adversaire politique [ou autre] peut humaniser l’adversaire, par rapport à la lecture du même message. La raison semble être que la variance dans les signaux naturels para linguistes des communicateurs dans leurs voix (par exemple, le ton) peut exprimer leur réflexion. »

Bien que cela puisse être impossible à faire avec les masses anonymes sur Twitter malgré le nombre impressionnant de smileys dont nous disposons, ou impraticable avec tous vos amis Facebook, sur le lieu de travail, parler à quelqu’un en personne implique souvent rien de plus que de faire quelques pas jusqu’à la porte de son bureau. Et c’est exactement ce que vous devriez faire si vous avez besoin de convaincre votre patron ou collègue de la raison pour laquelle votre projet pour l’entreprise est le bon.

  1. FAIRE UNE VIDEO CONFÉRENCE AU LIEU D’ENVOYER UN EMAIL

Mais même si vous ne travaillez pas dans le même bâtiment que votre collègue, ou si vous habitez dans le même pays que l’un de vos amis sur Facebook avec lequel vous discutez de la sortie de l’Afrique du CFA par exemple, il est maintenant plus facile que jamais de communiquer avec les gens par appel vocal ou vidéo. Ainsi, avant d’envoyer un e-mail ou de poster un message, allez sur Whats App Vidéo ou Facebook Messenger pour un appel vidéo ou audio afin que le destinataire de votre message puisse entendre la variance et les indices para linguistes dans votre voix.

Ce n’est qu’en dernier recours que vous devriez essayer de communiquer avec quelqu’un avec qui vous n’êtes pas d’accord avec les médias sociaux. L’espace limité de Twitter et les courtes périodes d’attention des utilisateurs de médias sociaux rendent votre bataille d’arguments difficile.

Source : https://www.fastcompany.com

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Parfois on parcoure le web à la recherche d’idées de décoration ou on rend visite à des gens et on trouve leur déco superbe. Et la plupart du temps ce sont de petits rien qui font la différence et qui rende leur intérieur si spécial : de jolies plantes, des tableaux recherchés….

Pour les plantes, on se dit que nous devons avoir la main verte pour nous en occuper. Mais non! Voici une liste de plantes invincibles qu’on peut disposer partout dans la maison ou même au bureau et faire la différence dans notre déco.

Elles n’ont pas besoin qu’on les arrose tous les jours, qu’on les retaille, qu’on les place bien en vue du soleil etc… ect… Non! On trouve un joli bocal, de la terre bien fertile et on les place dans des endroits où elles vont révéler tout leur potentiel.

Voici 3 plantes qui pourront vous convenir:

  • L’aloe vera pour purifier l’air ambiant. Arrosez-la une fois par semaine, le vendredi soir en partant en week-end par exemple.

    

 

 

 

 

 

  • Le cactus est une plante du désert qui a besoin de très peu de soins et a pour vertu de nous protéger des ondes. Arrosez-là entre les feuilles une fois par semaine.

     

 

 

 

 

  • La langue de belle-mère (excusez le nom) n’aime pas du tout les arrosages excessifs et prospère peu à peu dans n’importe quelles conditions. On ne peut pas la tuer même en faisant des efforts.  Elle apporte de la verticalité à votre déco.

           

 

 

 

 

 

Voilà. Remplissez votre intérieur de plantes, ça détend et n’oubliez pas de nous envoyer les photos!

 

 

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Le management est l’art des apparences ! Et tout le monde peut être l’artiste qui occupe un poste de management. Mais combien d’entre vous réussissent à le faire ? Marie Curie disait : « Dans la vie, rien est à craindre ! Tout est à comprendre ! ».

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Je vous laisse vous inspirer de l’exemple de Marianne, jeune manager de 26 ans, qui nous raconte comment elle a fait pour être une jeune femme manager qui assure !

« La génération Y est entrée dans des postes de direction des décennies plus tôt que ceux qui les ont précédés. Et laissez-moi vous dire, le manque d’expérience et de formation en gestion est une combinaison dangereuse. J’ai été promue à un poste de chef d’équipe à 26 ans, moins d’un an après avoir été embauchée. Et j’ai galéré. Je n’avais aucune idée comment gérer les gens et j’étais team leader, en plus je devais superviser des personnes à l’étranger qui avaient deux fois mon âge avec deux fois plus d’expériences. J’ai pris ce défi comme une opportunité de croissance et j’ai passé une année à apprendre à être une excellente manager. »

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Voici quelques conseils non traditionnels d’un manager de 26 ans afin que vous ne fassiez pas les mêmes erreurs que moi :

  1. Ne pas apprendre par l’exemple

Ne sachant pas quoi faire, j’ai copié le style de gestion de mon patron parce que nous avions une relation de travail fantastique et productif. Ce fut un désastre. Il n’y a pas de style copier-coller pour gérer les gens, et pour être un bon manager, il faut pouvoir comprendre les gens. Essayez différentes techniques et prêtez attention à ce qui fonctionne jusqu’à ce que vous créiez votre propre style.

  1. Demandez de l’aide

Quand j’ai réalisé que je me noyais en tant que manager, j’ai contacté notre conseiller en ressources humaines pour obtenir de l’aide. Nous avions des réunions tous les mois pour que je puisse poser des questions et obtenir des commentaires sur des questions précises. J’ai lu des articles et des livres. J’ai demandé aux amis ce qu’ils ont aimé et n’a pas aimé dans leurs gestionnaires et obtenu des conseils de personnes qui dirigeaient des gens depuis des décennies.

  1. Imposez votre pouvoir

À 26 ans, je ne croyais pas que je devais être un leader. Je manquais de confiance, et comme les gens que je supervisais étaient mes pairs ou plus, je me sentais incapable d’être leur manager. Quand j’ai finalement acquis une certaine confiance et essayé d’affirmer une certaine autorité, cela n’a pas fonctionné parce qu’ils connaissaient déjà la personne peu experte que j’étais avant. Imposez votre pouvoir et votre autorité dès le premier jour, même si vous ne pensez pas que vous le méritez.

  1. N’ayez pas honte de réessayer

Vous avez commis des bévues le premier jour ? Gérez vos erreurs avec grâce. Admettez que vous n’êtes pas parfait, et réessayez. J’ai profité de l’occasion qu’il m’était donnée de rejoindre mon équipe sur le terrain pendant une mission pour créer une nouvelle culture. J’ai donné le ton en demandant à mon équipe ce qu’ils voulaient et de quoi ils avaient besoin. Nous avons rédigé une charte d’équipe décrivant nos valeurs, notre façon de travailler ensemble, nos attentes les unes des autres et leurs attentes envers moi en tant que leader. J’ai créé des liens réels et significatifs avec eux et tous les 3 mois, nous faisions le point sur notre charte, toujours en dehors du bureau. Ces points de contact ont été inestimables. Notre équipe était répartie dans deux bureaux, et même si nous étions en contact presque tous les jours, faisions tout pour nous connecter temps réel et assurer une collaboration efficace lorsque nous étions séparés. Si vous n’êtes pas satisfait d’un modèle qui a été créé, de trouver une occasion de le refaire et de reprendre le contrôle.

  1. Demandez-leur feed-back

Lors de nos réunions trimestrielles hors-site, mon équipe et moi revoyons la charte et nous nous assurons que chacun d’entre nous était à la hauteur des attentes et je leur demandais toujours s’il y avait quelque chose de plus que je pouvais faire. J’ai demandé à notre consultant en ressources humaines de demander leurs avis à  toutes les personnes qui n’étaient pas dans mon équipe afin que je puisse savoir ce que les gens pensaient de moi en tant que manager et comment je pouvais évoluer. J’ai appris mes forces, mes faiblesses et mes points de croissance. Mais tout aussi important, j’ai démontré l’engagement à être un bon leader et montré que les dirigeants peuvent être ouverts à la critique et ont besoin de contribution pour grandir. De nombreux gestionnaires et superviseurs pensent que la seule façon de gagner le respect et l’autorité est en se rendant intouchables. Essayez l’approche inverse: exposez votre nature humaine à votre équipe et montrez votre vulnérabilité.

  1. Choisissez parmi vos passe-temps des choses qui peuvent vous aider pour l’inspiration

J’ai trié mes intérêts personnels et choisi la nourriture, le yoga, et la productivité pour rassembler notre équipe. Pendant nos hors-sites, nous pouvions faire un atelier cuisine ensemble comme un exercice de team-building. La passion est un moyen immédiat de créer une connexion.

  1. Encouragez la croissance et soyez transparents sur vos lacunes

La croissance est un facteur nécessaire à la satisfaction au travail. J’étais clair avec mon équipe que je n’étais pas le be-all-end-all pour l’information et la croissance. Je me suis investi avec les ressources humaines pour leur trouver des formations professionnelles adéquates. La formation est un bon levier de management et la connexion de votre équipe avec d’autres experts montrera votre perspicacité et votre intelligence.

En un an, j’avais complètement retourné les choses et bien dirigé le vaisseau. J’avais une équipe connectée et efficace et mes supérieurs dans l’organisation ont vu que mon équipe était une des équipes les plus fortes. Prendre le temps et l’énergie pour devenir un bon manager tôt vous sera bénéfique tout au long de votre carrière. Faites-le en apprenant et en vous connectant intentionnellement avec les personnes que vous gérez.

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Et vous ? Êtes-vous une jeune manager ? Est-ce difficile pour vous ? Parlez-nous-en dans les commentaires !

 

Source: Levo.com    Traduction: LSPRO

Gabrielle                                                                                                                                                                              gabrielle@31.207.37.221 

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Beaucoup de femmes ont tendance à critiquer les autres. Manque de confiance en soi, peur, envie, jalousie, quoiqu’il en soit une femme d’influence est en accord avec elle-même et en tant que leader, elle souhaite aider les autres à exploiter le meilleur de leur potentiel. Cet article te présente 7 façons d’aider d’autres femmes à s’élever .

3points (4)1. SOIS UN MODÈLE

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L’une des plus belles façons d’élever quelqu’un est tout simplement d’être un modèle pour elle. Montre ce que c’est que d’être une femme forte. Chaque femme a besoin d’un modèle, une personne à qui se référer, dont le parcours t’inspire ou est similaire au tien. Sois cette personne pour ces femmes qui se cherchent, ont l’envie de voir loin mais qui sont enfermées dans un modèle qui ne leur correspond pas. 

2. FAIS ATTENTION À TON LANGAGE

Si chaque femme faisait attention à son langage et à la portée des mots qu’elles utilisent en société, certains mots ne seraient pas perçus comme ils le sont aujourd’hui. Être un modèle, c’est aussi avoir le langage adéquate, un langage qui inspire, qui ne révolte pas les autres. ainsi tu pourras impacter d’autres femmes par ta différence, celle de ne pas se conformer à la société.

3. COMPLIMENTE LES AUTRES

Complimenter est un élan de générosité. Laisse de la place à l’autre pour qu’elle puisse s’exprimer et imposer sa présence. Ton amie, soeur, mère ou collègue ne pourra qu’être reconnaissante parce que tu auras su la valoriser, la mettre en avant et lui donner confiance en elle. Qui n’aime pas recevoir des compliments ? Surtout si cela permet à d’autres personnes de pouvoir s’assumer et s’affirmer.

4. PARLE À VOIX HAUTE

Mettre en sourdine ce que tu penses ne t’aidera pas à t’assumer. Certaines ont honte ou sont intimidées. Prendre la parole ou dire les choses qui ne vont pas à voix haute peut les gêner et c’est là que tu deviens un soutien. Si tu vis une situation qui ne te convient pas, n’hésite pas à le dire .

5. ENCOURAGE DÈS LE PLUS JEUNE ÂGE

Être une femme d’influence ne s’apprend pas c’est avant tout un état d’esprit, une volonté, une vision. Pour créer une génération de femmes ayant une vision propre à elle, encourage-les en leur disant qu’elles sont belles et importantes et qu’elles peuvent accomplir des choses extraordinaires.

6. ACCEPTE TOUTES LES FEMMES

Peu importe l’origine, la confession religieuse, la culture, le style une femme reste une femme et sa différence ne doit pas être pointée du doigt bien au contraire, elle doit être acceptée. Être différente ne doit pas être un sujet de moqueries mais un sujet de partage et d’enrichissement pour toi-même et également pour les autres.

7. SOIS BIENVEILLANTE

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La gentillesse n’a pas de prix, que ce soit un sourire, une attention, une aide, un soutien ou du respect. Être gentille ne te coûtera rien mais apportera beaucoup au destinataire de ta bienveillance. De plus, c’est un excellent moyen de donner de la valeur aux autres femmes. Être gentille n’est pas synonyme d’être faible, bien au contraire. Donner de l’attention aux autres te permettra de récolter ce que tu as semé.

3points (4)

On gagne toujours plus à donner plutôt qu’à recevoir , alors donne la possibilité aux autres d’être meilleure qu’elles ne le sont aujourd’hui. Tu n’enTIRERAS qu’une grande satisfaction.

 SOURCE: Femme d’Influence
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Malgré des discriminations persistantes, le poids économique des femmes en Afrique est de plus en plus important. Les initiatives se développent partout sur le continent pour permettre une inclusion durable des femmes dans la sphère économique, à l’image du Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire.

La relation entre la femme et l’économie nourrit un curieux paradoxe. Dans le monde, les femmes effectuent les deux tiers du nombre d’heures de travail et produisent plus de la moitié des aliments, mais elles ne gagnent que 10 % du revenu total, possèdent moins de 2% des terres et reçoivent moins de 5% des prêts bancaires.

Les barrières légales sont aujourd’hui tombées, les restrictions au droit de propriété des femmes disparaissent et les femmes sont légalement en droit d’accéder au marché du travail sans l’autorisation d’un référent masculin – ce qui n’était pas le cas dans nombre de pays africains auparavant. Mais ce sont dorénavant les traditions et les normes sociales qui constituent les obstacles les plus puissants à l’émancipation économique de la femme africaine.

Management au féminin

Selon les derniers chiffres des Nations unies (ONU), le taux d’activité économique des femmes d’Afrique, autour de 61,9%, est supérieur à celui de la plupart des autres zones économiques du monde. Cependant, le pourcentage de femmes salariées dans le secteur non agricole est l’un des plus faibles (8,5%). Quelle conclusion tirer de ces chiffres ? Ils sont pour le moins éloquents sur la place de la femme dans l’économie du continent, où elle continue d’être perçue comme une salariée de second rang, trop souvent limitée à des tâches inférieures et peu qualifiées. Les femmes ont ainsi plus de risques que les hommes d’occuper un emploi vulnérable et de sombrer dans une grande précarité en cas de difficultés économiques. Plus d’emplois – et de meilleure qualité – pour les femmes, voilà l’objectif que je me suis donné.

Plutôt que d’attendre de décrocher un poste, la femme africaine s’est créé son propre emploi

La société africaine est en mouvement de ce point de vue. En Afrique, les femmes sont de plus en plus nombreuses à diriger une entreprise. Plutôt que d’attendre de décrocher un poste, la femme africaine s’est créé son propre emploi : 42 % des microentreprises sont ainsi dirigées par des femmes. La plus grande difficulté consiste ensuite à faire fleurir l’activité et à étendre la taille de l’entreprise : seules 13,6 % des petites et moyennes entreprises (PME) ont une femme à leur tête. Ainsi, plus la taille de l’entreprise est importante, moins les femmes sont nombreuses à assurer les postes de direction.

Le management au féminin commence à être loué pour ses vertus

Les chiffres montrent cependant une tendance très encourageante. Les discriminations face à l’accès à l’emploi et à des postes à responsabilité commencent à s’effacer au profit d’une plus grande inclusion des femmes et une meilleure reconnaissance de leurs capacités professionnelles. Mieux encore, le management au féminin commence à être loué pour ses vertus. Rompant avec l’archétype d’une gestion exclusivement masculine – « parler fort, couper la parole et s’imposer », pour schématiser –, un modèle féminin pourrait modifier en profondeur les relations sur le lieu de travail, et en dehors.

Chères disparités hommes-femmes

En Côte d’Ivoire, nous sommes conscients du potentiel des femmes et nous souhaitons les accompagner vers l’autonomie économique. Le Fonds d’appui aux femmes de Côte d’Ivoire (FAFCI), que j ‘ai créé en 2012, a permis de soutenir en quelques années plus de 110 000 projets portés par des femmes. Les ambitions du Fonds sont nombreuses : augmenter les revenus propres des femmes, faciliter leur indépendance financière, renforcer leur capacité entrepreneuriale et lutter contre le chômage.

Les inégalités entre les femmes et les hommes, qu’elles soient sociales, économiques ou éducatives, pèsent sur la croissance économique de nombreux pays du continent

En mars dernier, le Fonds a été récompensé pour son engagement social en faveur de l’indépendance financière des femmes par la Chambre de commerce américaine. Toutefois, le chemin est encore long avant d’atteindre une égalité réelle. Nous devons tout faire pour favoriser l’accès des femmes aux ressources clés que sont l’éducation et la santé, deux préalables à leur autonomie financière. C’est pourquoi je milite, aux côtés du FAFCI, pour une démarche globale de soutien aux femmes ivoiriennes, démarche qui passe par la scolarisation systématique des jeunes filles, la lutte contre le travail forcé et l’accès aux soins de santé et à la protection sociale.

L’autonomisation des femmes, j’en suis convaincue, représente un progrès pour toute la population ivoirienne. Maintenir les femmes dans une situation d’infériorité et de dépendance est désastreux pour les intéressées elles-mêmes, mais aussi pour la société tout entière. Les inégalités entre les femmes et les hommes, qu’elles soient sociales, économiques ou éducatives, pèsent sur la croissance économique de nombreux pays du continent. Les conclusions du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans son rapport 2016 sur le développement humain en Afrique, évaluent les effets économiques de ces disparités hommes-femmes à 95 milliards de dollars par an. Un manque à gagner qui nous prive des ressources nécessaires pour aider nos filles, nos sœurs et nos mères à atteindre l’égalité et l’autonomie.

SOURCE: Jeuneafrique

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