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Economie

37 milliards de dirhams investis entre 2003 et 2017

Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique. L’Egypte et le Côte-d’Ivoire sont les premiers pays récipiendaires des investissements directs marocains dans la région.

Le Maroc a réussi au fil des ans à se positionner  en tant que l’un des premiers investisseurs africains de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté des États de l’Afrique centrale. L’Afrique est devenue une priorité dans la stratégie économique extérieure marocaine. Le continent est aujourd’hui une destination phare des investissements marocains. Les investissements directs marocains réalisés en Afrique sur la période allant de 2003 à 2017 s’élèvent à 37 milliards de dirhams, soit l’essentiel des investissements directs étrangers sortants du Maroc, avec une part moyenne de 60% des flux sortants globaux. Un chiffre révélé dans une récente publication de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) élaborée en partenariat avec l’Agence française de développement. Cette analyse démontre à quel point le Maroc consolide progressivement son positionnement au niveau continental.

Cette présence répond pleinement aux ambitions du Royaume formulées dans la vision stratégique basée sur des rapports équilibrés et bénéfiques avec l’ensemble des pays voisins. L’enquête menée auprès des entreprises marocaines implantées en Afrique a permis à ces entités de dresser un bilan positif de leur développement au niveau continental et ce en dépit des difficultés rencontrées sur le terrain. Un positionnement qui leur a permis non seulement de croître et de s’ouvrir à l’international mais aussi d’acquérir de nouvelles compétences. Une dynamique tirée par le climat favorable des affaires en cette zone géographique. Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique. L’Égypte et la Côte d’Ivoire sont les premiers pays récipiendaires des investissements directs étrangers marocains dans la région. Les flux évalués sur la période allant de 2003 à 2017 sont respectivement de l’ordre de 20 et 19%. Le Mali arrive en deuxième position recevant ainsi une part de 13% des IDE marocains au moment où 7% autres ont été injectés au Burkina Faso et Sénégal.

Où vont les investissements marocains ?

Les réformes menées par le   Maroc lui ont permis d’édifier un système financier solide qui a donné naissance à des groupes bancaires compétitifs, capables de s’implanter en Afrique et de contribuer favorablement au financement des économies africaines. Les banques et les télécommunications arrivent en tête des secteurs ciblés par le Maroc à l’international. Dans le secteur bancaire, trois groupes de la place ont su s’imposer en Afrique.  Attijariwafa bank est aujourd’hui présente dans 16 pays africains et prospecte pour se développer au-delà de l’Afrique francophone. La BMCE Bank of Africa est, pour sa part, présente dans 18 pays africains et compte couvrir à terme l’ensemble du continent. Le groupe BCP est présent dans 12 pays africains, principalement en Afrique francophone.

Quant aux télécommunications, l’opérateur national Maroc Telecom continue d’enregistrer une croissance soutenue en Afrique. Présent en Mauritanie, Burkina Faso, Gabon, Mali, Côte d’ivoire, Bénin, Togo, Niger et Centrafrique, Maroc Telecom a vu en 2018 son chiffre d’affaires à l’international grimper de 2%, soit un chiffre d’affaires dépassant les 16 milliards de dirhams.  Si les banques et les télécoms représentent respectivement 53 et 17% des investissements injectés par le Maroc en Afrique, l’industrie représente pour sa part 11% de ces flux contre 5% pour les holdings. A cet effet, la part du secteur de l’industrie s’est élevée à 5,1% seulement entre 2007 et 2015, alors qu’elle a atteint sur la seule année 2016 près de 53% des flux sortants du Maroc vers le continent, avec près de 2,5 milliards de dirhams qui ont été investis, essentiellement, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Cameroun.

Ce qui motive les entreprises marocaines à s’implanter en Afrique

La recherche des relais de croissance figure en tête des motivations qui poussent les entreprises marocaines à se développer en Afrique. Certains secteurs sont arrivés à maturité poussant les champions nationaux à explorer de nouveaux horizons à l’international. C’est dans cette perspective qu’un certain nombre d’acteurs a construit une stratégie de développement proactive sur le continent. En analysant les principaux critères des pays ciblés par les entreprises marocaines, les premiers facteurs qui ressortent sont le potentiel du marché, son accessibilité et sa stabilité. Il est à souligner que  les entreprises marocaines et notamment les PME et PMI ont toute leur place en Afrique pour apporter leur expertise et bénéficier d’une image du Maroc déjà bien établie sur place.

Tenant compte du contexte concurrentiel de l’Afrique, les entreprises marocaines sont dans l’obligation de renforcer leur positionnement. Ceci passe par l’édification de chaînes de valeur régionales tout en capitalisant sur le rôle que joue le Maroc comme vecteur d’intégration intracontinentale. La construction d’alliances stratégiques est une donne importante pour contourner la concurrence asiatique et turque dans le continent. Les entreprises marocaines sont par ailleurs appelées à se mobiliser davantage dans la construction de la stratégie économique marocaine en Afrique en s’axant sur les incitations à l’export, les analyses de marchés et la couverture des risques. De même des alliances sont à mettre en place entre grandes entreprises-PME comme vecteur de l’intégration économique du Maroc en Afrique.

Source : http://aujourdhui.ma/economie/les-banques-et-telecoms-principaux-leviers-dinvestissement-du-maroc-en-afrique

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S’intéresser à la mode, c’est également s’intéresser à son économie : de la création d’une marque à sa distribution en passant bien sûr par son financement et la production. Une économie qui est en perpétuelle évolution avec une production qui depuis quelques années s’est concentrée dans des pays à bas coût avec les dérives que nous connaissons aussi bien sur le plan humain qu’environnemental. Une économie qui est devenue numérique favorisant de nouveaux modèles : campagnes de crowdfunding, désintermédiation dans la distribution des vêtements, offre de marques beaucoup plus riche, etc. Autant de sujets que nous avons souhaité traiter dans cette thématique dédiée à l’économie de la mode.

La mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française. D’ après une étude de l’IFM, le secteur de la mode représente 1.7% du PIB.

Le poids de la mode dans l’économie française

Le secteur de la mode considère que les pouvoirs publics le négligent alors qu’il pourvoit à 1 million d’emplois. Ce million d’emplois comprend les emplois directs et indirects. C’est pourquoi le secteur de la mode voudrait hausser le ton à présent. Car en réalité, la mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française.

La Fédération du Prêt-à-porter Féminin et la Fédération de la Couture se sont associées à l’Institut Français de la mode. Le but de ce regroupement était de publier une étude commune sur l’état actuel de la mode. Cette étude s’intitule « Les chiffres clés inédits de la mode et de son économie ». Le but de cette étude est de montrer que la mode est un secteur qui pèse lourd. Car la mode est souvent regardée avec de la condescendance par comparaison à d’autres secteurs de l’économie. Il faut dire que la mode a souvent une connotation de légèreté et de superficialité.

Une aura internationale et des chiffres éloquents

Bien que la mode connaît parfois des ralentissements, le président de la Fédération de Couture, Ralph Toledano, a déclaré que la mode était le plus grand fleuron de l’industrie française. Il rajoute que l’lorsque l’on rencontre un étranger, celui-ci ne parle pas d’Areva ou d’Airbus. Non, celui-ci parle de Dior ou de Chanel. Ralph Toledano s’étonne alors que ceci ne soit pas vraiment pris en compte en France.

Pourtant, les chiffres sont éloquents. En tout, d’après l’IFM, si on considère toute l’activité liée aux vêtements, la maroquinerie, les cosmétiques et l’horlogerie, le secteur de la mode représenterait tout de même 150 milliards d’euros en chiffre d’affaire direct. De plus, sur ces 150 milliard d’euros, il y a 33 milliards d’euros pour l’export.

Le directeur général de l’IFM, Dominique Jacomet, affirme que ces 150 milliards d’euros représentent 1,7% du PIB. Ce qui représente encore 36 milliards de valeur ajoutée. Cela signifie que la mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française. La mode pèse plus que l’automobile ou l’aéronautique.

Un employeur important qui dynamise les secteurs connexes

La mode est aussi un employeur important. Le secteur de la mode est constitué de grands groupes et de marques nouvelles. La mode génère 580 000 emplois directs. Elle génèrerait en tout 1 million d’emplois en incluant la sous-traitance.

Le nouveau président de la Fédération du Prêt-à-porter Féminin, Pierre-François le Louët, a déclaré que « avec ce premier état des lieux, dans un contexte de mutation du secteur, lié à l’évolution du comportement des consommateurs, à celui de la distribution, avec Internet, nous pourrons agir pour aider les entreprises à se développer ». La Fédération du Prêt-à-porter entend ainsi drainer des fonds publics pour les redistribuer au secteur de la mode.

Il faut encore prendre en considération que la mode dynamise les secteurs qui lui sont connexes. C’est notamment le cas des six semaines de défilé annuel à Paris qui stimule d’autres secteurs. Ce sont 300 défilés qui se déroulent alors à Paris en cette période. Il y a 27 salons professionnels pour les tissus. Il y a encore les sous-traitants. Tout ce foisonnement attire beaucoup d’étrangers dans Paris. Les retombées économiques de ces visiteurs sont importantes. Elles concernent les achats, les hôtels et les restaurants. D’après l’IFM, ces retombées seraient de l’ordre de 1,2 milliards d’euros.

 

 

 

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Toutes les formes de gouvernance démocratique imaginées par les hommes présentent la particularité de n’avoir pas été capables d’éradiquer la partisanerie. Qu’il s’agisse du régime présidentiel du modèle américain, du parlementarisme britannique et du régime semi-présidentiel français issu de la Vième République, la partisanerie, cette tendance quasi-généralisée des chefs de parti élus par leurs populations à mettre les intérêts partisans au dessus de l’intérêt général et donc de remettre en cause même les principes de l’État de droit semble être une limite intrinsèque de la démocratie.

Si l’on peut concevoir, du moins dans le régime présidentiel américain et celui semi-présidentiel français imaginé par De Gaulle, la volonté d’instaurer des conditions optimales  de gouvernance pour les pouvoirs exécutifs, il reste que l’analyse des situations populations politiques notamment celle de la France et des États-Unis laissent entrevoir ce penchant très manifeste de la partisanerie. Toujours est il que cet attachement à la partisanerie dans les pays susnommés, quoique déplorable, n’a pas empêché une conduite des affaires économiques et sociales les ayant menés au succès. L’American Way of Life, on le sait, est un mainstream au pays de l’Oncle de Sam que partagent démocratiques et républicains.

Pour ce qui est des pays africains, la partisanerie dans la quasi-totalité des régimes présidentiels se mélange à la sauce du patrimonialisme, du clientélisme et pire parfois à l’ethnicisme.  Cette forme de partisanerie particulière remet en question l’existence même de l’État de droit car elle efface les frontières fragiles entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.

Quant à ces effets sur la conduite des affaires économiques et sociales, ils sont tout simplement désastreux. Le souci d’entretenir les clientèles politiques rend subsidiaire les politiques et programmes pour une justice sociale effective. L’entretien des clientèles politiques met surtout en mal la distribution de la richesse. Dans ces contextes, il ne faut s’étonner que le militantisme politique soit considéré par les acteurs sociaux comme un facteur de mobilité sociale.

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L’exploitation imminente des ressources pétrolières et gazières suscite à la fois espoir et émoi au sein de la population sénégalaise. Les montants des recettes prévisionnels donnent le tournis 84 000 milliards de Fcfa selon Mamadou Faye le directeur général de la PETROSEN.

Qu’est ce que l’État prévoit-il de faire avec tout cet argent. L’idée d’en réserver une partie aux générations futures dans une perspective de développement durable est intéressante à plus d’un titre. Toutefois, les Sénégalais-es  devraient être convié-es à une réflexion plus approfondie sur l’usage de cette manne financière pour que cet argent participe « du développement réel du pays et [soit] au bénéfice des populations » comme l’appelle de ses vœux  le Président de la République. Jusqu’à date la démarche adoptée par les autorités (pour autant qu’elle ne cache pas une stratégie politique) est tout de même exceptionnelle. En effet, cette invite à une gestion transparente et inclusive de ces ressources est à saluer en espérant qu’elle soit réelle et effective.

Dans cette lancée heureuse, nous devrions aussi réfléchir sur les avenues à emprunter pour que les incidences financières de l’exploitation de ces ressources soient perceptibles sur le niveau de vie des populations sénégalaises. En d’autres mots, il faudrait s’attendre à une transformation visible des conditions économiques et sociales des populations sénégalaises.

Cette analyse nous fait tomber de plein pieds dans les questions de développement. Toutefois, postuler des perspectives de développement présuppose un tant soi de faire un état des lieux de la situation actuelle à l’aide d’un outil d’analyse ou modèle explicatif. Or, les canevas théoriques utilisés par les théoriciens du développement n’aident pas à une appréhension optimale du réel économique du Sénégal. En effet, l’économie sénégalaise de même que le niveau de développement qui va avec est de nature hybride voire multi-facettes. Ils coexistent des pôles de croissance et de développement soutenu et de déserts économiques et de pauvreté endémique dans les centres urbains. Quant au monde rural, il peine à se sortir d’une pauvreté infrastructurelle et structurelle malgré l’existence de potentiel économique réel. Dès lors, le recours à un modèle explicatif global devient inopérant et impertinent. Par exemple, il sera difficile de se situer les cinq étapes du développement décrites par Rostow tellement les pans de l’économie sénégalaise se prêtent à toutes les cinq étapes du développement ( la société traditionnelle, les conditions préalables au démarrage, le démarrage (take off), la marche vers la maturité, l’ère de la consommation de masse.)

La difficile appréhension de l’économie sénégalaise dans un moule théorique global ne devrait pas nous dispenser d’une analyse situationnelle des pays qui ont été à l’avant-garde du développement industriel tel que l’Angleterre et le Japon et ce, même si les auteurs ne s’entendent pas ici aussi à un modèle explicatif uniforme. La croissance soutenue et solide de ces pays ce serait principalement fondée sur quatre éléments fondamentaux que sont les ressources humaines, les ressources naturelles, la formation du capital et la technologie. Ce qui a amené les économistes Samuelson et Nordhaus, (1998) à soutenir qu’il existerait quatre roues de la croissance (ou facteurs de croissance) qui seraient les ferments de tout développement.

En conséquence, une articulation structurante de ces quatre paramètres à partir des retombées financières issues de l’exploitation du pétrole et du gaz  est attendue dans nos stratégies actuelles de développement pour que la découverte de ces ressources soit une source réelle de profit et profitable à toutes et tous.

Toutefois, il n’en prend pas que cela pour que la mayonnaise du développement tienne. Ce qui, à mon avis, constitue un oubli fondamental c’est la question des valeurs. Elle n’est rarement abordée dans les écrits sur le développement même implicitement. La question des valeurs dans les politiques de développement est donc traitée comme un « allant de soi ». Or, l’analyse des pays dit aujourd’hui développés démontre à suffisance que la construction d’un projet de société sur la base d’un corpus de valeurs partagées telles que le don de soi, la conscience professionnelle, la responsabilité individuelle et collective, la discipline, une solidarité organique a été un puissant moteur de leur essor.

Fort des ces expériences, nos dirigeants ne devraient pas éluder cette question des valeurs dans les stratégies de développement au risque de rendre inefficaces leurs efforts en ce sens. Ainsi, si tant est que les constructions langagières ont des ancrages sociaux réels, les concepts de fula, fayda et jom*  devraient logiquement être le substrat de notre corpus de valeurs.  Ces concepts de notre cru parfois dévoyés et pervertis en raison des conditions sociales et économiques difficiles devront faire l’objet d’un dépoussiérage et d’une réappropriation collective.

À notre sens, mixer nos valeurs traditionnelles aux principes de bonne gouvernance (arrimés à l’idéal de démocratie) à savoir la transparence, la promotion de la justice sociale et en faire le fil conducteur de nos stratégies de développement nous garantirait un succès indéniable considérant que l’humain reste (et doit rester) l’alpha et l’oméga de tout développement.

* Mot sénégalais pour dire vergogne ou courage

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On parle beaucoup d’environnement ces derniers temps, du mal que l’activité de

l’homme fait à la nature. On nous parle d’empreinte carbone, d’empreinte écologique, de destruction de la couche d’ozone et de changement climatique.

Parlons-en justement du changement climatique. Que nous le voulions ou pas, nous vivons le changement climatique. Les températures sont en hausse, le niveau des mers s’élève. La biodiversité et les écosystèmes sont complètement bouleversés.

Vous n’y croyez pas ? Observez autour de vous : il fait chaud ou il pleut à un moment de l’année où c’était censé être le contraire et lorsqu’il pleut, il y a des inondations partout, même dans des zones où scientifiquement, ce n’était pas possible, n’est-ce pas ? N’y a-t-il pas un peu plus de sécheresse, de tempêtes et de cyclones qu’auparavant ?

Il y a même des parties du monde qui sont appelées à disparaître entièrement de la carte : Tokyo, Bangkok, les Maldives, Venise…. Saviez-vous qu’il y a un nouveau type de réfugiés appelés réfugiés climatiques et qu’en 2014 un nombre alarmant de 19,3 millions de personnes ont dû quitter leur domicile suite à des catastrophes « naturelles » ? Selon le Haut Commissariat des Réfugiés, d’ici 2050 le nombre de réfugiés climatiques sera compris entre 200 et 250 millions d’individus. Alors imaginez un peu où vont devoir vivre ces personnes ?

Serait-ce là où le reste du monde vit déjà et où nous n’avons pas assez d’espace ? Nos différentes forêts, censés être le poumon de la terre, disparaissent petit à petit sous la main de l’homme. Allons- nous couper plus d’arbres pour créer de l’espace ?

Des espèces entières d’animaux se sont éteintes, des hectares énormes de forêts ont disparu pour laisser place à la culture intensive ou à l’exploitation de bétail, parce qu’il faut nourrir des êtres humains toujours plus nombreux. Quand j’y pense, les crottes des animaux aussi polluent l’environnement ! Les pesticides que nous utilisons pour protéger nos récoltes polluent également l’environnement !

Je ne parle de la production industrielle, des voitures, des usines et surtout de nos mauvaises habitudes quotidiennes qui font du mal à l’environnement, et par ricochet, à nous et à ces générations futures qui n’auront peut-être comme solution que d’aller vivre sur mars et…. de la polluer aussi.

Alors essayons tout un chacun d’adopter quelques gestes dans nos maisons qui vont réellement faire faire changer les choses. Oui on peut le faire, nous sommes quand même plus de 7 milliards. Si chacun met la main à la pâte, imaginez-vous l’impact ?

Alors voici quelques astuces simples et pratiques qui peuvent vous aider à vous aussi sauver la planète depuis votre maison.

  • préférer les douches aux bains
  • utiliser les ampoules basse consommation qui nécessitent 4 à 5 fois moins d’énergie que les ampoules standard
  • éteindre les téléviseurs, chaînes hi-fi et ordinateurs lorsqu’on ne s’en sert pas
  • rester en mode veille consomme jusqu’à 10 % d’électricité en plus
  • faire bouillir de l’eau dans une casserole couverte. Cela permet de consommer 4 fois moins d’énergie
  • installer le congélateur dans une pièce non chauffée et attendre que les plats refroidissent avant de les mettre au réfrigérateur, ça évite aussi aux appareils de dépenser trop d’énergie
  • utiliser les appareils ménagers à une moindre puissance, par exemple laver son linge à 40 °C nécessite 25 % d’électricité en moins par rapport au lavage à 60 °C
  • éviter le sèche-linge économise 15 % de la consommation électrique annuelle
  • éteindre toutes les lumières, ventilateurs et climatiseurs des espaces non occupés
  • consommer des fruits et légumes de saison. 1 kg de pommes peut nécessiter l’équivalent de 5 litres de gasoil pour arriver dans notre assiette !
  • préférer les produits en grand conditionnement, comme un paquet de pâtes de 1 kg plutôt que quatre de 250 g. Ils produisent moins de déchets et permettent des économies.
  • ne pas laisser couler l’eau lorsqu’on se lave les mains ou que l’on se brosse les dents
  • trier les déchets
  • éviter les gaspillages alimentaires

Bref la liste est longue et pas exhaustive. Mais sachez qu’en appliquant quotidiennement ces simples gestes et en sensibilisant notre entourage en ce sens, vous apporterez votre petit grain de sel à la préservation de l’environnement, car comme le dit l’adage, « beaucoup de peu font beaucoup ».

Et la bonne nouvelle c’est que vos factures d’électricité et d’eau qui vont réduire drastiquement…

Pensez-y !

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