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Covid19

Avec la crise sanitaire, ils prolifèrent de partout, et constituent une menace pour l’environnement. Une entreprise française recycle les masques jetables en matériau plastique.
Les masques sont placés en quarantaine, découpés, broyés dans une machine, désinfectés par ultraviolet puis mélangés à une matière qui va faire le liant et permettre la conception d’objets utiles en plastique écologique.
Initialement spécialisée dans la production d’objets plastique à partir de textile, cette start-up basée à Châtellerault, dans le centre ouest de la France, a rapidement saisi cette opportunité.
« Nous produisons des Equipements de Protection Individuelle contre le COVID. Nous fabriquons des visières et des porte-visières, où l’on peut encore voir la petite fibre des masques. Nous avons fait des fixations de masque pour éviter que l’élastique ne tombe sur l’oreille. Nous avons
fait des visières un peu plus industrielles, des ouvre-portes… ».

Le recyclage des masques, une véritable opportunité pour cette start-up.

« On s’est dit: ce n’est pas possible, il n’y a pas qu’une fatalité de dire que ces masques vont finir ou dans la nature ou brûlés. On peut les recycler. On peut faire quelque chose de cette matière, et on peut revaloriser tout ça. »
A l’instar de ses voisins européens, la France a considérablement augmenté sa capacité de production de masques. Mais nombreux d’entre eux finissent dans la rue, sur les plages ou les cours d’eau, jetés ou tombés des poches de leurs propriétaires.
Une pollution préoccupante qui incite de plus à privilégier les masques textiles lavables…

https://azamag.com/la-bad-investit-25-millions-de-dollars-dans-un-fonds-dabraaj-dedie-a-la-sante-en-afrique/

 


Source :Africanews

https://fr.africanews.com/2020/08/27/covid19-une-start-up-qui-recycle-des-masques-en-plastique-jetables/

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Femmes africaines

« Il faut faire confiance aux femmes pour se relever du Covid-19. » C’est là une conviction forte ancrée chez Vanessa Moungar, directrice du département genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement et membre du conseil présidentiel pour l’Afrique mis en place par Emmanuel Macron dans sa réflexion en direction du continent. Pour elle, il est important de partager les meilleures pratiques pour accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes, mais aussi d’autonomisation des femmes en Afrique et dans le monde.

Les femmes, porteuses de solutions contre le Covid-19…

Aux yeux de Vanessa Moungar, les femmes africaines sont « les colonnes vertébrales de l’économie africaine et des leviers d’accélération formidable pour la croissance inclusive du continent ». Sans elles, aucune réponse efficace ne pourra être apportée aux problèmes économiques liés à la crise du Covid-19. Un avis partagé par Jacqueline Mukarukundo, cette jeune Rwandaise qui a créé Wastezon, une application mobile qui met en relation les foyers et les industries du recyclage pour traiter les déchets dans le cadre d’un processus respectueux de l’environnement. Face à la crise sanitaire, elle a rapidement fait évoluer sa solution pour l’adapter à la situation. « Le produit que nous développons actuellement contribuera à l’élimination des masques utilisés afin de protéger l’environnement et de prévenir d’éventuelles infections, dit-elle indiquant d’ailleurs que « c’est le bon moment pour faire preuve de créativité et d’innovation ». « En Afrique, nous n’avons pas de système technologique qui peut aider à prévenir la propagation du Covid-19, nous devons donc intervenir pour fournir des idées et des solutions qui peuvent résoudre les problèmes liés au virus », poursuit-elle.

C’est ce que s’est empressée de faire Arielle Kitio, la co-fondatrice de la start-up camerounaise Caysti, un centre d’éveil technologique dédié à la créativité et à la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes via le numérique. Elle a développé en partenariat avec l’Unicef un assistant virtuel pour le ministère de la santé et a lancé une plateforme e-learning online et offline avec une connexion gratuite pour assurer la continuité des formations.

Une illustration de la capacité d’innovation des femmes entrepreneures africaines qui ont su réagir avec efficacité devant la crise. Pas surprenant quand on sait qu’en Afrique subsaharienne, les femmes sont 30 % plus actives dans les start-up que les hommes avec un niveau de diplôme équivalent.

… sur un continent champion du monde de l’entrepreunariat féminin

Il faut en effet retenir que 21,8 % (1) des femmes en Afrique sont entrepreneures. Ce taux est le plus important à l’échelle mondiale. Elles produisent à elles seules 65 % du PIB du continent. « Les femmes réinvestissent 90 % dans leur foyer », rappelle Vanessa Moungar qui, en partenariat avec d’autres banques multilatérales de développement (Banque mondiale, Banque asiatique de développement, etc.) du Global Gender Summit, était présente à Kigali en novembre dernier avec pour objectif de partager les meilleures pratiques et d’accélérer les progrès en matière d’égalité des genres et d’autonomisation des femmes en Afrique et dans le monde. Sommet lors duquel la Banque africaine de développement et des organisations régionales africaines (Cedeao, Comesa et EAC) ont annoncé le lancement du projet digital « 50 Million African Women Speak (2) ». Objectif : relier 50 millions de femmes d’affaires africaines à travers une plateforme numérique disponible sur le Web et sur des appareils mobiles sous forme d’application.

Cette plateforme s’inscrit dans la dynamique de rendre économiquement autonomes des millions de femmes africaines en leur offrant un guichet unique pour leurs besoins spécifiques d’information. De quoi leur permettre de créer et de développer des entreprises.

Source: www.lepoint.fr

 

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