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Afrique

Pays d’Afrique de l’Est avec un littoral sur l’océan Indien, le Kenya regorge de trésors qu’il faut absolument découvrir, mais aussi chérir.  Avec une flore et une faune exceptionnelle, notamment dans les grandes réserves et les parcs nationaux, le Kenya se caractérise par une vie sauvage, presque indomptée.

Parcourir le Masaï Mara

S’il ne fallait faire qu’un seul parc au Kenya, ça serait sans hésitation le Masaï Mara. Situé dans le sud-ouest du pays, la réserve s’étend sur 1510 km² et est classée « réserve nationale » depuis 1974. La faune y est d’une richesse incroyable, et les paysages sont sublimes. Au départ de Nairobi ou Mombassa, montez à bord d’un 4X4, avec un guide et parcourez des kilomètres de terre à la recherche de gazelles, rhinocéros, girafes, zèbres ainsi que des milliers de gnous pendant la grande migration. Aller au Masaï Mara, c’est aussi avoir la chance d’être au contact des éleveurs nomades ornés de bijoux en perles colorés.

Se prélasser sur Diani Beach

Au sud de Mombasa, l’une des villes du Kenya à ne pas rater, la plage de Diani est un havre de paix idéal pour se détendre et profiter de la chaleur du soleil. Réputée pour sa barrière de corail qui entoure un lagon turquoise, la plage de Diani attire les amateurs de plongée et les professionnels armés de masques et de tubas, venus admirer la multitude de poissons de toutes les couleurs. L’une des plus belles plages du Kenya.

Découvrir l’île de Lamu

Parmi les incontournables au Kenya, il y a bien évidemment les plages. Non loin de Diani Beach, l’île de Lamu est un petit archipel qui vaut le détour lorsque l’on part en voyage au Kenya. Lamu baigne dans une atmosphère paisible et décontractée. Découvrir Lamu, c’est découvrir ses magnifiques plages de sable fin, ses palmiers et ses mangroves sans fin. Elle laisse apercevoir une histoire et une culture fascinante, teintée de traditions locales et de richesses islamiques. Ici, pas de voitures. On circule à pied ou à dos d’âne, ce qui rend l’expérience encore plus authentique.

Grimper sur le Mont Kenya

Avis aux amateurs de treks et de randonnées : A 1h45 de Nairobi en voiture, le Mont Kenya, est le point culminant du pays. Haut de 5199 mètres, c’est le deuxième massif d’Afrique. Peu fréquenté et moins connu que le Kilimandjaro, qui lui fait face, le Mont Kenya est l’occasion de rencontrer le peuple Kikuyu et de découvrir une biodiversité unique au monde.

 

 

 

 

Source : https://www.mandaley.fr/destinations-voyages/decouvrir-afrique/kenya/voyage-au-kenya-afrique

 

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Grande première depuis la fondation de Naspers en 1915 : Phuthi Mahanyele-Dabengwa a été désignée directrice des activités sud-africaines du groupe ce 3 juillet. Avec Mpumi Madisa (directrice générale nommée du groupe Bidvest) elle sera l’une des très rares femmes noires à diriger une société cotée du Johannesburg Stock Exchange.

Âgée de 48 ans, Phuthi Mahanyele-Dabengwa quitte un poste de présidente exécutive du fonds Sigma Capital, et fut précédemment directrice générale du groupe Shanduka, un holding d’investissement créé par l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa. Elle siège au conseil d’administration de la fondation Cyril-Ramaphosa et fut membre des conseils d’administration de l’opérateur téléphonique Vodacom, du minier Gold Fields et de la compagnie aérienne Comair.

Renforcer ses activités en Afrique du Sud

Sous la responsabilité directe du PDG du groupe, Bob Van Dijk, elle dirigera les activités quotidiennes de Naspers en Afrique du Sud, ainsi que ses deux récentes entités Napers Foundry et Naspers Labs. Naspers Foundry est un fonds d’investissement doté de 88 millions d’euros (1,4 milliards de rands), destiné au financement de start-up  de la tech sud-africaine, tandis que la plateforme Naspers Labs vise à développer les compétences des jeunes sans emploi. « Je suis ravi de rejoindre Naspers à un moment aussi crucial pour le groupe et pour l’Afrique du Sud », déclare l’intéressée dans le communiqué de la firme.

En octobre 2018, le groupe annonçait par ailleurs son ambition d’investir 192 millions d’euros durant les trois prochaines années pour renforcer ses activités en Afrique du Sud.

Projet de cotation

Naspers ne dit rien en revanche sur l’éventuelle implication de sa nouvelle manager dans son projet de coter ses actifs étrangers sur la bourse d’Amsterdam, au sein d’une société baptisée Prosus NV et évaluée à 123 milliards d’euros. De par ses précédentes fonctions, il se pourrait que Phuthi Mahanyele-Dabengwa fasse l’intermédiaire entre Naspers et les autorités sud-africaines, inquiètes de voir les actifs du groupe migrer vers une place boursière étrangère.

 

 

 

 

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/798610/economie/afrique-du-sud-naspers-nomme-pour-la-premiere-fois-une-femme-noire-a-la-tete-de-ses-activites-sud-africaines/

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La vice-secrétaire générale des Nations unies Amina Mohammed a souligné dimanche 8 juillet 19 que la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine deviendrait le moteur d’une croissance économique basée sur le commerce en Afrique. C’était au cours d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) à Niamey, la capitale du Niger.

L’intégration économique de l’Afrique, selon elle, était déjà un objectif cher à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le précurseur de l’Union africaine.

La ZLEC, qui constituera la plus grande zone de libre-échange du monde, regroupant 54 pays et 1,2 milliard d’habitants, « permettra de concrétiser le rêve d’une croissance économique basée sur le commerce pour les entrepreneurs, les industriels, les investisseurs, les innovateurs et les fournisseurs de services d’Afrique », a-t-elle déclaré.

Cette zone de libre-échange « créera des emplois, et contribuera aux transferts de technologie et au développement de nouvelles compétences ; elle améliorera les capacités de production et la diversification de l’industrie, et fera augmenter les investissements africains et étrangers », a indiqué Mme Mohammed.

La ZLEC est « un outil qui permettra de libérer l’innovation africaine, de stimuler la croissance, de transformer les économies africaines et de contribuer à un continent africain prospère, stable et pacifique, comme le prévoient l’Agenda 2063 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’accord portant création de la ZLEC a été lancé le 21 mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda. Dimanche, le Bénin et le Nigeria – la plus grande économie et le pays le plus peuplé d’Afrique – sont venus s’ajouter à la liste croissante de signataires, faisant de l’Erythrée le seul membre de l’UA à ne pas avoir signé cet accord historique.

Le président nigérian Muhammadu Buhari et le président béninois Patrice Talon ont signé l’accord dimanche, les deux pays devenant ainsi respectivement les 53e et 54e signataires de l’accord.

Parmi ses principales aspirations, la ZLEC prône un marché unique des biens et des services et une libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, ouvrant ainsi la voie à la création d’une union douanière africaine.

Une fois pleinement opérationnel, la ZLEC devrait faire augmenter le niveau des échanges commerciaux intra-africains de plus de 52 % d’ici à 2022, selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies.

 

 

 

 

 

 

Source : http://french.xinhuanet.com/afrique/index.htm

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Sun City est un rêve un peu fou devenu réalité. Entièrement construit au beau milieu de 25 hectares d’étendu désertique, Sun City est situé en plein cœur d’une région semi-désertique a 160 km de Johannesburg. Un projet pharaonique sorti ex nihilo. De nulle part. Sun City est un complexe impressionnant avec casinos, lacs artificiels, la vallée des vagues et le plus grand parc aquatique du monde.

Les Hôtels

Cascades

Érigé au cœur d’un parc tropical de 4 hectares, le Cascades est certainement l’hôtel du complexe de Sun City le plus en harmonie avec la nature. Piscine en cascades, rivières et étangs, grande variété d’oiseaux de toutes les couleurs et multitude d’arbres sont les éléments qui composent ce royaume. De sa décoration et son atmosphère chaleureuses à son service raffiné, tout a été pensé pour veiller au bien être de chacun.

Hôtel Le Palace

Hôtel de légende, The Palace of Lost City est incontestablement l’un des plus extraordinaires établissements au Monde. De l’architecture extravagante au sens poussé du détail décoratif, tout se veut ici parfait, mettant la démesure au service du rêve.

Restaurants et Bars

Chaque hôtel possède son, ses restaurants et bars. Un nombre impressionnant. Voici un inventaire non exhaustif : L’arlequin (cuisine classique contemporaine), Les Orchidées (orientale), La Calebasse (cuisine sud-africaine), Le Bar du Lobby (bar élégant au cœur d’un paradis tropical. Choix de boissons et de cocktails), Le Bars de Touraco et du Martin-Pêcheur, le Bar-Grill de la Piscine (commandez votre boisson sans sortir de l’eau au “bar nautique”), Villa Del Palazzo (cuisine italienne), The Crystal Court Restaurant, etc.

Divertissements

Waterworld, comme son indique le royaume des sports et activités nautiques pour tous les gouts : jet ski, ski nautique, watersnake, parachute ascensionnel, pedalo, etc.

La Vallée des vagues : plusieurs attractions aquatiques.

Casinos : Roulette américaine, Blackjack, Punto Banco, dés, Machines à Sous et Jackpots Progressifs. Paris des courses de chevaux.

Théatre : ce théâtre se trouve à l’Hôtel de Sun City et accueille les grands-spectacles, productions scintillantes, accompagnés de musique rythmée, de décors fabuleux, de saltimbanques et danseurs vêtus de costumes resplendissants.

Faites-y un tour !!!

 

 

 

 

Source : http://www.lafriquedusud.com/sun-city-las-vegas-sud-africain/

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Entrepreneuses innovantes, femmes actives ou encore étudiantes enthousiastes… elles seront nombreuses à venir assister à la Journée de la Femme Digitale, qui se tiendra le durant le 13 et le 14 juin 19 à Dakar au Sénégal. Cet événement majeur, destiné à honorer et connecter les femmes dans le digital, rassemble chaque année de nombreuses personnalités de la Tech.

Il s’agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l’édition européenne.

Face à l’incompréhensible sous-représentation des femmes dans le numérique et à la tête d’entreprises, la Journée de la Femme Digitale est devenue incontournable. Il y aura de nombreux temps forts avec un concentré de rencontres, de tables rondes autour du partage de savoir-faire et d’expérience. Avec, pour nourrir les débats des personnalités de la tech – femmes et hommes –  qui ont accepté de venir raconter leur parcours et leurs initiatives.

Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking.

Pour cet important rendez-vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix «Margaret» qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l’honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l’écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital.

Les femmes au cœur du digital, une grande problématique

L’organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l’emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d’emplois dans le numérique ne cesse d’augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-t-elle constaté.

Pour la responsable, il s’agit d’un sujet qui touche en plein cœur l’économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l’importance d’agir en faveur d’une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-t-elle en guise d’appel.

La JFD vient répondre à la préoccupation d’attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d’expérience. «Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce que le Web n’a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu’est l’Afrique : le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-Boutang.

 

 

Source : https://afrique.latribune.fr/africa-tech/2019-06-12/technologies-et-genre-la-journee-de-la-femme-digitale-s-invite-au-senegal-820143.html

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«La technologie peut transformer la santé en Afrique. Encourageons les talents et investissons dans l’innovation», a affirmé Dr Matshidiso Moeti, Directeur régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique dans un communiqué publié dimanche 12 mai 19.

Elle estime qu’il est temps que nous utilisions les compétences novatrices et entrepreneuriales pour résoudre les problèmes de santé chroniques du continent.

Selon Dr Matshidiso Moeti, l’Afrique est un continent d’extrêmes. « Vous pouvez vous rendre dans de nombreuses zones rurales du continent et trouver des étudiants collés à leur téléphone portable, mais leur domicile n’a toujours pas accès à un système d’assainissement de base.

En effet, la croissance exponentielle de l’utilisation du téléphone mobile et de la pénétration d’Internet qui a conduit l’Afrique à être surnommée le « continent mobile » est démocratique et transcende l’âge, le sexe et la classe », déclaré-t-elle.

Les données recueillies par une agence mondiale des médias indiquent que plus de 82% de la population africaine était couverte par des réseaux de téléphonie mobile à la fin de 2017. En effet, avec le temps, des réseaux plus avancés se développent sur le continent et les Africains connexion à Internet via les réseaux 3G et 4G.

Pourtant, malgré ces énormes progrès, l’Afrique subsaharienne est sous-performant dans plusieurs domaines critiques. Cela est particulièrement évident lorsque nous examinons les soins de santé et la sécurité sanitaire sur le continent. Quatre cent millions de personnes dans la région n’ont pas accès aux services de soins de santé.

Selon la Société financière internationale (Groupe de la Banque mondiale), l’Afrique subsaharienne compte plus d’un milliard d’habitants, soit 13% de la population mondiale. Les Africains ressentent 24% de la maladie dans le monde.

La région ne compte que 2% des médecins du monde et ne bénéficie que de 1% des dépenses de santé du monde. Ces faits illustrent l’ampleur de l’importance et de l’importance que l’on accorde à la technologie et à la connectivité Internet – en contraste direct avec notre concentration sur la santé.

Soutenir les innovations technologiques

Mais que se passerait-il si nous étions en mesure d’exploiter une fraction de la soif de technologie et de connectivité de l’Afrique et de la réorienter vers la création de solutions aux problèmes de santé que nous, Africains, avons encore du mal à surmonter?

« Aussi déterminés que nous sommes, nous devrions prendre notre destin en main, utiliser nos compétences et notre expertise et les orienter vers la santé ».

« La Société financière internationale estime qu’un nouvel investissement d’environ 25 à 30 milliards de dollars sera nécessaire pour répondre à la demande de soins de santé en Afrique. Une part importante de celle-ci doit être affectée à des développements technologiques capables de relever efficacement les défis uniques du continent en matière de santé », dit-elle.

L’Organisation mondiale de la santé reconnaît l’énorme contribution que la technologie peut apporter à la résolution de certains des grands problèmes de santé du continent. C’est pourquoi, plus tôt cette année, nous avons lancé le tout premier défi de l’innovation de l’OMS.

« Notre objectif était de rechercher, sélectionner et décrire les innovations, voire les initiatives basées sur les communautés, qui appliquent une pensée nouvelle et nouvelle pour répondre aux besoins de santé non satisfaits de l’Afrique ».

Nous avons reçu près de 2 500 candidatures, provenant de 77 pays, dont 44 en Afrique. Un nombre record de soumissions émanaient de femmes innovatrices et 34% d’entre elles émanaient de jeunes innovateurs.

Le volume de réponses généré par le défi montre comment les innovateurs, qu’ils soient d’origine locale ou offshore, croient que la technologie peut transformer les soins de santé en Afrique.

« Nous devons continuer à encourager ce talent et à investir dans l’innovation », a-t-elle conclu.

Source : http://www.lactuacho.com/dr-matshidiso-moeti-de-loms-sur-les-tic-la-technologie-peut-transformer-la-sante-en-afrique-encourageons-les-talents-et-investissons-dans-linnovation/

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Réduire les bidonvilles, augmenter les villes intelligentes, telles sont les recommandations qui sont le plus revenues lors du 16e Forum économique international sur l’Afrique, organisé par le Centre de développement de l’OCDE jeudi dernier à Paris.


Le Centre de développement de l’OCDE, la Commission de l’ Union Africaine et le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE, ont accueilli le Forum économique international sur l’Afrique le 29 Septembre dernier.

L’occasion a été saisie par différents experts et spécialistes de l’urbanisation pour plaider en faveur de la transformation des villes africaines.

Selon René Kouassi, Directeur de la Commission des Affaires économiques de l’Union Africaine (UA), sept citadins sur dix (72%) en Afrique subsaharienne vivent dans des bidonvilles,. Un chiffre révélateur de l’immensité des défis à relever, d’autant plus qu’à l’horizon 230, la moitié des africains vivront en ville.

« Il est temps de sortir les villes africaines de la ghettoïsation et de l’extrême pauvreté. Le forum permet, d’identifier les contours d’un nouvel écosystème pour bâtir en Afrique des villes durables et réduire des bidonvilles » a soutenu René Kouassi.

Au cours des échanges plusieurs intervenants ont invité les décideurs africains à accorder plus d’attention aux services de base, notamment le secteur informel qui touche plus de 60% de la population urbaine. Il s’agit pour eux, d’améliorer les services de base qui constituent un facteur-clé pour réduire la pauvreté.

Seulement, déplore Angel Gurria Secrétaire Général de l’OCDE, les deux tiers des infrastructures urbaines nécessaires en Afrique d’ici 2050 n’existent pas encore. Pour l’économiste mexicain, il appartient aux africains de construire ces infrastructures même si son organisme est prêt à accompagner

« L’OCDE est prête à concevoir, élaborer des villes africaines plus sûres, plus influentes et plus pérennes a-t-il indiqué. Il a  les solutions spécifiques doivent être construites par les Africains et pour les Africains » a dit Angel Gurria.

Cité en exemple par plusieurs intervenants Accra au Ghana a été l’attraction de la rencontre parisienne . D’ailleurs, le maire de la capitale ghanaeenne Alfred Oko Vanderpuije a tenu en haleine sur sa gestion, les participants à la dernière session du forum parmi lesquels Ibrahima Assane Mayaki Président du NEPAD et Célestin Monga Vice-Président de la BAD.

SOURCE: BBC Business

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L’Afrique est à la croisée des chemins et a besoin de grands projets transformateurs nécessitant de gros moyens financiers pour changer la donne. Les États africains réussissent souvent leurs tables rondes de mobilisation de ressources mais tardent à réaliser les projets pour lesquels ils ont mobilisé des financements. 


Alors, quelles sont les réelles problématiques des grands projets en Afrique ?

Des objectifs clairs : La question des objectifs transformateurs des grands projets en Afrique m’a toujours interpelé en tant que fonctionnaire national et international et en tant que banquier d’affaires conseillant des Etats africains. C’est fréquent de voir les nouveaux régimes initier de grands projets avec des objectifs pompeux sans même faire un audit sérieux de l’existant qui permettrait pourtant de mieux consolider les acquis et appréhender les besoins. Cette situation affecte souvent négativement les chances de mobilisation de ressources car elle évoque chez un investisseur potentiel, l’incertitude liée aux changements de régime.

Des approches différentes : Malgré les fortes volontés politiques de nos dirigeants, beaucoup de grands projets tardent à voir le jour. Je suis convaincu que l’absence de segmentation des projets en fonction de leur nature (public ou privé) est l’une des explications. Les projets publics sont souvent financés par les budgets nationaux et les bailleurs de fonds, sous le contrôle des institutions publiques compétentes. Par contre, les projets privés à caractère public répondent à d’autres exigences. Ils demandent souvent une préparation et un montage complexes avec l’élaboration d’études de faisabilité, l’exigence de garanties, des partenariats stratégiques et techniques ainsi que des négociations complexes. Nos Etats devraient concentrer davantage leurs efforts à la mise en œuvre des projets publics (écoles, hôpitaux) et mettre en place un cadre incitatif pour promouvoir la participation du secteur privé dans les grands projets marchands (trains rapides, centrales électriques, autoroutes). Ils devraient aussi se faire accompagner durant les négociations par des conseillers expérimentés pour mieux préserver leurs intérêts.

Une bonne préparation : Je fais partie de ceux qui sont convaincus, de par nos expériences antérieures,  que nos pays devraient accorder plus d’importance à la bonne préparation des grands projets. Il existe une grande différence entre une idée de projet suivie d’effets d’annonce et un projet bien préparé et structuré. Il est impératif de mettre en place des mécanismes de préparation des projets au sein de nos administrations pour produire des documents de qualité.

L’utilisation des compétences locales : Les gouvernements africains devraient se servir davantage de leurs compétences locales (administration et privé). Il est clair que nos pays ont encore besoin d’expertise internationale mais il y a beaucoup d’experts africains jouissant d’une excellente expérience internationale, comprenant parfaitement le contexte local et ne demandant qu’à être mis à contribution.

Un choix approprié des partenariats : Nos pays ont encore besoin du savoir-faire externe pour des projets complexes. Ce transfert de savoir-faire ne peut être réalisé qu’à travers des partenariats techniques et stratégiques. Le choix des partenaires est primordial dans la mesure où leur mauvaise sélection exposerait nos pays à des engagements non tenus et sans aucune valeur ajoutée au développement humain. Les gouvernements africains doivent davantage privilégier la rigueur dans la « due diligence » des partenaires qui les approchent pour une meilleure appréciation de leurs propositions techniques et financières.

Une coordination efficace: Tout projet, dans sa concrétisation, requiert un ensemble d’actions stratégiques. Il s’agit notamment de la planification, de la mobilisation des ressources pour sa réalisation, la promotion pour susciter l’intérêt des partenaires potentiels, la mise en place de bonnes conditions d’exécution et des mécanismes adéquats de suivi. Malheureusement, ces responsabilités sont souvent mal appréhendées au sein de nos administrations. Cela a pour incidence l’apparition des conflits institutionnels et de personnes portant préjudice à la réalisation des projets.

En définitive, une forte volonté politique, combinée à des objectifs clairs, une bonne préparation des projets, une utilisation optimale d’experts locaux, un choix judicieux de partenaires et une bonne coordination institutionnelle donnerait plus de chance de réussite aux grands projets africains.

SOURCE: Réussir Business( Expertise Cheikh Diop )

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l’Afrique subsaharienne se transforme à grande vitesse et dans ce processus, une nouvelle génération d’entrepreneurs souvent à la tête de startups dynamiques jouent un rôle de choix. C’est ce que pensent Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg qui sont les co-auteurs de « Entreprenante Afrique », essai paru chez Odile Jacob.


Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg, respectivement Président et Directeur Général Adjoint d’Investisseurs & Partenaires (I&P),un groupe de fonds d’impact investissement destiné aux PME africaines, sont formels: « La révolution entrepreneuriale sur le continent constitue le principal moteur des économies africaines  » et au cœur de cette expansion en marche, selon les auteurs, une nouvelle génération d’entrepreneurs ; souvent jeunes, la plupart du temps très bien formés et fréquemment issus de la diaspora.

« Ils sont créatifs et inventifs, proposent des biens et des services adaptés à la demande intérieure et se positionnent sur des parts de marchés à fort potentiel laissées par les groupes internationaux », résume Jean-Michel Severino.

Pour les deux  essayistes, si l’Afrique atteint des taux de croissance économique supérieurs à 5 % par an depuis le début des années 2000, elle le doit en partie à un secteur privé innovant et surtout à une classe moyenne émergente capable de consommer comme l’explique l’éditeur dans un communiqué.

« De l’agro-alimentaire à la téléphonie, du bâtiment à la santé en passant par le tourisme et l’énergie, les deux auteurs décryptent une microéconomie africaine, inclusive, créatrice d’emplois, distributrice de richesses et tirée par l’émergence d’une nouvelle classe moyenne estimée à plus de 370 Millions de personnes actuellement et 582 Millions en 2030, selon la Banque Africaine de Développement (BAD) ».

Severino et Hajdenberg croient beaucoup aux PME, qu’ils voient comme le creuset actuel de la croissance africaine.

« Les entreprises employant moins de 250 personnes représentent environ 20% des emplois en Afrique du Sud, au Burundi et au Cameroun ; entre 30% et 40% en Côte d’Ivoire, au Kenya, au Malawi et en Tanzanie. Elles sont donc en quelque sorte le creuset actuel et potentiel de la croissance économique du continent », écrivent-ils.

En tout cas l’optimisme dont font montre Jean-Michel Severino et Jérémy Hajdenberg dans leur ouvrage avec notamment des parcours héroïques de patrons africains et de formidables réussites, comme celles d’Aliko Dangote ou de Mo Ibrahim, contraste avec la dernière étude Africa’s Pulse de la Banque Mondiale parue jeudi qui parle d’une situation extrêmement contrastée, des disparités entre pays  et surtout d’un effondrement de la croissance dans plusieurs régions du continent.

SOURCE: Réussir

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