Category:

AZA MAG BUSINESS

ACCUEIL / LE MAG / AZA WOMAN / CORPORATE / EVENTS / CHRONIQUE DE DAVIDE

Le Sénégal et le Japon ont signé un accord dans le cadre de la mise en œuvre de l’Initiative pour la suspension du service de la dette (Issd). Le moratoire porte sur une enveloppe de 93 millions 820 mille de francs Cfa que le Sénégal ne va pas payer au Japon en 2021.

Le Japon remet les pendules à l’heure. Comme en 2020, le pays du Soleil-levant accorde au Sénégal, pour l’année 2021, une suspension du paiement de la dette estimée à 93 millions 820 mille francs Cfa. Un geste jugé « important », par l’argentier sénégalais qui a confié, lors de la cérémonie de signature que l’Issd « a permis à de nombreux pays de bénéficier d’un moratoire pour le remboursement de la dette et faire face aux dépenses urgentes de santé et de résilience sociale ».

Pour Abdoulaye Daouda Diallo, cette cérémonie de signature de l’accord bilatéral de mise en œuvre de l’Initiative de suspension du service de la dette entre le Japon et le Sénégal est une excellente opportunité pour magnifier l’attachement des deux pays aux initiatives multilatérales mises en œuvre depuis l’avènement de la pandémie du coronavirus.

Dans ce sillage, souligne-t-il, il me plait de remercier le Japon pour les différents appuis matériels et financiers octroyés au Sénégal pour l’année 2020 dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19. A l’en croire, les appuis cumulés pour soutenir plan de riposte du Sénégal contre la pandémie ont dépassé l’enveloppe financière de 10 milliards de francs Cfa soit environ 2 milliards de Yens japonais avec notamment les interventions du Fonds de contrepartie de l’assistance alimentaire du Japon et des dons pour l’acquisition d’équipement médicaux. 

https://www.lejecos.com/Initiative-pour-la-suspension-du-service-de-la-dette-Le-Japon-accorde-au-Senegal-un-moratoire-pour-93-millions-820-mille_a19683.html#:~:text=Le%20S%C3%A9n%C3%A9gal%20et%20le%20Japon,payer%20au%20Japon%20en%202021.

Fort de cet élan de solidarité, le ministre sénégalais en charge des finances et budget rappelle que le Japon a accordé un premier report de paiement en 2020 et un deuxième en 2021. Dans la foulée M. Diallo a fait part, au diplomate japonais, de la satisfaction du gouvernement sénégalais notamment dans le domaine de la coopération financière avec l’exécution en cours de l’usine de dessalement de l’eau de mer pour Mamelles afin d’améliorer l’approvisionnement de Dakar en eau potable.

Pour sa part, l’ambassadeur du Japon à Dakar souligne que c’est « pour soutenir les efforts du gouvernement du Sénégal que le Japon a décidé de répondre favorablement à l’appel du Club de Paris en accordant un moratoire du paiement du service de la dette portant globalement sur un montant de 18 millions 764 mille 138 Yens japonais soit environ 93 millions 820 mille francs Cfa ».

Pour Arai Tatsuo, il s’agit, à travers ce geste de contribuer à la mobilisation de ressources additionnelles pour faire face à la crise sanitaire et atténuer son impact sur les activités économiques et sociales. Au total, confie-t-il, 13 milliards de francs Cfa ont été déjà mobilisés sous forme de dons par la coopération japonaise et mis à la disposition du Sénégal pour l’appuyer dans sa lutte contre la Covid-19.

Le Japon entend continuer ses efforts dans les domaines économique et social pour la paix et la stabilité, qui sont, selon M. Tatsuo, trois piliers de la Conférence de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) dont la 8e édition aura lieu en 2022 en Tunisie.

SOURCE : Le Jecos jounale de l’économie Sénégalaise

https://azamag.com/senegal-mauritanie-des-strategies-electriques-jumelles/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Environ 180 entreprises ivoiriennes subissent des coupures d’électricité, pour combler un déficit de 100 à 200 mégawatts. Une situation inédite.

Des coupures de courant de plus en plus longues, de plus en plus fréquentes et de plus en plus étendues sur le territoire. Depuis une quinzaine de jours, le sujet alimente les conversations des Ivoiriens qui ne se rappellent pas avoir vécu une telle situation depuis longtemps et s’en inquiètent. https://www.abb-tv.com/articles/select/cdg.db775306fd07bbb

D’autant que la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a averti ses plus de deux millions de clients le 5 mai, dans un communiqué, que « pour remédier à cette situation, des travaux urgents en vue du renforcement (des) centrales et de l’augmentation de (la) production de gaz nécessaire (à leurs) fonctionnements sont en train d’être effectués ».

Extrait article: jeuneafrique

https://azamag.com/gabon-lor-ou-le-successeur-de-leconomie-du-petrole/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Microsoft Teams sort une fonctionnalité gratuite de lecture pour les élèves : Reading Progress.

« Lorsque la pandémie a frappé, nous avons travaillé avec Microsoft Education et nous avons convenu d’accélérer le développement [de Reading Progress] », témoigne à The Verge le chef de produit de Microsoft Education Mike Tholfsen. Aujourd’hui c’est donc chose faite et Microsoft Teams propose Reading Progress, une fonctionnalité gratuite de lecture pour les élèves.

« Avec la pandémie, si vous pensez à la fluidité de la lecture, cela devient vraiment difficile… parce que vous ne pouvez pas être à côté des élèves », explique Mike Tholfsen. Afin d’améliorer leur lecture, les élèves pourront dorénavant s’enregistrer en train de lire un texte à haute voix, qui est ensuite analysé par un algorithme puis évalué par le professeur.

La partie analytique, accessible par les professeurs via un tableau de bord, permet d’évaluer la précision de la lecture, les fautes de prononciation, ou encore le nombre de mots par minute. Une API évalue les mauvaises prononciations, mesure des intervalles de confiance et décompose les mots en fonction du passage lu. Cette partie analytique peut être désactivée ou sa sensibilité modifiée, ce qui est particulièrement intéressant pour les élèves ayant des difficultés, comme la dyslexie.

« Les enfants préfèrent la lecture à l’ordinateur »

Avec les confinements, l’enseignement s’est modifié pour privilégier les classes à distance et cela n’est pas sans conséquences. Une étude de l’université de Stanford estime qu’avec la pandémie, la maîtrise de la lecture a baissé de 30% chez les apprenants de petites classes. La faute au passage au numérique ? Pas selon Mike Tholfsen qui estime que « d’après ce que nous avons vu jusqu’à présent, les enfants préfèrent la lecture à l’ordinateur ».

Travaillant sur cette fonctionnalité depuis quelques années, Microsoft a sorti ses premières maquettes au début de l’année 2019. L’entreprise a donc mis les bouchées doubles pour sortir Reading Progress pour la rentrée prochaine. Depuis octobre 2020, Microsoft teste avec plus de 350 enseignants une version alpha.

« Nous travaillons avec l’équipe des services linguistiques d’Azure, et nous avons eu un partenariat très étroit avec eux », détaille Mike Tholfsen. Ainsi, la technologie utilisée pour Reading Progress est la même que celle de PowerPoint Coach. Pour le moment, le service est conçu pour un public anglophone. À terme, Reading Progress sera accessible dans plusieurs langues et sera capable de gérer, entre autres, les différents accents.

Microsoft espère que la technologie se déploiera au-delà d’un contexte scolaire. Bien que les élèves pourront se visionner, l’entreprise espère également que cette approche sera moins stigmatisante qu’une lecture devant un professeur. Autre bénéfice avancé par l’éditeur, un gain de temps pour les enseignants qui pourront consacrer moins d’heures en classe à l’apprentissage d’une lecture fluide : « La science de la lecture vous dira que plus un élève lit à haute voix, plus sa fluidité s’améliore. Si les enseignants peuvent récupérer du temps pour donner plus de devoirs de fluidité de lecture, c’est une bonne chose pour la lecture en général », soutient Mike Tholfsen.

Comme le témoigne Google for Education, Microsoft n’est pas le seul à s’intéresser à l’éducation.

SOURCE: Siecledigital

https://azamag.com/la-mise-a-jour-ios-14-5-dapple-sera-effective-des-le-26-avril/

0 comment
1 FacebookTwitterPinterestEmail

Les deux pays, qui bénéficient à la fois de gigantesques réserves gazières – dont l’exploitation est attendue en 2023 – et d’un potentiel solaire et éolien manifeste, élaborent un plan de route énergétique similaire qui doit leur permettre d’accélérer l’électrification et d’en baisser le coût. https://azamag.com/initiative-pour-la-suspension-du-service-de-la-dette-le-japon-accorde-au-senegal-un-moratoire-pour-93-millions-820-mille-fcfa/

Avril 2015 : la junior texane Kosmos Energy annonce la découverte d’un gigantesque réservoir de gaz baptisé Grand Tortue Ahmeyim (GTA) à 125 km au large des côtes sénégalaises et mauritaniennes. Pile sur la frontière maritime entre les deux pays, ce qui oblige ceux-ci à partager avec les exploitants BP et Kosmos les 425 milliards de mètres cubes de gaz et le pactole de leurs ventes estimé à une centaine de milliards de dollars sur plus de vingt ans.

Les explorations suivantes font apparaître de nouveaux puits. Dans les eaux mauritaniennes, c’est le bloc de Bir Allah qui laisse espérer 50 % de gaz supplémentaire. Dans les eaux sénégalaises, le bassin gazier de Yakaar-Téranga s’avère lui aussi de taille mondiale. Cerise sur le gâteau, l’importance du champ mi-pétrolier mi-gazier de Sangomar est mise en évidence, cette fois, par les australiens Woodside et FAR.

Les retombées de l’exploitation de ces gisements provoqueront des révolutions dans les budgets, dans les économies et dans le développement des deux pays. Il leur faut se préparer – à partir de 2023 en principe – à l’arrivée de recettes budgétaires accrues, d’une électricité plus abondante et moins chère, d’une énergie plus propre et de nouvelles possibilités d’activités manufacturières.

Source : jeune afrique https://www.jeuneafrique.com/1151985/economie/senegal-mauritanie-des-strategies-electriques-jumelles/#:~:text=Il%20leur%20faut%20se%20pr%C3%A9parer,nouvelles%20possibilit%C3%A9s%20d’activit%C3%A9s%20manufacturi%C3%A8res.

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Apple a profité de la keynote du 20 avril pour glisser un mot sur la prochaine mise à jour majeure de son système d’exploitation. L’App Tracking Transparency qui inquiète tant Facebook verra bien le jour.

C’est certainement la mise à jour la plus redoutée et en même temps la plus attendue de l’histoire d’iOS. Apple a prévu un changement majeur pour iOS 14.5 : l’App Tracking Transparency, et c’est pour très bientôt selon CNBC. Les mobinautes pourront désormais choisir de donner un accès ou non à leur IDFA (Identifier for Advertisers). Cet identifiant permet aux applications de cibler les utilisateurs pour leur envoyer la bonne publicité, au bon moment. Un changement de paradigme total.

Les applications doivent se préparer à l’arrivée de la mise à jour iOS 14.5

Le 20 avril, à l’occasion d’une keynote pour présenter le nouvel iMac M1 et la TV 4K, Apple a glissé un mot sur l’arrivée très prochaine de la mise à jour iOS 14.5. Si nous en entendons beaucoup parler, c’est parce que Mark Zuckerberg a décidé de mener un véritable combat contre Apple à propos du fameux App Tracking Transparency. La position de la firme de Cupertino en défenseur des données personnelles agace Facebook qui estime que ce positionnement est hypocrite. Pour le géant des réseaux sociaux, tout cela ne servirait finalement qu’à embellir l’image de la firme à la pomme afin de noyer la concurrence. 

Facebook aurait même attaqué Apple pour pratiques anticoncurrentielles. Au cœur du débat : la nouvelle politique de protection des données personnelles d’Apple avec l’annonce de l’App Tracking Transparency, évidemment. Tim Cook promet que cet outil va offrir une meilleure protection des données à ses utilisateurs. Pourtant, de nombreux opposants à ce projet estiment que cela va obliger les développeurs à proposer des abonnements payants et à intégrer davantage de paiements in-app, ce qui serait finalement profitable à Apple puisque, rappelons-le, l’App Store s’octroie des commissions allant de 15 à 30% sur ces transactions…

L’App Tracking Transparency sera fonctionnel le 26 avril

Parmi les réfractaires, nous retrouvons également France Digitale. L’association française qui représente plus de 1 800 startups, reproche à la marque à la pomme son ciblage publicitaire au sein de ses applications natives. Cela ne passe pas, surtout dans ce contexte où Apple s’apprête à déployer la mise à jour iOS 14.5 avec l’App Tracking Transparency. La crainte des développeurs et des applications est que cette modification réduise drastiquement l’efficacité et la rentabilité des publicités ciblées et qu’elle risque d’ébranler le secteur de la publicité en ligne.

Pour inciter tous les développeurs à jouer le jeu, Apple a même déclaré que les applications qui ne respecteront pas cette nouvelle politique pourraient être temporairement supprimées de l’App Store. Contrairement à Facebook, Twitter ne s’inquiète pas cette nouvelle mise à jour. À partir du 26 avril, les applications doivent être prêtes à répondre aux critères de l’App Tracking Transparency. Quelques autres nouveautés feront leur apparition avec cette nouvelle mise à jour : une fonctionnalité de déverrouillage de l’iPhone en portant un masque ou encore des nouvelles voix pour Siri.

https://azamag.com/iphone-13-ou-12s-caracteristiques-physiques-et-techniques/

Source: SiecleDigital

0 comment
1 FacebookTwitterPinterestEmail

Ce n’est pas l’argent qui règle la question de l’emploi“, d’après Oumar Seck. L’expert financier était invité de l’émission “Jury du Dimanche” sur Iradio. Le chef de la Plateforme de développement du secteur privé EU-ACP a donné son avis sur l’enveloppe de 450 milliards de FCFA dégagée par le chef de l’Etat afin de résoudre la problématique de l’emploi des jeunes, après les manifestations de février-mars notées au Sénégal.

Le Sénégal avait des champions industriels…

Cette problématique se trouve être le numéro UN au niveau mondial. Dans ce sens, il faut savoir préserver les emplois qui existent, créer de nouveaux pour les augmenter. Mieux, il faut prévenir les pertes d’emplois. La problématique du chômage devrait se traiter à quatre niveaux. Il y a quelques années, le Sénégal avait des champions industriels. Ils sont tous disparus“, note Oumar Seck. https://senego.com/oumar-seck-les-65-mille-emplois-annonces-par-le-president-de-la-republique-ne-suffiront-pas_1253274.html

Politique de préservation de l’emploi…

Avant de poursuivre: “Il faut d’abord avoir une politique de préservation de l’emploi. Cela veut dire que l’Etat, avant-gardiste, doit avoir une stratégie de suivi des performances de ses entreprises émergentes. Il faut essayer de multiplier les emplois dans les secteurs traditionnels comme l’agriculture, dans les mines… Les 65 mille emplois annoncés par le président de la République, Macky Sall ne suffiront pas. Tant qu’un dispositif de promotion des PME/PMI n’est pas mis en place, c’est difficile de créer des emplois“.

Ce n’est pas l’argent qui règle la question de l’emploi…

…Parce que la promotion des PME est au cœur des agendas de création d’emplois. C’est là ou on a un problème. Il ne s’agit pas de mettre l’argent. Il s’agit d’avoir un dispositif orienté vers des résultats concrets. Ce n’est pas l’argent qui règle la question de l’emploi… Le pays a a un problème d’instruments, d’outils de mis en œuvre. Le dispositif de financements et d’encadrement n’est pas efficace. Le Sénégal a des institutions mais il y a des problèmes au niveau des instruments et les stratégies et de la redevabilité“, renchérit l’expert financier.

Incitation à la formation…

Toutefois, il estime qu’ “il y a possibilité de rationaliser les structures en accompagnant le secteur informel. Il y a l’incitation à la formation, les capacitations du secteur informel pour les aider à accéder au financement… Il n’y a pas de succès dans le domaine de la politique de l’emploi. La preuve, les institutions qui sont en train d’être créées ont été créées par le passé. S’il y a une seule chose que le Sénégal devrait faire, c’est de responsabiliser les gens, de les fixer des objectifs concrets et significatifs en matière de création d’emplois…“ https://azamag.com/uemoa-seulement-356-des-emprunts-sur-le-marche-des-capitaux-ont-finance-les-etats/

Source:SENEGO

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Canal+ était au mois de Mars au cœur d’une polémique. La raison ? Le leader de la télévision payante en Afrique francophone avait fait paraître une annonce qu’il a décidé de se séparer d’une de ses chaînes les plus populaires. Il s’agit de Novelas TV, spécialisée dans la diffusion de feuilletons à l’eau de rose. La nouvelle, annoncée ce mardi 30 mars sur Facebook, n’a pas plu à tout le monde.

La filiale de Vivendi est, en ce moment, en plein réajustement de sa ligne éditoriale. A cet effet, les chaînes Voyages et OKLM ont été supprimées des bouquets avant Novelas. Cette dernière a fait l’objet de plusieurs plaintes selon Canal+« Nous sommes navrés par les désagréments que cela occasionnera pour certains. Vous pourrez suivre des programmes similaires sur d’autres chaînes des bouquets CANAL+ et des replays sur MyCanal », a expliqué la société dans un communiqué.

La suppression de Novelas sera effective le 1er avril 2021. Son annonce a fait le buzz sur les réseaux sociaux, suscitant deux types de commentaires. Un détracteur de la chaîne a déclaré : « Franchement, c’est une très bonne nouvelle. Je ne vois pas ce que cette chaîne apporte si ce n’est apprendre à nos enfants à s’embrasser. » Du côté des fans, on se plaint par exemple parce que Canal+ n’a pas fait de sondage avant de prendre sa décision

Finalement ça n’a été qu’un poisson d’Avril que canal+ a fait à ses abonnés.

Plus de peur que de mal.

https://azamag.com/instagram-lance-la-live-room-une-nouvelle-fonctionnalite-de-video-en-direct/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Instagram dévoile une nouvelle fonctionnalité : la « Live room ». Une amélioration d’une fonctionnalité qui existe déjà sur l’application, le live vidéo. Très utilisé pendant la pandémie (notamment par les artistes qui ont fait des concerts via Instagram), le direct pourra désormais accueillir jusqu’à 4 utilisateurs en simultané.

Instagram dévoile la « Live room », une nouvelle fonctionnalité du réseau social de partage d’images. La « Live Room » permet à un maximum de quatre personnes de discuter en même temps, lors d’un direct vidéo visible par l’ensemble des utilisateurs d’Instagram. Les Lives existaient déjà sur cette plateforme, mais ils étaient limités à deux personnes à la fois. Malgré un nouveau nom, cette fonctionnalité relève donc davantage de l’amélioration que de la véritable nouveauté.

Une arme contre le concurrent Twitch ?

Comme pour les Lives actuels, les abonnés des comptes participant recevront une notification les invitant à regarder le direct. La personne à l’origine de la « Live Room » pourra ajouter trois invités dès le début du live, ou les inviter au fur et à mesure de la diffusion. Les Lives avaient connu un boom d’utilisation pendant le premier confinement, notamment grâce aux concerts à la maison mis en place par de nombreux artistes. La « Live Room » serait disponible dans le monde entier d’ici à la fin de la semaine.

Certains observateurs voient dans cette nouvelle fonctionnalité une tentative de résister à son concurrent Twitchde plus en plus populaire. Ce ne serait pas une première pour Instagram. Le réseau social a récemment lancé les « Réels », des vidéos courtes inspirées de Tik Tok. Il y a quelques années, le lancement de la fonctionnalité des « stories » venait couper l’herbe sous le pied du concurrent Snapchat.

SOURCE: Europe1

https://azamag.com/tiktok-une-aplication-interessante-selon-nadella-le-directeur-de-microsoft/

0 comment
1 FacebookTwitterPinterestEmail

La fulgurance de la propagation de la pandémie de Covid-19 à partir du premier cas détecté en Chine a créé une onde de choc à travers le monde. Habitués à des épidémies et des pandémies meurtrières (Ebola, Sida, paludisme, etc.) et disposant de systèmes de santé peu efficaces, les pays africains s’attendaient au pire. Toutefois, ces prévisions alarmistes ne se sont pas concrétisées. Cette « exceptionnalité africaine » serait liée à la jeunesse de sa population (l’âge moyen est de 19,7 ans contre 42,5 ans en Europe) et la faible densité de population (Braeckman, 2020 ; Fall et Brassard, 2020).  Les décès liés à la Covid-19 ne se comptent pas par milliers en Afrique comparativement aux pays européens (400 689 décès au 28 novembre 2020)[1] et ceux d’Amérique (702 300)[2]. A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire comptait au 27novembre 2020, 131 décès liés à la Covid-19 (Observatoire de la francophonie économique, 2020[3]). Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 en mars 2020, les gouvernements burkinabè, guinéen, ivoirien, malien, nigérien et sénégalais ont pris des mesures de lutte contre la propagation du virus notamment l’état d’urgence sanitaire accompagné de la mesure d’un couvre-feu, de la fermeture des frontières, des écoles, des universités et de l’interdiction des rassemblements publics(Ndiaye, 2020 ; Dusoulier, 2020).Fort de leurs expériences en gestion des épidémies tel que l’Ebola en 2014 (Belsoeur,2020), les pays d’Afrique subsaharienne ont donc sonné la mobilisation générale multisectorielle(société civile, acteurs de la recherche) afin de lutter en synergie contre la progression de la pandémie (Dusoulier,2020). Toutefois, l’’application de ces mesures anti-Covid sera associée à des conséquences majeures dans les économies des pays d’Afrique subsaharienne qui, à court et moyen, vivent de crises sociales profondes.

L’histoire retiendra de cette pandémie ses impacts économiques et sociaux conséquents à grande échelle.  Selon la Banque mondiale, dans un rapport paru en octobre 2020, le nombre d’individus vivant avec moins de 2 dollars par jour passera de 88 à 115 millions d’individus (Banque mondiale,2020). Cette décélération n’épargne pas l’Afrique bien qu’elle soit le continent le moins touché du fait de son intégration à la mondialisation. Dans les pays d’Afrique subsaharienne où les économies sont particulièrement extraverties, les États ont été confrontés au tout début de la pandémie à des problèmes notamment au niveau de leurs chaînes de productions ou celles d’approvisionnement (Diaw, 2020). Ainsi du fait de la chute de la demande de certaines matières premières comme le coton, le pétrole, le cacao, les systèmes économiques de certains ont dû faire face à une chute de revenus imprévue. C’est ainsi que Mali a cédé au tiers de sa valeur son coton. Quant à la Côte d’Ivoire, elle a été confrontée à un problème d’écoulement de ses stocks de cacao et de noix de cajou (Dusoulier, 2000). Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances annonçait pour sa part que dans le meilleur des cas, la Côte d’Ivoire enregistrerait un ralentissement de son activité économique de l’ordre de 3.6% et que le scénario médian impliquerait une perte de croissance de 5.6% et dans le pire des cas, la croissance amputée de 6.4% chuterait à 0.8% (La Tribune Afrique, 2020).

Pour sa part, le Sénégal a dû revoir ses prévisions de croissance à la baisse à 1,1% alors que les prévisions projetaient près de 7% en 2020 (Grant Northon, 2020). Les secteurs les plus affectés par la crise au Sénégal sont les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce qui ont enregistré des pertes de recettes de 146 milliards de FCFA (Grant Northon, 2020). 

Ainsi, selon la Banque africaine de développement (BAD) dans un document publié en juillet 2020, l’économie ouest africaine connaîtra une contraction de -2,0% en 2020 soit une perte de 6 points de pourcentage sur le taux de croissance prévu avant la pandémie (Diaw, 2020). Aussi dans le cas où la pandémie se prolongerait jusqu’à la fin de 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel pourrait chuter de -4,3 % (Diaw, 2020). 

D’un autre côté, les mesures d’endiguement et de distanciation sociale se sont traduites par des pertes de moyens de subsistances de millions de personnes s’activant dans le secteur informel (ONU, 2020).Une baisse des transferts des migrants de 20 % dans l’année 2020 du fait des pertes d’emplois et de revenus a aussi été observée à l’échelle mondiale (Carroué, 2020).Dans les pays d’Afrique subsaharienne une baisse considérable des transferts des émigrés notamment ceux d’Italie, d’Espagne, de France a été observée du fait du ralentissement des activités économiques dans ces pays (Dusoulier, 2020). En effet, les transferts des migrants qui représentent 10% du PIB du Sénégal auraient baissé de 30% (Grant Northon, 2020).

Plus que la crise sanitaire, c’est la crise sociale qui risque d’éprouver considérablement les populations en raison de la forte pression qui s’exerce sur les rares ressources disponibles. A cet égard, le retour du phénomène Barça ou Barsaax[4]peut être perçue comme une des manifestations de cette crise sociale exacerbée par le contexte de crise sanitaire mondiale. Les raisons évoquées par les parties prenantes (convoyeurs et migrant.es clandestin.es) de cette émigration clandestine sont exclusivement économiques. Les convoyeurs justifient leur reconversion dans cette activité illégale par la rareté des ressources halieutiques du fait des bateaux de pêches européens[5] dont les capacités de prises sont supérieures aux leurs. Ceci étant, la crise sanitaire un facteur aggravant la crise sociale endémique vécue par les populations qui voient ainsi augmenter les pressions sur les ressources disponibles[6].

D’un autre côté, il a été observé durant cette crise une augmentation des violences conjugales. Une étude menée par le Bureau régional du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre soutient en ce sens qu’au Mali les violences basées sur le genre auraient augmenté de 35% en avril 2020 avec 484 cas contre 317 en avril 2019 (FNUAP, 2020). Cette augmentation s’expliquerait par la perturbation des activités génératrices de revenus et des services essentiels, y compris la fermeture des écoles, qui aurait exposé les femmes et les filles à plus de violence (FNUAP, 2020). Pourtant, un certain nombre d’États d’Afrique subsaharienne ont mis en place des programmes de résilience comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire afin d’amortir des impacts économiques et sociaux. 

En effet, le Sénégal a mis en œuvre le Programme de résilience économique et sociale d’une valeur de 1000 milliards de FCFA. Ce fonds est destiné aux ménages, aux entreprises et à la diaspora.  Le programme repose sur quatre composantes : renforcement du financement de la santé (64 milliards), distribution de denrées alimentaires aux ménages vulnérables (69 milliards), subvention de factures d’eau et d’électricité durant un bimestre pour les ménages les plus vulnérables, le fonds dédié aux sénégalais de l’extérieur. Une part importante est destinée aux entreprises formelles les plus affectés comme l’hôtellerie, le transport. Le programme prévoit aussi une remise partielle de dette fiscale, une suspension de l’extension de la taxe sur la valeur ajoutée et des mesures d’exonération fiscale. Le programme prévoit aussi le maintien d’un approvisionnement constant du pays en hydrocarbures, produits médicaux et denrées de première nécessité (Ndiaye, 2020).

En Côte d’Ivoire, c’est un Plan de Soutien Économique, Social et Humanitaire estimé à 1700 milliards de FCFA, qui est conçu pour amortir les impacts économiques sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels. Ce plan s’articule autour de trois axes notamment les mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie et les mesures sociales en faveur des populations (OFE, 2020).

Grosso modo, la crise de Covid-19 aurait des impacts plus pernicieux dans les pays d’Afrique subsaharienne sur leur croissance économique. Elle aurait participé au resserrement des conditions financières et d’augmentation des prix des principaux produits exportés et de renforcement des vulnérabilités préexistantes en raison des possibles baisse de revenus. (Organisation des Nations Unies (ONU), 2020).

L’émergence de nouvelles normes sociales

La pandémie de Covid-19 présente une caractéristique particulière. En effet, elle a contraint à une remise en question des fondamentaux des sociétés basées sur les interactions interindividuelles.  En effet, à travers la promotion des mesures barrières telles que la distanciation sociale, la pandémie a contraint les individus à renégocier un nouveau type de contrat social. On comprend, dès lors, que dans les sociétés d’Afrique subsaharienne où les interactions interindividuelles sont au cœur même des dynamiques économiques et sociales ces mesures d’endiguement n’aient pas eu l’adhésion totale des populations. A cela s’ajoute le fait que « l’économie de la débrouille » qui caractérise leurs économies et qui assure la survie de millions de ménages ne reste opératoire que dans un contexte de commerces sociaux intenses. C’est ainsi qu’il a été relevé que les mesures préconisées par les centres africains de contrôle et de prévention des maladies se seraient heurtés, à plusieurs reprises, à la résistance des populations des pays où elles ont été mises en œuvre. Et malgré le fait qu’il y ait eu un déploiement massif de policiers dans des villes ouest-africaines, plusieurs violations du couvre-feu ont été observées (Dusoulier, 2020). Ceci étant, malgré les défis que ces nouvelles normes sociales ont pu poser aux États, la pandémie aura appris le caractère non figé des normes sociales.

Vers un nouvel ordre mondial ?

Avec la Covid-19, l’humanité a pris la mesure de sa communauté de destin en dépit de la flagrance des inégalités socio-économiques. En effet, quels que soient les niveaux d’intégration des États à l’économie de marché, leurs vulnérabilités ont été mises à nu. Les problématiques d’écoulement, d’approvisionnement auxquels les États ont été confrontés alimentent les réflexions sur l’urgence de repenser les systèmes économiques. Cette prise de conscience s’est accompagnée d’un début de remise en question de la société de consommation comme modèle dominant dans les sociétés avancées voire de la mondialisation dont les principes d’inter connectivité ont été mis à rude épreuve. D’aucun.es ont même avancée l’idée de « démondialisation » (Carroué, 2020) qui traduirait un processus de renfermement des États sur eux-mêmes. Dans ce contexte géostratégique inédit, des leaders politiques des pays d’Afrique subsaharienne précisément le Président sénégalais ont appelé à une remise en cause du système mondial global. Ainsi, sans appeler à des pratiques autarciques de la part des États, le président a plutôt plaidé pour une annulation de la dette africaine qui constitue un goulot d’étranglement pour son décollage économique et pour « un nouvel ordre mondial qui met l’humain et l’humanité au cœur des relations international[7]».

De la nécessité de renforcer l’État social

Si les États d’Afrique de l’Ouest sont connus pour leurs défaillances en termes de protection sociale[8], leur investissement dans la gestion de la crise sanitaire de même que leurs mesures prises pour atténuer les impacts socio-économiques de la Covid-19 sur les populations les a remis sur la sellette. En effet, des programmes de résilience ambitieux sont en cours de mise en œuvre afin d’atténuer les dommages collatéraux particulièrement désastreux sur leurs économies. Toutefois, ces programmes présentent un certain nombre de limites. Ils interviennent principalement auprès des secteurs formels de leurs économies. Or, le secteur informel occupe 75% des structures économiques des pays d’Afrique subsaharienne et génère beaucoup d’emplois (Ndiaye, 2020). Ainsi, pour une efficacité des actions, les programmes de résilience mis en œuvre dans le contexte de la crise de Covid-19 auraient gagné à prendre en considération cette spécificité des économiques ouest africaines. Dans cet ordre d’idées, les programmes de résilience auraient également gagné à viser explicitement les femmes et les jeunes du fait de leur surreprésentation dans les activités du secteur informel, principal pourvoyeur d’emploi.

Les pays africains notamment ceux d’Afrique subsaharienne sont parvenus à déjouer tous les pronostics concernant le nombre de décès liés à la Covid-19. En effet, par une gestion proactive, les États ont réussi à endiguer la pandémie. Les programmes de résilience économique et social ont également permis d’amortir un tant soit peu les incidences économiques et sociales dérivant des mesures de contingentement préconisées afin de limiter la propagation du virus. L’action structurante des États gagnerait toutefois à être mieux ciblée et mieux adaptée aux réalités socio-économiques pour des résultats probants surtout au niveau social.


[1]https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-continent/coronavirus-nombre-de-cas-europe/

[2]https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2657799-coronavirus-monde-mort-deces-cas-carte-chiffres-courbe-bilan-covid-19-vaccin-grande-bretagne/

[3] https://www.francophonie.org/veille-covid19

[4]Bien que l’épicentre de ce phénomène soit le Sénégal, le convoiement à bord de pirogues de pêcheurs qui se sont reconvertis dans cette activité concernent des migrant.es en provenance des pays limitrophes (Gambie, Mali, Guinée Conakry° qui cherchent à rallier l’Espagne. Ce phénomène est appelé « Barça ou Balsakh » (littéralement « aller à Barça ou à l’au-delà »). Entre octobre et novembre 2020, plus de 200 jeunes ont péri dans ces voyages périlleux.

[5]Annoter que ces bateaux de pêche européens s’activent dans les eaux sénégalaises en vertu d’accords de pêche passés entre le Sénégal et l’Union Européenne. Le dernier date du 1er octobre 2020. Ainsi, le Sénégal autorise les navires de l’Union européenne à accéder dans ses eaux. Au total, 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers espagnols, portugais et français pourront prélever quelque 10.000 tonnes de thons annuellement. De plus, deux chalutiers espagnols auront des licences pour pêcher 1 750 tonnes par an. (Source : Afrimaghttps://afrimag.net/peche-senegal-signe-accord-avec-lue-juge-scandaleux/)

[6]D’après les nombreux témoignages de migrant-es rescapé.es recueillis par les médias.

[7] L’allocation du président sénégalais le 1er avril 2020.

[8]A titre d’exemple, le système officiel de protection sociale au Sénégal ne couvre que 18% de la population active, excluant les acteurs du secteur informel et du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) ainsi que les populations démunies (Ndiaye, 2020).

 

Ndèye Faty Wane, Ph.,D – Chercheure associée au laboratoire d’études et de recherches  appliquées à l’Afrique de l’Université de Québec à Chicoutimi

https://azamag.com/impacts-socio-economiques-du-covid-19-quid-de-la-mondialisation/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Open chat
1
comment puis-je vous aider
Hello
Comment pouvons nous vous aider.
Verified by MonsterInsights