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La capitale du Gabon vient de conclure un partenariat avec Microsoft pour bénéficier des avancées technologiques et des applications de dernière génération permettant la mise en pratique des solutions innovantes.

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Ce programme dénommé Citynext concerne huit secteurs clés : santé, services sociaux, infrastructures,eau, électricité, justice, culture et éducation.

Dans le domaine des transports par exemple, la firme américaine va développer des outils à faibles coûts pour assurer la gestion des transports urbains.

L’application qui permet la gestion des flux de circulation donne une photographie fidèle du trafic routier, signale les incidents qui créent des perturbations, décrit ces incidents et fournit des éléments de géolocalisation.

Pour l’amélioration de la gouvernance, notamment la collecte des taxes, Libreville aura une vue globale du niveau de collecte des taxes et impôts réalisé par mois, par an, par industrie, etc.

L’on peut, grâce à cette application, comparer les performances et intégrer des indicateurs tels que le produit intérieur brut, l’inflation annuelle, la population…

La palette d’outils technologiques de Microsoft permet aussi aux citoyens de participer à la protection du patrimoine urbain. L’on peut ainsi signaler des cas de biens publics endommagés, des nids de poules ou des comportements inciviques tels que les dépôts sauvages d’ordures, etc.

« Il suffit pour l’utilisateur de prendre des photos, de rajouter des commentaires, et l’information est envoyée automatiquement en son nom. Il peut ensuite faire un suivi de la gestion du cas notifié », explique-t-on à Microsoft.

Télésanté

D’autres applications permettent de numériser et d’accéder aux services d’état civil, de police, des urgences grâce à l’e-formulaire. A ce titre, une application sur la télésanté permet d’aider les citoyens à trouver et à accéder aux informations ainsi qu’aux services de santé publique.

Elle permet d’avoir accès à la liste des hôpitaux et des médecins traitant des affections particulières, la liste des centres de prise en charge, leurs adresses, leurs contacts, leur géolocalisation, la disponibilité des ressources et des listes d’attente.

« Au-delà du VIH, une accélération de la riposte encouragera la mise en œuvre de nouveaux programmes de pointe qui permettront aux villes de s’attaquer à d’autres enjeux de santé publique », explique Djibril Diallo, directeur régional de l’ONUSIDA pour l’Afrique centrale et de l’ouest.

D’après M. Bazoumana, directeur des grands comptes pour Microsoft Afrique de l’ouest et du centre, il s’agit de mettre la technologie au service des communautés.

« Les habitants constituent le noyau des villes. En intégrant la technologie dans la vie de la ville, on peut faire davantage avec moins, en puisant dans les tendances urbaines et en utilisant celles-ci pour répondre aux besoins des citoyens », précise-t-il.

Sécurisation des données

Pour le maire de Libreville, Rose Christiane Ossouka Raponda, avec ce partenariat, la ville de Libreville devient « moderne et respectueuse des exigences liées au développement durable, à la protection et à la préservation de la nature ».

Pour autant, certains partenaires sociaux mettent en garde contre la sécurisation des données qui vont être ainsi manipulées.

« La question de la sécurisation des données est un problème majeur. Ce qui est fait aujourd’hui en termes de TIC, existe depuis des années ; nous sommes en train de nous arrimer. Et je pense que les autorités ne peuvent pas se permettre d’exposer les populations à de tels dangers », relève Nicaise Moulombi, président du Réseau des organisations de la société civile pour l’économie verte en Afrique (Roscevac).

D’un autre côté, « ceux qui enverront des informations erronées ne seront pas bien nombreux ; car, pour ce type d’infrastructure, on met en place une interface qui filtre l’envoi des données et des appels « , indique Ariel Kindengue, spécialiste de la sécurisation des informations.

Sources: www.scidev.net

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Le Financement Participatif ou Crowdfunding que l’on pourrait traduire par le « financement par la foule », est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leurs projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.

 

Les fonds apportés peuvent être alloués sous 4 formes différentes :

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Le don

Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme sans rien attendre en retour c’est un don, généralement cette catégorie de financement est propre aux actes associatifs ainsi qu’aux projets personnels.

Par exemple, une association peut réaliser une campagne de financement participatif pour la construction d’un centre d’accueil. Pour un projet personnel, dans ce cas, la personne peut compter sur la campagne de financement participatif pour réaliser un tour du monde, ou une aide pour un accès à certains soins très couteux par exemple. En Europe, nous avons Arizuka  et en Afrique créé par des africains Melacrowd et Cofundy. ll existe aussi une autre plateforme totalement dédiée aux projets africains et qui ne se rémunère pas sur les revenus des crowfunders: Smala&Co 

 

La récompense

Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme en échange d’une récompense. Le porteur de projet a deux façons de présenter les récompenses, il peut recourir au pré-achat, c’est à dire qu’il faudra qu’un certain nombre de personnes achète le produit ou le service pour que ces derniers soient créés. Exemple : un musicien a besoin de vendre un certain nombre d’albums pour pouvoir financer l’enregistrement dudit album. En échange, les contributeurs recevront l’album.

La deuxième façon que peuvent prendre les récompenses c’est de donner en échange d’un financement, un cadeau, comme la photo du projet terminé ou un t-shirt promotionnel. En Europe nous avons : Ulule, mais aussi une plateforme qui s’adapte aux réalités financières africaines : Kisskissbankbank et enfin une totalement africaine : It’saboutmyafrica

 

Le prêt

Une personne physique  prête une somme afin de financer un projet. La somme prêtée doit être rendue avec ou sans intérêts, c’est au porteur de projet d’en décider.

Par exemple, un boulanger a besoin de 1 000 000 F CFA  pour l’achat d’un nouveau four à pain, les « prêteurs » qui apportent une certaine somme doivent être remboursés dans un délais prédéfini, avec ou sans intérêts. Exemple européen : Crédit

 

L’equity crowdfunding ou investissement participatif

Une personne physique ou morale (entreprise) accepte d’investir dans un projet à condition d’acquérir des parts dans l’entreprise financée directement ou indirectement. Par exemple, une entreprise cherche 10 000 000 F CFA, une personne physique ou morale investit en contrepartie de parts de l’entreprise (le nombre de parts sociales sera calculé en fonction de l’investissement). Le contributeur devient donc « un actionnaire » de l’entreprise qu’il soutient financièrement. Exemple européen: Sowefund  et africain : Fadev

 

Comment ça marche ? Une fois votre projet posté sur un site bien choisi, vous faites la communication autour de votre projet pour inciter les gens à vous aider. Il y a eu quelques exemples africains qui ont porté leurs fruits et d’autres qui n’ont pas fonctionné du tout.

Globalement, c’est toujours le taux de bancarisation qui est mis en cause. La plupart du temps, on demande aux financeurs d’avoir une carte bancaire pour pouvoir faire un don. Très compliqué à faire pour l’africain lamda qui n’a même pas de compte bancaire.

Alors que faire pour faire financer quand même son projet ? Miser sur un bon réseau de relations qui peuvent aider, parler de sa campagne de levée de fond partout et beaucoup communiquer sur les réseaux sociaux pour atteindre la diaspora.

Nous avons des exemples réussis au Maghreb particulièrement au Maroc, il existe plusieurs sites de crowdfunding qui fonctionnent très bien. Les populations jeunes ont très bien assimilés le fait de pousser d’autres jeunes comme eux à se lancer par le biais du financement participatif.

 

Alors qu’attendez-vous pour faire financer votre projet par le crowdfunding ?

 

Ecrit par Gabrielle 

Contactez-moi sur : gabrielle@31.207.37.221

 

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L’image de votre entreprise est une des caractéristiques qui vous permet de vous distinguer de vos concurrents. L’avènement du digital a marqué une évolution dans les méthodes de gestion de l’image de l’entreprise. En effet, pour établir et mener à bien sa stratégie de gestion de la marque, il est nécessaire pour une entreprise de s’impliquer sur les canaux digitaux, en tenant compte de ses consommateurs, de ses salariés et de ses partenaires. La « e-réputation » étant devenue un enjeu décisif pour l’image de l’entreprise, voici quelques recommandations.

Définissez votre identité

« Connaitre les autres, c’est l’intelligence; la connaissance de soi est la vraie sagesse », selon Lao Tseu. S’il est indispensable de bien se renseigner par rapport à la concurrence, il est primordial de bien définir le nom et l’image de votre entreprise. Ainsi que ses valeurs et le message que vous souhaitez qu’elle véhicule. Ensuite, il est important de bien cibler ses clients potentiels et de mettre en avant les atouts qui vous distinguent de la concurrence.

Aussi, pour avoir une image cohérente sur les différents canaux de communication choisis; qu’ils soient digitaux (sites web, applications, réseaux sociaux…), des supports de communication de type imprimé comme une bâche publicitaire, une affiche, un roll up; ou encore électroniques (télévision); il est essentiel de définir « une charte graphique ». Cette charte graphique sera la garante de votre identité visuelle, et une des bases de votre image de marque. Car une entreprise facilement reconnaissable aura plus de chance d’améliorer sa réputation, d’établir sa notoriété.

Mettre en place une stratégie

GERER LIMAGE DE SON ENTREPRISE

Pour atteindre vos objectifs, vous devez mettre en place une stratégie marketing en définissant quels sont les canaux à utiliser, pour mieux atteindre vos clients potentiels. Il est important de se projeter sur le long terme, ainsi il est intéressant de se fixer des objectifs à court terme. De plus, il est nécessaire de vous adapter à vos clients potentiels, en communiquant dans leur vocabulaire et en leur proposant des services/produits qui les intéressent.

Il faut aussi s’assurer en amont que vous disposez des ressources matérielles, technologiques et humaines nécessaires pour la réalisation vos objectifs. La gestion de l’image et de la « e-réputation » sur les canaux digitaux requiert des compétences et l’accès aux technologies de l’information. Si ce n’est pas le cas, il est important de prendre en considération si :

  • il est nécessaire d’investir dans la formation ou le recrutement du personnel,
  • il faut créer de nouveaux postes dans l’entreprise,
  • le parc informatique nécessite une mise à niveau,
  • l’externalisation des tâches est plus avantageuse.

Créez votre communauté et restez à son écoute

De par son pouvoir d’influence et la viralité qu’ils offrent, les médias sociaux sont devenus partie intégrante des plans marketing. En termes de développement de votre image, la création d’une communauté active et unie autour de votre marque peut avoir des effets positifs sur sa visibilité et sa notoriété. Une présence sur les réseaux sociaux est un excellent moyen pour améliorer la relation client. En ce sens, interagir avec votre communauté en leur proposant du contenu de qualité ayant une valeur ajoutée, et non à des fins uniquement promotionnelles, incitera ses membres à participer et à donner leur opinion.

Cette interaction est aussi un moyen pour votre entreprise :

  • de se positionner comme un expert dans son domaine et de gagner de la crédibilité,
  • d’améliorer son offre et ses services en tenant compte des retours des consommateurs,
  • de mesurer le niveau de satisfaction des consommateurs,
  • de trouver des opportunités et agrandir son marché, ou encore d’attirer de nouveaux partenaires.

Cependant, le choix des médias sociaux utilisés doit être fait en fonction des objectifs et de l’audience ciblée.

Effectuez une veille

Rester attentif aux différentes conversations où votre entreprise est impliquée, ou citée; que ce soit sur les médias sociaux, ou plus généralement sur le Web; permet de conserver une bonne image. La stratégie de veille a aussi pour but d’anticiper les risques de mauvais buzz qui pourraient avoir des impacts négatifs sur l’image de marque de votre entreprise. Parce qu’un mauvais buzz traité avec un manque de réactivité peut réduire à néant vos efforts concernant votre « e-réputation ». Sans compter que la viralité du Web est une épée à double tranchant, qui peut vous enlever la maîtrise de votre image.

Une veille concurrentielle doit aussi être réalisée pour vous tenir informé de l’évolution du secteur et de vos concurrents. De cette manière, vous pourrez adapter vos objectifs et mieux progresser. Ces activités étant très chronophages, il est important de bien définir les tâches de chaque responsable ou d’y affecter une personne en particulier.

Source: Le Manageur Urbain 

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C’est prouvé, les médias sociaux ne font pas forcément vendre, contrairement à de nombreuses idées reçues. Cela oblige à tirer des conclusions pour le futur.

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Les médias sociaux ne vendent pas

Contrairement à ce que disent beaucoup d’articles, les leaders du marketing estiment que les média sociaux n’ont pas véritablement d’impact sur les résultats de l’entreprise.

Les résultats de l’étude CMO 2016 semblent le démontrer

  • 18 % des spécialistes marketing estiment que les réseaux sociaux n’ont aucun impact sur les résultats de l’entreprise
  • 65 % des sondés donnent un note au dessous de la moyenne
  • 3 %  seulement sont très satisfaits des résultats obtenus
  • La note moyenne des médias sociaux est seulement de 3,2 sur 10 seulement. Trois grandes raisons permettent d’expliquer ces chiffres.
  • Les résultats des médias sociaux sont difficiles à mesurer
  • Les données obtenues par les médias sociaux et les celles existant dans l’entreprise ne se parlent pas encore.
  • Les actions dans les médias sociaux ne sont pas intégrées à la stratégie marketing de l’entreprise

     Que faire ?

Les médias sociaux sont néanmoins incontournables et vont continuer à voir augmenter la part du budget qui leur est affecté.

  • Nous pensons que l’étude se trompe quand elle dit que le plus gros des investissements va aller dans la création de contenu puisque la tendance actuellement est à l’obtention de contenu gratuit fourni pas les lecteurs.
  • Les entreprises vont devoir raffiner leurs interventions dans les médias sociaux et les intégrer dans leur stratégie marketing globale. Ce qui n’est pas fait actuellement le sera bientôt.
  • La vente traditionnelle en face à face et au téléphone a toujours sa raison d’être mais sera prolongée par les médias sociaux.
  • Les vendeurs devront être formés, non seulement aux techniques de vente mais aussi à l’ utilisation des médias sociaux pour agrandir leur réseau et leur influence et même sans doute aux principes de base du SEO pour améliorer le référencement de leur entreprises par leurs publications dans les réseaux sociaux.
  • Les réseaux sociaux seront donc approchés de manière globale par le marketing de l’entreprise et de manière individuelle par ses représentants

Vidéo de l’étude CMO

 

Source: Journal du net

 

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GreenWish, la société d’investissement française spécialisée dans les infrastructures d’énergies renouvelables, a procédé ce matin au démarrage officiel des travaux de construction d’une centrale solaire de 20 mégawatts (MW) dans la région de Saint-Louis. Son raccordement au réseau électrique est prévu en octobre.

Les premiers coups de pioche de la construction de Senergy II, la centrale solaire implantée à Bokhol (commune de Dagana, 400 km au nord de Dakar), dans la région de Saint-Louis, près de la frontière sénégalo-mauritanienne, ont été donnés ce jeudi 17 mars au matin. Il en coûtera 25 millions d’euros pour mener le chantier à son terme — financé GreenWish Africa REN.

GreenWish a retenu le groupe français Vinci Energie pour la construction et la gestion de la centrale et a mandaté la Banque africaine de développement (BAD) pour arranger le financement en dette. Senergy II devrait employer une centaine de personnes dans sa phase de construction puis créer 25 emplois locaux en phase d’exploitation.

200 000 personnes alimentées

C’est le premier projet énergétique sur le continent de GreenWish Partners, la société d’investissement française. Son raccordement au réseau de la société nationale d’électricité (Senelec) et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) est prévu en octobre 2016. Selon les estimations de la Senelec, Senergy II fournira de l’électricité à 200 000 personnes.

« L’accroissement de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique constitue un vœu cher au chef de l’État »,  a commenté Mouhamadou Makhtar Cissé, le directeur général de la Senelec, au lancement du chantier. Senelec dispose d’une puissance installée de 898 MW.

GreenWish a ouvert un bureau à Dakar en 2015. La société entend construire et financer un portefeuille de 600 MW en Afrique subsaharienne d’ici à 2020. La société a été fondée en 2010 par Charlotte Aubin-Kalaidjian et Gilles Parmentier.

 

Source: Jeune Afrique

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Depuis la fin du mois de janvier 2016, la ville de Lambaréné, capitale de la province du Moyen Ogooué, à l’ouest du Gabon, est éclairée grâce à la stéarine, un acide gras d’huile de palme raffinée, produit dans l’usine de transformation de la société Siat Gabon, multinationale agroindustrielle belge.

Située à 250 kilomètres de Libreville, la ville de 30 000 habitants éprouve traditionnellement des difficultés d’approvisionnement en énergie électrique ; du coup, cet agro-carburant constitue une révolution tant pour la cité que pour les entreprises.

« Depuis le 28 janvier 2016, l’énergie électrique produite par Siat Gabon est déjà injectée dans le réseau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), sous forme de test grandeur nature. L’ensemble des essais ont été concluants », explique le directeur général du complexe industriel de Lambaréné, Jean-Pierre Mvate.

Depuis l’injection de la production de biocarburant dans le réseau de la compagnie nationale d’électricité, le nombre de foyers ayant accès à l’électricité a augmenté de 20 %, selon l’entreprise agroindustrielle.

“C’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre”

Christian Richard Abiaghe Ngomo Président, SOS Consommateurs Aujourd’hui, d’après les responsables de l’huilerie, le gasoil qui faisait fonctionner les groupes électrogènes qui alimentent habituellement la ville, a été remplacé.

Désormais, avec cette nouvelle énergie propre, renouvelable et bon marché, le carburant classique a fait place aux agro-carburants issus des plantations de palmiers à huile situées dans la localité voisine de Makouke.

Pour cette entreprise, les avantages sont multiples. Depuis le lancement de cette technologie, la facture d’énergie électrique a baissé de 66%.

« L’usure du groupe électrogène est beaucoup plus lente, puisqu’il est moins rapide dans son fonctionnement. Un moteur classique à gasoil fonctionne à 1 500 tours par minute. Deuxième avantage, c’est un groupe qui vient d’un moteur marin conçu pour fonctionner 24 heures sur 24, pendant des semaines, des mois, sans interruption. Troisième avantage, il est moins coûteux en maintenance, parce que les entretiens sont plus espacés », explique Daniel Meulemans, directeur technique de Siat Gabon.

La production de cet agro-carburant procède d’un contrat signé en 2014 entre la compagnie agro-industrielle et la société d’énergie et d’eau du Gabon.

D’après les termes du contrat, l’énergie produite par Siat Gabon doit être réinjectée dans le réseau de la SEEG qui, en retour, doit l’acquérir.

Mais les experts rappellent que cette énergie bon marché doit profiter au porte-monnaie des ménages.

« L’impact des biocarburants dans une ville comme Lambaréné est très grand parce que c’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre », indique Christian Richard Abiaghe Ngomo, président de SOS Consommateurs, une association de défense des droits des consommateurs.

« Seulement, compte tenu de ces aspects, notamment son faible coût, il faut que les consommateurs ressentent cet impact dans leurs factures », relève-t-il.

Selon les autorités gouvernementales, l’industrie des biocarburants pourrait créer de multiples emplois et enrayer, en des proportions relatives, le chômage.

Avec un couvert végétal d’environ un million d’hectares de savanes très peu peuplées et adaptées à la production d’énergies propres faiblement émettrices de carbone, le Gabon dispose d’un potentiel encore inexploré.

« Il y a un avantage écologique certain, mais cela suppose plus de plantations de palmiers à huile et donc plus de destruction d’espaces. Il faut simplement que le secteur soit porteur», souligne-t-on au centre national de la recherche scientifique et technologique de Libreville.

Source: scidev.net/fr

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Connaissez-vous la nouvelle tendance du direct dans les outils de communication pour les réseaux sociaux ? Nous avons eu Skype, Viber a rajouté la vidéo dans son offre, Snapchat est apparu. Et maintenant, nous avons le tout dernier qui décoiffe tous les autres ! PERISCOPE, l’outil du direct par excellence.

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A ne surtout pas confondre avec Periscope Pro, le système de vidéo surveillance conçu exclusivement pour MAC.

Periscope est une application logicielle pour appareils mobiles disponible gratuitement sur iOS et Android développée par Kayvon Beykpour et Joe Bernstein. Elle permet à l’utilisateur de retransmettre en direct ce qu’il est en train de filmer.

Twitter a racheté la startup qui a développé le logiciel, du coup on lui associe Periscope et les personnes lamda l’appelle le canal de diffusion de Twitter.

Comment ça marche ?
Après vous être inscrits et connectés via Twitter ou votre numéro de téléphone, vous pourrez diffuser en streaming des vidéos en direct de n’importe où dans le monde, permettant à d’autres utilisateurs de la plateforme de les visualiser. Passer en direct notifiera automatiquement vos abonnés qui peuvent vous rejoindre.
Vous serez en mesure de choisir de rendre publique votre vidéo, ou simplement de la rendre visible à certains utilisateurs tels que leurs amis ou les personnes que vous suivez. En guise de reconnaissance et si votre diffusion leur plait, vos spectateurs tapotent l’écran pour vous offre des « cœurs ». Ils peuvent aussi vous poser des questions en direct qui apparaissent sur votre écran et ils auront une réponse en direct de votre part.
Il suffit de créer un compte pour voir des vidéos de milliers d’utilisateurs dans le monde entier. Il est possible de suivre des personnes et de publier ses propres vidéos pour les partager avec la communauté des utilisateurs.
Depuis le 26 janvier 2016, il est possible de diffuser la vidéo de sa caméra GoPro depuis Periscope.

Et pour les pro ?
Véritable outil de communication et d’interaction, Periscope qui compte déjà 10 millions d’abonnés, est utile pour votre business et peut vous aider à développer votre activité.
On trouve sur Periscope, beaucoup de corps de métiers, de celle qui tient un blog de cuisine à l’agent immobilier, du coach sportif au coach en développement personnel… Et dernièrement même les politiciens s’y mettent ! Alors comment intéresser les spectateurs sur Periscope et augmenter son audience ? Sept points essentiels vous sont nécessaires :

1. Avant toute chose, ayez une bonne connexion réseau ! Plus votre diffusion est limpide, plus les spectateurs resteront sur votre chanel. Si vous avez des coupures toutes les 2 minutes, vous finirez par les désintéresser quel que soit l’importance de ce que vous êtes en train de dire

2. Paramétrez correctement votre Periscope: devez-vous géolocaliser ce flux vidéo ? Cela permettra aux abonnés de votre zone d’être avertis plus facilement. Et pensez à bien synchroniser vos comptes Twitter et Periscope pour que l’application vidéo envoie directement les tweets pour prévenir votre communauté.

3. Créez de l’interaction : Périscope ouvre considérablement les portes de la communication. Elle vous permet d’influencer le déroulement de la vidéo et permet à vos abonnés de se rapprocher de votre marque. Vous pouvez organiser une série de questions/réponses, une formation express ou un jeu grandeur nature.

4. Suivez les périscopeurs déjà côtés : faites du bench, c’est tout bénéf de voir ce que les autres font et de s’adapter. Ça vous permettra aussi de leur parler de vous. Entre périscopeurs on s’entraide ! Demandez leur de vous citer dans leurs diffusions et d’inviter leurs abonnés à faire un tour sur votre chaine.

5. Présentez vos produits si vous vendez quelque chose: Periscope est l’application idéale pour présenter, mettre en scène vos produits et booster votre stratégie digitale ! À l’aide de conseils et de démonstrations, offrez l’occasion à votre public et vos prospects d’en savoir un peu plus sur ce que votre entreprise propose. Cette interaction vous permettra de répondre aux questions des internautes curieux et intéressés par vos articles.

6. Retransmettez vos événements : Si vous avez l’habitude de créer ou participer à des événements à travers votre business, n’hésitez pas à les partager sur Periscope! Votre boutique organise une dégustation en avant-première ? Comme pour le live-tweet, pensez à donner RDV à votre communauté bien en amont, et c’est parti !

7. Ne faites pas des diffusions de 30 mn : dans son guide des bonnes pratiques sur Periscope, Twitter explique que de 3 à 10 minutes, ça passe ! Un peu à la manière des vidéos sur Youtube, il n’y a pas de bonne réponse à apporter : on sait simplement que si le contenu n’est pas intéressant, l’utilisateur zappera. 3 minutes, c’est une bonne durée minimum pour un Periscope : ça permet aux fans de retweeter et de partager le Periscope, attirant ainsi plus de monde sur votre diffusion.

N’oubliez pas : un bon Periscope doit être interactif : celui qui filme peut parler à sa communauté en direct et répondre aux messages qu’il voit s’afficher en direct, il peut aussi poser des questions, peut commenter ce qu’il voit, ce qu’il entend afin d’inciter à la participation et de provoquer des réactions, des commentaires sur la vidéo. L’objectif quand on répond en direct : rendre le flux encore plus interactif, montrer qu’on est là et qu’on se soucie de sa communauté, qu’on prend en compte ce qu’elle nous dit !

 

Cet article est écrit par Gabrielle de WERY, WE Represent You
Ecrivez-moi sur : gabrielle@31.207.37.221

 

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Cette Tunisienne figure dans le classement Forbes des meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans. Son champ d’action ? L’environnement.

Depuis ses 11 ans, elle ne jure que par l’action collective. Fondatrice, en 2008, de Dream, un « réseau d’échange et d’action pour le développement » destiné aux jeunes, Sarah Toumi, aujourd’hui 28 ans, quitte Paris en 2012 pour retrouver la campagne tunisienne et ses souvenirs d’enfance. N’ayant jamais pu oublier les inégalités et la pauvreté qui régnaient à Bir Salah, le village de son grand-père, dans la région de Sfax (Centre), elle crée Acacias for All, une entreprise « à vocation sociale ».

Objectif : réduire le déficit hydrique de cette localité affectée par le changement climatique. Une initiative qui vaut à Sarah Toumi d’être la seule Arabe et Africaine à figurer dans le classement mondial 2016 des trente meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans, établi par le magazine américain Forbes.

Planter 1 million d’arbres d’ici à 2018

Cette passionnée de littérature de voyage (elle a obtenu une maîtrise sur ce thème à la Sorbonne) a regroupé en coopérative les femmes de Bir Salah. Leur travail ? Planter du moringa, une variété d’acacia qui donne de l’huile et de la gomme arabique très prisées sur le marché international. Cet arbre d’origine indienne a aussi la capacité de régénérer les sols et de drainer l’eau. Résultat, rien qu’à Bir Salah, 13 000 moringas ont été plantés, ainsi que 7 000 arbres fruitiers traditionnels. Ce projet s’accompagne d’actions solidaires, comme la création d’un club pour femmes ou d’un incubateur pour jeunes entrepreneurs, financés notamment par 45 000 euros de dons de la Fondation Roi-Baudouin et de la Fondation Orange, ainsi que par une campagne annuelle sur le web.

Sarah Toumi, qui compte essaimer en Tunisie, projette de planter 1 million d’arbres d’ici à 2018. Également récipiendaire des prix Ashoka Youth-Changemakers (2008) et Women for Change (2013), cette féministe musulmane qui admire Alaa Murabit, la fondatrice de l’ONG The Voice of Libyan Women, est plus que jamais déterminée à « inspirer des personnes normales qui veulent faire des choses extraordinaires ».

©Frida Dahmani

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La Société financière internationale (IFC), la filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé, est, selon nos informations, en discussion avec la direction de Patisen pour sortir du capital de ce groupe agroalimentaire sénégalais.

Au sein de l’IFC, l’opération est pilotée par Abdellatif Kabbaj, responsable des investissements dans l’agrobusiness. Et « une bonne entente » régnerait entre les deux parties. En 2011, afin d’aider Patisen à améliorer ses outils de production et à se développer en Afrique de l’Ouest, IFC avait injecté 1,6 milliard de F CFA (2,4 millions d’euros) dans l’entreprise pour prendre 20 % de son capital. Ce montant avait été doublé d’un prêt de 5,5 milliards de F CFA.

Fondé par Youssef Omaïs, le groupe bénéficie d’une situation financière « très confortable » – 143 millions de dollars (104 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 2013 – grâce au succès de ses bouillons (Ami, Mami, Doli) et autres condiments (marques Chocopain, Adja). Le groupe vient d’ailleurs d’entamer un programme d’investissement pour un montant équivalent à 110 millions d’euros, qui comprend notamment la construction d’une usine de mayonnaise, attendue d’ici au mois de juin.

©Par Jeune Afrique

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