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Retirement-Planning

Absorber le nombre exponentiel de nouveaux arrivants sur le marché du travail est l’un des défis que doit relever rapidement l’Afrique. Il semble que le secteur de l’économie collaborative, dont la croissance du chiffre d’affaires pour les six années à venir est estimée entre 25 % et 30 % par an, soit désormais attendu au tournant sur cette question. Fort de son dynamisme, il pourrait créer 2,9 millions d’emplois d’ici 2025. C’est ce que conclut une étude publiée par le cabinet de conseil américain Boston Consulting Group (BCG).

1,7 millions d’emplois dans les biens de consommation

Plus exactement, 100 000 emplois pourraient être créés directement par les acteurs du e-commerce comme Jumia ou Konga, ceux du crowdfunding comme Thundafund ou encore ceux de la mise en relation comme Uber ou Airbnb. Parallèlement, un million d’emplois indirects seraient générés par les acteurs profitant de cette plateforme, comme les commerçants. Le reste devrait concerner des emplois « induits », c’est-à-dire créés dans un second temps au sein de secteurs connexes.

Selon les experts du BCG, les entreprises spécialisées dans les biens de consommation seraient les premières bénéficiaires d’un tel dynamisme, avec 1,7 millions d’emplois créés d’ici 2025. D’après les estimations du BCG, elles seraient suivies par les acteurs de la mobilité (500 000 postes) et les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme (300 000 postes).

Auto-entreprises

Si la part de l’emploi direct ne représente que 2 % des futurs créations de postes, c’est parce que l’économie de plateforme ne nécessite pas une main d’œuvre conséquente. Le modèle d’affaires du secteur repose sur la mise en relation et nécessite seulement de concevoir, développer et gérer un espace en ligne qui permet de connecter une offre indépendante de produits ou de services à une demande émanant d’entreprises ou de particuliers.

La grande majorité des postes créés d’ici 2025 vont donc concerner de l’auto-entreprise. Dans ce sens, les experts rappellent que les plateformes s’organisent afin de faciliter l’accès à cette nouvelle forme de travail plus autonome, mais aussi plus précaire. Afin d’inciter de nouveaux candidats à devenir chauffeur, Uber a par exemple noué des partenariats avec des loueurs de voitures en leasing (location avec option d’achat) en Afrique du Sud et en Égypte. Au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda, le service de VTC propose également du microfinancement grâce à des partenariats avec des institutions financières locales comme Stanbic Bank, Barclays, Bank of Africa ou CRDB Bank.

Freins au développement du secteur

Pour parvenir à créer autant d’emplois, les plateformes en ligne devront néanmoins régler des problèmes de taille liés notamment au manque d’infrastructures. Sur le continent, la distance moyenne entre les principales villes est en effet plus de trois fois supérieures aux distances européennes ou asiatiques. Les carences logistiques augmentent de 320 %, contre 90 % en Europe et en Asie centrale. Et l’accès aux financements demeure plus difficile qu’ailleurs dans le monde.

 

 

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Rwanda-MaraPhones

C’est donc à Kigali que MaraPhones va produire son premier smartphone 100% made in Africa. Un investissement de 24 millions de dollars pour un pays ou le taux de pénétration reste faible avec 15% seulement. Ce chiffre indique aussi le potentiel important de développement du marché. C’est aussi à nouveau un signal fort du président Kagamé : “Le Rwanda est clairement et stratégiquement axé sur le développement des nouvelles technologies qui représente un des plus grand marché au monde”.

L’entreprise Mara Groupe, basée à Kigali, la capitale du Rwanda, a inauguré le 7 octobre dernier sa toute première usine de production de smartphones 100 % africains.

Une marque « issue du continent » africain

Chaque jour, environ 1.200 « MaraPhones » sortiront de cette usine, propriété du milliardaire rwandais Ashish Thakkar. Selon son PDG, le « MaraPhone » est « une véritable marque issue du continent ». « Nous stimulons ainsi notre industrie, nous créons des dizaines et des centaines de milliers d’emplois », assure l’entrepreneur.

« Nous fabriquons les cartes mères, nous fabriquons les sous-cartes pendant tout le processus », a-t-il déclaré lors de l’inauguration de l’usine, en présence du président rwandais Paul Kagame.

Deux versions du « MaraPhone »

L’entreprise souhaite fabriquer des smartphones « de haute qualité » à prix abordable. Pour l’heure, deux modèles différents sont en cours de fabrication.

Le Mara X, doté d’un écran de 5,5 pouces, est commercialisé localement à 120.250 francs rwandais (118 euros). Le second smartphone est le Mara Z, une version plus puissante équipée d’un écran HD de 5,7 pouces. Il est vendu l’équivalent de 173 euros. Les deux modèles fonctionnent sous Android.

Selon Ashish Thakkar, le fondateur du groupe Mara et membre du comité consultatif présidentiel du président Paul Kagame, MaraPhone est actuellement en négociations avec des pays de la région, notamment le Kenya, la République démocratique du Congo et l’Angola, pour exporter et vendre ses smartphones fabriqués au Rwanda.

La société qui rêve, en effet, d’expansion veut se positionner sans délai sur le continent où la demande en smartphones croît rapidement au regard du besoin de plus en plus important des populations en connectivité. MaraPhones envisage d’ailleurs d’ouvrir une autre usine en Afrique du Sud.Sur un marché africain où 74,4 % des revenus de l’industrie du smartphone sont détenus par seulement trois firmes asiatiques (Samsung en tête avec 40,3 % des revenus du secteur au deuxième trimestre 2019, suivi de Transsion (21,9 %) et de Huawei (12,2 %), ndlr), MaraPhones veut renverser la tendance avec des appareils haut de gamme et à prix abordables, fabriqués localement et dont les revenus contribueront au développement de l’Afrique.

 

Source: https://www.info-afrique.com

 

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L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo (ARPCE) et l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes du Gabon (ARCEP) ont signé le 15 octobre 2019, à Brazzaville, un protocole d’accord matérialisant la mise en œuvre du « free roaming ».

Les Gabonais en voyages au Congo et les Congolais en séjour au Gabon pourront désormais émettre et recevoir des appels vers et depuis leur pays d’origine sans plus trop redouter la surtaxe relative aux frais d’itinérance internationale.

Cet accord, paraphé par Yves Castanou, directeur général de l’Arpce et Lin Mombo, président du conseil de régulation de l’Arcep, entrera en vigueur au plus tard le 31 décembre 2019, rapporte adiac-congo.com.

L’accord prévoit « la gratuité de la réception des appels pour les usagers en roaming dans la limite des trois cents premières minutes par abonné, et dans la limite d’un mois », a expliqué Yves Castanou.

Il augure, entre autres, une « facturation des appels en roaming au tarif local dans le réseau du pays visité, ainsi qu’une facturation de tous les appels vers les deux pays des parties au tarif local le plus élevé ».

Pour une meilleure faisabilité de l’accord et de sa pleine mise en œuvre, chacun des deux pays a convenu de mettre en place un comité national technique piloté par l’autorité nationale de régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs. Ils ont ainsi décidé de la mise en œuvre de procédures d’échange d’informations tarifaires et techniques entre les deux régulateurs nationaux.

Le protocole d’accord signé intervient quelques jours après l’atelier sous-régional sur le roaming à moindre coût organisé, du 8 au 11 octobre 2019 à N’Djamena au Tchad, par l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), en collaboration avec l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) du Tchad.

 

 

 

Source : https://www.agenceecofin.com/

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La Sonatel a organisé le jeudi 19 Septembre 2019, un afterwork sur “l’importance de l’influence marketing, de la technologie et du digital dans de la mode et de la beauté. Une organisation qui s’inscrit dans le cadre de la 4ème édition de « Let’s Meet Up », une plateforme d’échanges et de partage avec les acteurs de l’écosystème numérique.

Le public a découvert, avec un panel constitué de Felix Simaki, Co fondateur de la plateforme de vente en ligne Fabella Shop ; Sophie, fondatrice de marque Sophie Zinga et Marie Madeleine Diouf, fondatrice de marque Nunu Design, le parcours différents de ces acteurs entrepreneures qui ont réussi à bâtir une marque forte grâce au digital.

« 80% de mon travail se fait à travers les medias car je discute avec les clients sur l’importance de ma marque, je réponds à leurs questions… », a déclaré Marie de la marque Nunu Design. Elle a choisi le tissu africain pour promouvoir le label « Made in Sénégal » tout comme Sophie  à l’échelle internationale.

En effet, le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a un impact direct sur le comportement des consommateurs auxquels les acteurs du milieu de la mode et de la beauté doivent s’adapter.

Pour rester compétitif dans un domaine, il est primordial d’opérer une transformation digitale et d’être en veille permanente sur les nouvelles tendances numériques afin de rester compétitif, ont-ils estimé.

Après de fructueux échanges entre les panélistes et le public, la rencontre s’est clôturée avec un délicieux cocktail.

La Sonatel, a travers cette rencontre renforce sa position d’acteur majeur de l’écosystème numérique sénégalais.

 

 

 

 

 

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Le constructeur automobile Toyota a annoncé la signature d’un partenariat avec Altron Netstar et Vodacom pour déployer des fonctionnalités de connectivité et une connexion Wi-Fi embarquée sur tous les nouveaux modèles Toyota et Lexus.

La société sera la première au monde à offrir la convergence des fonctionnalités de connexion Wi-Fi et de connectivité dans la gamme des nouveaux modèles de voiture, selon Toyota South Africa Motors (TSAM). Andrew Kirby, président directeur général de TSAM, a indiqué que toute voiture achetée sera livrée avec un forfait data gratuit de 15 Go, rechargeable.

William Mzimba, le directeur général de Vodacom Business, a affirmé que « ce partenariat est un élément essentiel de la stratégie IoT de Vodacom et constitue un pas de plus vers la création d’opportunités d’innovation, en Afrique du Sud ainsi que sur le continent, renforcée par la croissance de l’IoT. Tout comme les smartphones, les voitures d’aujourd’hui devront être connectées pour offrir une expérience utilisateur dynamique ».

Selon lui, « Nous constatons que de plus en plus d’acheteurs de voitures considèrent la technologie embarquée aussi importante que la performance du véhicule. Ils veulent que leurs voitures soient sûres, efficaces, mieux équipées et amusantes. En connectant les utilisateurs à des plateformes qui gèrent la complexité de la diffusion de musique en streaming à partir du cloud, des informations de trafic en temps réel et une assistance routière personnalisée, nous pouvons répondre à ces demandes croissantes ».

 

 

 

 

 

Source : https://www.agenceecofin.com/

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Dans le sud du Mozambique, il y a des solutions sur la désinfection de l’eau de manière performante, durable et peu coûteuse pour couvrir les besoins essentiels des habitants des zones reculées d’Afrique.

Ces solutions sont développées dans le cadre d’un projet de recherche mené en commun par des chercheurs africains et européens et appelé SafeWaterAfrica : il s’agit d’un prototype de petite station d’épuration des eaux usées qui est en cours d’installation à Ressano Garcia.

Rappelons que le Mozambique figure parmi les 16 pays de la Communauté de développement de l’Afrique australe et qu’environ 40 % de la population de ses États membres n’a pas accès à l’eau potable : ce qui représente quelque 130 millions de personnes. Ressano Garcia est une petite ville près de la frontière avec l’Afrique du Sud qui illustre la gravité et l’urgence de la situation. Les habitants utilisent les sources d’eau à leur disposition, indique fr.euronews.com.

L’eau à laquelle les gens ont accès est propre

« Actuellement, 14.000 personnes vivent dans cette ville », explique Silvestre Mario Trigo, responsable de l’usine de traitement des eaux municipale. « Une partie d’entre elles n’ont pas accès à l’eau potable et donc, viennent prendre de l’eau dans la rivière, or l’eau de cette rivière n’est pas traitée », souligne-t-il. « Donc quand elle est utilisée ensuite par les habitants, elle cause des diarrhées et d’autres maladies liées à l’eau », dit-il.

De l’eau contaminée peut effectivement transmettre des affections comme le choléra, la dysentrie, la typhoïde ou la polio même si la diarrhée est la maladie la plus fréquente sur place. Elle touche environ 10% des quelque 500 patients pris en charge chaque jour dans ce centre de santé local.

« L’une des principales causes des diarrhées et des maladies diarrhéiques, c’est la mauvaise qualité de l’eau », insiste Abdul Rafael Sega, directeur du centre médical de Ressano Garcia. « Il est parfaitement évident que plus l’eau à laquelle les gens ont accès est propre, plus cela améliorera l’état de santé de l’ensemble de la population », fait-il remarquer, ajoute le site d’information.

 

 

 

 

 

 

Source : https://www.vivafrik.com/2019/07/16/lafrique-se-dote-dune-nouvelle-technologie-qui-rend-leau-plus-propre-a32374.html

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La vice-secrétaire générale des Nations unies Amina Mohammed a souligné dimanche 8 juillet 19 que la Zone de libre-échange continentale (ZLEC) africaine deviendrait le moteur d’une croissance économique basée sur le commerce en Afrique. C’était au cours d’un sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) à Niamey, la capitale du Niger.

L’intégration économique de l’Afrique, selon elle, était déjà un objectif cher à l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le précurseur de l’Union africaine.

La ZLEC, qui constituera la plus grande zone de libre-échange du monde, regroupant 54 pays et 1,2 milliard d’habitants, « permettra de concrétiser le rêve d’une croissance économique basée sur le commerce pour les entrepreneurs, les industriels, les investisseurs, les innovateurs et les fournisseurs de services d’Afrique », a-t-elle déclaré.

Cette zone de libre-échange « créera des emplois, et contribuera aux transferts de technologie et au développement de nouvelles compétences ; elle améliorera les capacités de production et la diversification de l’industrie, et fera augmenter les investissements africains et étrangers », a indiqué Mme Mohammed.

La ZLEC est « un outil qui permettra de libérer l’innovation africaine, de stimuler la croissance, de transformer les économies africaines et de contribuer à un continent africain prospère, stable et pacifique, comme le prévoient l’Agenda 2063 et le Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’accord portant création de la ZLEC a été lancé le 21 mars 2018 à Kigali, la capitale du Rwanda. Dimanche, le Bénin et le Nigeria – la plus grande économie et le pays le plus peuplé d’Afrique – sont venus s’ajouter à la liste croissante de signataires, faisant de l’Erythrée le seul membre de l’UA à ne pas avoir signé cet accord historique.

Le président nigérian Muhammadu Buhari et le président béninois Patrice Talon ont signé l’accord dimanche, les deux pays devenant ainsi respectivement les 53e et 54e signataires de l’accord.

Parmi ses principales aspirations, la ZLEC prône un marché unique des biens et des services et une libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, ouvrant ainsi la voie à la création d’une union douanière africaine.

Une fois pleinement opérationnel, la ZLEC devrait faire augmenter le niveau des échanges commerciaux intra-africains de plus de 52 % d’ici à 2022, selon la Commission économique pour l’Afrique (CEA) des Nations unies.

 

 

 

 

 

 

Source : http://french.xinhuanet.com/afrique/index.htm

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La branche du fabricant finlandais dédiée à l’innovation, Nokia Bell Labs, affirme avoir mis au point une nouvelle technologie de batterie capable de doubler l’autonomie des futurs smartphones de Nokia. Cette technologie, désormais brevetée, pourrait en outre être vendue et profiter à d’autres fabricants de mobiles.

Nokia Bell Labs a pu concevoir cette nouvelle technologie avec le concours du centre AMBER, de l’université irlandaise de Trinity Collège à Dublin. Spécialement pensée pour la 5G, cette dernière présente l’avantage de ne pas épaissir les batteries. Le design ultra fin de nos smartphones ne devrait donc pas être compromis.

La promesse d’une autonomie plus que doublée

Selon WCCFTech, la technologie de batterie brevetée par Nokia Bell Labs se base sur des nanotubes de lithium. Elle pourrait permettre de multiplier par 2,5 fois l’autonomie constatée sur les modèles de smartphones les plus endurants du marché. Une annonce qui promet de changer la donne alors que, depuis quelques années, les constructeurs semblent privilégier avant tout les innovations en matière de recharge rapide, au détriment d’une autonomie que le consommateur aimerait plus copieuse.

« En emmagasinant une plus grande quantité d’énergie dans un espace plus restreint, cette nouvelle technologie de batterie aura un impact profond sur la 5G et le monde réseau dans son entier. La combinaison des connaissances de l’industrie, des appareils de Nokia Bell Labs et de l’expertise d’AMBER en science des matériaux nous a permis de nous attaquer à un problème extrêmement ardu impliquant plusieurs disciplines (…) », explique Nokia Bell Labs dans un communiqué.

Des recharges moins nombreuses pour une espérance de vie améliorée

La technologie de Nokia devrait permettre aux utilisateurs de recharger moins souvent leur smartphone qu’à l’heure actuelle, si elle tient ses promesses. Avec des cycles de recharge moins fréquents, les batteries, moins sollicitées, pourraient profiter d’une espérance de vie accrue.

Nokia explique avoir déposé un brevet pour sa nouvelle technologie et indique songer à la commercialiser, sans toutefois se fendre d’un éventuel créneau de mise sur le marché. Comme le précise WCCFTech, des firmes concurrentes comme Samsung SDI ou encore LG Chem (filiales de Samsung et LG spécialisées dans la conception des batteries) pourraient elles aussi travailler sur des technologies similaires.

 

 

 

 

 

Source : https://www.clubic.com/smartphone/actualite-861580-nokia-technologie-doubler-autonomie-smartphones.html

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Entrepreneuses innovantes, femmes actives ou encore étudiantes enthousiastes… elles seront nombreuses à venir assister à la Journée de la Femme Digitale, qui se tiendra le durant le 13 et le 14 juin 19 à Dakar au Sénégal. Cet événement majeur, destiné à honorer et connecter les femmes dans le digital, rassemble chaque année de nombreuses personnalités de la Tech.

Il s’agit de la première édition de la Journée de la femme digitale en Afrique (JFD), un pendant de l’édition européenne.

Face à l’incompréhensible sous-représentation des femmes dans le numérique et à la tête d’entreprises, la Journée de la Femme Digitale est devenue incontournable. Il y aura de nombreux temps forts avec un concentré de rencontres, de tables rondes autour du partage de savoir-faire et d’expérience. Avec, pour nourrir les débats des personnalités de la tech – femmes et hommes –  qui ont accepté de venir raconter leur parcours et leurs initiatives.

Selon les organisateurs, la JFD constitue deux journées riches et inspirantes, résolument tournées vers une société numérique responsable plus inclusive, articulées autour de l’inspiration, de l’expérience et du networking.

Pour cet important rendez-vous à Dakar, plusieurs personnalités sont attendues. On évoque plus de 350 participants, plus de 50 illustres intervenants, plus de 70 grands noms de la presse et divers partenaires. Le programme prévoit des conférences, des prix «Margaret» qui récompensent une femme digitale engagée pour un monde meilleur et met à l’honneur les fondatrices et cofondatrices de jeunes startups de moins de cinq ans basées en Europe et en Afrique ; et enfin la JFD Learning Expedition qui prévoit une plongée au cœur de l’écosystème tech sénégalais, ponctuée par la visite de plusieurs structures clés du secteur digital.

Les femmes au cœur du digital, une grande problématique

L’organisation de cet évènement vient répondre à une question importante, à savoir celle du rôle joué par les femmes dans le développement actuel des pays. Selon Delphine Rémy-Boutang, initiatrice de la JFD, alors que tous les secteurs sont impactés par la transformation digitale, l’emploi et le numérique sont intimement liés et le digital change le monde. Malheureusement, «alors que le nombre d’emplois dans le numérique ne cesse d’augmenter, le constat est sans appel : les femmes restent minoritaires dans ce secteur pourtant en pleine croissance», a-t-elle constaté.

Pour la responsable, il s’agit d’un sujet qui touche en plein cœur l’économie mondiale. «Or, pour construire un monde meilleur, il nous faut tendre vers une plus grande représentation des femmes. Il nous faut changer les mentalités, il nous faut prendre conscience collectivement de l’importance d’agir en faveur d’une plus grande mixité dans ce secteur porteur de croissance !», lance-t-elle en guise d’appel.

La JFD vient répondre à la préoccupation d’attirer plus de femmes vers le secteur du digital en les invitant à un partage d’expérience. «Les femmes doivent coopter d’autres femmes. Et parce que le Web n’a pas de frontières, il nous faut construire un monde en commun. Bâtir des ponts entre les continents, entre ces femmes qui changent le monde. Il faut que nous le fassions en Europe, mais aussi avec ce continent proche et lointain qu’est l’Afrique : le berceau de l’humanité qui peut en devenir le destin», a expliqué Rémy-Boutang.

 

 

Source : https://afrique.latribune.fr/africa-tech/2019-06-12/technologies-et-genre-la-journee-de-la-femme-digitale-s-invite-au-senegal-820143.html

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