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Canal+ était au mois de Mars au cœur d’une polémique. La raison ? Le leader de la télévision payante en Afrique francophone avait fait paraître une annonce qu’il a décidé de se séparer d’une de ses chaînes les plus populaires. Il s’agit de Novelas TV, spécialisée dans la diffusion de feuilletons à l’eau de rose. La nouvelle, annoncée ce mardi 30 mars sur Facebook, n’a pas plu à tout le monde.

La filiale de Vivendi est, en ce moment, en plein réajustement de sa ligne éditoriale. A cet effet, les chaînes Voyages et OKLM ont été supprimées des bouquets avant Novelas. Cette dernière a fait l’objet de plusieurs plaintes selon Canal+« Nous sommes navrés par les désagréments que cela occasionnera pour certains. Vous pourrez suivre des programmes similaires sur d’autres chaînes des bouquets CANAL+ et des replays sur MyCanal », a expliqué la société dans un communiqué.

La suppression de Novelas sera effective le 1er avril 2021. Son annonce a fait le buzz sur les réseaux sociaux, suscitant deux types de commentaires. Un détracteur de la chaîne a déclaré : « Franchement, c’est une très bonne nouvelle. Je ne vois pas ce que cette chaîne apporte si ce n’est apprendre à nos enfants à s’embrasser. » Du côté des fans, on se plaint par exemple parce que Canal+ n’a pas fait de sondage avant de prendre sa décision

Finalement ça n’a été qu’un poisson d’Avril que canal+ a fait à ses abonnés.

Plus de peur que de mal.

https://azamag.com/instagram-lance-la-live-room-une-nouvelle-fonctionnalite-de-video-en-direct/

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Instagram dévoile une nouvelle fonctionnalité : la « Live room ». Une amélioration d’une fonctionnalité qui existe déjà sur l’application, le live vidéo. Très utilisé pendant la pandémie (notamment par les artistes qui ont fait des concerts via Instagram), le direct pourra désormais accueillir jusqu’à 4 utilisateurs en simultané.

Instagram dévoile la « Live room », une nouvelle fonctionnalité du réseau social de partage d’images. La « Live Room » permet à un maximum de quatre personnes de discuter en même temps, lors d’un direct vidéo visible par l’ensemble des utilisateurs d’Instagram. Les Lives existaient déjà sur cette plateforme, mais ils étaient limités à deux personnes à la fois. Malgré un nouveau nom, cette fonctionnalité relève donc davantage de l’amélioration que de la véritable nouveauté.

Une arme contre le concurrent Twitch ?

Comme pour les Lives actuels, les abonnés des comptes participant recevront une notification les invitant à regarder le direct. La personne à l’origine de la « Live Room » pourra ajouter trois invités dès le début du live, ou les inviter au fur et à mesure de la diffusion. Les Lives avaient connu un boom d’utilisation pendant le premier confinement, notamment grâce aux concerts à la maison mis en place par de nombreux artistes. La « Live Room » serait disponible dans le monde entier d’ici à la fin de la semaine.

Certains observateurs voient dans cette nouvelle fonctionnalité une tentative de résister à son concurrent Twitchde plus en plus populaire. Ce ne serait pas une première pour Instagram. Le réseau social a récemment lancé les « Réels », des vidéos courtes inspirées de Tik Tok. Il y a quelques années, le lancement de la fonctionnalité des « stories » venait couper l’herbe sous le pied du concurrent Snapchat.

SOURCE: Europe1

https://azamag.com/tiktok-une-aplication-interessante-selon-nadella-le-directeur-de-microsoft/

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La fulgurance de la propagation de la pandémie de Covid-19 à partir du premier cas détecté en Chine a créé une onde de choc à travers le monde. Habitués à des épidémies et des pandémies meurtrières (Ebola, Sida, paludisme, etc.) et disposant de systèmes de santé peu efficaces, les pays africains s’attendaient au pire. Toutefois, ces prévisions alarmistes ne se sont pas concrétisées. Cette « exceptionnalité africaine » serait liée à la jeunesse de sa population (l’âge moyen est de 19,7 ans contre 42,5 ans en Europe) et la faible densité de population (Braeckman, 2020 ; Fall et Brassard, 2020).  Les décès liés à la Covid-19 ne se comptent pas par milliers en Afrique comparativement aux pays européens (400 689 décès au 28 novembre 2020)[1] et ceux d’Amérique (702 300)[2]. A titre d’exemple, la Côte d’Ivoire comptait au 27novembre 2020, 131 décès liés à la Covid-19 (Observatoire de la francophonie économique, 2020[3]). Dès l’apparition des premiers cas de Covid-19 en mars 2020, les gouvernements burkinabè, guinéen, ivoirien, malien, nigérien et sénégalais ont pris des mesures de lutte contre la propagation du virus notamment l’état d’urgence sanitaire accompagné de la mesure d’un couvre-feu, de la fermeture des frontières, des écoles, des universités et de l’interdiction des rassemblements publics(Ndiaye, 2020 ; Dusoulier, 2020).Fort de leurs expériences en gestion des épidémies tel que l’Ebola en 2014 (Belsoeur,2020), les pays d’Afrique subsaharienne ont donc sonné la mobilisation générale multisectorielle(société civile, acteurs de la recherche) afin de lutter en synergie contre la progression de la pandémie (Dusoulier,2020). Toutefois, l’’application de ces mesures anti-Covid sera associée à des conséquences majeures dans les économies des pays d’Afrique subsaharienne qui, à court et moyen, vivent de crises sociales profondes.

L’histoire retiendra de cette pandémie ses impacts économiques et sociaux conséquents à grande échelle.  Selon la Banque mondiale, dans un rapport paru en octobre 2020, le nombre d’individus vivant avec moins de 2 dollars par jour passera de 88 à 115 millions d’individus (Banque mondiale,2020). Cette décélération n’épargne pas l’Afrique bien qu’elle soit le continent le moins touché du fait de son intégration à la mondialisation. Dans les pays d’Afrique subsaharienne où les économies sont particulièrement extraverties, les États ont été confrontés au tout début de la pandémie à des problèmes notamment au niveau de leurs chaînes de productions ou celles d’approvisionnement (Diaw, 2020). Ainsi du fait de la chute de la demande de certaines matières premières comme le coton, le pétrole, le cacao, les systèmes économiques de certains ont dû faire face à une chute de revenus imprévue. C’est ainsi que Mali a cédé au tiers de sa valeur son coton. Quant à la Côte d’Ivoire, elle a été confrontée à un problème d’écoulement de ses stocks de cacao et de noix de cajou (Dusoulier, 2000). Le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances annonçait pour sa part que dans le meilleur des cas, la Côte d’Ivoire enregistrerait un ralentissement de son activité économique de l’ordre de 3.6% et que le scénario médian impliquerait une perte de croissance de 5.6% et dans le pire des cas, la croissance amputée de 6.4% chuterait à 0.8% (La Tribune Afrique, 2020).

Pour sa part, le Sénégal a dû revoir ses prévisions de croissance à la baisse à 1,1% alors que les prévisions projetaient près de 7% en 2020 (Grant Northon, 2020). Les secteurs les plus affectés par la crise au Sénégal sont les secteurs de l’hébergement, de la restauration et du commerce qui ont enregistré des pertes de recettes de 146 milliards de FCFA (Grant Northon, 2020). 

Ainsi, selon la Banque africaine de développement (BAD) dans un document publié en juillet 2020, l’économie ouest africaine connaîtra une contraction de -2,0% en 2020 soit une perte de 6 points de pourcentage sur le taux de croissance prévu avant la pandémie (Diaw, 2020). Aussi dans le cas où la pandémie se prolongerait jusqu’à la fin de 2020, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel pourrait chuter de -4,3 % (Diaw, 2020). 

D’un autre côté, les mesures d’endiguement et de distanciation sociale se sont traduites par des pertes de moyens de subsistances de millions de personnes s’activant dans le secteur informel (ONU, 2020).Une baisse des transferts des migrants de 20 % dans l’année 2020 du fait des pertes d’emplois et de revenus a aussi été observée à l’échelle mondiale (Carroué, 2020).Dans les pays d’Afrique subsaharienne une baisse considérable des transferts des émigrés notamment ceux d’Italie, d’Espagne, de France a été observée du fait du ralentissement des activités économiques dans ces pays (Dusoulier, 2020). En effet, les transferts des migrants qui représentent 10% du PIB du Sénégal auraient baissé de 30% (Grant Northon, 2020).

Plus que la crise sanitaire, c’est la crise sociale qui risque d’éprouver considérablement les populations en raison de la forte pression qui s’exerce sur les rares ressources disponibles. A cet égard, le retour du phénomène Barça ou Barsaax[4]peut être perçue comme une des manifestations de cette crise sociale exacerbée par le contexte de crise sanitaire mondiale. Les raisons évoquées par les parties prenantes (convoyeurs et migrant.es clandestin.es) de cette émigration clandestine sont exclusivement économiques. Les convoyeurs justifient leur reconversion dans cette activité illégale par la rareté des ressources halieutiques du fait des bateaux de pêches européens[5] dont les capacités de prises sont supérieures aux leurs. Ceci étant, la crise sanitaire un facteur aggravant la crise sociale endémique vécue par les populations qui voient ainsi augmenter les pressions sur les ressources disponibles[6].

D’un autre côté, il a été observé durant cette crise une augmentation des violences conjugales. Une étude menée par le Bureau régional du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre soutient en ce sens qu’au Mali les violences basées sur le genre auraient augmenté de 35% en avril 2020 avec 484 cas contre 317 en avril 2019 (FNUAP, 2020). Cette augmentation s’expliquerait par la perturbation des activités génératrices de revenus et des services essentiels, y compris la fermeture des écoles, qui aurait exposé les femmes et les filles à plus de violence (FNUAP, 2020). Pourtant, un certain nombre d’États d’Afrique subsaharienne ont mis en place des programmes de résilience comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire afin d’amortir des impacts économiques et sociaux. 

En effet, le Sénégal a mis en œuvre le Programme de résilience économique et sociale d’une valeur de 1000 milliards de FCFA. Ce fonds est destiné aux ménages, aux entreprises et à la diaspora.  Le programme repose sur quatre composantes : renforcement du financement de la santé (64 milliards), distribution de denrées alimentaires aux ménages vulnérables (69 milliards), subvention de factures d’eau et d’électricité durant un bimestre pour les ménages les plus vulnérables, le fonds dédié aux sénégalais de l’extérieur. Une part importante est destinée aux entreprises formelles les plus affectés comme l’hôtellerie, le transport. Le programme prévoit aussi une remise partielle de dette fiscale, une suspension de l’extension de la taxe sur la valeur ajoutée et des mesures d’exonération fiscale. Le programme prévoit aussi le maintien d’un approvisionnement constant du pays en hydrocarbures, produits médicaux et denrées de première nécessité (Ndiaye, 2020).

En Côte d’Ivoire, c’est un Plan de Soutien Économique, Social et Humanitaire estimé à 1700 milliards de FCFA, qui est conçu pour amortir les impacts économiques sur les populations et les acteurs économiques des secteurs formels et informels. Ce plan s’articule autour de trois axes notamment les mesures de soutien aux entreprises, les mesures d’appui à l’économie et les mesures sociales en faveur des populations (OFE, 2020).

Grosso modo, la crise de Covid-19 aurait des impacts plus pernicieux dans les pays d’Afrique subsaharienne sur leur croissance économique. Elle aurait participé au resserrement des conditions financières et d’augmentation des prix des principaux produits exportés et de renforcement des vulnérabilités préexistantes en raison des possibles baisse de revenus. (Organisation des Nations Unies (ONU), 2020).

L’émergence de nouvelles normes sociales

La pandémie de Covid-19 présente une caractéristique particulière. En effet, elle a contraint à une remise en question des fondamentaux des sociétés basées sur les interactions interindividuelles.  En effet, à travers la promotion des mesures barrières telles que la distanciation sociale, la pandémie a contraint les individus à renégocier un nouveau type de contrat social. On comprend, dès lors, que dans les sociétés d’Afrique subsaharienne où les interactions interindividuelles sont au cœur même des dynamiques économiques et sociales ces mesures d’endiguement n’aient pas eu l’adhésion totale des populations. A cela s’ajoute le fait que « l’économie de la débrouille » qui caractérise leurs économies et qui assure la survie de millions de ménages ne reste opératoire que dans un contexte de commerces sociaux intenses. C’est ainsi qu’il a été relevé que les mesures préconisées par les centres africains de contrôle et de prévention des maladies se seraient heurtés, à plusieurs reprises, à la résistance des populations des pays où elles ont été mises en œuvre. Et malgré le fait qu’il y ait eu un déploiement massif de policiers dans des villes ouest-africaines, plusieurs violations du couvre-feu ont été observées (Dusoulier, 2020). Ceci étant, malgré les défis que ces nouvelles normes sociales ont pu poser aux États, la pandémie aura appris le caractère non figé des normes sociales.

Vers un nouvel ordre mondial ?

Avec la Covid-19, l’humanité a pris la mesure de sa communauté de destin en dépit de la flagrance des inégalités socio-économiques. En effet, quels que soient les niveaux d’intégration des États à l’économie de marché, leurs vulnérabilités ont été mises à nu. Les problématiques d’écoulement, d’approvisionnement auxquels les États ont été confrontés alimentent les réflexions sur l’urgence de repenser les systèmes économiques. Cette prise de conscience s’est accompagnée d’un début de remise en question de la société de consommation comme modèle dominant dans les sociétés avancées voire de la mondialisation dont les principes d’inter connectivité ont été mis à rude épreuve. D’aucun.es ont même avancée l’idée de « démondialisation » (Carroué, 2020) qui traduirait un processus de renfermement des États sur eux-mêmes. Dans ce contexte géostratégique inédit, des leaders politiques des pays d’Afrique subsaharienne précisément le Président sénégalais ont appelé à une remise en cause du système mondial global. Ainsi, sans appeler à des pratiques autarciques de la part des États, le président a plutôt plaidé pour une annulation de la dette africaine qui constitue un goulot d’étranglement pour son décollage économique et pour « un nouvel ordre mondial qui met l’humain et l’humanité au cœur des relations international[7]».

De la nécessité de renforcer l’État social

Si les États d’Afrique de l’Ouest sont connus pour leurs défaillances en termes de protection sociale[8], leur investissement dans la gestion de la crise sanitaire de même que leurs mesures prises pour atténuer les impacts socio-économiques de la Covid-19 sur les populations les a remis sur la sellette. En effet, des programmes de résilience ambitieux sont en cours de mise en œuvre afin d’atténuer les dommages collatéraux particulièrement désastreux sur leurs économies. Toutefois, ces programmes présentent un certain nombre de limites. Ils interviennent principalement auprès des secteurs formels de leurs économies. Or, le secteur informel occupe 75% des structures économiques des pays d’Afrique subsaharienne et génère beaucoup d’emplois (Ndiaye, 2020). Ainsi, pour une efficacité des actions, les programmes de résilience mis en œuvre dans le contexte de la crise de Covid-19 auraient gagné à prendre en considération cette spécificité des économiques ouest africaines. Dans cet ordre d’idées, les programmes de résilience auraient également gagné à viser explicitement les femmes et les jeunes du fait de leur surreprésentation dans les activités du secteur informel, principal pourvoyeur d’emploi.

Les pays africains notamment ceux d’Afrique subsaharienne sont parvenus à déjouer tous les pronostics concernant le nombre de décès liés à la Covid-19. En effet, par une gestion proactive, les États ont réussi à endiguer la pandémie. Les programmes de résilience économique et social ont également permis d’amortir un tant soit peu les incidences économiques et sociales dérivant des mesures de contingentement préconisées afin de limiter la propagation du virus. L’action structurante des États gagnerait toutefois à être mieux ciblée et mieux adaptée aux réalités socio-économiques pour des résultats probants surtout au niveau social.


[1]https://www.coronavirus-statistiques.com/stats-continent/coronavirus-nombre-de-cas-europe/

[2]https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2657799-coronavirus-monde-mort-deces-cas-carte-chiffres-courbe-bilan-covid-19-vaccin-grande-bretagne/

[3] https://www.francophonie.org/veille-covid19

[4]Bien que l’épicentre de ce phénomène soit le Sénégal, le convoiement à bord de pirogues de pêcheurs qui se sont reconvertis dans cette activité concernent des migrant.es en provenance des pays limitrophes (Gambie, Mali, Guinée Conakry° qui cherchent à rallier l’Espagne. Ce phénomène est appelé « Barça ou Balsakh » (littéralement « aller à Barça ou à l’au-delà »). Entre octobre et novembre 2020, plus de 200 jeunes ont péri dans ces voyages périlleux.

[5]Annoter que ces bateaux de pêche européens s’activent dans les eaux sénégalaises en vertu d’accords de pêche passés entre le Sénégal et l’Union Européenne. Le dernier date du 1er octobre 2020. Ainsi, le Sénégal autorise les navires de l’Union européenne à accéder dans ses eaux. Au total, 28 thoniers senneurs congélateurs, 10 canneurs et 5 palangriers espagnols, portugais et français pourront prélever quelque 10.000 tonnes de thons annuellement. De plus, deux chalutiers espagnols auront des licences pour pêcher 1 750 tonnes par an. (Source : Afrimaghttps://afrimag.net/peche-senegal-signe-accord-avec-lue-juge-scandaleux/)

[6]D’après les nombreux témoignages de migrant-es rescapé.es recueillis par les médias.

[7] L’allocation du président sénégalais le 1er avril 2020.

[8]A titre d’exemple, le système officiel de protection sociale au Sénégal ne couvre que 18% de la population active, excluant les acteurs du secteur informel et du secteur primaire (agriculture, élevage et pêche) ainsi que les populations démunies (Ndiaye, 2020).

 

Ndèye Faty Wane, Ph.,D – Chercheure associée au laboratoire d’études et de recherches  appliquées à l’Afrique de l’Université de Québec à Chicoutimi

https://azamag.com/impacts-socio-economiques-du-covid-19-quid-de-la-mondialisation/

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Alors que la crise du Covid-19 continue de s’aggraver, les conséquences sanitaires et économiques paralysent même les pays les plus développés. Avec moins de 4% des cas confirmés dans le monde en Afrique, le continent semble jusqu’à présent relativement épargné par les conséquences sanitaires directes fâcheuses de la pandémie du Covid-19. Néanmoins, la maladie a déjà eu un effet déstabilisateur sur la vie de millions d’africains avec un impact disproportionné sur les populations pauvres. Avec le Covid-19, il y a eu des perturbations dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’Afrique face à la chute des prix du pétrole et à une baisse de la demande mondiale de produits africains non pétroliers, connaît une menace pour sa stabilité économique. Les pertes projetées des seuls chocs pétroliers pourraient entraîner une réduction des recettes d’exportation de l’Afrique d’environ 101 milliards de dollars en 2020 selon la Banque mondiale. Cette baisse des prix du pétrole entraîne de manière disproportionnée un péril économique et fiscal dans des pays tributaires de ce type de ressources comme l’Angola, la République démocratique du Congo (RDC), le Nigéria ainsi que d’autres pays africains exportateurs de pétrole. https://www.un.org/africarenewal/fr/derni%C3%A8re-heure/mondialisation-et-covid-19-quel-est-limpact-sur-l%C3%A9conomie-africaine

Avant que le virus ne se propage en Afrique, le Fonds monétaire international (FMI) à la mi-février 2020 avait averti le continent du risque imminent d’un ralentissement économique car la Chine, où le virus est apparu, est le plus grand partenaire commercial et investisseur étranger de nombreux pays dans le continent. La majeure partie des pays africains sont interconnectés aux économies touchées, des États-Unis et de l’Union européenne. Le ralentissement de la croissance dans ces grandes économies a un impact négatif sur le prix des biens exportés d’Afrique tels que les minerais et les métaux. Des estimations prudentes suggèrent que le COVID-19 pourrait entraîner une baisse du PIB de l’Afrique de trois à huit points de pourcentage avec des pertes économiques projetées comprises entre 90 et 200 milliards de dollars US rien qu’en 2020. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) estime que cette pandémie pourrait entraîner la perte de près de la moitié de tous les emplois en Afrique où le chômage est déjà une préoccupation majeure. Cela risque d’aggraver davantage la situation économique fragile de l’Afrique, dans laquelle jusqu’à 422 millions de personnes (un africain sur trois) vivent en dessous du seuil de pauvreté international, soit 1,90 dollar par jour. https://azamag.com/le-covid-19-entraine-des-pertes-importantes-demploi-et-de-revenus/

SOURCE : La tribune Afrique

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Il faut actuellement attendre plusieurs heures avant de connaître le résultat du test de diagnostic du Covid-19, mais un nouveau test est à l’étude à Dakar, au Sénégal. Il permettrait d’avoir un diagnostic en quelques minutes, une avancée importante dans la prise en charge des malades.

Face à la propagation du nouveau coronavirus, cela pourrait être une avancée majeure. L’entreprise britannique de biotechnologie Mologic est en train d’élaborer des kits de test capables de diagnostiquer le Covid-19 en un temps record. Et c’est à Dakar, la capitale du Sénégal que cela sera fabriqué.

Dans le cadre de son financement de 46 millions de livres sterling (50,5 millions d’euros) pour la prévention du Covid-19 et le financement de la recherche, le gouvernement britannique a octroyé une subvention d’un million de livres (1,1 million d’euros) à Mologic pour développer des kits de test qui peuvent diagnostiquer le Covid-19 en dix minutes”, explique le site d’actualités Quartz Africa. En partenariat avec l’Institut Pasteur de Dakar, la confection de ces kits aura lieu à DiaTropix, une nouvelle installation pour l’innovation liée aux épidémies et construite sur mesure. Les kits de test devraient normalement être disponibles pour le public en juin.

La société Mologic, qui a déjà conçu des kits similaires pour Ebola, la rougeole et la fièvre jaune, prévoit de produire 8 millions de ces outils de test par an. Pour le moment, le processus de dépistage demande une logistique lourde, et le diagnostic prend entre douze et vingt-quatre heures. Mais selon Quartz Africa, “si le nouveau kit est développé et validé avec succès, ce moyen beaucoup plus rapide de tester et de diagnostiquer le Covid-19 pourrait s’avérer déterminant, car le virus continue de se propager dans le monde avec près de 170 000 cas confirmés” dans 142 pays à la date du 16 mars.

SOURCE: QUARTZ New York

https://azamag.com/covid19-une-start-up-qui-recycle-des-masques-en-plastique-jetables/

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Dans « Historiquement vôtre », le chroniqueur d’Europe 1 David Castello-Lopes revient sur les origines des emojis. L’invention de ces célèbres symboles, qui ont été pensés pour transmettre des émotions et donner des intonations aux messages, est à mettre au crédit du Japonais Shigetaka Kurita. https://azamag.com/comment-lintelligence-artificielle-bouscule-les-entreprises/

Un manque cruel d’intonation à l’écrit

« C’est grâce à l’écriture qu’on a pu créer des religions qui durent super
longtemps ou qu’on peut insulter les gens sur Internet. Mais il y a un
problème avec l’écrit, c’est que cela ne permet pas de transmettre une
intonation. L’intonation de base avec laquelle on imagine qu’une phrase
est prononcée quand on la lit, c’est une intonation neutre. 

Si on lit « Michel a encore dormi chez moi hier », c’est avec une intonation
très très neutre que vous allez imaginer la phrase. Cela va transmettre
une impression qui sera sempiternellement sèche et froide. Mais peut
être que j’avais envie de dire « j’en ai marre » ou au contraire faire un
sous-entendu sexuel.

FAIRE PASSER DES EMOTIONS DANS LES MESSAGES A SA PETITE AMIE

Heureusement aujourd’hui il y a les emojis qui permettent de colorer le
sens d’une phrase et d’en donner l’intonation à l’écrit. Alors, d’où
viennent les emojis ? Qui les a inventés ? L’étymologie peut vous aider.

E (images) – Moji (Caractère). C’est japonais et ça n’a rien à voir avec
les émotions. Et donc comme les emojis c’était japonais, je suis allé au
Japon encore une fois, voir un monsieur qui s’appelle Shigetaka Kurita,
l’inventeur des emojis.

C’était la fin des années 90, et Shigetaka était employé chez Docomo
qui est la plus grande société de téléphones portables au Japon. Et à
l’époque c’était le début de l’internet sur les téléphones. Sauf que quand
on voulait envoyer des messages ils étaient limités à 250 caractères. Ce
qui est peu court quand même, surtout si on veut faire passer des émotions. Ce qui énervait Shigetaka, et il m’a même dit que ça amenait
à des disputes avec sa petite amie.

176 emojis voient le jour en 1999

Du coup, il s’est dit : ‘Mais si je fais des dessins, il sera infiniment plus
aisé de communiquer’. Et il s’est mis au travail. À l’époque les caractères
étaient affichés dans des carrés de 12 pixels sur 12, ce qui faisait 144
pixels. Et donc il fallait pouvoir faire des formes juste en noircissant
certains de ces carrés et pas d’autres. Et c’est ce qu’a fait Shigetaka
pendant plusieurs semaines. Et finalement, en 1999 les 176 premiers
emojis de l’histoire du monde sont rendus publics au Japon.

Depuis ils sont entrés dans la collection du MOMA à New York. Et
aujourd’hui il y en a des milliers. Et même les gens qui y étaient
totalement réfractaires s’y sont mis au moins un peu. »

SOURCE : Europe1

https://www.europe1.fr/technologies/saviez-vous-que-les-emojis-ont-ete-cres-pour-regler-une-dispute-amoureuse-4007053#:~:text=Ces%20symboles%20sont%20d%C3%A9sormais%20omnipr%C3%A9sents,a%20lanc%C3%A9%20un%20ph%C3%A9nom%C3%A8ne%20mondial.

 

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L’agence de notation internationale Moody’s Investor Service a confirmé, fin octobre, la note « AAA » de la dette à long terme de la Banque africaine de développement, avec une perspective stable. https://azamag.com/afrique-les-pays-de-la-zone-franc-semblent-mieux-resister-au-choc-economique/

« Le profil de crédit de la Banque africaine de développement s’appuie sur de solides réserves en fonds propres et une gestion des risques de première qualité capable de les limiter », a souligné l’agence new-yorkaise dans sa note d’analyse de crédit annuelle en date du 27 octobre 2020.

« Une réserve suffisante de liquidités et un libre accès aux marchés de capitaux internationaux renforcent également sa capacité à assurer le service de sa dette », a ajouté Moody’s. « En outre, la banque, en tant que première institution de développement en Afrique, bénéficie d’une longue expérience et de la capacité et de la volonté de ses actionnaires de soutenir ses objectifs de développement, illustré parfaitement par l’importance des contributions de pays membres non‑régionaux bénéficiant d’une notation élevée. »

« La notation « AAA » de Moody’s confirme la solidité de la politique prudente de gestion des finances et des risques menée par la Banque ainsi que celle de son dispositif de gouvernance, même face aux conditions difficiles qu’impose la pandémie de Covid-19 », a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement. « Le soutien exceptionnel des actionnaires de la Banque renforce notre capacité à financer les pays d’Afrique. Nous continuerons à gérer les risques et les besoins en capitaux de manière appropriée pour aider les pays du continent à reconstruire leurs économies au mieux et plus rapidement, tout en leur garantissant une résilience économique, sanitaire et climatique. »

« Grâce au fort soutien de ses actionnaires et à son profil financier solide, la Banque africaine de développement est notée « AAA » avec une perspective stable par toutes les grandes agences de notation internationales », a souligné Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim, vice-présidente en charge des finances et directrice financière du Groupe de la Banque africaine de développement.

La notation financière confirmée par Moody’s fait écho aux affirmations précédentes de la note AAA avec perspective stable de la Banque par les autres principales agences de notation internationales, à savoir Fitch Ratings, Standard and Poor’s Global Ratings et l’Agence japonaise de notation de crédit.

source :Ecodafrique

https://www.capital-media.mu/2020/11/moodys-confirme-la-note-aaa-de-la-dette-a-long-terme-de-la-bad/#:~:text=Moody’s%20confirme%20la%E2%80%A6-,Moody’s%20confirme%20la%20note%20%C2%AB%20AAA%20%C2%BB%20de%20la%20dette%20%C3%A0,long%20terme%20de%20la%20BAD&text=(BANQUE%20AFRICAINE%20DE%20DEVELOPPEMENT)%20%E2%80%93,d%C3%A9veloppement%2C%20avec%20une%20perspective%20stable.

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Les Etats qui ont le franc CFA comme devise ont une récession moins forte que le reste de l’Afrique subsaharienne.

Les pays africains dont les monnaies sont arrimées à l’euro résistent mieux au choc économique provoqué par la pandémie de Covid-19 que le reste de l’Afrique subsaharienne, selon un rapport de la Banque de France publié mercredi 28 octobre.

Ces pays « devraient faire face en 2020 à une récession de 0,4 %, nettement moins marquée toutefois que celle de l’Afrique subsaharienne dans son ensemble » (-3,0 %), selon la banque centrale française. https://azamag.com/uemoa-seulement-356-des-emprunts-sur-le-marche-des-capitaux-ont-finance-les-etats/

En 2019, la croissance était en moyenne de 4,5 % dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de l’Union des Comores, soit davantage que les 3,2 % enregistrés par l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

Cette année, la croissance devrait rester positive dans l’UEMOA (1,3 %) et aux Comores (0,9 %), d’après la Banque de France, ce qui représente toutefois un recul du produit intérieur brut (PIB) par habitant, étant donné la croissance démographique élevée de ces pays. Une récession de 3,1 % est en revanche attendue pour la CEMAC, dont les pays sont fortement dépendants des exportations de pétrole.

Par ailleurs, à 0,3 % en 2019, le niveau d’inflation est dans l’ensemble de la zone franc beaucoup plus bas que dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne (8,4 %), ce qui rend la croissance plus inclusive car les plus pauvres sont en général davantage touchés par la hausse des prix.

Source :ECODAFRIK

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/29/afrique-les-pays-de-la-zone-franc-semblent-mieux-resister-au-choc-economique_6057755_3212.html#:~:text=Les%20pays%20africains%20dont%20les,France%20publi%C3%A9%20mercredi%2028%20octobre.

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Au 13 octobre 2020, les Etats de l’UEMOA ont déjà emprunté 6330 milliards FCFA. Plus de la moitié de ces ressources ont servi à rembourser des dettes précédentes avec intérêts. Pendant ce temps, les investisseurs passent à la caisse.

Au 13 octobre 2020, l’encours net des emprunts réalisés par les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sur le marché des capitaux de cette sous-région était de 2257 milliards FCFA, apprend-on d’un récent document de l’Agence UMOA-TITRES. https://www.agenceecofin.com/finance/1310-81280-uemoa-seulement-35-6-des-emprunts-sur-le-marche-des-capitaux-ont-finance-les-etats

Dans le détail, les pays de l’UEMOA ont emprunté 6330 milliards FCFA (11,3 milliards $). Mais durant la même période, ils ont dû rembourser 4073 milliards FCFA en principal et intérêts sur des obligations et bons du Trésor arrivés à échéance.

Ces ressources ont été mobilisées à travers 199 émissions de titres par les gouvernements. Les bons du Trésor qui sont des titres d’emprunts des Etats remboursables sur le court terme sont ceux qui ont permis de mobiliser le plus de ressources (3730,5 milliards FCFA). Ils ont aussi concentré une part importante du remboursement de dettes sur le marché sous régional des capitaux.

Un autre indicateur qui ressort des chiffres de l’Agence UMOA-TITRES, c’est que la demande pour les bons du Trésor à un an de maturité est croissante. Cela est observé avec l’évolution des taux d’intérêt moyens sur cette catégorie de produits financiers entre le 15 juillet et le 7 octobre 2020. On est passé d’un rendement de 5,09% à 4,1%.

Les opérations sur le marché des capitaux de l’UEMOA sont une opportunité pour les investisseurs. Au total, ils se sont partagé 357 milliards FCFA d’intérêts.

D’ici la fin de l’année, de nouvelles opportunités de placement existent. Les pays de la sous-région émettront encore pour 743 milliards FCFA d’instruments financiers à rendement fixe, dont 285 milliards FCFA de titres remboursables sur le court terme.

Source : ECODAFRIQUE 

https://azamag.com/afrique-les-pays-de-la-zone-franc-semblent-mieux-resister-au-choc-economique/

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