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8F680F035FBDCBBD699F841312D6EA62Des technologies et des innovations agricoles favorables aux femmes sont nécessaires pour combler le fossé entre les sexes en matière de productivité agricole et de sécurité alimentaire.

Un forum baptisé « Autonomisation des femmes pour une gestion durable des ressources naturelles », qui s’est tenu au Kenya le 03 mars dernier, a noté qu’il y a des défis et des possibilités qui existent dans la promotion de l’égalité des sexes en Afrique.

Ajoutant que des interventions politiques et institutionnelles sont nécessaires pour améliorer la participation des femmes dans la gestion de l’environnement.

“La machine de briquetage qui a cherché à atténuer les besoins énergétiques des femmes et la technologie MoneyMaker pour l’irrigation requièrent beaucoup de force physique pour leur utilisation, désavantageant ainsi les femmes.”

Annabel Waititu, Institut de gestion de l’environnement et de l’eau, Kenya.

Les intervenants au forum ont déclaré que les femmes éprouvaient des difficultés à appliquer et à utiliser certaines technologies et innovations agricoles en raison de leurs conceptions ; notant que la plupart sont conçues pour ‘agriculteur commercial et non pour les petits agriculteurs, qui sont pour la plupart des femmes.

« Par exemple, la machine de briquetage qui a cherché à atténuer les besoins énergétiques  des femmes et la technologie MoneyMaker pour l’irrigation requièrent beaucoup de force physique pour leur utilisation ; désavantageant ainsi les femmes », a déclaré Annabel Waititu, Directrice exécutive de l’Institut de gestion de l’environnement et de l’eau au Kenya.

« En effet, l’inégalité entre les sexes demeure un facteur sous-jacent dans la productivité agricole des femmes », ajoute Aisha Karanja, Directrice exécutive du Mouvement Ceinture Verte (GBM), qui est basé au Kenya, un organisme qui vise l’autonomie des communautés, en particulier des femmes, en matière de conservation de l’environnement.

Jean Jacob Sahou, le Coordonnateur du développement régional du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) Bureau Afrique au Kenya, a laissé entendre que les femmes et les enfants souffrent le plus de la dégradation de l’environnement en raison de leur rôle dans les activités quotidiennes de collecte du bois et de l’eau, de transformation des aliments ainsi que des faibles revenus agricoles.

Le forum était organisé par le GBM, la Commission de l’Union africaine et le PNUD.

S’adressant au forum du point de vue de chercheuse, Mary Njenga, une stagiaire postdoctorale en bioénergie au Centre mondial d’agroforesterie, au Kenya, a déclaré que les chercheurs doivent observer les femmes possédant une petite exploitation sur le terrain.

Elle ajoute que les chercheurs pourraient utiliser la science et la technologie pour améliorer ce qu’ils savent déjà, notant qu’en le faisant, cela pourrait aider les femmes à adopter des technologies que les chercheurs créeraient.

« Dans le développement de projets de recherche et développement, nous devons travailler et identifier les défis du propre point de vue des gens et ensuite faire intervenir la science et la technologie dans la situation locale », a déclaré Mary Njenga.

Asa Torkelsson, conseillère pour l’autonomisation économique auprès du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique orientale et australe, a indiqué pour sa part que les technologies sont nécessaires pour répondre à la plupart des difficultés que les femmes rencontrent dans le domaine agricole afin d’augmenter leur productivité à travers l’amélioration du stockage et de la valeur ajoutée.

Asa Torkelsson a ajouté que ces technologies pourraient réduire le travail des femmes pour libérer une partie du temps qui est consacré à d’autres tâches qui freinent leur engagement productif dans l’agriculture.

Source: Scidev.net

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La pierre précieuse, découverte en novembre 2015 par le canadien Lucara Diamond, a été cédée pour 63,11 millions de dollars. Un autre diamant de 1 109 carats mis à jour par la même société sera vendu le 29 juin prochain à Londres

Tout brille pour Lucara Diamond. La compagnie minière, basée à Vancouver (Canada), a annoncé le lundi 09 mai la vente de « The Constellation« .

Ce diamant brut de 813 carats, découvert en novembre 2015 dans sa mine de Karowe, dans le centre-est du Botswana, a été cédé au dubaïote Nemesis International DMCC pour 63,11 millions de dollars, soit 77 649 dollars le carat. C’est le montant le plus élevé enregistré pour un telle pièce. Lucara Diamond devrait en outre recevoir 10 % du bénéfice réalisé de la vente des diamants polis tirés de « The Constellation« .

Le record établi par cette vente pourrait toutefois être battu dès le mois prochain, lors de la vente du « Lesedi la Rona », de 1109 carats soit le deuxieme plus gros diamant decouvert en un siecle.

Cette pierre précieuse a également été découverte par Lucara Diamond à Karowe. Mis au enchère pour 70 millions de dollars « LESEDI LA RONA »pourrait rapporter au moins 86 millions de dollars, s’il récoltait un même prix au carat que « The Constellation« .

« Nous sommes très heureux du résultat de la vente de ce magnifique diamant de 813 carats, ainsi que la possibilité de participer davantage aux bénéfices réalisés lorsque le produit poli sera vendu, s’est réjoui dans un communiqué William Lamb, PDG de Lucara Diamond. […] Nous attendons avec impatience la prochaine étape du développement de Lucara avec la vente du spectaculaire ‘Lesedi la Rona’ qui aura lieu à Londres le 29 juin ».

Botswana, seul pays d’activité de Lucara

La mine de diamant de Karowe est l’unique actif en production de Lucara Diamond, qui détient également deux autres permis miniers au Zimbabwe, son seul pays d’activité.

En 2015, cette entreprise a enregistré un chiffre d’affaires de 223,8 millions de dollars, en baisse de -15,7 % sur un an, pour un bénéfice de 77,8 millions de dollars, en hausse lui de +70,24 %.

Dans son rapport annuel 2015, la compagnie canadienne indique avoir versé 22,4 millions de dollars de redevances et 46,7 millions de dollars en impôts au gouvernement botswanais en 2015.

Pour 2016, Lucara Diamond parie sur une production de 350 000 carats de diamants extraits de la mine de Karowe, pour des revenus compris en 200 millions et 220 millions de dollars (sans compter ceux tirés de la vente de « Lesedi La Rona » et « The Constellation« ).

Le Botswana est le deuxième producteur de diamants au monde, après la Russie.

SOURCE: JEUNE AFRIQUE 

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Le Sénégal va bientôt étrenner sa deuxième mine d’or après celle de Sabodala. Les premiers travaux de construction vont démarrer en juin prochain à Kédougou, dans le sud-est du pays.

Elle sera la deuxième mine d’or en activité au Sénégal après celle de Sabodala, opérée par Sabodala Gold Operations, filiale du canadien Teranga Gold

La phase d’exploration remonte à 2009. L’exploitation sera assurée par Mako exploration, filiale du britannique Toro Gold Limited, et spécialisée dans la prospection et le développement de mines d’or.

Selon la fiche de présentation du projet Mako, sur le site de Toro Gold, le site dispose de ressources minières estimées à 22,85 tonnes. Selon les estimations du groupe minier, la production du Mako devrait atteindre 140 000 onces d’or par an, durant les 5 premières années d’activité.

La production du premier lingot est attendue au premier semestre 2017.

Secteur privé local

D’après le ministre sénégalais, le coût en capital initial, le fonds de roulement et celui de réserve inclus, est estimé à 170 millions de dollars. Il a d’ailleurs exhorté le secteur privé local à prendre 25 % du capital social de la société d’exploitation comme le stipule le Code minier de 2003 en vigueur.

C’est la société d’intermédiation financière CGF Bourse qui pilote le dossier de la prise de participation du secteur privé sénégalais.

Immatriculée sur le territoire britannique de Guernsey, Toro Gold détient quatre permis d’exploration en Côte d’Ivoire (à Kokumbo, Kounahiri, Boundiali et Ferkessedougou) couvrant une surface totale de 1 500 kilomètres carrés, ainsi que deux permis au Gabon (Zomoko).

La production aurifère du Sénégal a atteint 6,588 tonnes en 2014, selon les derniers chiffres compilés dans le World Mining Data 2016, rapport annuel réalisé par le World Mining Congress photo-operations-sabodala-process-plant-592x296-1462526974. Elle est assurée essentiellement par Sabodala Gold, qui produit en moyenne 210 000 onces d’or par an (environ 6 tonnes) depuis 2012 .

Sa maison mère, Teranga Gold, coté à la Bourse de Toronto, a enregistré un bénéfice net de 17,8 millions de dollars en 2014.

, dans la région de Kédougou (700 km au sud-est de Dakar).

Les premiers coups de pioche des travaux de construction des installations de base vont démarrer en juin prochain, a annoncé Aly Ngouille Ndiaye, ministre des Mines et de l’Industrie le 3 mai au cours d’une conférence de presse.

Source: JEUNE AFRIQUE

 

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L’information a été rendue publique lors du lancement du rapport « Conserver, restaurer, améliorer les sols en Afrique”, rédigé par le Panel de Montpellier, qui regroupe des spécialistes africains et européens de l’agriculture, du commerce, de l’écologie et du développement.

11-12-20 -- LOMƒ, TOGO -- Photo by Daniel Hayduk

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Le document rappelle que la dégradation des terres réduit la fertilité des sols, affaiblit les rendements et accroît les émissions de gaz à effet de serre.

En Afrique, 65% des terres arables, 30% des pâturages et 20% des fôrets seraient d’ores et déjà touchés.

Les causes les plus fréquentes relèvent d’un usage limité des engrais et à de mauvaises pratiques en matière de gestion des terres.

“Beaucoup d’acteurs ne considèrent pas les sols comme une priorité.”

Gordon Conway, Président du Panel de Montpellier

Le président du Panel, Sir Gordon Conway, enseignant à l’Imperial College de Londres, a déclaré à SciDev.Net que « c’est un problème très grave ignoré par les bailleurs de fonds européens et les gouvernements africains. »

Les experts rappellent que dans la mesure où le sol est la pierre angulaire de la sécurité alimentaire et du développement agricole, « prendre soin, restaurer, améliorer et conserver les sols devrait devenir une priorité mondiale majeure. »

Restaurer les sols

Le panel a ainsi formulé une dizaine de recommandations pour renforcer l’appui politique et financier à une gestion durable des terres, initier une révolution du « Big Data » sur les sols, créer des incitations pour sécuriser les droits fonciers, renforcer les capacités en matière de sciences du sol en Afrique et adopter une gestion intégrée des sols.

Les spécialistes de divers horizons qui ont assisté au lancement du rapport, à Dakar, ont apprécié son contenu et proposé des amendements.

« Nous partageons le constat, car en Afrique, nous utilisons par exemple moins de 10 kg d’engrais par hectare, alors que dans certains pays développés, ils en sont à 100kg par hectare », affirme Omar Niangando, délégué pour l’Afrique de l’Ouest de la Fondation Syngenta pour une agriculture durable.

« Cela ne veut pas dire que les paysans ne connaissent pas les engrais. Le problème, c’est qu’ils ne peuvent pas toujours y accéder”, poursuit-il, avant d’ajouter:

“Les engrais que nous recevons aujourd’hui ne sont pas de bonne qualité. Actuellement au Mali, il y a un grand débat sur l’importation de 40.000 tonnes d’engrais de mauvaise qualité. De l’engrais qui ne présente que 10% d’azote au lieu de 16% prévus par la commande. C’est vous dire que nous avons besoin d’expertise dans ce domaine. »

Certains participants ont posé la question de savoir qui choisit les engrais dans les pays africains, sans obtenir une réponse claire.

Mais un constat s’est imposé à tous: la nécessité de former un plus grand nombre de spécialistes, pour venir en appui au processus de gestion intégrée des sols.

Formation

 El Hadj Traoré, directeur scientifique de l’Institut sénégalais de recherche agricole (ISRA), déplore que les universités africaines forment de moins en moins de pédologues: « A titre d’exemple, à la faculté des sciences de Dakar, l’institut des sciences de la terre se focalise essentiellement sur des domaines comme la géologie et les mines”, estime-t-il, avant d’ajouter: « Bien sûr les minerais rapportent gros, mais sans l’agriculture, le continent ne s’en sortira pas”.
 
Pour sa part, Hamet Aly Sow, chargé de programme à l’Association Sénégalaise pour la Promotion du Développement à la base (Asprodeb), a regretté que les recommandations du Panel ne mettent pas l’accent sur le rôle clé que doit jouer l’acteur agricole.
 
« On doit investir sur les acteurs de la recherche, sur la maîtrise des circuits de financement, mais aussi sur l’acteur agricole, qu’il soit pasteur, agriculteur, pêcheur ou éleveur. Car c’est lui qui fait face à ces enjeux. C’est très important, surtout qu’il faut une synergie car les questions de dégradation de sols sont à un niveau transversal”, estime-t-il.
 
Le rapport du Panel de Montpellier intervient dans un contexte où l’année 2015 a été désignée année internationale des sols par les Nations Unies.

 

Source: scidev.net

 

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Le Financement Participatif ou Crowdfunding que l’on pourrait traduire par le « financement par la foule », est une autre façon pour les entreprises, les particuliers de récolter des fonds pour leurs projets. Dans la plupart des cas, c’est l’association d’un grand nombre de personnes investissant un petit montant qui permettent aux porteurs de projets de trouver les fonds demandés. Ce mode de financement est également un moyen de fédérer le plus grand nombre de personnes autour de son projet.

 

Les fonds apportés peuvent être alloués sous 4 formes différentes :

Definition-du-Crowdfunding-Guillaume-Ketterer

Le don

Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme sans rien attendre en retour c’est un don, généralement cette catégorie de financement est propre aux actes associatifs ainsi qu’aux projets personnels.

Par exemple, une association peut réaliser une campagne de financement participatif pour la construction d’un centre d’accueil. Pour un projet personnel, dans ce cas, la personne peut compter sur la campagne de financement participatif pour réaliser un tour du monde, ou une aide pour un accès à certains soins très couteux par exemple. En Europe, nous avons Arizuka  et en Afrique créé par des africains Melacrowd et Cofundy. ll existe aussi une autre plateforme totalement dédiée aux projets africains et qui ne se rémunère pas sur les revenus des crowfunders: Smala&Co 

 

La récompense

Une personne physique ou morale (une entreprise) donne une somme en échange d’une récompense. Le porteur de projet a deux façons de présenter les récompenses, il peut recourir au pré-achat, c’est à dire qu’il faudra qu’un certain nombre de personnes achète le produit ou le service pour que ces derniers soient créés. Exemple : un musicien a besoin de vendre un certain nombre d’albums pour pouvoir financer l’enregistrement dudit album. En échange, les contributeurs recevront l’album.

La deuxième façon que peuvent prendre les récompenses c’est de donner en échange d’un financement, un cadeau, comme la photo du projet terminé ou un t-shirt promotionnel. En Europe nous avons : Ulule, mais aussi une plateforme qui s’adapte aux réalités financières africaines : Kisskissbankbank et enfin une totalement africaine : It’saboutmyafrica

 

Le prêt

Une personne physique  prête une somme afin de financer un projet. La somme prêtée doit être rendue avec ou sans intérêts, c’est au porteur de projet d’en décider.

Par exemple, un boulanger a besoin de 1 000 000 F CFA  pour l’achat d’un nouveau four à pain, les « prêteurs » qui apportent une certaine somme doivent être remboursés dans un délais prédéfini, avec ou sans intérêts. Exemple européen : Crédit

 

L’equity crowdfunding ou investissement participatif

Une personne physique ou morale (entreprise) accepte d’investir dans un projet à condition d’acquérir des parts dans l’entreprise financée directement ou indirectement. Par exemple, une entreprise cherche 10 000 000 F CFA, une personne physique ou morale investit en contrepartie de parts de l’entreprise (le nombre de parts sociales sera calculé en fonction de l’investissement). Le contributeur devient donc « un actionnaire » de l’entreprise qu’il soutient financièrement. Exemple européen: Sowefund  et africain : Fadev

 

Comment ça marche ? Une fois votre projet posté sur un site bien choisi, vous faites la communication autour de votre projet pour inciter les gens à vous aider. Il y a eu quelques exemples africains qui ont porté leurs fruits et d’autres qui n’ont pas fonctionné du tout.

Globalement, c’est toujours le taux de bancarisation qui est mis en cause. La plupart du temps, on demande aux financeurs d’avoir une carte bancaire pour pouvoir faire un don. Très compliqué à faire pour l’africain lamda qui n’a même pas de compte bancaire.

Alors que faire pour faire financer quand même son projet ? Miser sur un bon réseau de relations qui peuvent aider, parler de sa campagne de levée de fond partout et beaucoup communiquer sur les réseaux sociaux pour atteindre la diaspora.

Nous avons des exemples réussis au Maghreb particulièrement au Maroc, il existe plusieurs sites de crowdfunding qui fonctionnent très bien. Les populations jeunes ont très bien assimilés le fait de pousser d’autres jeunes comme eux à se lancer par le biais du financement participatif.

 

Alors qu’attendez-vous pour faire financer votre projet par le crowdfunding ?

 

Ecrit par Gabrielle 

Contactez-moi sur : gabrielle@31.207.37.221

 

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Depuis la fin du mois de janvier 2016, la ville de Lambaréné, capitale de la province du Moyen Ogooué, à l’ouest du Gabon, est éclairée grâce à la stéarine, un acide gras d’huile de palme raffinée, produit dans l’usine de transformation de la société Siat Gabon, multinationale agroindustrielle belge.

Située à 250 kilomètres de Libreville, la ville de 30 000 habitants éprouve traditionnellement des difficultés d’approvisionnement en énergie électrique ; du coup, cet agro-carburant constitue une révolution tant pour la cité que pour les entreprises.

« Depuis le 28 janvier 2016, l’énergie électrique produite par Siat Gabon est déjà injectée dans le réseau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), sous forme de test grandeur nature. L’ensemble des essais ont été concluants », explique le directeur général du complexe industriel de Lambaréné, Jean-Pierre Mvate.

Depuis l’injection de la production de biocarburant dans le réseau de la compagnie nationale d’électricité, le nombre de foyers ayant accès à l’électricité a augmenté de 20 %, selon l’entreprise agroindustrielle.

“C’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre”

Christian Richard Abiaghe Ngomo Président, SOS Consommateurs Aujourd’hui, d’après les responsables de l’huilerie, le gasoil qui faisait fonctionner les groupes électrogènes qui alimentent habituellement la ville, a été remplacé.

Désormais, avec cette nouvelle énergie propre, renouvelable et bon marché, le carburant classique a fait place aux agro-carburants issus des plantations de palmiers à huile situées dans la localité voisine de Makouke.

Pour cette entreprise, les avantages sont multiples. Depuis le lancement de cette technologie, la facture d’énergie électrique a baissé de 66%.

« L’usure du groupe électrogène est beaucoup plus lente, puisqu’il est moins rapide dans son fonctionnement. Un moteur classique à gasoil fonctionne à 1 500 tours par minute. Deuxième avantage, c’est un groupe qui vient d’un moteur marin conçu pour fonctionner 24 heures sur 24, pendant des semaines, des mois, sans interruption. Troisième avantage, il est moins coûteux en maintenance, parce que les entretiens sont plus espacés », explique Daniel Meulemans, directeur technique de Siat Gabon.

La production de cet agro-carburant procède d’un contrat signé en 2014 entre la compagnie agro-industrielle et la société d’énergie et d’eau du Gabon.

D’après les termes du contrat, l’énergie produite par Siat Gabon doit être réinjectée dans le réseau de la SEEG qui, en retour, doit l’acquérir.

Mais les experts rappellent que cette énergie bon marché doit profiter au porte-monnaie des ménages.

« L’impact des biocarburants dans une ville comme Lambaréné est très grand parce que c’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre », indique Christian Richard Abiaghe Ngomo, président de SOS Consommateurs, une association de défense des droits des consommateurs.

« Seulement, compte tenu de ces aspects, notamment son faible coût, il faut que les consommateurs ressentent cet impact dans leurs factures », relève-t-il.

Selon les autorités gouvernementales, l’industrie des biocarburants pourrait créer de multiples emplois et enrayer, en des proportions relatives, le chômage.

Avec un couvert végétal d’environ un million d’hectares de savanes très peu peuplées et adaptées à la production d’énergies propres faiblement émettrices de carbone, le Gabon dispose d’un potentiel encore inexploré.

« Il y a un avantage écologique certain, mais cela suppose plus de plantations de palmiers à huile et donc plus de destruction d’espaces. Il faut simplement que le secteur soit porteur», souligne-t-on au centre national de la recherche scientifique et technologique de Libreville.

Source: scidev.net/fr

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La Société financière internationale (IFC), la filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé, est, selon nos informations, en discussion avec la direction de Patisen pour sortir du capital de ce groupe agroalimentaire sénégalais.

Au sein de l’IFC, l’opération est pilotée par Abdellatif Kabbaj, responsable des investissements dans l’agrobusiness. Et « une bonne entente » régnerait entre les deux parties. En 2011, afin d’aider Patisen à améliorer ses outils de production et à se développer en Afrique de l’Ouest, IFC avait injecté 1,6 milliard de F CFA (2,4 millions d’euros) dans l’entreprise pour prendre 20 % de son capital. Ce montant avait été doublé d’un prêt de 5,5 milliards de F CFA.

Fondé par Youssef Omaïs, le groupe bénéficie d’une situation financière « très confortable » – 143 millions de dollars (104 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 2013 – grâce au succès de ses bouillons (Ami, Mami, Doli) et autres condiments (marques Chocopain, Adja). Le groupe vient d’ailleurs d’entamer un programme d’investissement pour un montant équivalent à 110 millions d’euros, qui comprend notamment la construction d’une usine de mayonnaise, attendue d’ici au mois de juin.

©Par Jeune Afrique

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