Category:

Economie

ACCUEIL / LE MAG / AZA Mag BUSINESS / CORPORATE

Le Maroc devient la troisième économie africaine dans le secteur de l’innovation. Si la Suisse reste, comme en 2018, à la tête du classement, le Maroc, lui, progresse et gagne deux places par rapport à l’an dernier, devenant la 74e économie sur les 129 évaluées au total. En Afrique, le royaume se classe à la troisième place des économies les plus florissantes du continent, derrière l’Afrique du Sud (63e) et la Tunisie (70e). Au niveau maghrébin, le Royaume arrive loin devant l’Algérie, classée à la 113e place.

Ce classement des pays d’après l’indice mondial 2019 de l’innovation a été publié dans un document mercredi 24 juillet par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en partenariat avec différents autres acteurs et institutions internationales. Cet indice, qui s’appuie sur 80 indicateurs, tend à offrir une vision large de l’innovation et un point sur l’environnement politique, l’éducation, l’infrastructure et le perfectionnement des entreprises.

L’économie marocaine produit plus de résultats d’innovation (outputs) par rapport à son niveau d’investissement dans l’innovation (inputs), ce qui lui permet de convertir efficacement les investissements dans l’innovation en produits et services plus performants et de meilleure qualité.

Le Maroc est aussi en progression par rapport à l’année passée dans les domaines de l’éducation, où il passe de la 68e à la 47e place, ainsi que dans celui du commerce et de la concurrence, en passant de la 52e à la 49e place. Il recule en revanche d’une place dans le secteur du développement durable, et arrive à la 47e place. En revanche, le pays s’illustre dans les actifs immatériels, où il est classé 43e au niveau mondial. Plus précisément, le Royaume est 39e en ce qui concerne le dépôt de marques par origine et PIB et 9e pour les dessins et modèles industriels par origine et PIB.

Malgré ces classements, les indicateurs liés au perfectionnement des affaires continuent à enregistrer des scores faibles (122e), de même que la collaboration recherche-université-industrie (103e) alors que le pilier “capital humain et recherche” (75e) est impacté par une faible performance des dépenses R&D allouées par les entreprises.

 

 

 

 

Source : https://www.huffpostmaghreb.com/entry/le-maroc-troisieme-economie-africaine-dans-le-secteur-de-linnovation_mg_5d3ad805e4b0c31569e9a459

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Grande première depuis la fondation de Naspers en 1915 : Phuthi Mahanyele-Dabengwa a été désignée directrice des activités sud-africaines du groupe ce 3 juillet. Avec Mpumi Madisa (directrice générale nommée du groupe Bidvest) elle sera l’une des très rares femmes noires à diriger une société cotée du Johannesburg Stock Exchange.

Âgée de 48 ans, Phuthi Mahanyele-Dabengwa quitte un poste de présidente exécutive du fonds Sigma Capital, et fut précédemment directrice générale du groupe Shanduka, un holding d’investissement créé par l’actuel président sud-africain Cyril Ramaphosa. Elle siège au conseil d’administration de la fondation Cyril-Ramaphosa et fut membre des conseils d’administration de l’opérateur téléphonique Vodacom, du minier Gold Fields et de la compagnie aérienne Comair.

Renforcer ses activités en Afrique du Sud

Sous la responsabilité directe du PDG du groupe, Bob Van Dijk, elle dirigera les activités quotidiennes de Naspers en Afrique du Sud, ainsi que ses deux récentes entités Napers Foundry et Naspers Labs. Naspers Foundry est un fonds d’investissement doté de 88 millions d’euros (1,4 milliards de rands), destiné au financement de start-up  de la tech sud-africaine, tandis que la plateforme Naspers Labs vise à développer les compétences des jeunes sans emploi. « Je suis ravi de rejoindre Naspers à un moment aussi crucial pour le groupe et pour l’Afrique du Sud », déclare l’intéressée dans le communiqué de la firme.

En octobre 2018, le groupe annonçait par ailleurs son ambition d’investir 192 millions d’euros durant les trois prochaines années pour renforcer ses activités en Afrique du Sud.

Projet de cotation

Naspers ne dit rien en revanche sur l’éventuelle implication de sa nouvelle manager dans son projet de coter ses actifs étrangers sur la bourse d’Amsterdam, au sein d’une société baptisée Prosus NV et évaluée à 123 milliards d’euros. De par ses précédentes fonctions, il se pourrait que Phuthi Mahanyele-Dabengwa fasse l’intermédiaire entre Naspers et les autorités sud-africaines, inquiètes de voir les actifs du groupe migrer vers une place boursière étrangère.

 

 

 

 

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/798610/economie/afrique-du-sud-naspers-nomme-pour-la-premiere-fois-une-femme-noire-a-la-tete-de-ses-activites-sud-africaines/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Elles sont entrepreneuses, scientifiques, investisseuses ou dirigent des incubateurs. Depuis Dakar au Sénégal, les femmes changent l’Afrique par le numérique. 2018 a été une année pivot pour les startups de la technologie en Afrique. Les femmes ont levé 1 milliard de dollars en equity. La majorité de cette somme étant allouée au trio de tête : Kenya, Nigeria et Afrique du Sud. Dans le top 10, un seul pays francophone émerge, avec 22 millions de dollars au compteur : le Sénégal.

Le pays veut devenir le hub de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest, et s’en donne les moyens. Tandis que les incubateurs et accélérateurs fleurissent à Dakar, la capitale, des investisseurs déploient des initiatives pour repérer les startups les plus prometteuses, avec un objectif : créer 35 000 emplois dans les nouvelles technologies d’ici 2025. Pourquoi et comment le Sénégal est-il en train de devenir une capitale tech ?

De Dakar à Lagos, plusieurs initiatives ont émergé pour susciter des vocations et inciter les jeunes femmes à devenir entrepreneures dans le digital. « She leads Africa » est l’une d’entre elles. Depuis le Nigéria, sa fondatrice joue les mentors pour révéler le potentiel des innovatrices d’Afrique anglophone comme francophone.

L’écosystème numérique sénégalais compte 30% de femmes. C’est une des raisons qui a amené « La Journée de la Femme Digitale » à s’exporter à Dakar. Lors de sa première édition sénégalaise, l’évènement, qui met à l’honneur celles qui changent le monde par la tech, a décerné son prestigieux prix à Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, une startup qui met la robotique et le codage informatique dans les mains des jeunes filles.

 

 

 

 

Source : https://www.france24.com/fr/20192106-tech24-jfd-dakar-senegal-nigeria-entrepreneures-startups-sheleadsafrica-caysti-arielle-kiti

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Le groupe hôtelier sino-suédois Radisson Hotel Group prévoit de faire de la Côte d’Ivoire son hub en Afrique de l’Ouest. Trois établissements sont en cours de construction à Abidjan, il prospecte à San Pedro, Assinie et Grand Bassam.

Arrivé en 2016 sur le marché ivoirien avec l’ouverture du Radisson Blu de l’aéroport d’Abidjan, le groupe hôtelier prospecte dans les cités balnéaires de San Pedro (Sud-Ouest), Assinie et Grand Bassam (Sud-Est) pour y ouvrir des établissements d’accueil et de d’hébergement, dans lesquels il pourrait investir, en partenariat ou en propre, 500 millions de dollars (450 millions d’euros).

Radisson Hotel Group prévoit d’ouvrir l’une de ses nouvelles marques de luxe, Radisson Red, sur le célèbre boulevard lagunaire en face de la baie de Cocody, en partenariat avec le fonds d’investissements Phoenix Property du Sud-Africain Isaac Kelekele Kasonga. Le nouvel établissement doit ouvrir en 2021 et offrir une capacité de 165 chambres.

Stratégie ambitieuse

Le groupe développe une résidence hôtelière sous l’enseigne Radisson Hotel & Appartments, dans le quartier du Plateau,  qui ouvrira en 2021. Réalisée en partenariat avec le marocain Palmeraie Développement, elle représente un investissement de 16,5 milliards de francs CFA (25,15 millions d’euros).

« Dans le cadre d’une stratégie ambitieuse de développement sur cinq ans, nous prévoyons d’ouvrir 50 hôtels supplémentaires en Afrique subsaharienne. Notre future offre hôtelière proviendra à 65 % de nos enseignes les plus récentes, en particulier Radisson, positionnée sur le segment haut de gamme et disposant d’une offre complète de services », détaille Erwan Garnier, directeur en charge du développement en Afrique francophone et lusophone chez Radisson Hotel Group.

Loin derrière Accor

« Radisson se situe à mi-chemin entre la marque Radisson Blu, qui vise le segment haut de gamme, et Park Inn by Radisson, qui se positionne sur les segments haut et milieu de gamme. Sur le segment du luxe abordable, nous prévoyons en outre l’ouverture sélective d’un certain nombre d’hôtels Radisson Collection », ajoute-t-il.

11e acteur mondial du secteur, Radisson reste encore très loin derrière Accor, leader sur le continent, qui possède cinq enseignes (Sofitel, Pullman, Ibis, Novotel et Mövenpick) pour six hôtels dans la seule ville d’Abidjan, et compte lui aussi poursuivre son expansion. Le groupe français prévoit notamment d’implanter sa marque de résidence-appartements Adagio à l’aéroport d’Abidjan.

D’autres projets hôteliers devraient être dévoilés le 19 juin à Abidjan, lors de la deuxième édition de la conférence francophone dédiée aux investissements dans l’hôtellerie en Afrique, organisée par Radisson Hotel Group, Proparco et Horwath HTL.

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/782425/economie/hotellerie-radisson-accelere-en-cote-divoire/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

La Directrice de la Banque du Trésor, Akissi Antonie Koffi, a été primée, vendredi 17 mai 2019 à Abidjan, au cours de la 10e édition de la cérémonie des bâtisseurs de l’économie africaine.

« Entreprendre pour l’intégration économique » était le thème de cette édition.

La « 10e édition des bâtisseurs de l’économie africaine a eu pour particularité d’encourager davantage les efforts des femmes », selon une note d’information du Trésor, transmise à APA.

« En offrant une place importante aux femmes dans le cadre de cet événement, nous entendons inciter les dirigeants africains à mettre en œuvre des initiatives de haute portée permettant une inclusion durable de la gent féminine dans l’écosystème économique », a expliqué M. Russel Lohoré, initiateur de la cérémonie.

Pour lui,  la Directrice de la Banque des Dépôts du Trésor Public de Côte d’Ivoire est un bel exemple de la femme qui excelle dans le top management.

La lauréate a, pour sa part, dédié son prix à toutes les femmes africaines tout en les appelant à exceller dans tous leurs domaines d’activités où elles exercent pour une Afrique encore plus prospère.

Elle a aussi exprimé sa reconnaissance au premier responsable du Trésor Public, Jacques Konan Assahoré pour la confiance placée en elle ainsi que son encadrement et ses orientations qui lui ont permis de se hisser à ce niveau.

Akissi Antonie Koffi est à la tête de la Banque  depuis 2016. Elle pilote la centralisation et la gestion des fonds des administrations publiques et des personnes morales de droit public ainsi que des dépôts des personnes physiques et des personnes morales de droit privé.

Pour rappel, « les Bâtisseurs de l’économie africaine » initiée en 2006, a pour objectif de distinguer et promouvoir les entrepreneurs, les hommes d’affaires, les chefs d’entreprise, les entreprises et institutions économiques et financières africaines les plus méritants, les meilleurs talents de la diaspora africaine ainsi que des investisseurs internationaux d’envergure.

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Au Maroc, cette mission de consultation du FMI s’est déroulée du 19 mars au 3 avril. Dirigée par l’économiste Nicolas Blancher, elle a présenté ses premières observations, qui font état d’une meilleure gestion des finances publiques, d’une économie plus résiliente et d’un climat des affaires améliorés

Le FMI envoie en principe chaque année une équipe d’économistes dans ses 189 pays membres, pour évaluer la situation du pays et préconiser d’éventuels ajustements des politiques économiques ou financières. C’est une procédure qui se déroule dans le cadre de la surveillance du système monétaire mondiale. Elle est dite « de consultation au titre de l’article IV » et qui donne lieu à un rapport qui permet au FMI d’émettre une opinion sur l’économie de chaque Etat.

Deux combats à mener : la corruption et le chômage

Après ce constat préliminaire globalement positif, les économistes du FMI encouragent le Maroc à poursuivre sa diversification de l’économie et sa réforme du secteur public afin de combattre la corruption, mais aussi de lutter contre le chômage qui reste élevé,« en particulier parmi les jeunes ».

Politique  économique

« L’économie marocaine continue de profiter de la poursuite de politiques macroéconomiques prudentes et des réformes structurelles », souligne l’économiste. Selon lui, « l’amélioration de la gestion budgétaire et la diversification de l’économie ont rendu cette dernière plus résiliente », mais il pointe la persistance du fort taux de chômage (9,8 % en 2018, contre 10 % en 2017 selon le Haut-Commissariat au Plan), notamment chez les jeunes. Au-delà des réformes engagées, il insiste sur la nécessité « d’améliorer la qualité de l’éducation, le fonctionnement du marché du travail et le taux d’activité des femmes, ainsi que l’environnement des affaires »

Perspectives de croissance et activités commerciales

« La croissance économique a atteint 3 % en 2018, tandis que l’inflation augmenté à 1,9 % et que la croissance du crédit se maintenait a 3,3 % »  note Nicolas Blancher. En 2019, cette croissance économique devrait se stabiliser grâce à la reprise de l’activité non-agricole, « puis atteindre 4,5 % à moyen terme » affirme l’économiste, grâce à la poursuite des réformes structurelles.

Malgré la croissance vigoureuse des exportations, Nicolas Blancher note que l’augmentation du déficit des transactions extérieures courantes (5,4 % du PIB) s’explique notamment « par l’impact de la hausse des prix du pétrole et par la baisse des dons ».

Pour faire face à d’éventuelles situations de crise, l’économiste souligne que « les réserves de change sont restées à un niveau confortable, équivalent a environs 5 mois d’importations.

Gestion budgétaire

L’évolution à fin décembre a été conforme à l’objectif des autorités d’un déficit budgétaire de 3,7 % du PIB en 2018 ». La mission note que les autorités ont pour objectif de maintenir le déficit budgétaire à ce niveau, pour 2019, hors recettes de privatisation.

Nicolas Blancher ne prévoit que la réforme fiscale qui sera discutée aux Assises nationales du mois de mai « rendra l’impôt plus efficient, plus équitable et plus favorable à la croissance, tout en contribuant à l’objectif des autorités de ramener le niveau de la dette publique à 60 % du PIB ». Cette réforme fiscale servira à améliorer les infrastructures et la protection sociale, suggère l’économiste.

Enfin, la mission souscrit au plan de privatisation et aux efforts déployés par l’État pour réorienter les activités des entreprises publiques sur leurs métiers de base.

Le secteur financier

Selon l’économiste,  « Le secteur financier est bien capitalisé, et les risques pesant sur la stabilité financière demeurent limités ». Il a également relevé  les créances en souffrance restent relativement élevées. « Mais elles sont en baisse et bien provisionnées », poursuit-il.

La mission encourage les autorités marocaines à continuer de réduire la concentration du crédit, et à limiter les risques liés à l’expansion des banques marocaines en Afrique grâce à une collaboration renforcée avec les autorités de supervision des pays hôtes.

D’après l’économiste du FMI le climat des affaires marocain continue de s’améliorer, notamment grâce à l’activation du Conseil de la concurrence et à la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie d’inclusion financière, qui contribueront à promouvoir la concurrence et à soutenir le développement des PME.

 

Source : https://www.jeuneafrique.com/761737/economie/maroc-bilan-et-perspectives-economiques-encourageants-dapres-une-mission-du-fmi/

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

Le Rapport économique sur l’Afrique 2019, publié ce samedi 23 mars à la Conférence des ministres, exhorte l’AFRIQUE à numériser ses économies, élargir sa base fiscale, et empêcher la détérioration de ses recettes fiscales et l’augmentation de sa dette. Elle  doit viser un taux de croissance à deux chiffres pour atteindre les Objectifs de développement durable de l’ONU d’ici à 2030, ainsi que les objectifs de l’Agenda 2063 de l’ONU. Publication phare de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (CEA), le Rapport,  est axé, cette année, sur la politique fiscale.

« Le rapport identifie plusieurs moyens de financer son développement accéléré grâce à la hausse des recettes fiscales », a expliqué Vera Songwe, secrétaire exécutive de la CEA. « Il aborde également le rôle clé que joue la politique fiscale pour attirer les investissements et permettre une politique sociale, notamment le soutien aux petites et moyennes entreprises dirigées par des jeunes et des femmes».

Rappelant que nous sommes à dix ans de la date butoir de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD). « Les pays africains continuent de rechercher les politiques à adopter pour accélérer la réalisation des ODD. Pour beaucoup de pays, le financement demeure le principal obstacle, le deuxième étant
la mise en œuvre des capacités », a ajouté secrétaire exécutive de la CEA.

Le rapport analyse et met en lumière les défis et opportunités. Il recommande également des réformes macroéconomiques globales destinées à renforcer la résilience du système financier, en mettant l’accent sur la nécessité pour l’Afrique de passer à une croissance à deux chiffres d’ici à 2030, et de stimuler les investissements, actuellement à 25 % du PIB.

Alors que la croissance économique en Afrique demeure modérée, à 3,2 % en 2018, le rapport insiste sur le fait que l’Afrique doit faire plus, et trouver un juste équilibre entre l’augmentation des revenus et l’incitation aux investissements, afin de stimuler la croissance.

Le rapport souligne que dans certaines des plus grandes économies d’Afrique – Afrique du Sud, Angola et Nigeria, la croissance est plus forte mais reste dépendante du prix des matières premières. L’Afrique de l’Est est la région qui connaît la plus forte croissance, à 6,1 % en 2017 et 6,2 % en 2018, tandis que l’Afrique de l’Ouest a affiché un taux de croissance de 3,2 % en 2018 contre 2,4 % en 2017. Les économies d’Afrique centrale, du Nord et australe ont connu une croissance plus lente qu’en 2017.

D’autre part, le rapport souligne que la dette demeure élevée en Afrique, les pays africains ayant emprunté davantage pour diminuer la pression fiscale liée à la baisse des flux de revenus, depuis l’effondrement du prix des matières premières en 2014.

Le rapport estime que les pays africains peuvent accroître les recettes de l’État de 12% à 20 % en adoptant un cadre politique qui renforcera la collecte des recettes, notamment grâce à la numérisation des économies africaines – celle-ci pouvant accroître la mobilisation des recettes de 6 %.

« La numérisation peut élargir la base fiscale en permettant d’identifier les contribuables et en les aidant à respecter leurs obligations fiscales. En améliorant les déclarations d’imposition et la gestion des impôts, elle donne à l’État la possibilité de
mobiliser davantage de recettes. Les systèmes d’identification numérique apportent des gains d’efficacité qui pourraient économiser aux contribuables et à l’État jusqu’à 50 milliards de dollars par an d’ici à 2020. »

À PROPOS DE LA COMMISSION ÉCONOMIQUE POUR L’AFRIQUE DES NATIONS UNIES (CEA)

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations unies (ONU), la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’ONU et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, de promouvoir l’intégration intra-régionale, et de favoriser la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. La CEA propose également des services de
conseil technique aux gouvernements, aux organismes intergouvernementaux et aux institutions d’Afrique.

En outre, elle élabore et promeut des programmes d’aide au développement et joue le rôle d’organisme d’exécution pour des projets opérationnels adéquats. Composée de 54 États membres et jouant un double rôle en tant qu’organisme régional de l’ONU et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique, la CEA est bien placée pour contribuer spécifiquement à la recherche de solutions aux défis de développement du continent. Le siège social de la CEA se trouve à Addis Abeba, en Éthiopie. La CEA possède des bureaux à Rabat, Lusaka, Kigali, Niamey, Yaoundé et Dakar.

Source : http://lefaso.net/spip.php?article88725

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

37 milliards de dirhams investis entre 2003 et 2017

Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique. L’Egypte et le Côte-d’Ivoire sont les premiers pays récipiendaires des investissements directs marocains dans la région.

Le Maroc a réussi au fil des ans à se positionner  en tant que l’un des premiers investisseurs africains de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et de la Communauté des États de l’Afrique centrale. L’Afrique est devenue une priorité dans la stratégie économique extérieure marocaine. Le continent est aujourd’hui une destination phare des investissements marocains. Les investissements directs marocains réalisés en Afrique sur la période allant de 2003 à 2017 s’élèvent à 37 milliards de dirhams, soit l’essentiel des investissements directs étrangers sortants du Maroc, avec une part moyenne de 60% des flux sortants globaux. Un chiffre révélé dans une récente publication de la Direction des études et des prévisions financières (DEPF) élaborée en partenariat avec l’Agence française de développement. Cette analyse démontre à quel point le Maroc consolide progressivement son positionnement au niveau continental.

Cette présence répond pleinement aux ambitions du Royaume formulées dans la vision stratégique basée sur des rapports équilibrés et bénéfiques avec l’ensemble des pays voisins. L’enquête menée auprès des entreprises marocaines implantées en Afrique a permis à ces entités de dresser un bilan positif de leur développement au niveau continental et ce en dépit des difficultés rencontrées sur le terrain. Un positionnement qui leur a permis non seulement de croître et de s’ouvrir à l’international mais aussi d’acquérir de nouvelles compétences. Une dynamique tirée par le climat favorable des affaires en cette zone géographique. Les investissements directs du Maroc sont présents dans 30 pays d’Afrique. L’Égypte et la Côte d’Ivoire sont les premiers pays récipiendaires des investissements directs étrangers marocains dans la région. Les flux évalués sur la période allant de 2003 à 2017 sont respectivement de l’ordre de 20 et 19%. Le Mali arrive en deuxième position recevant ainsi une part de 13% des IDE marocains au moment où 7% autres ont été injectés au Burkina Faso et Sénégal.

Où vont les investissements marocains ?

Les réformes menées par le   Maroc lui ont permis d’édifier un système financier solide qui a donné naissance à des groupes bancaires compétitifs, capables de s’implanter en Afrique et de contribuer favorablement au financement des économies africaines. Les banques et les télécommunications arrivent en tête des secteurs ciblés par le Maroc à l’international. Dans le secteur bancaire, trois groupes de la place ont su s’imposer en Afrique.  Attijariwafa bank est aujourd’hui présente dans 16 pays africains et prospecte pour se développer au-delà de l’Afrique francophone. La BMCE Bank of Africa est, pour sa part, présente dans 18 pays africains et compte couvrir à terme l’ensemble du continent. Le groupe BCP est présent dans 12 pays africains, principalement en Afrique francophone.

Quant aux télécommunications, l’opérateur national Maroc Telecom continue d’enregistrer une croissance soutenue en Afrique. Présent en Mauritanie, Burkina Faso, Gabon, Mali, Côte d’ivoire, Bénin, Togo, Niger et Centrafrique, Maroc Telecom a vu en 2018 son chiffre d’affaires à l’international grimper de 2%, soit un chiffre d’affaires dépassant les 16 milliards de dirhams.  Si les banques et les télécoms représentent respectivement 53 et 17% des investissements injectés par le Maroc en Afrique, l’industrie représente pour sa part 11% de ces flux contre 5% pour les holdings. A cet effet, la part du secteur de l’industrie s’est élevée à 5,1% seulement entre 2007 et 2015, alors qu’elle a atteint sur la seule année 2016 près de 53% des flux sortants du Maroc vers le continent, avec près de 2,5 milliards de dirhams qui ont été investis, essentiellement, en Côte d’Ivoire, au Bénin et au Cameroun.

Ce qui motive les entreprises marocaines à s’implanter en Afrique

La recherche des relais de croissance figure en tête des motivations qui poussent les entreprises marocaines à se développer en Afrique. Certains secteurs sont arrivés à maturité poussant les champions nationaux à explorer de nouveaux horizons à l’international. C’est dans cette perspective qu’un certain nombre d’acteurs a construit une stratégie de développement proactive sur le continent. En analysant les principaux critères des pays ciblés par les entreprises marocaines, les premiers facteurs qui ressortent sont le potentiel du marché, son accessibilité et sa stabilité. Il est à souligner que  les entreprises marocaines et notamment les PME et PMI ont toute leur place en Afrique pour apporter leur expertise et bénéficier d’une image du Maroc déjà bien établie sur place.

Tenant compte du contexte concurrentiel de l’Afrique, les entreprises marocaines sont dans l’obligation de renforcer leur positionnement. Ceci passe par l’édification de chaînes de valeur régionales tout en capitalisant sur le rôle que joue le Maroc comme vecteur d’intégration intracontinentale. La construction d’alliances stratégiques est une donne importante pour contourner la concurrence asiatique et turque dans le continent. Les entreprises marocaines sont par ailleurs appelées à se mobiliser davantage dans la construction de la stratégie économique marocaine en Afrique en s’axant sur les incitations à l’export, les analyses de marchés et la couverture des risques. De même des alliances sont à mettre en place entre grandes entreprises-PME comme vecteur de l’intégration économique du Maroc en Afrique.

Source : http://aujourdhui.ma/economie/les-banques-et-telecoms-principaux-leviers-dinvestissement-du-maroc-en-afrique

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail

S’intéresser à la mode, c’est également s’intéresser à son économie : de la création d’une marque à sa distribution en passant bien sûr par son financement et la production. Une économie qui est en perpétuelle évolution avec une production qui depuis quelques années s’est concentrée dans des pays à bas coût avec les dérives que nous connaissons aussi bien sur le plan humain qu’environnemental. Une économie qui est devenue numérique favorisant de nouveaux modèles : campagnes de crowdfunding, désintermédiation dans la distribution des vêtements, offre de marques beaucoup plus riche, etc. Autant de sujets que nous avons souhaité traiter dans cette thématique dédiée à l’économie de la mode.

La mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française. D’ après une étude de l’IFM, le secteur de la mode représente 1.7% du PIB.

Le poids de la mode dans l’économie française

Le secteur de la mode considère que les pouvoirs publics le négligent alors qu’il pourvoit à 1 million d’emplois. Ce million d’emplois comprend les emplois directs et indirects. C’est pourquoi le secteur de la mode voudrait hausser le ton à présent. Car en réalité, la mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française.

La Fédération du Prêt-à-porter Féminin et la Fédération de la Couture se sont associées à l’Institut Français de la mode. Le but de ce regroupement était de publier une étude commune sur l’état actuel de la mode. Cette étude s’intitule « Les chiffres clés inédits de la mode et de son économie ». Le but de cette étude est de montrer que la mode est un secteur qui pèse lourd. Car la mode est souvent regardée avec de la condescendance par comparaison à d’autres secteurs de l’économie. Il faut dire que la mode a souvent une connotation de légèreté et de superficialité.

Une aura internationale et des chiffres éloquents

Bien que la mode connaît parfois des ralentissements, le président de la Fédération de Couture, Ralph Toledano, a déclaré que la mode était le plus grand fleuron de l’industrie française. Il rajoute que l’lorsque l’on rencontre un étranger, celui-ci ne parle pas d’Areva ou d’Airbus. Non, celui-ci parle de Dior ou de Chanel. Ralph Toledano s’étonne alors que ceci ne soit pas vraiment pris en compte en France.

Pourtant, les chiffres sont éloquents. En tout, d’après l’IFM, si on considère toute l’activité liée aux vêtements, la maroquinerie, les cosmétiques et l’horlogerie, le secteur de la mode représenterait tout de même 150 milliards d’euros en chiffre d’affaire direct. De plus, sur ces 150 milliard d’euros, il y a 33 milliards d’euros pour l’export.

Le directeur général de l’IFM, Dominique Jacomet, affirme que ces 150 milliards d’euros représentent 1,7% du PIB. Ce qui représente encore 36 milliards de valeur ajoutée. Cela signifie que la mode est un secteur qui pèse lourd dans l’économie française. La mode pèse plus que l’automobile ou l’aéronautique.

Un employeur important qui dynamise les secteurs connexes

La mode est aussi un employeur important. Le secteur de la mode est constitué de grands groupes et de marques nouvelles. La mode génère 580 000 emplois directs. Elle génèrerait en tout 1 million d’emplois en incluant la sous-traitance.

Le nouveau président de la Fédération du Prêt-à-porter Féminin, Pierre-François le Louët, a déclaré que « avec ce premier état des lieux, dans un contexte de mutation du secteur, lié à l’évolution du comportement des consommateurs, à celui de la distribution, avec Internet, nous pourrons agir pour aider les entreprises à se développer ». La Fédération du Prêt-à-porter entend ainsi drainer des fonds publics pour les redistribuer au secteur de la mode.

Il faut encore prendre en considération que la mode dynamise les secteurs qui lui sont connexes. C’est notamment le cas des six semaines de défilé annuel à Paris qui stimule d’autres secteurs. Ce sont 300 défilés qui se déroulent alors à Paris en cette période. Il y a 27 salons professionnels pour les tissus. Il y a encore les sous-traitants. Tout ce foisonnement attire beaucoup d’étrangers dans Paris. Les retombées économiques de ces visiteurs sont importantes. Elles concernent les achats, les hôtels et les restaurants. D’après l’IFM, ces retombées seraient de l’ordre de 1,2 milliards d’euros.

 

 

 

Fil Rouge

 

 

0 comment
0 FacebookTwitterPinterestEmail
Open chat
1
comment puis-je vous aider
Hello
Comment pouvons nous vous aider.
Verified by MonsterInsights