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Gabrielle SOKENG

C’est prouvé, les médias sociaux ne font pas forcément vendre, contrairement à de nombreuses idées reçues. Cela oblige à tirer des conclusions pour le futur.

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Les médias sociaux ne vendent pas

Contrairement à ce que disent beaucoup d’articles, les leaders du marketing estiment que les média sociaux n’ont pas véritablement d’impact sur les résultats de l’entreprise.

Les résultats de l’étude CMO 2016 semblent le démontrer

  • 18 % des spécialistes marketing estiment que les réseaux sociaux n’ont aucun impact sur les résultats de l’entreprise
  • 65 % des sondés donnent un note au dessous de la moyenne
  • 3 %  seulement sont très satisfaits des résultats obtenus
  • La note moyenne des médias sociaux est seulement de 3,2 sur 10 seulement. Trois grandes raisons permettent d’expliquer ces chiffres.
  • Les résultats des médias sociaux sont difficiles à mesurer
  • Les données obtenues par les médias sociaux et les celles existant dans l’entreprise ne se parlent pas encore.
  • Les actions dans les médias sociaux ne sont pas intégrées à la stratégie marketing de l’entreprise

     Que faire ?

Les médias sociaux sont néanmoins incontournables et vont continuer à voir augmenter la part du budget qui leur est affecté.

  • Nous pensons que l’étude se trompe quand elle dit que le plus gros des investissements va aller dans la création de contenu puisque la tendance actuellement est à l’obtention de contenu gratuit fourni pas les lecteurs.
  • Les entreprises vont devoir raffiner leurs interventions dans les médias sociaux et les intégrer dans leur stratégie marketing globale. Ce qui n’est pas fait actuellement le sera bientôt.
  • La vente traditionnelle en face à face et au téléphone a toujours sa raison d’être mais sera prolongée par les médias sociaux.
  • Les vendeurs devront être formés, non seulement aux techniques de vente mais aussi à l’ utilisation des médias sociaux pour agrandir leur réseau et leur influence et même sans doute aux principes de base du SEO pour améliorer le référencement de leur entreprises par leurs publications dans les réseaux sociaux.
  • Les réseaux sociaux seront donc approchés de manière globale par le marketing de l’entreprise et de manière individuelle par ses représentants

Vidéo de l’étude CMO

 

Source: Journal du net

 

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GreenWish, la société d’investissement française spécialisée dans les infrastructures d’énergies renouvelables, a procédé ce matin au démarrage officiel des travaux de construction d’une centrale solaire de 20 mégawatts (MW) dans la région de Saint-Louis. Son raccordement au réseau électrique est prévu en octobre.

Les premiers coups de pioche de la construction de Senergy II, la centrale solaire implantée à Bokhol (commune de Dagana, 400 km au nord de Dakar), dans la région de Saint-Louis, près de la frontière sénégalo-mauritanienne, ont été donnés ce jeudi 17 mars au matin. Il en coûtera 25 millions d’euros pour mener le chantier à son terme — financé GreenWish Africa REN.

GreenWish a retenu le groupe français Vinci Energie pour la construction et la gestion de la centrale et a mandaté la Banque africaine de développement (BAD) pour arranger le financement en dette. Senergy II devrait employer une centaine de personnes dans sa phase de construction puis créer 25 emplois locaux en phase d’exploitation.

200 000 personnes alimentées

C’est le premier projet énergétique sur le continent de GreenWish Partners, la société d’investissement française. Son raccordement au réseau de la société nationale d’électricité (Senelec) et de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs) est prévu en octobre 2016. Selon les estimations de la Senelec, Senergy II fournira de l’électricité à 200 000 personnes.

« L’accroissement de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique constitue un vœu cher au chef de l’État »,  a commenté Mouhamadou Makhtar Cissé, le directeur général de la Senelec, au lancement du chantier. Senelec dispose d’une puissance installée de 898 MW.

GreenWish a ouvert un bureau à Dakar en 2015. La société entend construire et financer un portefeuille de 600 MW en Afrique subsaharienne d’ici à 2020. La société a été fondée en 2010 par Charlotte Aubin-Kalaidjian et Gilles Parmentier.

 

Source: Jeune Afrique

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Depuis la fin du mois de janvier 2016, la ville de Lambaréné, capitale de la province du Moyen Ogooué, à l’ouest du Gabon, est éclairée grâce à la stéarine, un acide gras d’huile de palme raffinée, produit dans l’usine de transformation de la société Siat Gabon, multinationale agroindustrielle belge.

Située à 250 kilomètres de Libreville, la ville de 30 000 habitants éprouve traditionnellement des difficultés d’approvisionnement en énergie électrique ; du coup, cet agro-carburant constitue une révolution tant pour la cité que pour les entreprises.

« Depuis le 28 janvier 2016, l’énergie électrique produite par Siat Gabon est déjà injectée dans le réseau de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), sous forme de test grandeur nature. L’ensemble des essais ont été concluants », explique le directeur général du complexe industriel de Lambaréné, Jean-Pierre Mvate.

Depuis l’injection de la production de biocarburant dans le réseau de la compagnie nationale d’électricité, le nombre de foyers ayant accès à l’électricité a augmenté de 20 %, selon l’entreprise agroindustrielle.

“C’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre”

Christian Richard Abiaghe Ngomo Président, SOS Consommateurs Aujourd’hui, d’après les responsables de l’huilerie, le gasoil qui faisait fonctionner les groupes électrogènes qui alimentent habituellement la ville, a été remplacé.

Désormais, avec cette nouvelle énergie propre, renouvelable et bon marché, le carburant classique a fait place aux agro-carburants issus des plantations de palmiers à huile situées dans la localité voisine de Makouke.

Pour cette entreprise, les avantages sont multiples. Depuis le lancement de cette technologie, la facture d’énergie électrique a baissé de 66%.

« L’usure du groupe électrogène est beaucoup plus lente, puisqu’il est moins rapide dans son fonctionnement. Un moteur classique à gasoil fonctionne à 1 500 tours par minute. Deuxième avantage, c’est un groupe qui vient d’un moteur marin conçu pour fonctionner 24 heures sur 24, pendant des semaines, des mois, sans interruption. Troisième avantage, il est moins coûteux en maintenance, parce que les entretiens sont plus espacés », explique Daniel Meulemans, directeur technique de Siat Gabon.

La production de cet agro-carburant procède d’un contrat signé en 2014 entre la compagnie agro-industrielle et la société d’énergie et d’eau du Gabon.

D’après les termes du contrat, l’énergie produite par Siat Gabon doit être réinjectée dans le réseau de la SEEG qui, en retour, doit l’acquérir.

Mais les experts rappellent que cette énergie bon marché doit profiter au porte-monnaie des ménages.

« L’impact des biocarburants dans une ville comme Lambaréné est très grand parce que c’est une source d’énergie alternative aux énergies fossiles trop polluantes et coûteuses à l’instar de l’énergie produite par les centrales thermiques. Il dégage moins de gaz à effet de serre », indique Christian Richard Abiaghe Ngomo, président de SOS Consommateurs, une association de défense des droits des consommateurs.

« Seulement, compte tenu de ces aspects, notamment son faible coût, il faut que les consommateurs ressentent cet impact dans leurs factures », relève-t-il.

Selon les autorités gouvernementales, l’industrie des biocarburants pourrait créer de multiples emplois et enrayer, en des proportions relatives, le chômage.

Avec un couvert végétal d’environ un million d’hectares de savanes très peu peuplées et adaptées à la production d’énergies propres faiblement émettrices de carbone, le Gabon dispose d’un potentiel encore inexploré.

« Il y a un avantage écologique certain, mais cela suppose plus de plantations de palmiers à huile et donc plus de destruction d’espaces. Il faut simplement que le secteur soit porteur», souligne-t-on au centre national de la recherche scientifique et technologique de Libreville.

Source: scidev.net/fr

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Connaissez-vous la nouvelle tendance du direct dans les outils de communication pour les réseaux sociaux ? Nous avons eu Skype, Viber a rajouté la vidéo dans son offre, Snapchat est apparu. Et maintenant, nous avons le tout dernier qui décoiffe tous les autres ! PERISCOPE, l’outil du direct par excellence.

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A ne surtout pas confondre avec Periscope Pro, le système de vidéo surveillance conçu exclusivement pour MAC.

Periscope est une application logicielle pour appareils mobiles disponible gratuitement sur iOS et Android développée par Kayvon Beykpour et Joe Bernstein. Elle permet à l’utilisateur de retransmettre en direct ce qu’il est en train de filmer.

Twitter a racheté la startup qui a développé le logiciel, du coup on lui associe Periscope et les personnes lamda l’appelle le canal de diffusion de Twitter.

Comment ça marche ?
Après vous être inscrits et connectés via Twitter ou votre numéro de téléphone, vous pourrez diffuser en streaming des vidéos en direct de n’importe où dans le monde, permettant à d’autres utilisateurs de la plateforme de les visualiser. Passer en direct notifiera automatiquement vos abonnés qui peuvent vous rejoindre.
Vous serez en mesure de choisir de rendre publique votre vidéo, ou simplement de la rendre visible à certains utilisateurs tels que leurs amis ou les personnes que vous suivez. En guise de reconnaissance et si votre diffusion leur plait, vos spectateurs tapotent l’écran pour vous offre des « cœurs ». Ils peuvent aussi vous poser des questions en direct qui apparaissent sur votre écran et ils auront une réponse en direct de votre part.
Il suffit de créer un compte pour voir des vidéos de milliers d’utilisateurs dans le monde entier. Il est possible de suivre des personnes et de publier ses propres vidéos pour les partager avec la communauté des utilisateurs.
Depuis le 26 janvier 2016, il est possible de diffuser la vidéo de sa caméra GoPro depuis Periscope.

Et pour les pro ?
Véritable outil de communication et d’interaction, Periscope qui compte déjà 10 millions d’abonnés, est utile pour votre business et peut vous aider à développer votre activité.
On trouve sur Periscope, beaucoup de corps de métiers, de celle qui tient un blog de cuisine à l’agent immobilier, du coach sportif au coach en développement personnel… Et dernièrement même les politiciens s’y mettent ! Alors comment intéresser les spectateurs sur Periscope et augmenter son audience ? Sept points essentiels vous sont nécessaires :

1. Avant toute chose, ayez une bonne connexion réseau ! Plus votre diffusion est limpide, plus les spectateurs resteront sur votre chanel. Si vous avez des coupures toutes les 2 minutes, vous finirez par les désintéresser quel que soit l’importance de ce que vous êtes en train de dire

2. Paramétrez correctement votre Periscope: devez-vous géolocaliser ce flux vidéo ? Cela permettra aux abonnés de votre zone d’être avertis plus facilement. Et pensez à bien synchroniser vos comptes Twitter et Periscope pour que l’application vidéo envoie directement les tweets pour prévenir votre communauté.

3. Créez de l’interaction : Périscope ouvre considérablement les portes de la communication. Elle vous permet d’influencer le déroulement de la vidéo et permet à vos abonnés de se rapprocher de votre marque. Vous pouvez organiser une série de questions/réponses, une formation express ou un jeu grandeur nature.

4. Suivez les périscopeurs déjà côtés : faites du bench, c’est tout bénéf de voir ce que les autres font et de s’adapter. Ça vous permettra aussi de leur parler de vous. Entre périscopeurs on s’entraide ! Demandez leur de vous citer dans leurs diffusions et d’inviter leurs abonnés à faire un tour sur votre chaine.

5. Présentez vos produits si vous vendez quelque chose: Periscope est l’application idéale pour présenter, mettre en scène vos produits et booster votre stratégie digitale ! À l’aide de conseils et de démonstrations, offrez l’occasion à votre public et vos prospects d’en savoir un peu plus sur ce que votre entreprise propose. Cette interaction vous permettra de répondre aux questions des internautes curieux et intéressés par vos articles.

6. Retransmettez vos événements : Si vous avez l’habitude de créer ou participer à des événements à travers votre business, n’hésitez pas à les partager sur Periscope! Votre boutique organise une dégustation en avant-première ? Comme pour le live-tweet, pensez à donner RDV à votre communauté bien en amont, et c’est parti !

7. Ne faites pas des diffusions de 30 mn : dans son guide des bonnes pratiques sur Periscope, Twitter explique que de 3 à 10 minutes, ça passe ! Un peu à la manière des vidéos sur Youtube, il n’y a pas de bonne réponse à apporter : on sait simplement que si le contenu n’est pas intéressant, l’utilisateur zappera. 3 minutes, c’est une bonne durée minimum pour un Periscope : ça permet aux fans de retweeter et de partager le Periscope, attirant ainsi plus de monde sur votre diffusion.

N’oubliez pas : un bon Periscope doit être interactif : celui qui filme peut parler à sa communauté en direct et répondre aux messages qu’il voit s’afficher en direct, il peut aussi poser des questions, peut commenter ce qu’il voit, ce qu’il entend afin d’inciter à la participation et de provoquer des réactions, des commentaires sur la vidéo. L’objectif quand on répond en direct : rendre le flux encore plus interactif, montrer qu’on est là et qu’on se soucie de sa communauté, qu’on prend en compte ce qu’elle nous dit !

 

Cet article est écrit par Gabrielle de WERY, WE Represent You
Ecrivez-moi sur : gabrielle@31.207.37.221

 

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Réunis à Addis-Abeba (Ethiopie) dans le cadre de la conférence de clôture du Projet Vaccins Méningite (PVM), des experts de la vaccination et des responsables de 26 pays africains de la « ceinture de la méningite » ont constaté et révélé ce lundi, 22 février 2016, que la méningite A était en passe d’être éradiquée du continent africain.

Ils fondent leurs déclarations sur les résultats obtenus depuis l’introduction en 2010 du vaccin MenAfriVac dans 16 des 26 pays de la « ceinture de la méningite », une zone de l’Afrique subsaharienne qui va du Sénégal à l’Ethiopie.

Dans le communiqué de presse parvenu aux rédactions des différents médias, l’on peut lire en effet que « plus de 235 millions d’enfants et de jeunes adultes (de 1 à 29 ans) ont été immunisés, et la méningite a disparu de ces zones ».

Plus encore, l’on est passé de plus de 250 000 cas de maladies lors de l’épidémie de 1996, à 80 cas confirmés en 2015 dans les pays qui n’avaient pas encore mené de campagne de vaccination massive et parmi les personnes non vaccinées.

Depuis des générations, la méningite A est un fléau dans « toute la ceinture africaine de la méningite », mais aujourd’hui nous pouvons nous féliciter qu’un vaccin sûr et efficace sauve des millions de personnes de la mort et de l’infirmité », se satisfait Seth Berkley, président-directeur général de l’Alliance du vaccin (GAVI), une organisation qui a soutenu le PVM.

Pour Manuel Fontaine, directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’ouest et du centre, « le déploiement du vaccin contre la méningite A a été une très belle réussite en Afrique subsaharienne ».

Toutefois, le PVM prend ainsi fin alors que parmi les 10 pays qui doivent encore mener des campagnes complètes de vaccination, cinq sont prêts à le faire en 2016. Il s’agit de la République centrafricaine, de la Guinée-Bissau, du Soudan du Sud, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l’Ouganda.

Quant aux cinq Etats restants (Burundi, Érythrée, Kenya, Rwanda et Tanzanie), ils devraient mener des campagnes de vaccination massive dans des zones à haut risque en 2016-2017.

D’où les réserves de Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique : « notre franc succès contre la méningite A n’est en aucun cas permanent, dit-elle. Pour maintenir le niveau de protection actuel contre cette maladie, tous les pays à risque doivent achever leurs campagnes de vaccination et intégrer le vaccin à leurs programmes de vaccination systématique contre les maladies infantiles. »

Nouvelles épidémies

Surtout que les experts réunis à Addis-Abeba indiquent que « selon un modèle mathématique, les pays risquent de connaître de nouvelles épidémies d’ici quinze ans si aucun programme de vaccination n’est mis en place après ces campagnes ponctuelles ».

A ce propos, huit pays de le « ceinture de la méningite » (Burkina Faso, République centrafricaine, Tchad, Ghana, Mali, Niger, Nigeria et Soudan) ont d’ores et déjà demandé un financement pour inclure le MenAfriVac dans leurs programmes nationaux de vaccination systématique contre les maladies infantiles en 2016.

Les 18 pays restants (Bénin, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Sénégal, Togo, Burundi, Érythrée, Kenya, Rwanda, Tanzanie, RDC, Éthiopie, Guinée-Bissau, Mauritanie, Soudan du Sud et Ouganda) devant en faire de même au cours des deux prochaines années.

Considéré comme l’un des plus grand succès de santé publique, le PVM avait été mis sur pied en 2001 par l’OMS et l’organisation non gouvernementale PATH, avec pour principal bailleur la Fondation Bill & Melinda Gates.

Avant l’introduction du MenAfriVac fabriqué par le laboratoire indien Serum Institute of India, la méningite A était la principale cause des épidémies dans les pays de la « ceinture de la méningite ».

Mais, désormais, ce sont d’autres souches qui sont à l’origine de flambées de cette maladie ; à l’instar de l’épidémie de méningite C qui a frappé le Niger dans la première moitié de l’nnée 2015, avec près 8 341 cas pour 557 décès comptabilisés au mois de juin 2015.

Les experts ont décidé de concentrer maintenant leurs efforts vers l’éradication de ces autres souches.

Source:Scidev.net

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INGREDIENTS

* 5 bottes de feuille légume

* 1 bout de potasse

* 4 à 6 crabes (facultatifs)

* 200g de crevette fraîche décortiquée

* 1,5 Kg de maquereau fumé

* 3 gousses d’ail écrasé12782097_1148225631854132_907568381_n

* 1 bout de gingembre écrasé

* 5 piments rouges écrasés

* 1/2 cuillerées à café de poivre noir moulu

* 1 oignon écrasé

* 1 bol de tomate grossièrement écrasée environ 1,5 Kg

* 2 cuillerées à soupe de crevette fumée

* 1 bout de poisson salé sécher

* 400 g de peau de boeuf

* 1 tasse à café de sésame en poudre

* 1 oignon émincé

* 6 piments verts

* 30 cl d’huile

* Sel

PRÉPARATION

  1. Laver les feuilles légumes après les avoir soigneusement ôtées de leur tige, les couper grossièrement et les blanchir dans l’eau bouillante avec de la potasse. Rincer rapidement les légumes après les avoir égouttée de leur eau de cuisson. Eviter de les laisser tremper dans l’eau.
  2. Dans une casserole faire chauffer l’huile, y verser la tomate et tous les autres condiments écrasés ainsi que le poisson salé, le poivre et la crevette fumée. Remuer pour éviter de faire brûler la préparation.
  3. Au bout de 8 à 10mn ajouter crabe, crevette fraîche et peau de bœuf sans cesser de remuer. Mouiller avec une tasse d’eau. Au premier bouillon mettre le poisson nettoyé dans la sauce et saupoudrer de sésame. Saler et vérifier l’assaisonnement. Laisser cuivre à feu doux pendant 10mn.
  4. Au bout du temps indiqué ajouter à la sauce légume l’oignon émincé et le piment vert. Continuer la cuisson pendant 5mn encore et ôter la casserole du feu.

Bon appétit à tous !

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Cette Tunisienne figure dans le classement Forbes des meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans. Son champ d’action ? L’environnement.

Depuis ses 11 ans, elle ne jure que par l’action collective. Fondatrice, en 2008, de Dream, un « réseau d’échange et d’action pour le développement » destiné aux jeunes, Sarah Toumi, aujourd’hui 28 ans, quitte Paris en 2012 pour retrouver la campagne tunisienne et ses souvenirs d’enfance. N’ayant jamais pu oublier les inégalités et la pauvreté qui régnaient à Bir Salah, le village de son grand-père, dans la région de Sfax (Centre), elle crée Acacias for All, une entreprise « à vocation sociale ».

Objectif : réduire le déficit hydrique de cette localité affectée par le changement climatique. Une initiative qui vaut à Sarah Toumi d’être la seule Arabe et Africaine à figurer dans le classement mondial 2016 des trente meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans, établi par le magazine américain Forbes.

Planter 1 million d’arbres d’ici à 2018

Cette passionnée de littérature de voyage (elle a obtenu une maîtrise sur ce thème à la Sorbonne) a regroupé en coopérative les femmes de Bir Salah. Leur travail ? Planter du moringa, une variété d’acacia qui donne de l’huile et de la gomme arabique très prisées sur le marché international. Cet arbre d’origine indienne a aussi la capacité de régénérer les sols et de drainer l’eau. Résultat, rien qu’à Bir Salah, 13 000 moringas ont été plantés, ainsi que 7 000 arbres fruitiers traditionnels. Ce projet s’accompagne d’actions solidaires, comme la création d’un club pour femmes ou d’un incubateur pour jeunes entrepreneurs, financés notamment par 45 000 euros de dons de la Fondation Roi-Baudouin et de la Fondation Orange, ainsi que par une campagne annuelle sur le web.

Sarah Toumi, qui compte essaimer en Tunisie, projette de planter 1 million d’arbres d’ici à 2018. Également récipiendaire des prix Ashoka Youth-Changemakers (2008) et Women for Change (2013), cette féministe musulmane qui admire Alaa Murabit, la fondatrice de l’ONG The Voice of Libyan Women, est plus que jamais déterminée à « inspirer des personnes normales qui veulent faire des choses extraordinaires ».

©Frida Dahmani

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La Société financière internationale (IFC), la filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé, est, selon nos informations, en discussion avec la direction de Patisen pour sortir du capital de ce groupe agroalimentaire sénégalais.

Au sein de l’IFC, l’opération est pilotée par Abdellatif Kabbaj, responsable des investissements dans l’agrobusiness. Et « une bonne entente » régnerait entre les deux parties. En 2011, afin d’aider Patisen à améliorer ses outils de production et à se développer en Afrique de l’Ouest, IFC avait injecté 1,6 milliard de F CFA (2,4 millions d’euros) dans l’entreprise pour prendre 20 % de son capital. Ce montant avait été doublé d’un prêt de 5,5 milliards de F CFA.

Fondé par Youssef Omaïs, le groupe bénéficie d’une situation financière « très confortable » – 143 millions de dollars (104 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 2013 – grâce au succès de ses bouillons (Ami, Mami, Doli) et autres condiments (marques Chocopain, Adja). Le groupe vient d’ailleurs d’entamer un programme d’investissement pour un montant équivalent à 110 millions d’euros, qui comprend notamment la construction d’une usine de mayonnaise, attendue d’ici au mois de juin.

©Par Jeune Afrique

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Au sud du Sahara, le traitement des eaux usées demeure sous-développé, faisant peser sur les pays un coût sanitaire et économique exorbitant. Mais, sous l’impulsion des bailleurs de fonds, les principaux blocages commencent enfin à être levés.

En 2012, la Banque mondiale s’alarmait de l’impact économique exorbitant, sur le continent, du manque d’assainissement : les lacunes de ce secteur, qui comprend l’évacuation des eaux pluviales ainsi que la collecte et le traitement des eaux usées, coûteraient à une vingtaine de pays 1 % à 2,5 % de leur PIB annuel. Soit, au total, près de 4,2 milliards d’euros, si l’on ne tient compte « que » des conséquences sanitaires directes sur les populations (décès prématurés, dépenses de santé, etc.). Et il faut ajouter à ce bilan des effets à long terme plus difficiles à évaluer, comme l’apparition d’épidémies, le mauvais développement infantile ou la dégradation de l’environnement.

Si quelques pays (en particulier le Maroc et la Tunisie) se distinguent très largement et que d’autres, en Afrique subsaharienne (le Burkina Faso, le Sénégal, le Rwanda et le Gabon, notamment), font des efforts malgré un accès limité aux financements, la situation est loin d’être satisfaisante. Environ 30 % des Subsahariens avaient accès à l’assainissement en 2010. Ce chiffre reste inchangé. C’est même l’un des seuls Objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU, dont le cycle s’achevait en 2015, dans lesquels quasiment aucune progression n’a été constatée, s’inquiète Jean-Michel Ossete, directeur adjoint du département eau et assainissement de la Banque africaine de développement (BAD). « Cela ne veut pas dire que rien n’a été fait, tempère-t-il. Mais la croissance démographique est telle que les investissements n’arrivent pas à suivre. »

Éduquer les populations – des villes, surtout – quant aux risques liés au déversement des eaux usées en plein air ou dans les canaux réservés aux eaux pluviales est un premier enjeu commun à tous les pays. Mais il n’est pas le seul, et plusieurs autres obstacles doivent être surmontés.

Une planification qui se met lentement en place

Tous les spécialistes interrogés s’accordent là-dessus : le secteur a longtemps souffert d’un manque de volonté politique. « Malgré leurs recettes pétrolières, le Nigeria, le Congo, la Guinée équatoriale, l’Angola et la RD Congo sont tous de mauvais élèves, constate un expert. Le Congo, par exemple, a connu quatre années d’excédent budgétaire, au cours desquelles rien n’a été fait pour l’assainissement. Aucune structure n’est dévolue à ce service ; les mairies sont censées le gérer mais ce n’est pas du tout opérationnel. »

« Le plus gros obstacle est institutionnel », confirme Cassilde Brenière, chef de la division eau et assainissement de l’Agence française de développement (AFD). La Côte d’Ivoire ne s’est dotée d’une société chargée de l’assainissement qu’en 2011 ; le Mali n’en possède toujours pas. Or la mise en place d’un cadre juridique et d’une planification prenant en compte les grandes tendances, comme l’évolution démographique, est prioritaire, estime la spécialiste de l’AFD : « Il faut une vision avant de décider d’un tarif et de sa collecte. »

 

Dakar, qui dispose d’une station d’épuration depuis plus de vingt ans, s’apprête en outre à lancer un vaste programme de dépollution dans la baie de Hann

Dans ce domaine, une amélioration commence cependant à se faire sentir. Ainsi, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Cap-Vert et le Bénin travaillent chacun à la rédaction d’un schéma directeur – une première étape essentielle. « Beaucoup de gouvernements africains ont pris conscience, ces dernières années, de la nécessité de développer l’assainissement pour améliorer la santé, le cadre de vie et la productivité », confirme Mamadou Dia, directeur eau et assainissement du groupe Eranove (présent en Côte d’Ivoire avec la Sodeci, au Sénégal avec la Sénégalaise des eaux et temporairement en RD Congo avec la Regideso).

Dakar, qui dispose d’une station d’épuration depuis plus de vingt ans, s’apprête en outre à lancer un vaste programme de dépollution dans la baie de Hann : autrefois paradisiaques, ce bassin naturel et sa plage sont aujourd’hui asphyxiés par les tonnes de déchets domestiques et industriels qui sont déversés dans les canaux normalement réservés aux eaux pluviales… À l’amélioration des conditions de vie des habitants s’ajoute ici un autre enjeu, économique : celui de redonner à la baie son potentiel touristique d’antan.

Des financements de plus en plus accessibles

L’assainissement est encore trop peu souvent prioritaire dans le budget des États. « Il est évident que si l’État a 1 euro à dépenser, il va aller à l’eau potable en priorité », souligne Jean-Yves Gadras, directeur du développement pour l’Afrique et le Proche-Orient au sein du groupe Suez. Or, fait-il remarquer, faciliter l’accès à l’eau signifie aussi augmenter les volumes d’eaux usées à traiter…

Les banques de développement se sont emparées de ce sujet. Ainsi l’AFD a consacré en 2014 près de 200 millions d’euros à des projets d’assainissement bénéficiant à 1,1 million d’habitants sur le continent. Les bailleurs de fonds conjuguent leurs efforts pour prendre en charge la plus grosse partie des investissements, comme les stations d’épuration et les complexes réseaux collectifs de tout-à-l’égout. À Djibouti, par exemple, où 25 % de la population est raccordée aux infrastructures d’assainissement, l’AFD finance, à hauteur de 5,2 millions d’euros, l’installation d’un réseau collectif dans le quartier central de Balbala, tandis que l’Union européenne a permis l’inauguration, en mars 2014, d’une station de traitement des eaux usées (13 millions d’euros).

L’Onea investit sur fonds propres 1,2 milliard de F CFA [environ 1,8 million d’euros] dans le réseau d’égouts ainsi que dans les stations de traitement et de vidange de la capitale, s’enorgueillit Hamado Ouédraogo

Rares sont les pays qui, comme l’Algérie, parviennent à financer eux-mêmes leurs projets de A à Z. Mais certains participent dans la mesure de leurs moyens. L’État gabonais apporte ainsi, aux côtés de l’AFD, près de la moitié du financement d’un réseau d’écoulement des eaux pluviales à Libreville (soit 31,7 millions d’euros). Plus modeste, l’office burkinabè de l’eau potable (Onea) a pris la mesure du problème dès les années 1990. « L’Onea investit sur fonds propres 1,2 milliard de F CFA [environ 1,8 million d’euros] dans le réseau d’égouts ainsi que dans les stations de traitement et de vidange de la capitale, s’enorgueillit Hamado Ouédraogo, directeur général de l’Onea. Un montant qui s’élève à 4 milliards de F CFA par an en comptant les projets d’extension en cours. »

Si les moyens débloqués demeurent modestes au regard des besoins, l’assainissement a l’avantage de pouvoir être mis en place par étapes. « On peut se limiter d’abord à une partie de la chaîne : par exemple, à l’échelle d’une ville côtière, commencer par un système de collecte qui se déverse dans la mer avant d’envisager une station de traitement », souligne Jean-Yves Gadras, de Suez. À Casablanca, dans le quartier de Sidi Bernoussi, le groupe français a inauguré en mai 2015 une usine opérant un premier traitement des eaux usées, doublée d’un « émissaire », une canalisation qui les rejette en mer, loin de la côte. La capitale économique marocaine prévoit de mettre en place, dans un second temps, un traitement plus avancé.

Un modèle économique encore à trouver

C’est le dernier gros problème. Si les consommateurs sont prêts à payer pour de l’électricité ou de l’eau potable, l’assainissement ne bénéficie à personne en particulier… sinon à la communauté tout entière. Trouver un modèle économique permettant de couvrir les coûts d’exploitation des ouvrages (notamment celui des stations, grandes consommatrices d’électricité) est une équation complexe. Certains pays n’en facturent qu’une partie. « Au Burkina Faso, où, en dehors de l’hyper-centre de Ouagadougou, équipé du tout-à-l’égout, subsiste un système de fosses, ce sont les habitants qui paient les vidanges, illustre Cassilde Brenière. De plus, 10 % à 15 % de la facture d’eau servent à payer l’assainissement. » Ce n’est pas suffisant, mais le pays parvient à observer, selon la BAD, un taux de recouvrement de plus de 80 % des factures, ce qui permet déjà d’assurer le service.

« La tarification doit être à la fois compatible avec le niveau des revenus de la population et cohérente avec la qualité du service », souligne Jean-Michel Ossete, citant l’exemple tunisien où les factures atteignent le montant « acceptable » d’une quarantaine de dinars (environ 20 euros) par mois pour une grande habitation. Là où l’eau et l’électricité sont gérées par un même opérateur, comme au Gabon ou dans certaines villes marocaines, le service le plus rémunérateur (l’électricité) peut financer le plus déficitaire (l’eau) via une péréquation tarifaire, afin d’assurer ce service public à un prix plus abordable.

 

#Marion Douet

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